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Le blog de Frédéric Delorca

Le 24 juin rive gauche...

24 Juin 2009 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Au coeur des mouvements anti-guerre

Vu la dame du groupe politique dont je vous parlais ce matin (nous pourrions l'appeler Zénobia)... Aïe, aïe, comment parler de cela ? Je le voudrais, dans l'intention de faire connaître à tout un chacun les gens qui combattent dans les milieux dissidents, et pour que l'information ne soit point cantonée aux milieux parisiens. C'est dans cet esprit d'ailleurs que j'avais publié mon 10 ans sur la planète... Oui, mais voilà, éventer la confidentialité de nos conversations, ce serait compromettre nos possibilités d'action conjointe ultérieure... Et pourtant l'envie me brûle les lèvres tant cette entrevue, le lieu où elle se déroula, la manière dont chacun de nous deux se positionna, ce que chacun de nous dit ou ne dit pas, demanda ou ne demanda pas, me paraissent instructifs pour la connaissance des milieux militants. Mais non allons. Motus et bouche cousue, nous garderons cela pour nos mémoires.

Beaucoup de gens aujourd'hui ont lu mon article sur l'arrestation de Ceku sur le blog de l'Atlas alternatif, des connexions de Grèce, de Russie, de Suède, du Sénégal, d'Oman, de Californie... et même (mais oui !) de Bethléem en Palestine occupée... Des recherches par mots clés qui ne fidélisent pas le lecteur je suppose. Un correspondant mulhousois réfléchit à l'idée de créer un forum antiimpérialiste en appendice du blog de l'Atlas, ce qui me paraît être une excellente idée, toujours dans l'esprit de fédérer les énergies.

Au fait, pour ceux qui s'intéressent encore à l'Iran, un article de Meyssan qui satisfait en partie le voeu que j'avais formé de voir naître une analyse sociologique des révolutions colorées : disons qu'ici on peut trouver un historique et un inventaire des organismes, c'est déjà bien.



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P
Le bouquin de Luciano Canfora sur la démocratie. Mais je pense également à quelques textes ou articles prêtés par un ami iranien, de Parviz Radjabi.
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P
Oui. Et j'ajouterai ceci: je suis de plus en plus convaincue que ce qui a joué, c'est le réseau, via internet et le téléphone portable, qui s'est constitué entre l'immigration iranienne, fort bien implantée aux Etats Unis, et une certaine frange de la population en Iran ( bourgeoisie, étudiants, ces derniers pas nécessairement issus de la bourgeoisie, d'ailleurs, mais également de la petite bourgeoisie ( d'où les mouvements dans les bazars de téhéran, Isphahan et Tabriz), voire des classes populaires). Si le président des Etats Unis s'est autorisé un durcissement de ton tout relatif à l'égard d'Israël, c'est qu'il est soutenu par la commuauté juive aux EU, laquelle semble se démarquer de la politique israélienne depuis quelques temps. Inversement, son discours plus pacifique à l'égard de l'Iran est dû à une diaspora iranienne au fait des fractures au sein du pouvoir politique et religieux  iranien et qui a pu être de bon, ou de mauvais conseil. Une chose est certaine: le désir, porté par la jeunesse iranienne, d'une implication de l'Iran dans le phénomène de la mondialisation puis, un attachement très fort des Iraniens à leur histoire, celle précédant la conquête arabe. N'oublions pas les thèses de certains historiens selon lesquelles les premiers débats concernant la démocratie eurent lieu en Perse, sous le règne de Darius.
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F
<br /> Je serai d'aileurs preneur de toute référence sur ce sujet (Darius et la démocratie)<br /> <br /> <br />
P
je viens de lire les deux articles de Meyssan grâce à votre lien et je vous en remercie. Deux remarques cependant:1 n'oublions pas que Khomeiny a agi depuis  la France, donc avec l'appui, nécessairement, de personalités, et que, par ailleurs, il fut, avant de tomber en disgrâce, aux côtés du Shah. Il n'est donc pas pertinent selon moi, de mettre sur un même plan ledit Khomeiny et Mossadegh.2 Afin d'encourager les jeunes Iraniens à se jeter dans la guerre contre l'Irak, le pouvoir leur promettait une place à l'université ( médecine, droit, ...). Et cela a marché, au détriment cependant, d'une majorité de ces jeunes qui, ne pouvant pas suivre les cours, abandonnaient, malgré une baisse de niveau de l'enseignement. Que sont devenus ces jeunes, issus des classes populaires? Sans doute sont-ils allés grossir les effectifs des pasdarans...  
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F
<br /> <br /> Le concours de moralité politique sont toujours délicat. Mais il est clair qu'au Top 50, Mossadegh, Lumumba et Che Guevara sont très au dessus de Khomeiny, Saddam Hussein et Ortega (pour prendre<br /> seulement quelques exemples). Il n'empêche que, sur un plan fonctionnel, en ce qui concerne la souveraineté nationale de l'Iran face aux grandes puissances, Mossadegh et Khomeiny ont joué un rôle<br /> analogue. Je ne suis pas un inconditionnel de Meyssan, ni de Collon et autres conférenciers à succès dans les milieux anti-impérialistes, mais son ébauche sur les révolutions de couleur est une<br /> base intéressante pour une étude plus rigoureuse (universitaire - mais quelle université a eu le courage de créer un laboratoire d'études anti-impérialistes ?) de l'ingérence occidentale, et donc<br /> une compression du monde où nous vivons qui aille au delà du spectacle d'une jeune femme qui meurt sur le bithume ("tuée" nous dit-on par les pasdaran comme on nous l'a montrée sur You tub il y a<br /> peu) - je dis cela parce qu'une amie ethnoogue italienne communiste m'a dit hier qu'elle soutenait Moussavi "à cause des images" (fichue civilisation de l'image).<br /> <br /> <br /> <br />