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Le blog de Frédéric Delorca

Articles récents

Invitation yézide

20 Août 2017 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Aide aux femmes yezidies

Je suis invité au mariage d'une jeune yézidi irakienne en Allemagne. Mon hôte m'écrit dans son anglais approximatif : "The sister of my man with her husband and son were kidnapped by ISIS, and they have a sad story. I am sure at least 50 survivors will attend the wedding and i promised them to not speak or do any thing make them sad, it will be only Yazidi traditional dances and a dinner, my people need hope and i want to give them this hope that they really need it now."

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Chavez et la sorcellerie

16 Août 2017 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik

Traduction de l'interview du journaliste hispano-venezuélien David Placer auteur du livre "Los brujos de Chavez", une enquête menée auprès d'une soixantaine de personne, entretien publié dans le journal mexicain "El Universal" du 28 mai 2016.

- Qu'est-ce que révèle le livre?

- Il explique comment la politique et la superstition ont entremêlées au Venezuela, dans un phénomène politique unique dans lequel la Santeria cubaine a servi à exercer un contrôle sur les dirigeants politiques et militaires. Il offre une vision jusqu'ici inédite montrant comment Chavez et  le chavismese sont tournés vers Santeria pour accumuler et conserver plus de pouvoir.
 

- Comment influencé Castro a influencé Chavez?

- Chávez avait un caractère profondément superstitieux. Il a grandi dans les plaines vénézuéliennes écouter des histoires de fantômes et d'esprits. Et Fidel Castro, voyant en lui cette personnalité nettement croyante et superstitieuse, a profité de cette faiblesse. Il l'a rempli de babalawos  [hauts prêtres] de la santeria cubaine censé le le guider dans ses voies spirituelles. Mais ces conseillers qui ont accompagné non seulement Chavez, mais aussi les officiels chavistes de haut rang, les gouverneurs, les militaires et chefs d'entreprises publiques, étaient des espions. Cette révélation surprenante dans le livre est faite par Raúl Baduel, ancien ministre de la Défense [vénézuélien], et qui était compagnon et ami de Chavez [Baduel a rompu avec Chavez depuis 2007].


- A la mort de Chavez, comment le phénomène s'est-il prolongé dans le chavisme?

- Maduro a hérité de cette superstition présidentielle si présente au Venezuela parmi nos dirigeants. Le président est un disciple de Sai Baba, qui était le chef jusqu'à sa mort d'une sorte de secte en Inde. Et Maduro a également dit que l'esprit de Chavez lui apparaît partout: dans le métro, à la Caserne de la Montana [où les restes de Chavez reposent] et même sous la forme d'un petit oiseau. En plein palais présidentiel Miraflores, il y a des éléments de Santeria comme une tête d'alligator, des bonbons et des pétales de rose sur l'épée de Simon Bolivar. Et de tout cela je peux en témoigner de mes propres yeux parce que j'étais dans les salles du palais présidentiel et j'a pris des photos de tous ces éléments qui ne sont pas explicables autrement dans une perspective différente de celle de Santeria.
 

- Qui a été la vénézuélienne Cristina Marksman pour Chavez ? 

- Ce fut la première sorcière, soeur de sa maîtresse pendant plus de 10 ans, Herma Marksman, et elle lui lirait les lettres, lui faisait prendre des bains dans les rivières pour éloigner les mauvais esprits.
 

- Que vous a dit Baduel de la pratique de la Santeria?
 

 - La Santeria et la sorcellerie ont été utilisés par de hauts responsables du chavisme avec la conviction que, avec elle, ils pourraient obtenir plus de puissance. L'un des passe-temps des hiérarques supérieurs est d'invoquer les esprits, généralement ceux des Libérateurs. C'est un passe-temps qui continue à Miraflores (le palais présidentiel). Les administrateurs eux-mêmes me l'ont avoué. Ces épisodes ne sont pas seulement exposés par Baduel, mais aussi par une grande partie de cercle intime de Chavez.


- Voulez-vous dire que les grandes décisions ont été influencés par Santeria?


- Sans doute. Chaque fois que Chavez avait une réunion importante ou un voyage, il courrait chez sa sorcière principale, Cristina Marksman.Devenu président il a fait la même chose avec ses babalawos. Il était un homme qui comptait beaucoup sur ces pratiques pour prendre des décisions ou organiser des réunions.


- Quel lien y a-t-il entre la mort de Chavez et les os de Bolivar?


- Il y a une croyance répandue, non seulement parmi les adeptes de la Santeria et du Palo, qui qui sont ceux qui effectuent des rituels avec des os humains, que l'exhumation des os de Simón Bolívar [en 2010] a eu des conséquences fatales pour Hugo Chávez. La cérémonie, diffusée à la télévision tôt le matin, et où Chavez a parlé aux os de Bolivar, a été comprise de cette façon, non seulement par les opposants adeptes de la santeria et du palo, mais par les chavistes eux-mêmes. C'est ce qui est connu dans les milieux populaires comme "la malédiction de Bolívar". C'est là une conviction sans aucun fondement scientifique.
 

Selon ces croyances, la malédiction est tombée Chavez. Mais il est curieux que, après la publication du livre, un certain nombre de sorciers de l'opposition ont pris contact avec moi. Ils me demandent de révéler le lieu d'un des sortilèges réalisés par Chavez, parce qu'ils comprennent que grâce à cet endroit, le chavisme reste au pouvoir. C'est là aussi une perception sans fondement scientifique ou rationnel, mais une partie de Vénézuéliens sont convaincus que tous ces sortilèges, toute la sorcellerie présidentielle, a eu des conséquences pour le pays.
 

- Il y avait un plan pour diffuser Santeria au reste du pays? 

 - En effet. Santeria cubaine a commencé dans la hiérarchie des chavisme et s'est diffusée jusqu'auxbases sociales du pays. Dans les ports, à l'aéroport, dans les ministères et les entreprises publiques où prédomine le chavisme, domine également la Santeria. Elle est devenue la religion officielle du régime. Et les chavistes le savaient: s'ils étaient adeptes de la Santeria, étaient plus susceptibles de monter quand leurs chefs étaient aussi des santeros. Le but était d'avoir une religion officielle, parce que l'Eglise catholique a toujours été très critique du chavisme.

- Le phénomène a-t-il été sapé par la crise au Venezuela?
 

- Il reste plus vivant que jamais. Tous ces éléments sont encore à Miraflores et Nicolás Maduro et plusieurs de ses dirigeants continuent de consulter les sorciers et les voyants. C'est une caractéristique intrinsèque et en temps de difficultés cette dépendance aux rituels et l'occulte augmente. L'incertitude leur fait demander de la certitude. Ils doivent s'autoconvaincre que les problèmes disparaitront ainsi.

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Yémen martyrisé, Trump entre Pyongyang et Caracas, les diplomates et la santeria cubaine

10 Août 2017 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Le monde autour de nous, #Grundlegung zur Metaphysik, #Asie

1 900 morts du choléra au Yémen depuis avril parce que les Saoudiens visent les infrastructures et la fermeture de l'aéroport de Sanaa depuis un an a coûté la vie de 10 000 personnes (défaut d'accès à l'aide alimentaire ou de possibilité d'évaluation). 80 % des enfants yéménites sont sousalimentés. A quand une sanction du Conseil de sécurité de l'ONU comparable à celles qui viennent d'être imposées à la Corée du Nord ?

En attendant ces derniers jours Trump poursuit sa surenchère contre la Corée du Nord. On voit mal comment il pourrait quand même aller jusqu'à provoquer un chaos et la dévastation de toute la péninsule coréenne (voire des alliés alentours) pour une simple poussée de testostérone, d'autant que Pékin ne laissera sûrement pas Washington déclencher cette catastrophe à ses frontières. A moins que, n'ayant pu passer à l'acte en Corée, il ne se rattrape en bombardant le Venezuela comme il vient de le laisser entendre ? Tout cela est exaspérant. Je veux bien que Trump soit un Cyrus comme de la Harpe l'avait dit en son temps de Bonaparte. Mais c'est un Cyrus de très bas étage. Et si je hais l'arrogance d'un Al Gore qui proclame qu'il ne finira pas son mandat, tout comme celle de tous les partisans de la révolution violette en rang serré derrière Soros, comme beaucoup de gens je suis épuisé par la bêtise du balourd qui gouverne la Maison blanche.

A part ça, avez vous vu l'article du Monde sur le mal mystérieux qui frappe des diplomates occidentaux à Cuba ? "Washington a rapatrié plusieurs de ses fonctionnaires en poste à La Havane. Le Canada a aussi évoqué la perte d’audition subie par l’un de ses agents." écrit le journal. Encore un coup de la santeria pro-castriste ?

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Les Indiens hispanisés des Caraïbes

6 Août 2017 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #XVIIIe siècle - Auteurs et personnalités, #Divers histoire

Les westerns nous ont montré des Indiens habitués à traiter avec la civilisation anglo-saxonne mais, au XVIIIe siècle,il y en avait aussi en Louisiane française qui s'habillaient à la Louis XV, et en Floride espagnole certains qui avaient été baptisés par des prêtres castillans. Quand le Père jésuite de Charlevoix fait partie d'une embarcation (un bateau nommé "Adour" bien qu'il eût un équipage breton) qui échoue en 1722 sur une des "Iles des Martyrs" à 150 kilomètres de la Havane, il est cerné par des "Sauvages" qui détestent les Anglais (mais les Français se sauvent en disant qu'ils sont alliés des Espagnols), tribu dont le chef se fait appeler Dom Antonio, mais dont les bonnes manières s'arrêtent malheureusement là (voir le récit ci-dessous). Charlevoix ne saura jamais à quelle ethnie ils appartenaient. Voici deux pages de son récit savoureux.

- Dommage que Gallica n'ait scanné que 3 tomes de sa description de l'Amérique française (au point que la fiche Wikipedia sur Charlevoix affirme qu'il n'existe que trois tomes de cet ouvrage), vous ne trouverez le tome 6 qui relate l'année 1722 que sur Google Books.Quel incroyable bonhomme que ce Charlevoix auquel on doit aussi une histoire du Japon et une du Paraguay ! -

 

 

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Vénézuéla, Yézides, Assemblée, Cristina

28 Juin 2017 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Revue de presse, #Le monde autour de nous

Dans la série "Les médias vous manipulent" les Vénézuéliens font remarquer ceci : on vous parle de la crise économique chez eux à longueur d'année. Mais chez leur voisin colombien 1 000 enfants meurent de faim par an, alors qu'aucun ne meurt au Venezuela. Lequel des deux pays mériterait-il le plus de ce fait que les caméras de nos chers journalistes soient braquées sur lui ?

Mardi 27 juin à Caracas un hélicoptère de la police vénézuélienne a lancé des grenades sur le siège du tribunal suprême de justice et mitraillé le ministère de l’intérieur, à part ça l'opposition est très pacifique, Mais oui mais oui. (On avait parlé d'un  meurtre de juge il y a peu, il y aurait aussi beaucoup à dire sur les attaques de journalistes). Les forces spéciales de la Force Armée nationale bolivarienne ont été déployées pour arrêter ce groupe factieux.

 

Il y a une sorte d'acharnement invraisemblable dans la cruauté en ce moment au Proche-Orient. Les 25-26 juin, les troupes de Daech à Mossoul ciblaient la base médicale de la Yazidi American Women Organization d'Adlay Kejjan dont on a déjà parlé sur ce blog.

Bon à part ça, on constate un fort lobbying du journal Le Monde en ce moment pour la PMA. Méluche, lui, préfère s'en prendre aux couleurs mariales du drapeau européen à l'Assemblée, nourrissant une dialectique théâtrale avec l'ex-écolo arriviste de Rugy qui fait office de président (mais bon, on a déjà eu Bartolone, donc on est habitué à voir le perchoir choir et déchoir).

Pour finir pour travailler votre espagnol une interview de Cristina sur l'élection de Macron en France, la social-démocratie, la situation de l'Argentine.

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La vague macronienne nauséeuse

13 Juin 2017 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La gauche, #Programme pour une gauche décomplexée

Mélenchon m'agace sur l'international mais contre la vague Macron il a les mots justes. Ce ramassis de jeunes cadres supérieurs de PME arrivistes qui débarquera bientôt au Parlement n'aura pas l'envergure pour constituer une base parlementaire intéressante et souffrira sous le joug monacal des règlements de l'assemblée nationale. Mais Marcon s'en fout : il cassera le code du travail, et peut-être même insèrera l'état d'urgence dans la loi par ordonnance. Toute la dimension dictatoriale de la Ve république se révèle, une fois de plus, à grand renfort de culte de la personnalité médiatique.

Le noyau dur des 30 % de bobos stupides indécrottables qui forment aujourd'hui la base du consensus politique français et des faiseurs de rois, une fois de plus se fait abuser, tandis que les classes populaires s'abstiennent.

Un mérite à cette situation : les vendus du parti socialiste passent à la trappe. Hélas pas tous. Les pires d'entre eux - Valls, El Komri, Touraine -, ceux qui étaient déjà prêts à arborer l'étiquette "En Marche" alors qu'ils devaient leur existence politique au parti socialiste, ont plus de billes aujourd'hui pour sauver leur peau que les ex-frondeurs restés fidèles à leurs idéaux comme Hamon. Il n'y a pas de morale en politique... Et les électeurs sont biens sots. "A vomir" comme disait Guaino des électeurs bobos et de droite catho - Guaino a eu bien des défauts, notamment quand il cautionna la forfaiture du traité de Lisbonne, mais au moins il est intègre sur ses idées, comme Morano et une certaine base de l'UMP (attaquer l'électorat catholique pour son pétainisme, il fallait l'oser, et c'était juste). Guaino va sans doute rejoindre M. Montebourg dans l'élevage des abeilles. Peut-être aussi Mme Bechtel, bras droit de Chevènement, qui avait mené son mandat avec tant d'application dans l'Aisne pour ne recueillir que 6 % des voix au final.

"A vomir" les électeurs. Peut-être. Mais plus encore les médiacrates qui ont fabriqué Macron et qui aujourd'hui gloussent de voir les députés sortants s'inscrire au chômage, alors que nous, citoyens ordinaires, leur sale tronche, on doit la supporter depuis vingt ans - je pense à cet hippopotame d'un grand journal parisien qui nous a abreuvé de mensonges notamment sur la Yougoslavie (elle est co-responsable des 10 à 15 tonnes d'uranium appauvri de l'OTAN versées sur la Serbie et le Monténégro et des 30 000 nouveaux cancers par an qu'elles provoquent) et hier à la TV pouffait sur le thème "pas facile pour un vieux député de se reconvertir". La garce !


Il va falloir maintenant se battre pour défendre les acquis sociaux et les libertés publiques (face à l'état d'urgence). Le pourra-t-on ? Au Venezuela on se bat, et la droite flingue un magistrat qui avait eu le malheur de condamner à de la prison un leader de leurs rangs. La Corée du Sud, elle, a fait son virage à gauche, et demande l'arrêt du projet de bouclier anti-missile américain (une bonne nouvelle pour la paix dans la région). Si seulement notre peuple lui aussi en venait à se ressaisir !

Une future députée macronienne pas très crédible...

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Mon papier sur la Russie au Proche-Orient

15 Mai 2017 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Proche-Orient

L’histoire est riche en revirements. Entre la première et la seconde guerre du Golfe, le Proche-Orient aura connu ou subi une hégémonie occidentale (et principalement étatsunienne) comme  auparavant dans les années 1950 : Washington pouvait isoler le régime de Bagdad, parrainer le processus de paix entre Israël et les Palestiniens, et même, après le 11 septembre, entreprendre une « guerre contre le terrorisme » avec le soutien pratiquement unanime des gouvernements de la région, guerre clandestine – celle des drones, et des prisons secrètes de la CIA – et guerre ouverte incluant le renversement de Saddam Hussein et la menace déclarée d’imposer un « regime change » en Iran.

La suite de mon article est sur "Le Courrier du Maghreb et de l'Orient" ici.

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Histoire : Les Yézidis et l'URSS

13 Février 2017 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Divers histoire, #Aide aux femmes yezidies

Puisque nous approchons du centenaire de la révolution bolchévique, un extrait du Bulletin périodique de la presse russe 8 septembre 1923 p.6 à propos des Yazidis du Caucase.

Conférence de Yézidis et de Kurdes à Tiflis.

La Pravda (30-8) annonce la clôture d'une conférence organisée par les Yézidis et les Kurdes de Transcaucasie. La Conférence, à laquelle le gouvernement soviétique a donné , tout son appui, s'est ouverte à Tiflis en présence d'une cinquantaine de délégués. Les Yézidis, qu'on désigne encore sous le nom d'Adorateurs du diable en raison des cérémonies bizarres qui accompagnent leur culte, forment avec les tribus kurdes des minorités nationales en Arménie soviétique. Les principaux groupements yézidis habitent le voisinage du mont Alagheuz et forment plusieurs villages le long de la frontière russo-turque.

Au début de la Conférence, les représentants du parti communiste de Russie rappelèrent aux délégués l'état de mépris et d'isolement dans lequel tous les régimes avaient tenu Kurdes et Yézidis. Il leur fut donné l'assurance que le gouvernement soviétique, défenseur des minorités nationales et des peuples opprimés, ferait tous ses efforts pour donner à chacun la possibilité de travailler et de vivre, tout en profitant des bienfaits de la culture soviétique.

En réponse, les délégués Yézidis déclarèrent qu'après des siècles d'oppression, d'alarmes et de persécutions, ils ont enfin trouvé de la tranquillité sous le régime soviétique.

Après la lecture de nombreux rapports, les délégués décidèrent de demander au gouvernement soviétique d'Arménie d'ouvrir des écoles nationales dans tous les villages yézidis d'Arménie. Avant de clôturer la Conférence, un rapporteur yézidi attira l'attention des délégués sur le fait que la publication du livre yézide (Chame)  (La Lumière) a été faite pour la première fois sous le régime des Soviets. (1)

(1) Le code de la doctrine des Yézidis contenu dans le « Livre » a été traduit de l'arabe en anglais par MM. Layard et Badger. Ce Livre, qui se réduit à quelques feuillets, paraît avoir été écrit à une époque relativement récente. M. J. Menant, de l'Institut, a donné sur les Yézidis une étude d'ensemble dans le vol. 5 des Annales du Musée Guimet.

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