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L'utilisation des gaz militaires pendant la guerre d'Algérie
Un très bon documentaire de Claire Millet pour France Télévision, et une très bonne interview au micro de Youssef Boussoumah (chaîne Paroels d'Honneur) dont on a déjà salué le travail sur le Proche-Orient.
Puisque cette documentariste mentionnait son intérêt pour les crimes de guerre, notamment quand elle était en Afghanistan (c'est ce qui l'a aiguillée vers l'Algérie), je lui ai écrit pour lui signaler aussi ceux de l'OTAN en Serbie en 1999 (indépendamment même de la problématique des armes à uranium appauvri) - notamment avec les substances étranges déversées sur Gornji Milanovac.
Je suis plus réservé sur les propos de la réalisatrice concernant l'usage du gaz en Syrie compte tenu des enquêtes de Seymour Hersh là dessus, mais ce n'est pas un point central pour le thème abordé.
Sibel et la langue sifflée
Un premier lien entre le Béarn et le Caucase avait été pour moi (avant même que je ne mette les pieds en Abkhazie) mon roman La Révolution des Montagnes. C'était purement intuitif, deux ans avant la guerre en Géorgie (et longtemps avant ma conversion).
En 2009 quand je suis allé faire du contrôle électoral à Soukhoum j'avais même proposé au militant et journaliste occitaniste David Grosclaude de m'y accompagner.
Et puis plus rien... Jusqu'à ce qu'une conférence à Gourette cette année, de Philippe Biu, sur les langues sifflées me fasse découvrir que ce genre de langue a existé jusqu'aux années 1990 dans la vallée d'Ossau (au village d'Aas)... et en Turquie... La Turquie, ce n'est pas encore le Caucase, mais cela s'en approche.
J'en discutais en début de semaine par mail avec ma correspondante à Ankara qui a épousé un Abkhaze. Sur les conseils de Philippe Biu, je lui ai parlé du film Sibel paru en 2019.
Ce matin elle m'écrit
"Je ne l'avais pas vu mais hier soir j'ai regardé. Un film intéressant. C'est la région de la mer noire (Karadeniz), la même que dans le documentaire. Je pense que cette langue est utilisée dans cette région de la Turquie. Comme elle est très montagneuse, les gens l'utilisent pour faciliter la communication. Le film a été tourné à Kuşköy, à Giresun (une ville assez conservatrice). Kuşköy, c'est un nom composé de kuş (oiseau) et de köy (village). Peut etre que cela provienne de la langue utilisée.
Du coup, j'ai regardé la biographie de l'actrice et j'ai vu que son père est d'origine tcherkesse, et sa mère abkhaze. Ma conviction que les Circassiens et les Abkhazes ne sont pas une minorité dans ce pays se renforce "progressivement:)) Elle est francophone"
Effectivement Damla Sönmez, née en 1987 à Istanbul, qui a reçu le Golden Ball à l'âge de 27 ans en 2014 pour "Sea Level", est fille unique d'un père tcherkesse et d'une mère abkhaze. Son père est de Diyarbakır (dans le Sud-est de Turquie, sa partie kurde), sa mère de Bartın sur la Mer Noire. Elle a étudié au lycée français d'Izmir puis un an à la Sorbonne en études théâtrales.
Sur Kuşköy, 350 habitants, dans la Chaîne Pontique il a droit à une fiche Wikipedia en français à cause du film.
En 2003, les réalisateurs du film Guillaume Giovanetti et Çağla Zencirci ont découvert la langue sifflée dans un livre "Les langages de l’humanité" qui les a marqués. "Alors que nous voyagions dans la région de la Mer Noire en Turquie en 2014, racontent-ils, la langue sifflée est revenue à notre esprit, et nous avons cherché le village en question. Nous voulions aller à la découverte de cette langue, savoir si elle existait vraiment, et étions animés par une curiosité d’ordre quasi ethnographique. Nous avons découvert Kusköy - qui signifie village des oiseaux. Nous craignions un peu que ça ne soit que du folklore, que seuls quelques vieux parlent cette langue. Ça n’a pas été le cas. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas une langue éteinte. Les adultes la maîtrisent tous parfaitement. Mais bien sûr, la génération biberonnée aux téléphones portables la comprend moins bien. Alors les villageois ont commencé à l’enseigner à l’école, donc les enfants la pratiquent. Et dès que les smartphones ne captent plus en montagne, ça commence à siffler. Le son se diffuse beaucoup mieux ainsi. La langue sifflée n’est pas un code comme le Morse mais une véritable retranscription en syllabes et en sons de la langue turque."Sibel était leur troisième long-métrage.
Hé oui. La définition de la langue des oiseaux ne correspond pas forcément aux jeux sur les homophonies des ésotéristes...
Euro numérique, Allemagne, Ukraine, Liban
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Pas facile pour moi d'écrire des billets en ce temps de carême car cela reste incompatible avec le devoir d'humilité. Mais pour les quelques personnes qui me lisent il faut bien que je laisse sur mon chemin quelques repères qui aideront à comprendre les articles ultérieurs que je publierai (voire les livres si un jour il me vient à l'idée d'en publier encore).
Signalons donc juste un ou deux éléments.
Inutile de commenter les propos va-t-en-guerre de Caligula-Macron dont on ne sait, comme le remarque Alexander Mercouris, s'ils sont tournés contre l'Allemagne qui veut réarmer (elle fait sauter son "verrou d'endettement") pour la gagner de vitesse, contre Von der Layen qui se sent elle aussi une vocation napoléonienne, ou contre Trump et Poutine. Les analyses géopolitiques de la gauche face à cela ne brillent guère. C'est de l'ordre du "ouaih mais c'est vrai que Trump et Poutine sont des autocraaaates transphobes climatosceptiiiques, faut quand même que l'Europe défende ses valeurs" blabla. De toute façon l'industrie d'armement n'existe pas en Europe (donc les milliards iront aux USA), nous n'auront d'armée présentable que dans vingt ans, et quoique disent les bouledogues germanopratins à la BHL ou Glucksmann junior, l'Ukraine a perdu la guerre. Non, il ne peut pas y avoir de no-fly zone en Ukraine (car nous ne savons pas arrêter les missiles hypersoniques russe), et oui, nos milliards pour bébé-Zélensky (bizarrement corrigé par Trump et Vance, avec BHL qui se fait photographier par Paris Match du 6 mars en train de regarder la scène avec des soldats ukrainiens) sont faits pour enrichir les oligarques ukrainiens (comme les milliards de la conquête spatiale pour blanchir l'argent sale au profit de Musk ou de la Nasa), et il n'y en aura pas pour payer l'armée ukrainienne de toute façon. D'autres questions ?
La gauche aurait perdu son âme en Ukraine en voulant à tout prix la guerre contre les Russes, si elle ne l'avait déjà égarée longtemps auparavant en encourageant l'impérialisme en Yougoslavie, en Syrie etc. Et Sarah Wagenknecht ne sauvera pas son honneur en siégeant au Bundestag (elle a raté de peu la barre de 5 %, pas seulement parce que les médias la censurent, mais aussi, dit-on, parce que son parti a refusé des milliers d'adhésions par peu de l'infiltration de l'extrême droite, si bien que les bobos verts à l'Ouest et de Die Linke à l'Est lui dament le pion - les Allemands sont bien sots...).
Un ami, que j'ai appelé Vladimir Delfuego dans mon livre sur la Serbie m'envoie son ouvrage sur l'Ukraine pour que je le recommande dans les milieux de gauche (Le Temps des Cerises, ne peut le faire, ils sont aussi démunis que quand Francis Combes la dirigeait). La publication de la recension du livre de Piccinin en janvier dans le Diplo me remet en scène dans le rôle de l'intermédiaire utile... Je reparlerai du livre de Delfuego/Caller à l'occasion.
L'adepte de la numérologie Lagarde nous annonce l'euro numérique toute d'orange vêtue (valeur numérique d'orange en gematria 33) : il s'agit de nous asservir.
Anne-Laure Bonnel, sur Libre Média, annonce qu'elle revient du Liban avec des images-chocs. Elle n'est pas très éloquente, prend souvent pour références de fausses valeurs comme Alain Juillet. Mais elle est dynamique, indépendante et sincère. Et le sujet mérite qu'on y prête attention, comme la Syrie où l'on massacre des Alaouites (et les chrétiens se calfeutrent, voyez le témoignage de la Mère Agnès-Mariam de la Croix, supérieure du monastère Saint-Jacques le Mutilé en Syrie).
La droite veut déchoir Rima Hassane de sa nationalité en coupant délibérément une de ses déclarations sur le droit de résistance dans la doctrine de l'ONU et s'acharne contre les juges administratifs (y compris dans l'affaire de l'autoroute A69. L'hystérie l'emporte sur la raison un peu partout. Quand on annule des élections en Roumanie, quand on choisit comme soi-disant ministre des affaires étrangères de l'Union européenne (une Estonienne que personne n'a élu) une femme politique qui s'était vantée de vouloir faire éclater la Russie etc. On ne peut se résigner à ce que la parole publique verse dans le théâtre de l'absurde (la parole et les actes qui vont avec), mais on ne peut pas faire grand chose pour l'empêcher. Et ce ne sont pas les aimables conversations entre l'ésotériste Juan Branco et le crowleysien Douguine qui me persuaderont du contraire. "Just to say", comme dirait l'autre.
Badra Gunba président
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Selon le président de la Commission électorale centrale abkhaze Dmitri Marshan, le 2 décembre, le pro-russe « Gunba Badra Zurabovich est considéré élu », ayant obtenu 54,73% des voix contre 41,54% pour Adgur Ardzinba, après une campagne qui lui a coûté 20 millions d'euros (presque 100 euros par Abkhaze). Un mois avant le premier tout de la présidentielle du 15 février, les quatre candidats s'étaient recueillis devant le chêne sacré du sanctuaire Elyr-nykha. Il fallait bien cela pour calmer les tensions des derniers mois dans ce petit pays.
"Il a été allégué, peut-on lire aujourd'hui dans BirGün, que le rédacteur en chef d’un journal qui avait activement fait campagne pour Adgur Ardzinba se rendait fréquemment à Istanbul avant les élections et participait à diverses activités éducatives de nature politique. De même, il est allégué que le journal proche d’Ardzinba a reçu une aide « généreuse » via la tristement célèbre institution « Agence des États-Unis pour le développement international - USAID », que Trump a récemment fermée." Il conclut que l'option pro-russe est la meilleure garantie de stabilité.
Un avis qui bien sûr ne fait pas l'unanimité. Des citoyens abkhazes arrivant en Russie pour participer aux élections présidentielles en Abkhazie se sont vu refuser l'entrée sur le territoire et ont reçu des ordres d'expulsion, notamment Baras Kudzba , un musicien abkhaze de renom. Et il y a eu beaucoup de propagande autour des investissements russes (notamment la remise en fonction de l'aéroport de Soukhoum) et de chantage au développement (avec quelques coupures d'électricité à la clé). Le député de la Douma d'État russe Konstantin Zatouline, vice président de la CEI le 21 février avait avoué sur la radio Govorit Moskva avoir rencontré l'opposition abkhaze et leur avoir dit sur le ton de la menace : "La Russie ne voudrait vraiment pas intervenir dans la question de savoir qui devrait être le président de l’Abkhazie, qui ne devrait pas être le président de l’Abkhazie, les autorités en Abkhazie. Mais je vous en prie, ai-je dit, ne faites pas de l’accord avec la Russie un prétexte pour des affrontements internes en Abkhazie. Parce que cela vous coûtera plus cher." il accusait aussi de jeunes opposants d'avoir menacé les Arméniens d'Abkhazie (qui soutiennent Gunba),
L'intention impériale russe se ressentait dans cette phrase de Zatouline habilement enveloppée d'un apparent souci d'équité : "Aujourd’hui, un citoyen d’Abkhazie possédant un passeport de citoyen de la Fédération de Russie, lorsqu’il vient en Russie, a les mêmes droits que vous et moi. Il peut faire des affaires. Il peut apprendre. Il peut acheter des biens immobiliers, louer des terrains, etc. (....) Mais quand un citoyen russe sans passeport abkhaze vient en Abkhazie non seulement comme touriste qui va laisser ici de l'argent dont tout le monde est content, acheter des mandarines ou autre chose, on lui dit : tu es un étranger, tu ne peux pas acheter un appartement ici, tu ne peux pas obtenir de terrain pour ton usage ici, tu dois le louer. Même si personne n’a l’intention d’extraire la terre abkhaze à coups de seaux et de l’exporter en Russie.
Une remarque aussi de Zatouline "En Géorgie, les partisans de Saakachvili ont réussi à attirer les investissements étrangers et à transformer l’Adjarie en un paradis touristique. Ils les ont attirés avec de l’argent du Kazakhstan, avec de l’argent de Turquie. "
Pour revenir à l'article de Bir Gun, l'accusation de soutien de la Turquie à l'opposition de semble pas fondée. Le gouvernement turc au contraire a fermé un bureau de vote abkhaze dans la province de Sakarya sur les bords de la Mer Noire à la demande d'İbrahim Avidzba, le représentant plénipotentiaire de l'Abkhazie en Turquie selon la commission électorale centrale abkhaze. La Fédération des associations abkhazes (AbhazFed), qui avait organisé le processus électoral en Turquie, a indiqué avoir été contactée par le département de police de Sakarya le 11 février, l'informant que l'événement ne serait pas autorisé en raison d'une directive écrite du ministère de l'Intérieur.
De même le financement par les USA reste très hypothétique, USAID ayant été interdite en décembre 2023. Leuan Lagulaa, Directeurr d'ApsnyHabar a parlé à Istanbul à l'invitation d'associations abkhazes mais il n'y a pas de traces de financements louches. Un faux document a prétendu que le chef d'extrême droite panturc (lui-même turkmène) Devlet Bahçeli aurait demandé les soutien de chefs de l'opposition abkhaze et menacé les Arméniens, mais la signature du document est directement copiée d'une page Wikipedia.
Recommandation début du carême
Jeune et lecture de l'Echelle Sainte de Jean Climaque.
Annie Ernaux sur mon livre, De Maximy en ex-Yougoslavie
Il est intéressant pour moi de constater que des gens hier ont consulté ma page sur mon livre sur Cuba ou celle sur le gilet jaune à la fête de l'Huma. J'ai très peu de lecteurs et il est bon que ceux qui me suivent ne se focalisent pas sur un seul aspect de ce que je fais.
Je n'ai pas encore poussé le vice jusqu'à demander à ChatGPT ce qu'il dit sur mon compte. Ce n'est sûrement pas élogieux.
Cette semaine j'ai reçu une petite carte d'Annie Ernaux, en réponse au livre sur Prague que je lui ai adressé en janvier. Depuis que je lui ai écrit en 2002 à la mort de Bourdieu (et cela continué même après ma conversion malgré mes désaccords avec elle sur des sujets comme le libéralisme politique ou l'avortement) elle répond toujours à mes lettres, et même elle lit les livres que je lui envoie et les commente. Je n'ai jamais cherché à en profiter en vue d'obtenir son appui spécifique pour me faire davantage connaître. Certains de mes lecteurs de temps en temps m'ont écrit "faites en plus pour qu'on diffuse vos livres". J'ai tendance à répondre "à quoi bon ?" car je suis de plus en plus sceptique sur le rôle des intellectuels dans la société actuelle, je préfère laisser Hanouna et Sandrine Rousseau faire la pluie et le beau temps dans l'opinion publique. Et puis que les abonnés de ce blog commence à mettre des étoiles à mes ouvrages sur Amazon ce sera déjà bien.
Sa carte était élogieuse pour mon " Prague, une ville au service de l'Empire". Je l'ai scannée et envoyée à mon petit éditeur (qui n'a pas les moyens ou pas la volonté de faire la promo des livres au delà de sa page Facebook). Il m'a répondu : "Je voudrais la publier sur mes réseaux sociaux. J'ai donc dû écrire à nouveau à la Prix Nobel pour lui demander l'autorisation. Je pense qu'elle ne répondra pas, car il est plus compromettant de dire du bien d'un livre en public qu'en privé. De toute façon mon éditeur ne doit avoir que quelques dizaines de followers à informer.
Encore une fois tout cela n'a pas grande importance. Je crois que notre époque a déjà tout ce qu'il lui faut en termes de sources d'information et de philosophes (avec l'indispensable dose de désinformation et de sophisme qui va avec), mes petits ouvrages avec leur dose de coquilles et de références littéraires obscures ne sont qu'un petit ingrédient dans la marche du monde, un ingrédient dont je laisse le soin à la Providence de doser la quantité. C'est mon côté "quiétiste" si l'on veut. De toute façon ce n'est pas aux créateurs qu'il appartient de faire leur propre publicité, ce serait trop immodeste.
A part ça cette semaine je regardais une petite émission sur une exploration de la Serbie (cf ci-dessous). J'y retrouvais l'ex-Yougoslavie comme je l'ai aimée, avec la part de folie douce qui l'a toujours caractérisée. En 1999 c'était sur fond de résistance à l'OTAN et à la bêtise de notre monde. Cette résistance ajoutait quelque chose de très spécial bien sûr à la découverte de cette culture. En regardant la vidéo j'essayais de me remémorer "comment dit oui et non, merci de rien, bonjour, bonne nuit, en serbe ?" Tout cela semble si loin, et ce même si je suis entretemps retourné à Belgrade en 2006. 2006 est plus proche de 1999 que de 2025... Il paraît qu'il y a un grand mouvement populaire en Serbie en ce moment, "contre la corruption". Novi Sad en est le point névralgique. Les autorités parlent évidemment de "révolution de couleur", ce qui est devenu un automatisme à chaque mouvement de rue à Belgrade désormais. Je n'ai pas spécialement creusé le sujet, mais j'observe en tout cas que Vujic a fait voter la Serbie contre Poutine et Trump cette semaine sur l'Ukraine. Belgrade reste donc toujours bien arrimée à Bruxelles, quoi qu'on en dise...
Je n'ai pas non plus creusé ces derniers temps la situation de l'Est du Congo, ni la partition de fait du Soudan. On y reviendra peut-être ultérieurement.
Natalie Dessay initiée
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Encore une artiste (après Lana del Rey, les Kardashian, Jennifer Ariston, Miley Cyrus etc) qui, dans le journal Le Monde, confesse être une sorcière (c'est dans le titre de l'article). Il s'agit de la cantatrice soprano Natalie Dessay, avec en prime une belle photo d"elle affichant l'oeil omnivoyant (l'oeil droit caché par des cheveux), à l'occasion de la remise d'une Victoire d’honneur classique pour l’ensemble de sa carrière le 5 mars (à l'occasion d'un rituel en forme de riituel).
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Voilà qui ne devrait surprendre quand on voit par exemple que cette dame s'est impliquée dans un livre sur le ballet Giselle, dont on a déjà expliqué tout ce qu'il avait de gore (en rapport d'ailleurs avec le spiritisme).
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Wikipedia nous apprend aussi que Natalie Dessay a abandonné le "h" de son prénom en hommage à l'actrice Natalie Wood assassinée par noyade en 1981 (fille d'ingénieur, on ne sait pas à quel âge elle a pris sa décision, mais ayant été à 27 ans dans des contes d'Hoffmann mis en scène par l'initié Polanski, on peut penser qu'elle a été "coachée" assez tôt dans les références occultes).
A peu près tout ce qui tourne autour de l'actrice Natalie Wood va dans le sens du 666, souvenez vous de la chanson que lui consacra en 1991 Jil Kaplan (qui elle aussi fait l'oeil omnivoyant sur son album Jour de Fête, l'album de 1991 lui s'appelait "La charmeuse de serpents", tout un programme, Jay Alanski, l'auteur de la chanson de Jil Kaplan, a fait ce qu'il fallait pour poser avec une chemise en damier maçonnique ici et vous faire l'oeil omnivoyant là).
Tout cela va bien avec la promotion, la même semaine, à la cérémonie des Oscars du film Wicked (une apologie de la sorcellerie également) sur fond d'heptagramme puis d'oeil omnivoyant par Ariana Grande Si vous n'êtes pas convaincus lisez aussi mon article de novembre 2020 sur l'occultisme dans la musique classique.