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Le blog de Frédéric Delorca

Albanie-Kosovo

24 Mars 2015 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE

nato.jpgDans une conférence de presse conjointe des premiers ministres de l'Albanie et du Kosovo hier, Edi Rama et Isa Mustafa ont déclaré ce mardi que les pays s'uniront pour entrer dans l'Union européenne et signer des accords qui affecteront la vie des citoyens des deux pays. "Nous allons coopérer dans le domaine de l'économie, a fait savoir Rama. C'est très important, en particulier dans l'agriculture. Nous sommes déterminés à retirer dans tous les obstacles de nature administrative cette année... Nous porterons une attention particulière à l'apprentissage de la langue albanaise dans les pays où les Albanais vivent. Nous avons l'intention d'unifier notre système d'éducation, et de travailler ensemble comme une seule force qui sert une nation "

 

Le ministre de la justice serbe a réagi en déclarant que la Serbie ne restera pas les bras croisés devant la formation d'ue "Grande Albanie"

 

Aujourd'hui Belgrade commémore le 16ème anniversaire de l'attaque de l'OTAN contre la Serbie.

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Fonte

24 Mars 2015 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La droite

SAM 2467-001Un vieux monsieur dans un bistrot disait hier : "Dix-neuf tonnes de fonte volées au château de Versailles, les canalisatons des fontaines, c'était dans le Parisien,  la presse nationale n'en a pas dit un mot, un réseau de cambrioleurs roms a été démantelé le mois dernier en Moselle. Il est soupçonné d’avoir volé environ 15 tonnes en Lorraine. L'histoire de Versailles au moins aurait dû faire la 'une' du journal TV. Ce n'est pas le cas. Preuve que le journal TV sur toutes les grandes chaînes est de gauche".

 

La gauche trouve la TV de droite, la droite trouve la TV de gauche.

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Elections départementales

24 Mars 2015 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La gauche

026- 1992 (29.8.92-24.11.92) 206Voici encore des élections locales où tout le monde peut se déclarer satisfait. Le FN parce qu'il fait plus de 24 %, la droite alliée aux divers droite et aux centristes parce qu'elle arrive en tête malgré tout, les socialistes parce que leur score est moins mauvais que dans les sondages. Le PCF parce qu'il résiste dans à peu près tous ses fiefs, y compris là où il a été renversé par la droite aux  dernières municipales comme Le Blanc Mesnil et Bobigny. Il réalise même une percée au dessus de 10 % dans certains cantons de mon Béarn natal qui historiquement pourtant n'a jamais été intéressé par le communisme, ainsi que dans certains centres-villes bobos de métropoles régionales (parfois en alliance avec les Verts d'ailleurs).

 

Ca fait drôle de voir des départements comme l'Eure ou le Midi-Pyrénées, qui dans les années 80 n'accordaient que de faibles scores au FN, placer ce parti au second tour dans plusieurs cantons. Les temps changent. Mais il n'y avait pas de candidats FN dans tous les cantons, par exemple aucun dans le canton où je suis censé être électeur.

 

Comme souvent je me suis abstenu au premier tour et ferai de même au second.

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Hungaro-sumérien

19 Mars 2015 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Souvenirs d'enfance et de jeunesse

Il y a quinze ans et quelques mois j'étais à Budapest, sur Hösök Tér, la place des héros (cf mon livre "Eloge de la liberté"). Mon héros de l'époque n'était pas Gilgamesh, même si cinq ans plus tôt j'avais acheté à Madrid un ouvrage de Kramer sur Sumer.

 

Aujourd'hui j'appends que le Hongrois, mais aussi des tas de langues eurasiatiques non-indoeuropéennes, de l'avar à l'ibère, pourraient être liées au sumérien... Il faut toujours être prudent en matière de rapprochements linguistiques, mais allez donc savoir...

 

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La culture policière, Berl et l'individualisme français, Lucien Bonaparte

19 Mars 2015 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La gauche

Etat policier. Culture policière. France Culture, Arte. L'art n'intéresse plus "qu'en tant" qu'il peut faire passer un message politique, un message de solidarité avec nos insititutions, nos médias, les "fondements de notre civilisation". Nous faire "participer à l'actualité" à tout prix, consensualisme étouffant, totalitaire. Aucune spontanéité. Telle artiste est libanaise, elle a été formée dans une école en Irak, elle a tel point de vue sur le Proche-Orient. Cela seul compte. Son esthétique ? sa sensibilité ? ce qu'elle peut dire d'elle même ou dire à l'humanité en dehors de la référence à l' Actualité, à notre Kulturkampf civilisationnel, à notre totalitarisme ? On s'en fout. Seuls son itinéraire et sa participation à notre consensus obligatoire comptent. Comme seuls comptent les héritages du passé en tant qu'ils sont "mobilisables" par le totalitarisme du présent : Aristophane, Montaigne, Stendhal. Tous "au service de" notre cause. Comment cela vous n'avez rien à faire de la question de la Tolérance, de la Liberté d'expression officielle, de l'Amour dispensé par nos chères institutions européennes et internationales ? Mais vous êtes un ennemi de l'humanité !

 

Je lisais Emmanuel Berl dans la revue "Europe" hier soir. Son article dans le numéro d'octobre 1933. Berl sent le soufre parce qu'il a mal tourné en 1940 en devenant pétainiste. Une faute qu'il a commise et que je ne m'explique pas, sauf à dire que les intellectuels les plus justes les plus pertinents peuvent aussi devenir très cons. Pourtant en 1936 il était pote avec Malreaux, homme de gauche, un peu rad' soc' comme Alain, mais sincère dans son progressisme. Son appel aux sentimens individualistes et libertaires des Français face aux totalitarismes montants a quelque chose de touchant. "Thèbes fut grande grâce à Epaminondas et non l'inverse" écrit-il. Voilà qui me va droit au coeur moi qui suis un inconditionnel d'Epaminondas (euh, c'est qui Epaminondas ? est-ce qu'il est compatible avec les Femen et avec les dernières circulaires de Manuel Valls ? demanderont les journalistes qui lisent ce blog...).

 

front populaireLe regard de Berl sur la révolution bolchévique, et surtout sur la façon dont beaucoup de socialistes français ont tenté de devenir communistes alors qu'en fait leur référénce c'était Jaurès et un vieil anarchisme national. Il raconte comment la France fut stupéfaite de voir les Menchéviks, qui étaient encore les héritiers de 1789, se faire supplanter par la bande à Trostki et à Lénine, qui, vue de Paris, avait quelque chose d'aussi cinglée et mystique que le moine Raspoutine. Incompréhensible Russie. Il est sûr en tout cas, que le parti communiste français a peiné à devenir stalinien, comme l'extrême droite française fut finalement assez peu hitlérienne (quoiqu'elle fût antisémite, raciste, pessimiste, stupide et excécrable, mais l'hitlérisme n'était pas dans son style).

 

Un autre qui cite Epaminondas c'est Lucien Bonaparte, le frère de l'empereur, dans ses mémoires. C'est parce que son adjoint, un moine défroqué, au comité révolutionnaire de Saint Maximin en 1793 avait adopté ce pseudo (je crois savoir pourquoi, mais je ne l'expliquerai que dans un livre, dans quelques années). Les mémoires de Lucien Bonaparte sont sur Google Book en ligne en version française. Jetez y un oeil chers lecteurs, c'est bien écrit, et d'une lecture agréable. Le cadet de Napoléon n'est pas tendre pour les Jacobins, et surtout pour la bande de brutes avinées qui exécutent leurs décrets absurdes. C'est du même tonneau que le propos de Chateaubriand sur les vierges de Verdun.

 

La France est un pays violent (il n'y a pas de grandeur sans violence d'un point de vue nietzschéen), mais je crois qu'elle a été archi-vaccinée contre le jacobinisme. C'est pourquoi même en 1848 le jacobinisme était l'anti-référence; Toute la gauche était orpheline de Robespierre, mais profondément aux antipodes de la Terreur. Voilà pourquoi elle fut tout au long du XIXe siècle contre la peine de mort, voilà pourquoi en 1945 elle ne prit pas le pouvoir quand ses hommes en armes contrôlaient toutes les villes. Et elle a bien raison. Il est des erreurs qu'il ne faut pas répéter. Il n'est point de violence plus efficace que celle qui se condense en non-violence, celle de la Bhagavad-Gita et de Gandhi.

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Plutarque, prêtre d'Apollon

15 Mars 2015 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Antiquité - Auteurs et personnalités

Plutarque impute l'incendie de Persépolis par Alexandre le Grand à deux causes, l'une clairement explicitée, l'autre plus implicite mais transparente à travers la symbolique qu'il mobilise. La cause explicite est l'incitation des courtisanes (hétaïres), et notamment de la courtisane du général Ptolémée, Thaïs, qui est athénienne. Thaïs pendant cette nuit de débauche incite Alexandre ivre, à venger sa ville d'origine qui avait été incendiée par les Perses. On notera que Plutarque juge très patriotique et digne d'Athènes cette soif de vengeance, mais trouve le propos de Thaïs un peu "au dessus de sa condition", sans toutefois préciser en quoi : est-ce le fait d'avoir pris l'initiative de proposer une mesure de représaille qui lui paraît inconvenant venant d'une hétaïre ou bien est-ce le contenu-même de la mesure proposée, à savori sir caractère excessif (l'incendie d'un joyau de la civilisation perse) ?

 

Il faut s'attarder sur cette première cause, car elle montre le pouvoir des femmes, à travers la figure des hétaïres, dans la Grèce antique. Pour ma part je prends très au sérieux le rôle des hétaïres dans l'histoire et le trouve largement sousestimée par les historiens. Par exemple, je suis intuitivement enclin à croire que l'hétaïre Phryné traduite devant l'aréopage d'Athènes était véritablement une prétresse d'Aphrodite qui pratiquait des pouvoirs magiques (ce pourquoi elle était traduite en justice, comme d'ailleurs Apulée allait l'être quatre siècles plus tard), et je crois qu'elle était très profondément inspirée dans tous ses actes, notamment lorsqu'elle proposa de reconstruire avec sa fortune personnelle les murs de Thèbes. Thèbes était une ville sacrée notamment parce qu'elle avait dû sa dernière hégémonie aux pythagoriciens, et principalement au pythagoricien Epaminondas, et l'on sait quel lien comme Phryné, les pythagoriciens entretenaient avec les déesses-prostituées/déesses-mères.

 

La cause moins visible est la "mania" (folie sacrée) de Dionysos, qui transparaît dans le fait qu'Alexandre est ivre quand il prend sa décision, mais aussi dans le fait qu'il porte une couronne et une torche (ce qui le rattache aux rituels de Dionysos). On sait que Dionysos a beaucoup marqué l'imaginaire alexandrin (à travers par exemple les surnoms des Ptolémée, et jusqu'au surnom de Marc-Antoine, marié à la "Nouvelle Isis"). Donc Persépolis doit, en dernière analyse, sa destruction à Dionysos (et je crois qu'il faudrait avoir cela à l'esprit quand on lit la montée du pythagoricien Apollonios de Tyane au mont Nyssa, qui est à la frontière du monde iranien, dans le Caucase, telle que la raconte Philostrate).

 

ste baumePlutarque est fascinant, parce que des générations d'écrivains européens de Montaigne à Stendhal ont lu ses "Vies" et se sont inspirées d'elles en faisant complètement l'impasse sur le fait qu'il était prêtre à Delphes (au point même qu'un des pères allemands du racisme systématique nazi, Christoph Meiners, met en doute le fait que cet auteur ait pu aussi composer un traité ésotérique comme celui sur le Démon de Socrate). Pour la modernité européenne, un prêtre ne peut pas être aussi précis dans ses récits et compilations historiques s'il écrit en tant que prêtre. Pour elle, Plutarque n'est qu'accessoirement prêtre, comme, si l'on veut, beaucoup d'abbés catholiques ont été principalement historiens et très accessoirement prêtres ou pas du tout prêtres dans leur façon d'écrire. Or, concernant Plutarque, quand on lit ses narrations (comme celles de Lucain, mais ça crève encore plus les yeux chez Lucain), il est évident que la cause "métaphysique" est toujours solidaire de la cause "positive". Et c'est en cela justement qu'il est profond. Parce qu'il croit en la cause métaphysique (dans le sens d'un "deus sive natura") au sens des énergies du vin ou de l'amour, qui sont tout à la fois naturelles et invisibles, il fait vraiment "le tour" de toutes les causes possibles, ce qui en fait un historien "complet" (pour autant qu'on pouvait être historien à ce moment là, puisqu'être historien obligeait de toute façon à compiler des récits qui en partie relevaient de la légende, sans aucun moyen de parvenir à une rationalité complète). Et c'est parce qu'il a cette ambition totalisatrice qu'il peut être aussi exhaustif sur les faits qu'il relate.

 

Plutarque écrit en tant que prêtre et en tant que mystique d'Isis dont il est l'initié, dont il connaît bien la prêtresse supérieure à Delphes, et à qui il a consacré un traité (Isis et Osiris). Et tout cela n'a pas à être pris au sens métaphorique ou ironique (comme le fait trop souvent l'historiographie contemporaine laïque - voir par exemple cet article imbécile sur la parenté du héros de l'Ane d'Or d'Apulée et de Plutarque).

 

Autant je déplore les contresens modernes des rationalistes sur Plutarque, autant je ne comprends pas non plus les reproches de Kingsley à l'égard du néo-platonisme en général et de Plutarque en particulier qu'il accuse d'avoir défiguré Pythagore (comme d'ailleurs il en accuse Platon). La tradition athénienne post-platonicienne a peut-être des défauts, mais je ne crois pas qu'il faille blâmer Plutarque pour les "rationalisations" du pythagorisme. Je crois au contraire que Plutarque a le mérite d'avoir réintroduit de la nature naturante et du mysticisme dans la pensée grecque à travers la figure d'Isis (qu'il faut toujours percevoir selon moi à travers le dernier livre de l'Ane d'Or), en tenant cela "ensemble" avec beaucoup de rationalité dans l'art de l'exposé (il est vrai qu'on est très loin du chamanisme des vers d'Empédocle, mais le pari de Plutarque comme de Platon tient justement à cette idée que le divin est aussi bien dans le Logos que dans les transes de Dionysos et d'Isis, ce qui est un pari qu'on ne peut pas tout à fait abandonner...).

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Déesse de l'érection

11 Mars 2015 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik

Difficile de s'enthousiasmer pour la politique en ce moment, n'est-ce pas ? Le spectacle écoeurant de la lâcheté du centre-gauche transformé, comme sous la IIIe République (ou comme toujours), en fondé de pouvoir des banques. Nos sociétés sont vieilles. Les jeunes sont voués au béni-oui-ouisme, ils ne comptent pour rien. La précarité est leur avenir pour que les babyboomers retraités puissent continuer à jouir de leurs placements bancaires. Babyboomers, grandes fortunes, banquiers et Medef même combat, sous le parapluie de l'Union européenne.

 

La Grèce ploie, se plaint d'avoir été trahie par l'Espagne. Pas sûr qu'une Espagne dominée par Podemos la soutiendrait plus efficacement dans le bras de fer avec Merkel. Ni notre Front de Gauche non plus. Voyez les se liguer contre Mélenchon dès que celui-ci a une parole un peu conciliante pour le gouvernement russe - et pas seulement conciliante, mais juste, car il est très vrai que cet opposant assassiné n'était qu'une sbire du néo-libéralisme sous Eltsine, qu'il ne représentait presque rien, et qu'on ne voit pas bien quel intérêt Poutine aurait eu à l'éliminer. On parle peu dans nos médias des tentatives de coup d'Etat au Venezuela, comme des tensions américano-israéliennes autour d'un possible accord entre Washington et Téhéran (nous avons tant besoin de l'Iran pour combattre l'Etat islamique). Nos médias se passionneraient plus pour la politique étrangère si nous pouvions à nouveau filmer nos bombardier partant à l'assaut de quelque régime "ennemi des droits de l'hommes". Mais la situation géopolitique ne nous permet plus de "rêver" de cela... au moins jusqu'à la prochaine élection présidentielle américaine.

 

isis.jpgLoin de cette navrante médiocrité politique, je relisais cet après-midi un passage de D'Isis au Christ aux Sources Hellenistiques du Christianisme de Jean-Pierre Chevillot (ed L'Harmatten). Il y souligne opportunément le lien que les Egyptiens faisaient entre Isis et l'érection masculine. Puisque quand son défunt frère et époux Osiris fut démembré, la belle déesse ailée réunit le cadavre, mais le pénis manquait. Isis en façonna un nouveau qu'elle colla sur le cadavre qui ressuscita en bandant, et elle en "profita" pour s'accoupler avec lui et donner naissance à Harpocrate/Horus. Il paraît que la Gnose imagina quelque chose de semblable autour de la résurrection du Christ avec Marie-Madeleine ("imagina" ou "rapporta" car tout un courant du New Age tient la chose pour véritable).

 

Cette histoire d'Isis colorait sans doute d'une teinte divine l'érection chez les Egyptiens, et non seulement chez les Egyptiens mais encore chez les Grecs et les Romains jusqu'à notre Gaule profonde (il y avait un temple d'Isis à Angers) et dans tout l'Empire, qui s'éprirent de la Reine des Cieux. Il peut sans doute paraître ridicule aux yeux de beaucoup de nos contemporains de rapporter l'érection ou tout autre phénomène physique, tout sentiment, toute plante, tout animal, à quelque chose de divin comme pouvaient le faire les Egyptiens. Nous préférons tant railler, dénigrer, objectiver, réduire à de la positivité scientifique, pour tout mieux adapter à notre ennui existentiel et au vide du quotidien... Moi je trouve quand même que ce regard égyptien sur la virilité ne manque ni de profondeur ni de charme. Mais bon, cette tournure d'esprit reviendra peut-être sous nos latitudes, et ce sans forcément faire des détours par les tibétaineries ou par les massages "ayurvédiques", encore que ceux-ci contribuent à "réancrer" nos sensations dans des émerveillements concrets, ce qui n'a rien de superflu...

Actualisation 2019 : Toutes ces pratiques de Yoga, médecines douces etc sont porteuses de démons et son liées à la spiritualité luciférienne New Age qui ne peut vous attirer que des ennuis. Evitez les.

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