Back into Afghanistan
In fairness, I should note that the CIA did develop an innovative strategy last year for winning the hearts and minds of some Afghan tribal leaders. An agent in the country's southern region was seeking the help of a 60-something-year-old chieftain, but no go -- until he learned that the man, who has four younger wives, was having performance problems. "Take one of these," said the agent, discreetly offering Viagra pills.
Days later, the agent returned to the village to find the old man wreathed in a glowing grin that only sex can induce. "You are a great man," exuded the happy chieftain, who subsequently became a useful source for the agency. It gives new meaning to the old bumper-sticker, "Make love, not war."
Anniversaires
La Yougoslavie s'est un peu éloignée. Je soutiens le combat juridique du gouvernment serbe contre la reconnaissance unilatérale du Kosovo. Mais je ne le soutiens pas dans les mêmes termes que bien des Serbes à Paris le font. Peu importe d'ailleurs : ces nuances n'intéressent ni les Serbes, ni personne d'autre.
Mon éditeur m'a confirmé hier son feu vert pour un livre sur la Pridnestrovie/Transnistrie. Je bâtis de nouveaux projets politiques. Des projets dont je ne pourrai parler que plus tard sur ce blog, quand ils connaîtront un début de réalisation. Le réseau "Atlas alternatif" sur Facebook continue à recevoir des adhérants. Vous pouvez vous y inscrire. Il n'est pas exclu que nous finissions un jour par en faire quelque chose.
Res publica
Très moche tout ce que l'on entend en ce moment sur le passage de M. Fillon au CRIF, sur les patrons qui demandent des subventions à l'Etat pour faire face à la crise, sur la gratuité des lycées français (c'est à dire aux gosses de riches) à l'étranger accordée par M. Sarkozy, et qui favorisera les riches. Rien de bien joli.
Je réfléchis en ce moment à ce projet républicain à la Hugo Chavez que j'avais esquissé dans Programme pour une gauche française décomplexée. Conjuguer patriotisme républicain et internationalisme. Le faire concrètement. Patriotisme républicain et internationalisme, c'est-à-dire aussi patriotisme républicain et diversité interne : diversité des cultures immigrées, diversité des cultures régionales aussi. Cela ne peut se faire qu'en restituant l'histoire telle qu'elle a eu lieu, sans rien escamoter, notamment reconnaître les crimes, tous les crimes, à l'égard de tout le monde... Et se projeter dans l'avenir, sans quoi la reconnaissance des crimes ne sera que prétexte à flagellation, culpabilisation, indemnisation, destruction du "vivre ensemble". Cet avenir il faut le penser avec audace, dans la rupture avec le modèle de société que suppose le capitalisme actuel. Il faut pousser dans cette direction, donner du contenu à ce projet.