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Grundlegung zur Metaphysik
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Chaque page de la rubrique "Grundlegung zur Metaphysik" de ce blog a été vue trois fois hier, sans que je puisse savoir si ce fut trois fois par la même personne. Ce lecteur (je ne sais s'il faut mettre le sujet au pluriel) a dû être déçu au terme de cet épluchage systématique puisque, suite aux menaces que j'ai reçues à l'automne dernier, j'ai supprimé nombre des articles de cette catégorie, notamment ceux qui touchaient de très près à la France. Et je n'ai pas vraiment l'intention de republier les billets supprimés. De toute façon, sur le volet des sociétés secrètes, de leurs symboles, et de la présence de ceux-ci en politique et dans le show-biz, je ne vois pas bien l'intérêt de chercher à être exhaustif ou encyclopédique. Une fois que j'ai montré une ou deux choses sur Bill Gates ou Greta Thunberg, une certaine année, à quoi bon exposer d'autres aspects de leur probable engagement occultiste l'année suivante ? Quand on a vu que tel acteur était lié à de la programmation prédictive sur le Covid, à quoi bon montrer qu'ensuite il l'a été aussi sur le graphène ?
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De toute façon d'autres sites anglo-saxons et français font ça mieux que mon blog. Et je n'ai pas le sentiment d'être investi d'une "mission spéciale" pour écrire sur le monde invisible ou sur l'eschatologie. D'ailleurs ceux qui se croient destinés à exercer ce genre de fonction dans le monde finissent souvent par être égarés par l'orgueil et par présenter au public des connaissances fausses ou excessives dans leurs conclusions qui ne servent pas l'intérêt du Bien commun et de la Vérité. C'est pourquoi je préfère que les sujets spirituels conservent une place raisonnablement modeste sur ce blog.
Transfert de données : l'alignement de la Commission européenne sur les Etats-Unis
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L'Union européenne ne se contente pas de devenir l'otage de Washington sur le plan énergétique en décidant de se dégager des livraisons de gaz russe (ce qu'il n'est pas sûr qu'elle parvienne à faire à court terme) après avoir gelé (pardon volé) une partie des réserves bancaires de Moscou : il y a une semaine (le 25 mars) la présidente de la commission européenne a conclu un accord de partage des données informatiques des citoyens européens avec les Etats-Unis.
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Pour mémoire la Cour de justice de l’UE en juillet 2020 avait estimé, en se référant aux programmes d'espionnage de l'Agence nationale de sécurité américaine Prism (révélé par le transfuge Snowden) et Upstream que le « Privacy Shield », utilisé par 5 000 entreprises américaines, dont les géants comme Google ou Amazon, ne protégeait pas de possibles « ingérences dans les droits fondamentaux des personnes dont les données sont transférées » (et en juin 2020, j'avais moi-même posé la question concernant le transfert aux GAFA du Health data hub créé par le gouvernement français - le thème s'est invité dans la campagne électorale récemment). L’affaire avait été initiée par une plainte contre Facebook de l'activiste autrichien Max Schrems, qui maintenant fait remarquer que cet accord claironné dans les grands médias acquis aux grands groupes financiers internationaux est pour l'heure une simple entente verbale obtenue sans que Washington fasse la moindre concession puisque le Privacy Shield ne sera pas révisé et que les Etats-Unis ont simplement annoncé qu'ils renforceront les garde-fous applicables au SIGINT (renseignement électronique) probablement sous la forme d'un ordre exécutif intégrant la notion de « nécessaire et proportionné » qui guide la jurisprudence européenne (mais sans garantie sur le contenu de cet ordre exécutif) et la mise en place d'une instance judiciaire ad hoc pour les litiges, avec un risque qu'elle soit d'accès restreint pour les justiciables comme l'actuelle Cour de Surveillance du Renseignement Étranger des États-Unis (FISA).
La récente jurisprudence FBI c. Fazaga de la Cour suprême américaine du 4 mars 2022 rend peu probable un durcissement des règles en matière d'espionnage outre-atlantique. Cette affaire concernait une enquête mené par un informateur du FBI en 2006 et 2007, dans les plus grandes mosquées du comté d'Orange, en Californie. L'informateur du FBI a recueilli sans distinction les noms, numéros de téléphone et adresses électroniques, ainsi que des informations sur les croyances religieuses et politiques de centaines d'Américains musulmans. Après que les plaignants – un imam et deux fidèles – ont intenté une action en justice, le gouvernement a fait valoir que le « privilège des secrets d'État » obligeait le tribunal à rejeter les allégations selon lesquelles le FBI avait illégalement ciblé des membres de leur communauté musulmane à des fins de surveillance en raison de leur religion. La cour d'appel a rejeté cet argument, estimant que le procès pouvait continuer sur la base des procédures spéciales mandatées par le Congrès il y a des décennies, qui obligent les tribunaux à examiner les preuves sensibles à huis clos dans les affaires d'espionnage. Mais la Cour suprême ne l'a pas suivie et étend ainsi l'opposabilité de la notion de secret d'Etat dans les affaires d'espionnage.
Tout ce que l'on peut constater donc à ce stade c'est que les Etats-Unis ont cyniquement exploité la guerre d'Ukraine pour obtenir un renoncement de la commission européenne aux acquis de la décision de la Cour de justice de 2020, ce qui ne fera de toute façon qu'aboutir à de nouveaux combats judiciaires si les défenseurs des droits des citoyens de ce côté-ci de l'Atlantique ne désarment pas.
"Le prochain président sera une femme"
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Un auteur chrétien sur YouTube a fait un travail extraordinaire d exploration du Dictionnaire du XXIe siècle de Jacques Attali (l'homme qui a recruté Macron avant 2017) publié en 1998. Jetez y un coup d œil*. Vous serez surpris par la précision des prédictions sur la pandémie, les nanotechnologies, le gouvernement mondial par la peur et les références appuyées à la sorcellerie. Sauf bien sûr pour les habitués de ce blog qui n'y trouveront que la confirmation de ce que j'écris depuis 5 ans ici.
Du coup je repense à la phrase de ce "magicien " de la politique : " le prochain président sera une femme ". Et si le forum de Davos avait intégré depuis longtemps que ce serait Marine Le Pen, soit cette année ( ce qui expliquerait la sortie "à point nommé " du scandale McKinsey et de l'affaire de la déclaration de patrimoine), soit en 2027 ? Après tout ne nous avait on pas fait le même coup de la "victoire surprise " de l'outsider avec une forte programmation prédictive antérieure - Simpsons et autres) avec Trump en 2016 ?
Juste une suggestion comme ça... Une hypothèse... On ne progresse dans la découverte de la vérité que par tâtonnements...
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* Extraits cités dans la vidéo "Dictionnaire du XXIe siècle" (1998)
Epidémie : Par le jeu du nomadisme des personnes, des marchandises et des espèces, de grandes épidémies pourraient refaire leur apparition. Par exemple le virus H5N1 pourrait se révéler tout aussi dangereux que celui de la grippe qui, au cours de l'hiver 1918-1919, toucha près de la moitié de l'humanité et tua quarante millions de personnes. (...) On prendra des mesures planétaires de cantonnement qui remettront en cause, un temps, le nomadisme et la démocratie. Comme au XVe siècle à l'échelle des nations, c'est de l'épidémie que naîtra une police cette fois nécessairement mondiale. Donc, à terme, un pouvoir planétaire." (p. 117)
Jérusalem : "Naissance et rencontre d'au moins trois civilisations.(...) il faudra y inventer une façon de faire vivre ensemble des gens aux droits légitimes et contradictoires. Pour cela, y inventer une multicitoyenneté qui fera de cette ville la capitale simultanée de plusieurs Etats, en même temps qu'une internationale à l'avant-garde de la multiallégeance, de la "démocratie sans frontières" (p. 186)
Magicien : "Un métier parmi d'autres avec la redécouverte de savoirs traditionnels - pratiques du vaudou, envoûtements, transmission de pensée, etc. - et le développement de leurs simulacres virtuels."
Sorcellerie : "La technologie rendra possibles télépathie, télétransportation, apparitions, manipulation des rêves... Plus rien en ce domaine n'apparaîtra impossible. Le sorcier sera seulement considéré comme légèrement en avance sur l'évolution des sciences et des techniques" (p. 298)
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Nanotechnologies "Mariage de la physique et de l’informatique permettant d'espérer assembler un à un les atomes pour reconstituer des molécules, un matériau, voire un objet à partir d'un programme d'assemblage. Les prévisions les plus optimistes laissent penser que les premières bases de la nanotechnologie commenceront à être opérationnelles vers 2020." (p. 228)
Médecine : "Modifiée par l"électronique, puis totalement bouleversée par la génétique, elle s'occupera au moins autant des bien portants que des malades (p. 210)
Ou : "Expression du choix et donc de la liberté, elle sera dépassée quand celle-ci inclura le droit de ne pas choisir. Le et finira alors par supplanter le ou" (p. 247)
Panique :" Moteur du marché et de la démocratie, à la source de la civilisation occidentale, elle aura, avec la généralisation du nomadisme, des effets de plus en plus dévastateurs". (p. 249) "La panique, mouvement moutonnier par lequel chacun imité l'autre par peur d'être marginalisé, laissé pour compte, n'est pas un dérèglement de la civilisation occidentale, mais sa substance même. Elle y jouera un rôle de plus en plus important" (p. 250)
Prévention : "On voudra se conformer à un profil de vie sans risque. Le droit de courir des risques sera contesté, même si cette attitude ne nuit à nul autre qu'à soi-même" (p. 267)
Privauté : "Chacun laissera une trace repérable sur tout réseau où il sera entré pour se divertir, consommer, travailler, se soigner, etc. Le code c'est l'empreinte. En particulier la monnaie électronique interdira à quiconque d'échapper à la surveillance générale" (p. 268)
Revenu : "Toute personne aura peut-être un jour droit à un revenu décent payé par l'Etat indépendamment de toute activité : le revenu universel"
Solitude : "Aujourd'hui, un aspect de la misère ; après-demain un luxe des hypernomades (...) Personne ne suivra plus les funérailles d'autrui dans la moitié des cas de décès survenus dans le monde. Mais après demain, les riches paieront très cher le droit de rester seuls. (...) Jusqu'à ce que la Fraternité devienne une condition de survie".
"Le télétravail représentera la moitié des emplois" (p. 311)
Dégager Macron à tout prix ? Des options de youtubeurs
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Dans sa dernière vidéo ici, la youtubeuse Tatiana Ventôse pose en des termes éloquents une question importante : faut-il voter au second tour de la présidentielle pour n'importe quel opposant (Mélenchon ou Le Pen) ?
En l'écoutant on peut se poser s'interroger. Tout d'abord il y a le risque du chaos. La youtubeuse reconnaît elle-même que les opposants ne sont pas en mesure de gouverner. Aucun n'a réellement de plan pour sortir de l'Union européenne, ni pour résister aux énormes pressions du système capitaliste sur eux. Donc les porter au pouvoir ce peut être prendre le risque de 6 à 12 mois de chaos pour la France sans aucun bénéfice réel pour la population au bout du compte. On conçoit que la psychologie de la youtubeuse telle qu'elle se manifeste depuis des années soit très ouverte à la violence et à l'anarchie, mais on sait qui au bout du compte paie toujours le prix fort de ce genre d'aventure ce sont toujours les plus pauvres qui le paient, ceux justement que Tatiana Ventôse entend défendre avec des trémolos dans la voix.
Ensuite, au delà du risque du chaos, il y a celui de la trahison, comme Alexis Tsipras en Grèce. Tatiana Ventôse nous explique qu'au moins l'élu(e) aurait une dette à l'égard des classes populaires qui pourraient faire davantage pression sur lui/elle. Notez que le raisonnement a marché en 1936 quand des syndicats forts représentaient la classe ouvrière, mais ça n'a pas été du tout le cas en 1983 avec le "tournant de la rigueur", ni en 1997 avec la "gauche plurielle" (à ce moment là au contraire les gouvernements portés par les classes populaires les ont davantage pénalisées que la droite libérale sous Chirac ou Sarkozy).
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Tatiana Ventôse dit : "il faut quand même tenter l'expérience, parce qu'on sait qu'avec Macron ce sera pire : le monde ouvrier et les pauvres auront encore dix fois moins de moyens de pression sur lui". Je serais sensible à l'argument, s'il n'était à mettre en perspective avec un autre : c'est que Mme Le Pen, comme M. Mélenchon sont des esprits autoritaires. Je crois me souvenir (mais Internet avec sa manie d'expurger les informations, cela ne peut plus se retrouver) qu'au premier semestre 2021 quand on commençait à parler de vaccins anti-Covid l'un et l'autre avaient soutenu l'idée d'une vaccination obligatoire universelle, avant que leur base ne les ramène à la raison, ce qui montre leur fragilité face au système médiatique (un peu comme Zemmour qui en 2020 se moquait de ceux qui comme moi osaient avancer que peut-être le vaccin pouvait être de fabrication humaine). Le Pen comme Mélenchon ont accouru pour applaudir l'humoriste millionnaire Zélinsky à l'assemblée nationale, ce qui n'augure pas de leur capacité à résister à Washington ni au Forum économique mondial en cas de grand crash informatique ou de pénurie alimentaire. Je les crois même capables d'envoyer la troupe contre les émeutes de la faim avec la même ardeur que Macron.
Faut-il au vu de ces éléments quand même "tenter l'expérience" d'une alternance seulement pour "agiter le précipité" et voir ce que cela donne dans le tube de laboratoire ? J'espère que Tatiana Ventôse s'est au moins posé cette question avant de céder à la tentation romantique et narcissique de poser devant sa caméra pour se donner l'impression de "prendre ses responsabilités devant l'Histoire".
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Même question concernant le choix de Boulo qui est de pousser les Français à mettre Macron en minorité au moment des législatives (voir ici). Là encore l'idée n'est pas mauvaise en soi, mais cela mérite un peu de réflexion sur l' "après". Il est à peu près certain qu'une coalition RN-LFI pour un gouvernement de cohabitation contre Macron est inenvisageable. Donc là encore nous n'aurions là que le chaos, que le président contrerait en mettant en oeuvre l'article 16 de la constitution (les pouvoirs spéciaux), c'est à dire de fait les militaires dans la rue comme l'avait envisagé Trump, pour vous administrer le vaccin de force, et le pass sanitaro-écologique. D'ailleurs même si le RN et LFI parvenaient à soutenir ensemble un premier ministre, vous pouvez être sûr que nos "amis" partisans du "Great reset" feraient tout ce qu'il faut pour rendre son action impossible. La force des mondialistes, c'est d'avoir intégré sur un mode dialectique le chaos à leur gouvernance. A part Kim Jong Un, personne n'est encore parvenu à contrer cette logique-là.
Négociations en Ukraine, sénilité de Biden
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Toujours beaucoup de partialité parmi nos médias dans le traitement de l'invasion russe de l'Ukraine. La perspective d'un accord de paix russo-ukrainien qui pourrait donner lieu à référendum fait la "Une "du Jerusalem Post en Israel, mais reste ignorée ce soir par nos journaux et les chaînes de TV qui préfèrent se focaliser sur les victimes des crimes de guerre russes (comme les médias russes se polarisent sur les victimes du bataillon Azov ou sur la légèreté de Zelinsky).
Difficile de faire la part des choses cependant en ce qui concerne la réalité sur le terrain. On dit l'armée russe assez inefficace car reposant sur des troupes trop jeunes et peu motivées. Il est vrai que la volonté de "ménager" les Ukrainiens, alibi des pro-russes pour justifier la lenteur de la progression de leur camp au bout d'un mois, n'a pas l'air très crédible au vu des dégâts matériels et humains.
De même il est difficile de savoir quels sont les effets des sanctions. En Occident on nous annonce un fort impact sur le moral de la société russe, mais en Russie, on affiche la progression du cours du rouble en dollars depuis trois jours. Si la Russie vivait si mal les sanctions, l'Ossétie du Sud aurait-elle annoncé aujourd'hui son intention de faire adopter par référendum un projet d'absorption de son territoire par le voisin du Nord ?
En Europe, la guerre polarise les positions : après la Finlande, la Suède décide de rejoindre l'OTAN. Hors d'Europe, Moscou pour sa part peut se vanter de refédérer autour d'elle les anciens "BRICS" puisque l'Afrique du Sud, le Brésil et l'Inde se sont rapprochés de ses positions au cours des dernières semaines.
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Je suis frappé de voir combien les grands trusts médiatiques occidentaux passent à Biden ce qu'ils n'auraient jamais toléré chez Trump. L'actuel président au cours des 10 derniers jours a quand même annoncé à tort un envoi de troupes américaines en Ukraine, une modification de la doctrine américaine sur l'emploi des armes chimiques, le choix d'une politique de "regime change" etc... Le tout a nécessité des démentis circonstanciés de ses conseillers atterrés, mais tout de même un tel degré d'irresponsabilité est inquiétant au seuil d'un possible conflit nucléaire. On dit qu'il est si différent de l'homme politique que les Etats-Uniens connurent à l'époque du mandat d'Obama qu'ils ne reconnaissent même pas sa voix. Tucker Carlson de Fox News le décrit comme atteint de colères caractéristiques d'un début de sénilité. Comme on l'a parfois avancé à propos de l'irrationalité apparente de nos gouvernants pendant la crise du Covid, on en vient à se demander si des pouvoirs cachés ne prennent pas un malin plaisir à mettre à dessein sur le devant de la scène les politiciens les plus incompétents et les plus grotesques aux heures les plus critiques pour le sort de l'humanité. De ce point de vue là, les cas de Biden et Zelinsky sont assez caractéristiques. Ensuite le jeu consiste à faire passer les plus gros bobards, pour faire accepter la plus grande inversion. Le plus risible doit passer pour le plus héroïque, le plus fou pour le plus sage etc.
On aimerait en tout cas que ni Biden, ni aucun jusqu'au-boutisme ukrainien ou russe ne viennent torpiller la lueur de chance de paix qui a pu se dessiner aujourd'hui.
Le témoignage d'un trotskyste à Kiev, et les répercussions globales de la guerre
Au Venezuela, le site chaviste Aporrea comme certains de ses homologues européens vient de diffuser un appel d'Oleg Vernik, du syndicat Zakhist Pratsi (qui a l'air d'obédience trotskyste) et ancien assistant à la fac de droit de Kiev auquel des rivaux gauchistes reprochaient jadis ses liens avec Kadhafi (voir ici) ; il dénonce à la fois l'engagement de l'Ukraine dans le camp de l'OTAN, et la brutalité russe. Le point intéressant de l'appel est qu'il souligne que les populations russophones ne se sont pas massivement ralliées aux "libérateurs" armés... Sans doute Moscou dira-t-il que c'est parce que les néo-nazis les tiennent en otage, mais le mécanisme psychologique est sans doute plus complexe. Je m'étais déjà posé la question il y a quelques années quand on avait constaté que Kharkov et le Odessa ne s'étaient pas jointes à la cause du Donbass. Les Russes disaient "c'est parce que l'exemple des dizaines de personnes brûlées dans la maison des syndicats à Odessa en 2014 les a réduites à la peur". On ne pouvait qu'y croire à moitié. Il est possible que les russophones aient un sentiment ambigu à l'égard de l'unité nationale ukrainienne et de son éventuel basculement du côté européen, notamment du fait des hausses de salaire que cela pourrait induire.
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Dans une conférence en ligne du 14 mars le même Vernik expliquait que Kiev était encerclée sauf un corridor humanitaires mais que ces corridors étaient menacés parce que Moscou ne respectait pas ses engagements (autre son de cloche par rapport aux pro-russes qui mettent en cause les milices d'extrême-droite quand les corridors ne fonctionnent pas, il y a probablement un peu des deux). Il racontait également que 18 000 armes ont été distribuées à la défense territoriale pour défendre la ville. Il minimise aussi le poids de l'extrême-droite dans le pays réduite à 2 % des votes (mais alors pourquoi Kiev n'en a-t-il pas désarmé les milices ?). Son avis sur Zelensky a l'air d'être le même que celui de Bernard-Henry Lévy à l'issue de son voyage à Odessa : qu'il était un Coluche devenu Churchill, ou qu'en tout cas il s'est montré plus courageux que prévu, ce qui joue à son crédit, tandis que la Russie avance moins rapidement que prévu.
Devant cette stagnation, je vois poindre sur Twitter des rumeurs selon lesquelles une zone d'exclusion aérienne partielle pourrait être instaurée, ce qui augurerait d'une partition possible du pays. Je suppose que beaucoup d'options différentes sont sur la table. Les Russes parlent d'un déplacement des ressources bactériologiques en Moldavie via les réfugiés "bandéristes", ce qui est une "information" assez étrange. Il en circule de toutes sortes du même genre qui ne pourront être tranchées qu'après coup à froid par les historiens, comme la question de savoir si le bombardement de la maternité de Marioupol et de son théâtre qui ont ému nos médias sont des false flags operations.
On voit bien en tout cas qu'il serait dans l'intérêt de tous que Moscou et Kiev parviennent rapidement à un accord. Du côté russe, on s'inquiète de voir Renault qui fournissait un tiers du marché national en voiture s'en désengager à la demande de Zelensky (la Chine ne peut pas forcément la remplacer car elle redoute de subir elle aussi des sanctions), et au niveau mondial Macron, Biden et Scholz mettent en garde contre une crise alimentaire qui se profile (et dont d'ailleurs l'Afrique serait la première victime, voir le graphique ci dessous).
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La crise alimentaire pourrait donc s'ajouter à la crise énergétique à l'heure où Moscou exige que les pays "inamicaux" paient leur gaz en rouble. Certains esprits mal tournées font remarquer que la pénurie de blé fera le jeu de Bill Gates qui a investi dans l'alimentation artificielle et du Forum Economique mondial qui l'a promue dans une vidéo récente sur son site...
En attendant, la presse de gauche mexicaine (dans un pays qui subit des pressions pour durcir sa position à l'égard de la Russie), elle, alerte sur un phénomène dont on parle peu : les réfugiés russes interdits d'accès aux Etats-Unis. On peut cependant douter qu'il s'agisse d'un phénomène massif.
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Patriotisme
Vous n'êtes pas obligés (euphémisme) de voter dans quelques mois pour tous ces députés tous venus écouter religieusement le président clownesque ukrainien Zelensky en visio-conférence (ils étaient presque tous présents alors qu'ils étaient si peu nombreux quand se votaient les lois de la dictature sanitaire...) et qui lui ont unanimement accordé une standing ovation après qu'il eut accusé Auchan, Renault et Leroy-Merlin de financer le meurtre d'innocents dans son pays. "Rien n'est plus peuple que les assemblées" disait le Cardinal de Retz en prenant le mot peuple dans son acception de l'époque, c'est à dire "influençable". Parfois c'en est tristement risible.
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"Si vous ne voulez pas engager une guerre nucléaire avec la Russie, alors vous êtes complice de génocide".
Madeleine Albright, McKinseygate et autres thèmes
Je parcours les nouvelles en vrac. Une nouvelle âme a rejoint les enfers : celle de Madeleine Albright, ex-secrétaire d'Etat de Clinton, artisane de la dictature de Kagamé dans les Grands Lacs (avec tous les morts qui vont avec) et du bombardement de la Serbie en 1999, qui se réjouissait jadis de la mort de 500 000 enfants irakiens avec l'embargo (ou en tout cas les justifiait au nom de sa Realpolitik). Comme lors des décès de George Bush père, de Jacques Chirac ou de John McCain, il est difficile de se convaincre de prier pour leur salut dans l'au-delà. Il faut prier pour ses ennemis, mais ces gens ne sont pas mes ennemis. Ils sont ennemis de l'humanité comme tout homme peut l'être de lui-même. Il est seulement regrettable que les citoyens ordinaires - qui feraient la même chose qu'eux au pouvoir - les aient laissés gouverner avec une telle impunité, mais bon, je suppose que tout cela en quelque manière est voulu par décret divin. Cela fait partie de la coupe d'injustice, de souffrance et d'absurdités que nous tous devons avaler, collectivement. Ces gens en tout cas ne sont pas mes ennemis. Juste des incarnations du mal ordinaire, comme les journalistes de CNN et autres qui ont chanté leur louange des années durant. Je laisse donc seulement des gens plus convaincus de leurs mérites prier pour eux plutôt que moi. De toute façon si je le faisais ce serait sans conviction. Inutile donc d'ajouter à ce monde une hypocrisie supplémentaire.
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Une avocate engagée contre la vaccination obligatoire, notamment aux côtés d'un Comité Corona mis en place par Reiner Fuellmich, Me Araujo-Recchia, est en garde-à-vue depuis hier à la DGSI. Les grands médias disent qu'elle y serait avec 7 autres personnes liées à l'affaire Rémy Daillet.
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Le cabinet McKinsey, concepteur de la dictature covidiste en France pour le compte de l'Exécutif, est pour sa part en difficulté devant l'opinion publique en ce moment, une commission sénatoriale ayant révélé qu'il pratiquait massivement depuis 10 ans l'évasion fiscale. Le cabinet a touché 10 millions d'euros des pouvoirs publics rien qu'en 2020. J'entendais hier le professeur Raoult faire l'éloge de McKinsey contre la Cour des Comptes qu'il juge trop politique. Voilà longtemps que ce chercheur n'avait pas dit un mot qui pût rendre service à la macronie. Mais sa parole n'est pas vaine. Elle a le mérite de rappeler que si ces sangsues internationales s'accaparent aujourd'hui de nos structures étatiques, c'est en partie largement parce que ces dernières faillissent dans leurs missions. Comme on rêve de journaux institutionnels véritablement honnêtes, on aimerait qu'existassent des corps d'inspection et de contrôle réellement équanimes. Je doute qu'une VIe République, toute inspirée de la IIIe, avec en prime des plébiscites populistes comme la recommande Mélenchon puisse parvenir à ce résultat. Un gouvernement des soviets avec des comités populaires dans les ministères non plus d'ailleurs... On pourrait cependant espérer et préconiser quelques améliorations dans ce domaine, s'il est encore temps... Si MM. Schwab, Gates et Mme Von Der Leyen n'ont pas déjà avalé la France toute crue.
A part cela Mr Asselineau dans une de ses dernières vidéos fait l'éloge de Diana Johnstone, que dans un de mes livres je maquille sous le pseudonyme de Barbara Locke. Dans la même vidéo, il affirme que l'Algérie a condamné à l'ONU l'agression russe en Ukraine, et que le Kenya s'est abstenu - un simple coup d'oeil au tableau ici montre que c'est faux - et il confond sur une carte l'Erythrée et l'Ethiopie... j'ignore s'il est vraiment enviable d'être porté aux nues par un tel Youtubeur...