Extinction Rebellion (XR) : le mysticisme et l'argent de Soros
Fondé au Royaume-Uni en mai 2018, Extinction Rebellion XR a été officiellement lancé en octobre de la même année avec le soutien d'une centaine d'universitaires. Aujourd'hui ces écologistes radicaux sont fréquemment mentionnés en Europe, à l'occasion d'actions de blocages d'aéroports ou de places (à Manchester, à la Gare d'Anvers, au Chatelet à Paris) qui leur valent des arrestations par la police, voire pour des attaques symboliques contre des banques par exemple lors du jet de sacs de boue contre une agence de la Société générale à Nice (qui a conduit à la mise en garde à vue du prof de maths docteur en biologie Alexander Samuel, qui enquêtait sur les effets toxiques des gaz lacrymogènes lancés contre les Gilets Jaunes).

Leur logo est clairement occultiste : un sablier (qui inversé définit un 8 de l'infini) entouré d'un cercle magique. Ils utilisent aussi souvent l'image des abeilles qui évoquent diverses symboliques maçonniques également mobilisées à des fins de propagande au moment de l'incendie de Notre Dame de Paris (voir aussi cette analyse du "beehive" ici).
L'inspiration mystique de type "religions alternatives" est visible dans le récit même de leurs origines. Le Dr Gail Bradbrook, 47 ans, biologiste spécialiste des hallucinogènes, à l'origine du mouvement Extinction Rebellion, a déclaré à la BBC le 2 septembre dernier qu'elle avait eu cette idée après avoir prié " de manière profonde" alors qu'elle était sous l'influence de "médicaments psychédéliques" (toujours propices à la manifestation d'entités) lors d'une retraite en 2018 (cf Russia Today 10 oct 2019). Voici exactement en quels termes elle a relaté cette expérience sous les effets de l'iboga (un psychotrope puissant) :
"Au cours de mon expérience sous Iboga, il y a eu un moment où je me suis couché et une voix très étrangère à moi m'a dit: «Gail, tu crées ta propre réalité». Il a parlé trois fois. Cela semble si simple, mais je me suis dit «OK, alors je serai heureuse». C’était l’essence de toute mon expérience, après quoi je pouvais littéralement sentir que mon cerveau était recâblé. Quand je suis rentrée à la maison, j'ai mis fin à un mariage et quitté ma famille. C'était une décision énorme, mais c'était la bonne chose à faire et je suis maintenant une personne plus forte et plus heureuse. À mon retour au Royaume-Uni, j'ai rencontré Roger Hallam et, ensemble, nous avons commencé à créer le mouvement qui allait devenir Extinction Rebellion."
Cette dimension mystique du groupe en Angleterre est confirmée par Simon Bramwell, autre cofondateur, qui a déclaré "Nous avons beaucoup de chrétiens et de quakers impliqués dans Extinction Rebellion." (Les quakers sont à l'origine de divers mouvements écologistes comme Greenpeace ou Oxfam) "Parfois, nous organisons une prière ou une petite cérémonie, ou bien ce que nous appelons une" intention " qui est simplement une façon de nous concentrer, un enracinement ou une reconnaissance dans la pièce" a-t-il ajouté. En fait de prières, il s'agit davantage de postures de yoga (voir leur action à Westminster dans le Sun du 12 octobre).
La chrétienne évangélique (hostile aux dérives "new age" de nombreux quakers) Geri Ungurean le 18 octobre sur son site témoignait d'une manifestation qu'elle avait vue la veille : "Les hommes et les femmes se sont rassemblés devant la gare de King's Cross et ont formé un cercle. Ils se sont mis à se balancer et entonner des hymnes. Ils ont prêché à propos de la fin des temps. "Que ferez-vous quand le monde deviendra chaud, quoi, quoi?", entonnèrent-ils, invoquant des images du feu de l'enfer qui, selon eux, allait bientôt consumer l'humanité. Ils ont scandé des hymnes à leur dieu - la science. "Nous avons toute la science / Tout ce dont nous avons besoin / Pour changer le monde / Alléluia ", chantaient-ils, en se balançant côte à côte." Dans sa présentation de Rising Up dont elle est la responsable en Grande Bretagne, Bradbrook exposait que les actions de son groupe "sont motivées par des croyances spirituelles telles que les païens, les quakers, les bouddhistes, les juifs, etc. Nous sommes appelés à agir au service d'une autorité supérieure, d'un objectif supérieur ou au nom de la Terre Mère." (toujours la déesse Pachamama chère au pape...)
Roger Hallam, ancien agriculteur biologique, disciple de Gandhi et de Martin Luther King, et adepte du taggage des lieux public, fut présenté à Bradshaw. Tasmin Osmond, une ancienne militante de Occupy London, une petite-fille de la noblesse britannique, et Laura Reeves, ancienne employée des Nations Unies co-fondèrent avec eux XR. Le 27 juillet Hallam s'exprimait dans un cercle quaker à Humphry Davy School à Penzance dans une "rencontre pour adoration" (meeting for worship).

En ce qui concerne les sources de financements, une bonne partie vient directement du "Big Business". L'héritière Aileen Getty a versé au groupe près de 500 000 £ de richesses pétrolières via le Fonds d'urgence pour le climat, affirmant que la «perturbation» est nécessaire pour s'attaquer au changement climatique. Selon ses propres données, Extinction Rebellion a recueilli près d'un million de livres sterling de dons volumineux depuis mars, auprès de groupes tels que la Children's Investment Fund Foundation, créée par Chris Hohn, le fondateur du hedge fund activiste TCI, et dirigée par un ancien vice-président du groupe Open Society Institute de George Soros (le père des révolutions de couleur). Ils sont adeptes de la théorie de la théorie de Gene Sharp sur l'action non-violente selon laquelle seulement 3,5% de la population a besoin de soutenir un mouvement de protestation avant qu'il atteigne une masse critique et déclenche un changement -, théorie qui anime toutes les organisations payées par Soros au cours des 15 derniers années (CANVAS, Occupy WallStreet etc). Fin juin, le financier avait, avec une vingtaine de personnalités, signé une lettre ouverte aux candidats à la présidentielle américaine. Il les invitait à créer un nouvel impôt visant les très riches, les 0,1 % d'Américains les plus aisés, afin de financer notamment « la crise climatique », ou la santé. Le 21 octobre le journal économique français Les Echos confirmait le financement par Soros en se fondant sur le blog de Paul Homewood. Pour mémoire Soros a aussi d'étranges investissements occultistes comme le financement de la pizzéria "Comet Pingpong" Washington DC soupçonnée d'être le centre de trafics et rituels impliquant des enfants. Sur les liens entre XR et Avaaz (créé par Ricken Patel un anglo-canadien passé par la fondation Rockefeller, et payé par Soros) et le WWF, via l'avocate ex-conseillère de l'Union européenne Yamine Farhana (présentée par le Financial Times du 11 avril dernier comme une des voix principales du mouvement), voir aussi cet article très fouillé du blog Wrong Kind Of Green ("Extinction Rebellion, training, or how to control radical from 'obstructive left'" de Cory Morningstar, 6 mai 2019).
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Moloch au Colisée
Comme on pouvait s'y attendre, le synode néo-païen sur l'Amazonie n'a pas cessé de faire des vagues en octobre avec les rituels de sorcellerie qui l'ont introduit, d'autant que le courageux jeune autrichien traditionaliste Alexander Tschugguel a eu la bonne idée, le 21 octobre, de jeter dans le Tibre les idoles que les Amazoniens avaient installées pour l'occasion à l'église Santa Maria in Transpontina, ce qui a forcé le pape (qui a présenté ses excuses aux païens), à reconnaître qu'il s'agissait bien de la Pachamama (la déesse de la Terre-mère) et non de représentations de la Vierge Marie.

Certains esprits éveillés n'ont pas manqué de remarquer, dans le prolongement de cette affaire, que, neuf jours avant le début du Synode, sous les arcades du Colisée, une statue de Moloch avait été installée sous le titre "Carthage, le mythe immortel". Et, cette statue, qui copie celle du film muet Cabiria, sorti en 1914, y sera présente jusqu'en mars 2020 dans le cadre d'une exposition archéologique sur Carthage.
D'après LifeSiteNews, des catholiques qui visitent le Colisée où tant de martyrs chrétiens moururent se sont dits choqués par la présence de cette divinité. D'ailleurs le Colisée a été consacré comme église par le pape Benoit XIV au 18e siècle (mais il a aussi été le théâtre de scènes de nécromancie célèbres, voir les mémoires du sculpteur florentin Benvenuto Cellini du XVIe siècle cité dans Le monde du mystère et de l'étrange, ici, p. 227 et suiv). Certains ont appelé à des prières d'expiation.
Il faut savoir que ces expositions artistiques ne sont jamais gratuites. Après la destruction de l'arche du temple de Baal de Palmyre par Daech en 2015, l'Institut pour l'archéologie digitale d'Oxford en avait fait construire plusieurs répliques qui avaient été exposées périodiquement en des endroits où se réunissent les grands de ce monde (le G7 de Florence, Dubaï) soi-disant pour attirer l'attention des gens sur le patrimoine archéologique, et notamment au National Mall de Washington au moment même où se jouait la nomination à la Cour suprême américaine par Donald Trump d'un juge anti-avortement.
Derrière l'alibi de l'art ou de la recherche scientifique se cachent souvent des rituels occultistes, comme par exemple dans les performances de cuisine spirite de la sataniste Marina Abramovic (auxquelles était convié le directeur de campagne d'Hillary Clinton), lors des spectacles de Lady Gaga ou Rihanna, ou encore lorsque le Centre européen de recherche nucléaire récompense des tarologues.
Moloch, dieu cananéen et phénicien équivalent de Baal qui présidait aux sacrifices d'enfants, est une grande références des satanistes qui nous gouvernent. Dans un des mails fuités de Wikileaks une proche collaboratrice d'Hillary Clinton avait écrit en 2009 : "En croisant les doigts, la patte du vieux lapin hors de la boite dans l’attique, je vais sacrifier un poulet à Moloch dans la cour"... En février 2018 l'acteur pro-Trump John Cusack a mentionné encore Moloch et les sacrifices d'enfants sur Twitter. Et j'avais souligné en septembre dernier à propos du synode que la question de l'avortement et du sacrifice des enfants n'est pas étrangère aux enjeux du culte de la Pachamama.
Quand bien même il n'y aurait pas de réel enjeu rituel dans cette présence du Moloch à l'entrée du Colisée, on peut reconnaître que l'insulte faite aux chrétiens est du même ordre (même si comparaison n'est pas raison) que si l'on avait installé une statue géante d'une grande référence des nazis (par exemple Wagner) à l'entrée du musée d'Auschwitz. On observera aussi pour finir que ce Moloch a des accents très "Illuminati" ou maçoniques puisqu'il porte un oeil d'Horus sur sa poitrine ce qui ne correspond pas à la tradition phénicienne/cananéenne.
Le flop du film de Caroline Fourest sur les Yézidis

Diffusion du film de Caroline Fourest "Sœurs d'armes" le 24 octobre dernier au 4e festival international du film Souleimaniye. Dana Taib Menmy pour Al Monitor relevait l'accueil assez hostile du public. Le journaliste Rawshab Qasim regrettait que la journaliste n'ait pas mentionné le rôle libérateur des YPG. L'acteur irakien a dénoncé les faiblesses du scénario. Bref une façon diplomatique de dire que le film est mal fait et qu'il ment sur la réalité factuelle.
Déjà en octobre au moment de la sortie du film en France Libération avait rendu compte d'un communiqué publié sur les réseaux sociaux, par le collectif des combattantes et combattants francophones du Rojava qui protestait contre la représentation des combattantes kurdes dans le film et l'accusait notamment d'avoir «travesti la réalité historique dans son film» en présentant «les forces kurdes comme une entité unique, aux contours politiques flous», enjolivant notamment le rôle des Peshmergas dans la lutte contre les djihadistes. Le collectif dénonçait aussi des scènes de combat «médiocrement inspirées d'une vision hollywoodienne de la guerre (le budget en moins) à laquelle même un enfant ne pourrait croire» ou fustige le comportement de la réalisatrice et son actrice Camélia Jordana, qui «ont répété sur le plateau de Quotidien cette semaine combien elles s'étaient "éclatées" à faire un film de guerre» : «La guerre n'est pas un divertissement [...] Cette guerre, nous l'avons faite et nous ne nous sommes pas "éclatés"».
Enfin, le CCFR notait plusieurs incohérences et caricatures, et estimait que Caroline Fourest cherche avant tout «à défendre sa propre vision de cette lutte pour lui faire dire ce qui sert son propre combat politique et sa propre vision du féminisme». Combattant aux côtés des Kurdes syriens et auteur du livre Jusqu'à Raqqa, André Hébert, porte-parole du collectif, dans un entretien à la Nouvelle République, avait dénoncé quant à lui "un tissu d'invraisemblances et de contresens lourds insultant la mémoire de ceux qui se sont vraiment battus et qu'elle n'a jamais joints." "C'est un rapt de cause au profit de son agenda politique personnel, avait-il déclaré, et une réécriture complète de cette histoire au profit d'une vision du féminisme très occidentalisée qui reste son fond de boutique".