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La Vie Scolaire
Mon fils, qui a beaucoup de jeunes des cités dans sa classe, m'a conseillé de jeter un coup d'oeil au film de Grand Corps Malade et Mehdi Idir "La Vie Scolaire" qui se passe à Saint-Denis.
Evidemment ce film m'a rappelé le temps où je travaillais à la mairie de Brosseville, et recevais de temps à autre des jeunes de ce profil ou leurs parents. Je ne suis pas sûr d'avoir grand chose à dire de cet univers avec lequel je continue de garder des liens (et parfois même beaucoup de liens inconscients) : n'ai-je pas cet été aidé une ancienne conseillère municipale de Brosseville à écrire ses mémoires ? et n'ai-je pas avant hier contribué de façon décisive à la fin de la rétention administrative d'un ressortissant tchétchène d'Ivry ?
J'ai un pied dans la banlieue parisienne, un pied en Lettonie à travers la préparation d'un voyage là-bas (et de mon prochain livre). Pour autant, je ne suis pas sûr d'être très légitime à parler de ces univers, qui parlent très bien d'eux-mêmes pour eux-mêmes, et qui n'ont pas forcément besoin qu'on parle d'eux. Parfois je lâche un mot à leur sujet, pour faire contrepoids à ce qu'en dit BFM TV, ou simplement juste pour lâcher un mot, parce que, comme dirait l'autre, l'humain ne peut s'empêcher de communiquer comme l'araignée de peut s'empêcher de tisser sa toile, et parce que, n'étant pas un saint, je ne sais pas suffisamment me taire...
Mais il manque peut-être à la banlieue - comme il manque à la Lettonie ou à l'Abkhazie - son Gide ou son Balzac. Quelqu'un qui saurait en parler, écrire sur elle. Pas seulement la filmer. On filme trop. Les films restent à la surface des choses.
La folie...
Cela fait bien longtemps que l'académie Nobel est discréditée. Peut-être depuis qu'elle a remis le prix Nobel à Kissinger. En consacrant cette année un obscur opposant biélorusse, Ales Bialiatski, elle s'est au moins épargné la honte de récompenser un autre candidat : l'humoriste qui, à la tête du régime fantoche de Kiev, n'a pas hésité à appeler à des frappes nucléaires préemptives sur la Russie pour déclencher l'apocalypse planétaire finale. Mais, enfin, le fait qu'une bande d'euro-marionnettes aient tenté de pousser cette candidature en dit long sur le sinistre théâtre d'ombres dans lequel nous plonge la matrice. Mépris du bon sens, grande inversion des valeurs, promotion en permanence de l'absurde, mépris affiché pour toute forme d'intelligence humaine (comme lorsque le ministre de l'économie pavane en col roulé pour inciter aux économies d'énergie, ou quand naguère on imposait le port du masque sur les plages désertes). On se demande chaque jour quelle nouvelle pitrerie sinistre les écrans vont nous livrer pour humilier l'humanité, tourner en dérision ses institutions et tout ce qui structurait ses valeurs juste ici. Garder une distance à l'égard de cette folie est plus que jamais indispensable.
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Ne pas abuser des postures
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Je ne sais pas trop si les lecteurs de ce blog sont très preneurs de grandes synthèses philosophiques de ma part. Je me suis beaucoup trop livré à ce genre d'exercice dans ma jeunesse, alors que j'aurais bien mieux fait d'attendre que ma pensée mûrisse un peu avant de m'aventurer sur ce terrain. Et je vois beaucoup de gens prendre des postures de penseurs, notamment sur YouTube, voulant "incarner" tel courant - le souverainisme, le néo-communisme, l'écologie radicale, que sais-je encore. Puis je les vois ainsi endosser un rôle, recruter des abonnés sur cette base, puis s'inviter les uns les autres, faire des tables rondes dans laquelle chacun joue un personnage, tient un drapeau, comme dans les jeux de rôles. Je suis assez sceptique devant ces jeux-là.
A force de trop défendre des postures, les gens deviennent insignifiants, car ils manquent des pans entiers de la réalité. Et pire encore, ils deviennent hargneux, haineux face au camp d'en face, et entraînent leurs disciples dans leur haine. On sent bien que toute cette négativité tire les gens vers le bas. C'est pourquoi je m'impose de ne pas intervenir sur les réseaux sociaux (je poste seulement sur Twitter certains de mes billets, et je lis distraitement certains posts seulement pour me tenir au courant de certains débats, de certains faits amenés dans les discussions du jours, mais sans liker ni commenter.
C'est une éthique que je m'impose et que j'encourage les autres à suivre. Ne rentrez pas trop dans les jeux de masque, ni dans des combats qui vous énervent sans faire avancer quoi que ce soit. Tout cela finit par se retourner en pur narcissisme sans aucun impact sur le réel.
Par exemple, vous le savez, je me suis beaucoup engagé dans la résistance au covidisme sur ce blog. Pour autant je n'encouragerai pas à suivre des gens comme Philippot, Di Vizio, Raoult, ou même les soignants suspendus adeptes des "sagesses" orientales comme le couple Fouché. On peut écouter ce qu'ils ont à dire, partager leurs interrogations, et même leur intransigeance, indispensable quand les forces totalitaires sont prêtes à nous envoyer la police pour nous infliger la thérapie ARN chez nous, mais leur ardeur a souvent quelque chose de sombre, il faut garder à l'égard de cela une distance raisonnable.
Je me faisais la même réflexion en écoutant une longue interview d'Asselineau sur Draw My Economy. J'ai connu le temps (quand je dirigeais le blog de l'Atlas alternatif) ou, par imitation de mes petites camarades, j'adoptais un peu systématiquement les regards des dirigeants russes et chinois. On pourrait appeler cela de l'orientalisme, si le mot n'avait un autre sens dans les courants artistiques et en philologie. C'est un travers dans lequel Asselineau (que j'ai d'ailleurs rencontré à cette époque) tombe, quand il explique par exemple que du point de vue russe les Latins sont par essence perfide depuis le sac de Constantinople par les croisés. Il n'est pas inutile qu'il rappelle cela, pour contrer la propagande occidentale actuelle particulièrement idiote, s'il ne se borne pas à dire que cela. Or ce point il va le marteler dans l'interview, si bien qu'on va finir par croire que c'est le sien. Pourquoi ne pas ajouter qu'au contraire - et la famille de pensée catholique dont il est issue est bien placée pour le savoir - la Russie au XIXe siècle a donné la nausée à toute l'Europe, aussi bien l'Europe chrétienne, que l'Europe progressiste laïque, par la façon dont elle a écrasé le catholicisme polonais - le petit billet que j'ai rédigé il y a peu sur la Latgalie en porte la trace ?
A trop défendre des postures, on perd la juste mesure dans son propos, et l'on entraîne beaucoup de gens dans son erreur. C'est pourquoi d'ailleurs il y a souvent davantage à gagner à se taire, ou à seulement communiquer quelques informations sans brandir par la même occasion un étendard.
Beaucoup de gens dépensent une énergie folle à se dire chaque jour : suis-je de gauche ou de droite ? suis-je un populiste ? suis-je complotiste ? suis-je proche du libéralisme, de l'écologie, du féminisme, du zémourisme ? que dois-je penser de Trump, du sionisme, du matérialisme, du monarchisme, que sais-je encore ?
L'interrogation sur soi, la volonté de garder une cohérence, sont légitimes. D'ailleurs moi-même je songeais à me livrer à ce genre d'exercice à l'occasion de l'écriture d'un livre sur le stoïcisme - je ne sais pas encore si je le ferai. Mais passer trop de temps là-dedans dans l'optique de toujours peaufiner son rôle, ou trop regarder des gens qui font cela me paraît réellement stérile, et fait le jeu de la société de spectacle dont Internet est une des caisses de résonance.
Je préfère de loin écouter des gens qui mènent humblement des recherches difficiles quoique bizarroïdes comme EnterTheStars ou des gens qui me délivreront quelques infos utiles tout en me faisant rire comme A Call For An Uprising/Time for Judgement (le rire, la distanciation, c'est très important au moment où tout le monde veut vous prendre soit par la peur soit par la rage). Les voies bizarres m'intéressent plus que les baudruches. "Dieu a choisi les choses folles du monde, pour confondre les sages" (1 Cor 1:27)
Elle l'a fait...
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La députée qui préfère les "femmes qui jettent des sorts" à ceux qui construisent des EPR et qui croit que Darwin fut antérieur à Malthus (car occultisme et nullité intellectuelle vont de pair) l'a fait aujourd'hui à l'Assemblée nationale, comme Warren Buffet autrefois... Je plains les gens qui votent pour ce parti, et tous ceux qui marchent dans les diverses "psy ops" que cette mouvance promeut.
Cela vaut le "mangez vos morts" de Mme Obono sur Twitter la veille...
Selon la magie des mudras :
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Voir aussi Paul McCartney ici.
La Latgalie, un peu d'Histoire
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Ayant en ce moment quelques velléités de retour en Lettonie où je m'étais déjà rendu en 2003 et que mon éditeur connaît fort bien, je me penche un peu sur la Latgalie, région d'origine d'une mienne amie, et seul district catholique dans une Lettonie protestante.
Le journal des débats politiques et littéraires du 19 février 1922, sous la plume de Léonce Juge, s'était penché sur cette région en disant qu'elle servait de "terrain d'infiltration à la fois aux influences russo-nationalistes, russo-communistes et polonaises". Il précise qu'en octobre 1921 l'assemblée constituante fut saisie d'un projet d'indépendance de la région et le premier ministre Miérovitch s'y est rendu. Les "bolchéviks, explique l'article, possèdent en Lettonie une réserve beaucoup plus considérable qu'ailleurs d'éléments communistes - groupés pour la plupart dans les villes et les bourgs de Latgalie". L'ex-représentant de Lénine à Riga, Ganetsky aurait utilisé la Latgalie pour contrecarrer le projet d'Entente baltique avec Varsovie lancé par les Lettons.
La Croix du 1er août 1922 allait aussi reprendre ces éléments d'analyse juste après la signature du concordat entre la Lettonie (qui comptait 1,5 millions d'habitants) et le Vatican.
"Ce qui favorise le communisme en Latgalie, note le journal, c'est d'abord le fait que les propriétés paysannes sont de peu d'étendue, et ensuite que la population de cette province est très hétérogène et de culture fort diverse. En outre, les habitants des campagnes latgaliennes gagnent difficilement leur vie 50 % de la population masculine de la région de Dvinsk travaillait autrefois dans les usines des grands centres industriels russes, principalement à Petrograd et- à Moscou. Faute d'une industrie active dans le pays même ou de relations faciles avec les provinces soumises aux Soviets, tous ces éléments sont maintenant inoccupés et, par conséquent, misérables. Or ils sont revenus de Russie déjà plus ou moins contaminés par le bolchévisme et, n'ayant trouvé à leur retour qu'un morceau de terre insuffisant à les faire vivre, ils constituent pour l'infiltration communiste une ayant-garde toute disposée à servir les buts révolutionnaires de l'Internationale rouge. A ces éléments s'ajoutent encore ceux qui proviennent de l'armée rouge et que celle-ci, depuis la; démobilisation commencée au, début de l'été dernier renvoie chaque jour dans leurs foyers. Ceux-là ont subi pendant trois ans l'influence de la déformation morale qui est au premier plan de l'éducation politique des masses en Sovdépie ils ont appris à renier tout sentiment patriotique et à persécuter chez les autres les moindres manifestations de ce sentiment; en un mot, ce sont des candidats tout prêts à l'anarchie et au brigandage."
Et puis il y a les Russes blancs. "La secte des «vieux-croyants» qui fut autrefois l'un des meilleurs soutiens de l'autocratie et du nationalisme russes forme aujourd'hui le noyau de ce nouveau bloc contre-révolutionnaire en formation, qui ne rêve rien de moins que de rétablir la Russie dans ses limites de 1914, hormis la Pologne et la Finlande. Or les « vieux-croyants » sont très nombreux en Latgalie; ils y luttent à la fois contre l'influence communiste et contre l'infiltration polonaise, contre les efforts du gouvernement letton pour assimiler cette province hétérogène et contre les menées lithuano-allemandes qui voudraient, en la rendant autonome, en faire une sorte de seconde Lithuanie germanophile sinon même germanisée"
Tandis que beaucoup de nobles agraires polonais qui possédaient la plupart des grandes propriétés latgales sont rentrés en Pologne, mais ceux qui restent gardent une emprise sur les paysans catholiques latgaliens peu instruits. Beaucoup qui n'ont pas les idées claires quand on leur demandent leur nationalité disent "catholique" et leur religion "polonais".
La Réforme des Charentes en 1928 allait se pencher sur la lèpre en Latgalie où les conditions d'hygiène étaient déplorables.
En 1931 le Dr Grinberg, un des économistes lettons les plus connus, pour résorber le déficit budgétaire propose de vendre la Latgalie à la Pologne pour 50 millions de dollars (Express de l'Est des Vosges 1931)
L’écrivain Eriks Adamsons, dans l'entre-deux-guerres, situait en Latgalie la nouvelle "Une infinie pureté" (texte publié en France par les Eds Omnia Mea 2000). Près du cimetière des "Vieux croyants" enfant sombre dans une mare immonde. Le sergent Beitans hanté par la pureté évite de le secourir et c'est un vieux-croyant russe barbu qui le sauve. Aux descriptions on reconnait la ville de Daugavpils (ex-Dvinsk), capitale de la Latgalie. La nouvelle a une portée universelle et en même temps elle doit dire quelque chose de profond sur cette "Galilée des Nations" qu'était la Latgalie.
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Cette ville (Dunabourg en Allemand) avait été fortifiée par les Russes pendant 5 ans et prise par les Français en 1812. Elle était une fondation des chevaliers de l'Ordre du Glaive, ordre livonien autonome de l'Ordre teutonique en 1205. Son magistre Ernst Ratsenbourg y construisit un château pour la protéger des raids lituaniens. Ses ruines furent exploitées comme une carrière, puis elle fut reconstruite. Cédée aux Livoniens par le roi de Pologne, en 1559, elle fut la principale vive Livonienne de l'union livono-lituanienne, puis elle fut encore polonaise, puis suédoise, et russe, les Russes la récupérèrent au premier partage de la Pologne de 1772.
L'occupation russe fut lourde. Dans le Courrier du Gard du 26 août 1863 on lisait :
On écrit de la Livonie polonaise au Czas du 20 :
"Les moyens les plus odieux et les plus tyranniques sont employés contre les prisonniers politiques renfermés dans les cachots des forteresses de Dunabourg et de Vitepsk pour le obliger de signer une adresse de loyauté au czar.
Vous savez qu’en vertu d’un ordre de Mourawieff, chaque chef militaire de district peut aujourd'hui, sur la simple dénonciation de deux témoins, prononcer un arrêt de mort contre un Polonais.
Hier, un ecclésiastique malade, l’abbé Diszo, a été assassiné par un soldat dans l’hôpital militaire, parce qu’il était sorti sur le corridor. Nous voyons tous les jours ici des ecclésiastiques traînés à pied dans la forteresse pour l’instruction cl reconduits de la même manière sous une escorte de soldats.
Le conseil de guerre qui siège à Dunabourg a déclaré innocents l'ancien maréchal delà noblesse du district du Dunabourg, M. le comte Louis Piater , et Mme Sigismond Blynicka. Celte dernière avait été mise en prison parce que son mari avait échappé à une sentence de mort en se réfugiant à l’étranger. Malgré la déclaration du conseil de guerre, Mourawieff a ordonné la déportation du comte Piater et de Mme Brynicka à Orenbourg. Le général Dlotowski, gouverneur de Vitepsk, s’est empressé de faire partir Mme Brynicka pourOreubourg.dans la crainte que, vu son état de grossesse avancée, elle ne (ut mise en liberté aussitôt arrivée à Saint-Pétersbourg.
Le nombre de personnes déportées en Sibérie s’élève à plusieurs milliers. Des trains entiers de prisonniers arrivent jusqu’à Pskow, d’où les proscrits sont dirigés sur Orenbourg et la Sibérie.A Dunabourg, un vieillard, nommé Onaculeniez a été saisi, garrotté et envoyé à Orenbourg pour avoir reproché à un vieux croyant (raskolnik) de s’occuper de pillage et de rapines. Une masse de ces bandits n’attend qu’au signal pour recommencer les tristes scènes qui ont indigné le monde entier.
Dans le palatinat de Vitepsk et de Mohilew, comme dans la Livonie polonaise, les sbires de Mourawieff poursuivent l'extermination de l’élément polonais et catholique sur une vaste échelle. La plupart des domaines polonais ont été confisqués. Les agents moscovites menacent constamment d’extermination la population rurale si elle ne détruit pas elle-même les grands propriétaires. Si cela continue , toutes les classes éclairées de ce pays auront bientôt complètement disparu.
Bon nombre de propriétaires de Livonie se trouvent hors d’état de payer l’impôt de 10 ou 20 % que leur a imposé Mourawieff. On en profite pour les obliger à signer les adresses de loyauté au czar. S'ils persistent à refuser, on les dépouille de tout et on vend tous leurs meubles et immeubles, même les robes de leurs femmes.
Nous avons vu, la semaine dernière, à Dunabourg, les plus beaux sujets de race bovine vendus aux enchères publiques à 12 F. par tête. Les Israélites eux-mêmes ne se présentent pas à ces adjudications, ce qui laisse aux raskolniks et autres vagabonds toute latitude pour s'emparer à vil prix des dépouilles polonaises."
Dans la Lettonie indépendante de 1920, la ville était principalement juive, si l'on en croit "L'univers israélite" du 2 avril 1920 :
"La ville de Dvinsk se trouve sous deux autorités : polonaise et lettone. Les rapports entre les soldats polonais et la population juive ne font que s'envenimer. On arrête des Juifs dans la rue pour les employer aux corvées, on fouille dans les meubles pour voir s'il ne s'y cache pas de bolchévique; le rabbin de la ville, qui a poussé l'audace jusqu'à supplier qu'on ne lui retire pas un manteau de son armoire, a été maltraité.
Les rapports avec les Lettons sont meilleurs ; cependant toutes les barrières ne sont pas enlevées. Bien que les Juifs soient 60 % des habitants de la ville, contre 20 % de Polonais et la même proportion d'autres nationaités, la municipalité est constituée par 10 Lettons, 10 Polonais, 8 Russes et 3 Juifs.".
Trump en embuscade : les étranges dispositifs symboliques à son sujet
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Il existe un dispositif étrange autour de Donald Trump dans les productions hollywoodiennes, un dispositif qui a des ramifications de tous les côtés, dans la presse, dans la musique, et que Casey Brown (EnterTheStars) étudie depuis des années. Ce dispositif symbolique associe parfois Trump au 11 septembre (par exemple sur NBC News en 1980 quand on l'interviewe sur son intention d'acheter le World Trade Center en insistant sur le fait qu'il a 33 ans - chiffre maçonnique - ou quand une publicité pour un ordinateur Toshiba de 1996 montre un jeune homme qui écoute la radio sur 101.9 MHz/119, puis juste après un répondeur téléphonique qui dit "C'est Donald Trump"). Il l'associe aussi au voyage dans le temps, à Tesla, à Abraham Lincoln - rappelez vous des éléments de programmation prédicative déjà mentionnés à son sujet dans Back to the Future II, ou dans Donnie Darko. Quand on sait que la haute politique se joue de pair avec la sorcellerie comme nous le rappelait Jacques Attali qui accordait une belle place à ce concept dans son Dictionnaire du XXIe siècle, on ne peut pas exclure que toutes ces correspondances ne soient pas totalement gratuites.
Quel intérêt, direz-vous, puisque Trump n'est plus président ? Il se trouve qu'il reste en embuscade et pourrait être prochainement réélu. Et beaucoup de ses fans vont jusqu'à le considérer comme l'équivalent de Jésus-Christ (voyez par exemple le livre bizarre du Sud-Africain Helgard Müller paru en janvier 2022 "President Donald J. Trump, The son of Man - The Christ" qui circule dans les meetings du Parti républicain américain), tandis que certains de ses adversaires, voient parfois en lui l'Antéchrist. Simples querelles de fanatiques ? Possible. Après tout ils sont nombreux à avoir théorisé le fait qu'Obama, le pape, et tant d'autres avant eux étaient l'Antéchrist (ce qui bibliquement n'est jamais faux puisque les Antéchrists sont nécessairement nombreux avant l'ultime). Mais il y a quand même anguille sous roche si l'on en juge par toutes les représentations qui l'évoquent dans la matrice culturelle dominante, et, s'agissant d'un personnage qui avait annoncé vouloir faire reconstruire le Temple de Jérusalem (condition d'avènement du dernier Antéchrist) et dont le gendre avait acheté à prix d'or le bâtiment sulfureux situé au 666 de la 5e Avenue à New York (et mis à l'honneur dans beaucoup de films par les sociétés secrètes hollywoodiennes), et il y a peut-être matière à y regarder.
Revenons donc aux travaux de Casey Brown (EnterTheStars) qui récemment se penchait sur le film Gremlins 2, sorti en 1990, où les références à Trump sont pléthoriques, et dans un système serré de correspondances avec le 11 septembre, le Covid 19 etc.
On ne développera pas toutes les spéculations de Brown sur ce film. Seulement quelques unes en suivant chronologiquement ce qu'il démontre. Ca commence par une jeu bizarre où Daffy Duck prend le pouvoir sur le bouclier de Bugs Bunny. On ne comprend pas trop ce que signifie ce préambule dans le film, sauf à voir dans Daffy Duck le pendant noir de Donald Duck (dans une logique maçonnique du noir et blanc, ce n'est pas absurde), or beaucoup on comparé Donald Trump à Donald Duck (et les jeux de mots sur Don, Donnie dans les films font souvent système avec des références possibles à Trump). Le vilain canard narcissique qui prend le pouvoir contre le gentil lapin, ça pourrait être Trump... Puis la première image est un zoom sur les Twin Towers à Manhattan. On pourrait croire que cela est gratuit. Sauf que le héros du film est Daniel Clamp (ce qui sonne comme Donald Trump) qui est un magnat de l’hôtellerie comme Trump dont l'empire dans le film lui-même est comparé à une pieuvre. Pour que personne n'ait de doute sur l'identification entre Trump et Clamp, on notera que que lorsque la guide de l'immeuble de Clamp (Brown le montre à la minute 16'17 de sa vidéo le livre de Clamp intitulé "I took Manhattan" la couverture est à maints égards semblable à celle de "Art of the Deal" de Trump).
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Ce qui conduit à penser que le zoom initial sur les Twin Towers (qui reviennent souvent dans le film) n'a rien de gratuit, et qu'il s'agit bien de lier Trump au 9/11 est cette scène où les journalistes interviewent Clamp, et les micros devant lui forment un 9/11 (rappelons que le film est de 1990), avec d'ailleurs cette manière très particulière de styliser le 11 comme deux tours ce que firent aussi les Simpsons dans de la programmation prédictive de 1997 (voir ici).
Or, ce qui est très intéressant c'est non seulement que le film lie Trump au 11 septembre 2001, mais aussi qu'il est imprégné d'un bout à l'autre d'allusions au vampirisme (avec un Dracula qui passe souvent) et à la recherche scientifique sur les virus et sur l'ADN. Car un laboratoire travaille pour Clamp. Et d'ailleurs vampirisme et recherche médicale se recoupent dans le fait que l'acteur qui joue le Dr Cushing Catheter dans Gremlins 2 a aussi joué Dracula par le passé, il s'agit de Christopher Lee. Or Christopher Lee, n'est pas un "acteur amusant" parmi tant d'autres. C'est quelqu'un qui est engagé dans l'occultisme, et qui avait expliqué dans une interview en 1975 que de véritables rituels incantatoires peuvent être filmés sur scène et infligés aux spectateurs - voyez mon billet sur le vampirisme ici. Là où s'affiche la comédie peut donc se jouer quelque chose de beaucoup plus sérieux, et beaucoup plus dangereux. Le danger et la tromperie de la magie réside là-dedans.
L'intrigue basique tient au fait que le milliardaire Clamp veut acheter des Gremlins à un Chinois. Or les Gremlins sont des virus qui se multiplient lorsqu'ils sont mouillés.
Cela renvoie au jeu trouble qui a existé autour d'un autre 11 septembre, le 11 septembre 2019, dans la période précédant les jeux militaires de Wuhan sur lesquels enquête George Webb. Trump achetant le virus aux Chinois pour asseoir son pouvoir, est une hypothèse étonnante. C'est en tout cas ce qu'un certain décodage du film laisse entendre.
Brown montre que le film nous donne à voir apparemment sans raison un Rambo lançant une flèche, qui peut correspondre au fameux paradigme d'Apollon cher à Celeste Solum et Tim Alberino qui était aussi annoncé dans l'Apocalypse de Jean... La flèche du vaccin qui est aussi celle qui donne la maladie (Apollon étant le dieu de la peste de sa guérison tout à la fois). L'allusion à la flèche se retrouvera plus loin avec un Robin des Bois qui brise sa flèche (encore une image qui n'a aucun sens dans le film mais en prend un dans la logique occultiste de la trame cachée du film). Juste après cette image, le Chinois se met à tousser. Puis on voit deux écrans jumeaux qui renvoient au fait que Trump est du signe des Gémeaux (ce qui a souvent été aussi souligné par les occultistes, avec le côté Janus de ce milliardaire). La gémellité revient souvent dans le film, avec notamment à un moment un laborantin qui est double.
Sur la dualité et la gémellité, il y a une image intéressante que Brown montre en minute 7'07 de son second décryptage du film. On voit un tableau représentant un projet immobilier, où les Twin Towers, les tours jumelles, avoisinent deux autres bâtiments jumeaux, des bâtiments chinois, avec au milieu un dragon qui envahit les arbres. Brown ayant observé dans ses précédents décodages que souvent à Hollywood les arbres peuvent être identifiés aux êtres humains, et que le serpent dans la poitrine, ou toute autre forme de reptile, est à la fois symbole de maladie (un des jumeaux un peu plus tard ppellera les Gremlins des reptiles et l'autre dira "non ce sont des virus") et de possession, on pourrait y voir l'exposition d'un projet de possession générale de l'humanité, articulé autour de la gémellité.
Le film regorge d'allusions plus ou moins voilées à des sujets qui en 1990 n'intéressaient personne et étaient inconnus : la manipulation de la double hélice d'ADN, au contrôle climatique et aux "smart cities" (la guide y fait référence dans la tour de Clamp) au "mind control" avec la vache qui a un casque de fer sur la tête, à la grippe du singe (voir au paradigme plus général du singe autour de 12 Monkeys), au traçage des gens avec le code-barre (pas encore le R code), l'omniprésence des caméras, le culte solaire (avec "Sunworshiper film" et l'affiche SOL- Spice o'life), aux ruches hexagonales où dorment les Gremlins/démons (je ne vous refais pas le cours sur les hexagones du graphène, du World Economic Forum, et de la ruche de Beyonce "queen of the bees"). Et puis il y a carrément de l'occultisme pur et dur avec la femme aux cheveux rouges, et une chèvre représentant le Baphomet.
Brown y voit des confirmations sur ses analyses antérieures à propos du chiffre 58 lié à Trump (les 58 étages de Trump Tower) qui revient dans le film sous forme inversée, les parapluies analogues aux seringues, ou encore sur le lien entre Trump et le papier toilette (souligné en 2016 par The Economist qui renvoie en fait aux origines écossaises de Trump), le lien entre pandémie et imagerie des chauves-souris etc. Toutes ces choses dont, encore une fois, la présence dans le film peut sembler absurde si on ne la relie pas à une trame secrète.
Pour finir sans trop nous appesantir soulignons que Trump lui-même a parfois parlé des Gremlins en bien, et dans les mêmes termes dont en parlait l'auteur du film dans les années 1990, ce qui est un peu étrange quand on songe que ces bestioles ont un aspect clairement démoniaque, notamment dans leur faculté à se démultiplier.
Surtout il existe une étrange petite vidéo que Casey Brown/EnterTheStars a déterrée dans laquelle le rappeur Kodak Black, d'origine haïtienne, récemment converti à la religion israélite, fait aussi un lien entre Trump et les Gremlins. C'est en apparence une vidéo purement humoristique mais de cet humour complètement stupide, n'ayant ni queue ni tête, comme il y en a souvent dans les émissions américaines à forte inspiration maçonnique comme par exemple SNL, et ou l'émission d'Helen DeGeneres. Dans cette vidéo de février 2022, intitulée "Sundae Conversation with Caleb Pressley", le rappeur précise en minute 1'07 qu'il a été gracié par Trump en 2021, malgré son port illégal d'armes, parce qu'il lui a rendu un service, et il appelle Trump son "Jumeau Gémeau" et ajoute que Trump est un "super Gremlin" et qu'il est un "vautour au corps entier qui peut se lever et marcher" (full body vulture who can stand up and walk"). Super Gremlin est un chanson que le rappeur a sortie en 2021 (le soir d'Halloween). Plus loin dans l'interview il parle de tunnels et de souterrains à propos de Trump. Des mots qui sont soit absurdes soit codés, comme les images de Gremlins 2...
Pendant ce temps sous la Baltique
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La nouvelle de deux explosions sous-marines sur les pipe lines Nord Stream 1 et 2 a été confirmée par la télévision publique suédoise SVT,et le Centre national suédois de sismologie (SNSN) de l'Université d'Uppsala. Les deux explosions ont été enregistrées par les stations de mesure suédoises lundi 26 septembre - à 2h03 et à 19h04. "Il ne fait aucun doute qu'il s'agissait d'explosions", a déclaré Bjoern Lund, sismologue au SNSN.
L'hebdomadaire "Spiegel" a rapporté sur son site Internet que le gouvernement allemand considérait sérieusement que la fuite pouvait être le résultat d'un sabotage.
"Trois des quatre conduites du Nord Stream sont endommagées", a déclaré une source gouvernementale au Spiegel. Les responsables ne pensent pas que ce soit une coïncidence. Il pourrait s'agir d'un complot visant à semer l'agitation sur le marché du gaz en Europe. Selon Spiegel, les plans de sécurité pour les autres pipelines et infrastructures gazières sont sous contrôle urgent », lit-on.
Comme l'a rapporté l'Autorité danoise de régulation de l'énergie, les bulles de gaz du gazoduc endommagé Nord Stream 2 mesurent plus de 100 mètres de diamètre. La fuite durera des jours, voire une semaine.
L'attaque sur Nord Stream 1 et 2 n'affectera pas l'approvisionnement en gaz de l'Europe, car après le blocage de l'investissement de Nord Stream 2, la transmission n'a pas été lancée du tout. D'autre part, le flux de gaz dans Nord Stream 1 a été bloqué par la Russie elle-même en août.
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Le politologue John Helmer basé à Moscou depuis des décennies explique : "L'opération militaire de lundi soir a été exécutée par la marine polonaise et les forces spéciales, avec l'aide des soldats danois et suédois, sur ordre des USA." C'est une répétition de l'opération Bornholm Bash d'avril 2021, qui a tenté de saboter les navires russes posant les conduites de gaz, mais qui s'était terminée par une retraite ignominieuse des forces polonaises. "Cette fois, l'attaque vise les Allemands, en particulier le lobby des entreprises et des syndicats et les électeurs est-allemands en leur faisant croire que c'est de la faute des Russes". Le sabotage ouvre la voie au gazoduc de la Baltique inauguré juste après.
Ce serait une forme de revanche des Polonais (en collaboration avec Washington) pour faire payer aux Allemands leurs ententes directes avec les Russes sur leur dos en matière énergétique. Le porte-parole polonais des services de sécurité et de renseignement polonais, Stanislaw Żaryn, avait déjà accusé sur Twitter Berlin de fournir aux Russes un prétexte pour boucler la Baltique au cas où Nord Stream 2 devrait être sécurisé par des troupes russes. "Les médias de propagande occidentaux ont tenté de créer l'apparence de l'approbation du gouvernement allemand pour l'attaque polonaise" ajoute Helmer. Mais le gouvernement de Varsovie, assez impopulaire dans l'opinion, et qui craint un hiver rude surtout si les Russes avancent vers l'Ouest en Ukraine et lui coupent l'accès aux centrales de ce pays, commence à avancer un nouveau pion contre Berlin en lui demandant des réparations de guerre pour les destructions e 1939-45, un dossier qui avait été opportunément enterré depuis 70 ans.
Les happenings mondialistes de la rentrée à New-York
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Comme tous les ans, la session de rentrée de l'ONU est l'occasion de happenings de divers organismes de charité globalistes financés par les milliardaires et par les Etats.
Hier dans les locaux de l'ONU, sous la protection de la Bête du Livre de Daniel, la très corrompue présidente de la commission européenne U. Von der Leyen, a reçu le Prix Global Goalkeeper 2022 de la fondation Bill & Melinda Gates, aux côtés de l'indienne Radhika Batra, de l'afghane Zahra Joya, de l'ougandaise Vanessa Nakate (propagandiste du climat nommée ambassadeur de bonne volonté de l'UNICEF le 15 septembre).
"Championne de la santé mondiale et de l'accès équitable, dit le communiqué, von der Leyen a joué un rôle déterminant dans la création d'ACT-A, une collaboration mondiale pour accélérer le développement, la production et l'accès équitable aux tests, traitements et vaccins COVID-19.
Elle a dirigé les efforts de l'Union européenne pour aider les pays à faible revenu à répondre et à se remettre de la pandémie de COVID-19, y compris un engagement d'un milliard d'euros de l'UE pour renforcer la capacité de fabrication en Afrique afin d'accroître l'accès aux vaccins. , les médicaments et les technologies de la santé."
Pour mémoire, le président français en 2018 avait reçu le titre de champion de la Terre en marge de cette cérémonie annuelle, ce qui lui avait valu une interpellation spéciale de la chanteuse Lady Gaga en avril 2020 dans le cadre de la psy op Covid 19 au nom de Global Citizen et CEPI Vaccines.
Cette année l'adepte du vaudou Angelina Jolie, ex-ambassadrice de bonne volonté du Haut commissariat aux réfugiés, et membre du Council on Foreign Relations, qui a interviewé deux des lauréates pour le très "Skull and Bones" magazine Time, était de la partie.
Dans le public, au sein de la délégation française figuraient une adjointe à un maire d'arrondissement de Paris, mais aussi l'ancienne ministre présidente de ONE-France, branche française de l'ONG fondée en 2004 par le chanteur Bono.
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Tandis que Gates remettait ses prix, son ex-femme et Bono assistaient aussi dans les locaux de l'ONU au Clinton Global Initiative Summit (qui ne s'était pas réuni depuis 6 ans), en présence du patron de Blackrock (la plus grosse société de gestion d'actifs et d'investissements au monde - dans tous les domaines : armement, énergie verte etc - avec près de 9 500 milliard de dollars) Larry Fink venu défendre les "critères environnementaux, sociaux et de gouvernance" (ESG) qu'il veut imposer aux grandes entreprises. Bono et Gates avaient paradé ensemble dans les rues de New York la veille. Puis Bill Gates a retrouvé von der Leyen, le président de la Corée du Sud Yoon Suk-yeol, Biden, Trudeau et Macron à la réunion de Global Fund pour la prévention des "futures pandémies" (quand on sait comment l'OMS trafique la définition des pandémies, on peut se demander quelle nouvelle "psy op" ce happening nous préparait, même si évidemment on peut supposer qu'une partie de l'argent collecté ira effectivement à de vraies victimes de vraies maladies).
Les donateurs se sont engagés à verser 14 milliards de dollars. La fondation Rockefeller donne 15 millions, la France augmente sa contribution de 30% à Global Fund soit 1,6 milliards pour cet organisme, et 250 millions pour UNITAID, la structure au budget de com' pharaonique créée par Chirac et Lula (voir Pauline Liétar "L'ONU : la grande imposture") qui a versé naguère des centaines de millions de dollars à la Fondation Clinton (voir Peter Schweizer, son livre "Clinton Clash" eds HarperCollins) - tout se recoupe ! Le Parlement français, en vacances prolongées, n'a sans doute pas été consulté...