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Le blog de Frédéric Delorca

L'excès d'historicisme

25 Février 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Philosophie et philosophes

J'écoutais ce matin Répliques de Finkielkraut sur Sade (France Culture). J'y entendais un historien énumérer "Il y a eu le Sade figé dans la psychothérapie du XIXe siècle, le Sade vu par les surréalistes comme un libérateur du désir mais cette vision est rapidement devenue caduque, le Sade des années 60, celui d'aujourd'hui."

 

Je n'aime pas cette vision radicalement historiciste de la réception des oeuvres et de l'évolution des idées. Même si moi-même je ne cesse de constater le passage du temps et d'évaluer notamment combien les idées des années 60 sont dépassées aujourd'hui, je crois que ce serait une erreur de réduire nos mots, nos visions, à des "époques" : telle notion allait bien avec le temps où l'on portait des jeans et le poil long, et où on voyageait avec tel type de voiture, telle autre avec le port de tuniques romaines etc.

 

Même d'un point de vue positiviste il y a au moins un élément qui s'oppose à cet historicisme radical : la constance depuis 200 000 ans, de certains réflexes, et de certaines aspirations, ancrés dans la nature humaine, et qui en forgent l'arrière-plan existentiel (on n'ose dire métaphysique) par lequel les interprétations stoïciennes, surréalistes, jansénistes etc, de certaines images, de certaines histoires, peuvent être aussi les nôtres. A travers ces constantes, nous pouvons nous approprier les univers et préoccupations des autres époques, et même les refaire vivre, tout en leur trouvant de nouveaux prolongements, et c'est grâce à cela, à cette perpétuelle actualité du passé (que nous pouvons aborder sans anachronisme, sans nier ce qui dans le passé n'est plus nôtre et n'est pas réductible à notre temps) que nous saisissons l'unicité de l'aventure de notre espèce, celle de son avenir, de son présent et de son passé, voire que nous renouvelons et éclairons différemment par le détour par le passé des problématiques contemporaines sclérosées.

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Mélenchon, Le Pen, la campagne, les idées

23 Février 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Débats chez les "résistants"

P1020393.jpgUn peu inquiet de voir Mélenchon retrouver ses accents agressifs et ses airs de matamore. Traiter un candidat de semi-dément cela ne se fait pas. Menacer unE candidatE de la promener d'un bout à l'autre d'un ring, ce n'est pas élégant, même si ladite candidate a des idées nauséabondes. On trouve à nouveau, à 60 jours de l'élection, le pire de Mélenchon. Je crois qu'il va y laisser des plumes en termes d'intentions de votes.

 

Un certain David Desgouilles pour Marianne 2 (un e-magazine qui ne m'aime pas et c'est récirpoque : j'ai eu une mauvaise expérience avec son patron à la table de Régis Debray jadis), dit que M. Mélenchon va perdre des voix ouvrières à cause de ces attaques personnelles au dessous de la ceinture, et ne glaner que quelques voix de Middle Class. C'est bien possible. Dommage. Mélenchon a les défauts de ses qualités. Des défauts aussi prononcée que ses qualités le sont. C'est tout le problème. Alors qu'un type comme Hollande, qui ne croit en rien, qui n'est même pas capable de finir avec aisance une phrase, et dissimule mal son absence de conviction derrière des "moi je dis que" et "moi je veux que" n'a que peu de défauts car il a peu de qualités.

 

Et dire qu'à côté de cela le petit candidat de l'UMP promet une république plébiscitaire populiste cela fait froid dans le dos ! Cette élection est moins désastreuse que celle de 2007 avec les Besancenot-Buffet-Royal, mais tout de même on reste sur sa faim. Pourvu que rien ne permette au candidat sortant de "rebondir" comme on dit. Je le crois capable de tout pour renverser les tables, y compris d'aller tenter des folies en Syrie. C'est très préoccupant.

 

Bon laissons tomber le théâtre d'ombres, parlons d'idées. Je discutais tantôt avec une écologiste très pointue sur la prévention des risques sanitaires. Ca fait des années que j'essaie de réfléchir à faire converger la pensée géopolitique, et la pensée environnementale. Mais chacun est enfermé dans sa chapelle. Le réseau de l'Atlas alternatif compte pas mal de membres d'EELV. Je ne sais toujours pas comment tracer des ponts utiles là dessus.

 

En ce moment le seul "pont" entre géopolitique et risques sanitaires qu'inventent nos politiciens est cette question du halal, ce qui n'est pas brillant. Je n'ai toujours pas compris si cette pratique nuit vraiment à la qualité de la viande (on m'a parlé de contenu de la panse qui remonte au niveau du cou quand on coupe la tête de l'animal et contamine cette viande dont on fait du haché pour les enfants ce qui oblige à les cuire davantage avant consommation - est-ce vrai ?), en tout cas il est vrai qu'il est un peu idiot que tous les abattoirs d'Ile de France se soient mis à cette mode, d'autant qu'ils le font sans endormir l'animal alors que les autorités islamiques ne seraient pas hostiles à une telle mesure. J'avais entendu un jour Tariq Ramadan dire qu'il fallait que l'islam réfléchisse à la souffrance animale. Il y a manifestement quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce soudain ralliement (pour des raisons de pure réduction des dépenses) des abattoirs d'Ile de France (mais aussi d'autres régions) à cette méthode d'abattage, et il est dommage que l'on ait attendu que le Front national (avec ses arrières-pensées bien connues) se saisisse de l'affaire pour enfin en débattre sur la place publique. La gauche de la gauche à force de se complaire dans un prêt-à-penser finit par lâcher des sujets très importants (comme aussi celui de la souveraineté des pays du Tiers-Monde par exemple) à ce parti (qui ensuite les traite avec sa propre idiosyncrasie, pas très républicaine comme chacun sait). Mais cette gauche de la gauche peut-elle se ressaisir ? reprendre l'initiative ? retrouver de l'audace intellectuelle et de l'indépendance dans l'approche des sujets importants ? Je l'ai cru quand j'ai vu Mélénchon étudier ses dossiers à fond, et les évoquer avec verve. Je recommence à douter quand je le vois remplacer de plus en plus le courage politique par de simples coups de gueule. C'est inquiétant. Et au vu de l'ampleur des problèmes de notre époque, sur tous les fronts (financiers, écologiques, stratégiques), on est en droit d'exiger mieux.

 

Alors où, comment ? En sortant définitivement des logiques d'appareil ? Je serais bien placé pour le faire moi qui n'ai jamais été intégré dans aucun. Mais que peut-on faire seul ? Et que peut-on même faire avec ces chimériques "réseaux de blogs" et "réseaux sociaux", nos nouvelles "prime time TVs" ?

 


 

 

 

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Le poids des héritages religieux

21 Février 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Ecrire pour qui pour quoi

saint jeromeLorsque j'aborde l'actualité, les grands sujets de société ou même l'histoire, j'essaie de le faire en des termes aussi peu religieux que possible.

 

C'est pourquoi notamment j'évite de parler trop souvent de la Palestine qui était un thème anticolonialiste dans les années 70, peut-être pas tout-à-fait "comme les autres" dans les années 1970 mais qui est aujourd'hui porté sur un mode très malsain par des pulsions philosémites ou antisémites directement liés aux héritages du monothéisme. Or il y a tant d'autres sujets d'injustice que la Palestine dans le monde ! J'en parle peu, sans que cela signifie que je m'en désintéresse puisque j'ai toujours milité pour le droit des Palestiniens à avoir un Etat viable (non encerclé par des colonies).

 

Penser sur un mode a-religieux n'implique pas que l'on méprise les religions ni les croyants, au contraire (car le mépris des religions procède souvent d'un réflexe de fuite lui-même lié à des héritages réligieux mal assumés). Il s'agit juste de penser leurs croyances dans la globalité de tout ce à quoi l'humanité a pu adhérer, y déceler des "schèmes" pour parler comme Kant qui participent de mécanismes de la psyché humaine depuis 200 000 ans. C'est dans cet esprit par exemple que je me suis penché sur la réforme protestante en Europe eu XVIe siècle, ou pourrais me pencher demain sur la réforme politico-religieuse du Bahrein au Xe siècle si quelqu'un me mettait entre les mains un livre intéressant là-dessus.

 

Mais on ne tient cette ligne a-religieuse qu'en assumant parfaitement ses propres héritages comme ceux du monde où l'on vit. C'est pourquoi par exemple j'ai souvent évoqué mon enfance catholique dans les années 1970.

 

On ne peut pas nier ce que le passé religieux imprime dans la tournure de pensée. Par exemple je pense que ma très forte sensibilité à l'écoulement du temps et à la mort des univers (intérieurs) que nous portons en nous aussi bien que de ceux (extérieurs) dans lesquels nous baignons s'est sans doute forgée en interaction avec (sinon sous l'influence de) la religion catholique de mon absence. Et je la revendique comme une partie intégrante de mon esthétique existentielle (en employant ces mots, je songe à une phrase d'un commentateur d'Anatole France selon laquelle l'écrivain reprochait aux Américains d'avoir un idéal moral mais pas d'idéal esthétique, j'y reviendrai peut-être un jour).

 

De ce point de vue-là, je vois bien que mon a-religiosité diffère de celle de beaucoup de gens de notre époque qui, eux, sont complètement absorbés par le "faire", la préoccupation, les agendas, et de ce fait considèrent la contemplation (au sens aristotélicien de la théoria) du temps, comme un élément accessoire de leur vie, qui ne les concerne qu'accidentellement lors de la mort d'amis ou de parents, lors des anniversaires, et dont il faut se débarrasser parce qu'il faut toujours être "résilient". Ceux-là pour qui il faut avant tout "fonctionner", et pour lesquelles les abstractions comme "l'instant" (toujours fugace), l' "absolu" (toujours vague) etc doivent être bannis de la vie, me semblent plus proche de la machine (je ne dis même pas de l'animal) et il est clair que la symbiose avec la machine est l'horizon de notre civilisation (voir Le Breton et Andrieu là dessus), ce qui n'est pas du tout ma tasse de thé.

 

Je me demande si, de fait, cette évolution de l'a-religiosité vers le purement mécanique ne va pas progressivement me reléguer vers le christianisme plus que je l'eusse voulu, dans la mesure où mes interrogations sur le temps, la paix, le devoir, etc ne seront peut-être bientôt plus intelligibles que par les gens qui auront eu une éducation chrétienne. Si tel était le cas, je le vivrais comme une perte car ma formation (à l'école laïque, elle) m'a enclin à considérer l'espace de l'écriture comme tourné vers l'universalité, y compris quand j'y exprimais les choses les plus intimes. La "République des Lettres" n'a pas de frontière mentale. Mais peut-être finirai-je, moi-même, comme tant d'autres, par être communautarisé, par la force même d'une évolution générale de la société autour de moi dont je ne pourrai plus tout adopter les valeurs. Frédéric Delorca finira-t-il par être publié par les éditions du Cerf comme Christian Arnsperger ?

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Ce qu'il faudrait regarder dans notre actualité

20 Février 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Revue de presse

Les actualités de ce monde ne sont pas très réjouissantes.

 

On attire notre attention sur des éléments qui devraient nous être indifférents (la moindre pulsion de M. Sarkozy, le moindre flocon de neige qui tombe sur le bassin parisien). On en passe sous silence de bien peu importants comme la tournée de Laurent Fabius au Qatar et en Israël au début de ce mois, ou sur les curieux appels de M. Juppé au cessez-le-feu au Mali (au moment où le gouvernement de ce pays peine à tuer dans l'oeuf une rebellion touarègue qui résulte directement de nos égarements en Libye). Personne ne se soucie de cette journaliste qui avait montré un pistolet quand les rebelles encerclaient le quartier de la TV à Tripoli, et dont on a annoncé à tort le décès hier. Il est vrai qu'il y a tellement de gens torturés en Libye en ce moment (Médecins sans Frontières en dénonçait 115 le mois dernier à Misrata, heureusement que nous avons renversé Kadhafi pour protéger les droits de l'homme !). Mais quand même. S'indigner autant pour Ingrid Betancourt néguère, et si peu pour Halla el-Misrati aujourd'hui. Bon d'accord elle avait ciré les chaussures d'un dictateur (mais quel journaliste de TV n'a jamais soutenu activement ou passivement par son silence un dictateur ?) et une grande g** (on lui reproche d'avoir interviewé d'une façon musclée une Syrienne anti-Kadhafi au printemps dernier), mais pas plus que... voyons des journalistes un peu trop sûrs d'eux il doit bien y en avoir.. Mais quand même s'intéresser à elel serait un moyen de donner un visage aux persécutions commises en ce moment par les milices en Libye. Vous allez me dire qu'on a fermé les yeux sur la répression en Irak, alors...

 

D'une manière générale notre époque choisit mal ses sujets. Le petit monde des militants des PCF (un des rares partis qui a une grosse base militante et une base qui veut défendre des causes généreuses) s'est enthousiasmé pour Mumia-Abou-Jamal, heureusement gracié il y a peu. Mais une part de l'énergie dévouée à soutenir cet homme aurait pu être consacrée à soutenir Bradley Manning, le petit gars qui a livré à Wilkileaks des secrets militaires sur la sale guerre américaine en Irak, non ? Ce garçon était dégoûté par ce qu'il voyait et a cru naïvement en l'avenir de la presse "alternative" avant d'être horriblement piégé par une lieutenant d'Assange qui l'a trahi. Résultat il croupit dans une prison militaire, objet d'humiliations quotidiennes, de tortures psychologiques même. S'intéresser à lui obligerait au moins à penser aux tortures qui se poursuivent en Irak, aux réfugiés irakiens en Syrie, toutes ces choses dont nos journalistes se foutent... Bradley Manning est l'image-même du type qui, comme Julian Assange, ont cru en la transparence de l'info, à la fin du privilège des institutions face aux crimes qu'elles commettent. Sont-ils les Thierry Quintin (les joyeux illuminés) de l'histoire, ou les Galilée (ceux qui ont raison avant les autres ?

 

Tenez, même les 200 éléphants tués par des guérilleros soudanais depuis un mois, ça aussi c'est un vrai sujet. 100 à 200 éléphants tués chaque jour dans le monde. A la kalachnikov. Ca enrichit des bandes de malfrats ou de guerilleros on ne sait pas trop quoi. Mi-guérilleros mi-malfrats. A ce rythme on se dirigerait vers une Afrique sans éléphants. La faute aux Chinois. Démonstrations imparables qu'on lit ici ou là : dans les années 60-70 un premier pic d'extermination colle avec le boom économique du Japon, puis on reconstitue le cheptel dans les années 70, et bing, maintenant c'est la demande chinoise qui fait grimper les cours. Sousentendu : nous on est assez évolués pour savoir qu'avoir de l'ivoire chez soi c'est de mauvais goût, mais pas ces arriérés de "nouveaux riches" jaunes ; et d'ailleurs ces maudits chinois sont assez bêtes pour croire que les défenses des éléphants tombent toutes seules comme ils sont capables de croire que tout ce qui a quatre pattes et tout ce qui vole se mange - je n'invente rien, c'est écrit ici. Moi j'ai plutôt tendance à penser que le vrai problème c'est que les Occidentaux ne veulent pas qu'il y ait de vrais Etats souverains qui nourrissent correctement leurs population (trop heureuses de festoyer avec les carcasses laissées par les kalachnikovs) et arrêtent les braconniers. Pourquoi dès qu'un gouvernement se heurte à une guérilla se trouve-t-il des Occidentaux pour se demander si ce n'est pas la guérilla qui a raison ? Pourquoi est-on toujours dans cette dynamique de "chaos créateur" comme disent les néo-conservateurs américains, du regime change, du soutien au désordre ? Retour à la question que je posais plus haut à propos du Mali...

 

Problème fondamental, anthropologique : notre rapport à l'animal. Mme GA Bradshaw, prof américaine, nous explique pourquoi les éléphants nous ressemblent sur le plan psychologique, raconte leur calvaire, les sociétés matriarcales désorganisées. Avant, les Masaï ne tuaient pas les éléphants, ils y voyaient des réincarnations d'ancêtres ou que-sais-je. Aujourd'hui ils les massacrent. Pour l'argent. L'argent qui obsède les chinois. Auri sacra fames.

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Question : notre interaction avec l'animal. Pourra-t-on vivre dans un monde sans animal ? Nos enfants qui ne dessineront plus d'éléphants. L'enfance est-elle possible sans animaux ? Finis les animaux, et nous aurons des disques durs d'ordinateurs directement connectés à nos cerveaux. Recréerons nous des éléphants disparus à partir de leur ADN comme des dinosaures ? Des éléphants "déterritorialisés" sans passé, sans avenirs, sans sentiments faute d'avoir grandis dans les sociétés matriarcales comme ceux d'aujourd'hui. Des éléphants à moitié fous, comme nous mêmes, qu'on mettra sous sédatifs, avec aussi des cerveaux connectés à des ordinateurs. Allez savoir.

 

Le monde change de peau, rodoudous et berlingots. On ne s'aide pas à le comprendre quand on élude des questions comme celle-là.

 

D'ailleurs nous ne sommes pas non plus très doués pour comprendre le siècle passé non plus. Lors de la mort de Semprun j'ai rappelé sur ce blog qu'il avait été un "ouiste" cynique lors du référendum sur la "constitution" européenne. J'ignorais son attitude détestable à l'égard de Marguerite Duras et de ses amis en 1950 telle qu'elle ressort des documents figurant dans La France Rouge (un livre très bien fait du reste). Après avoir participé avec elle à des quolibets contre Louis Aragon et Laurent Casanova il est allé les dénoncer à la direction du parti. Gérard Streiff parle de "procès stalinien" et souvent on parle de stalinisme à propos de cet épisode. Mais c'est surtout la petitesse morale de l'intéressé qui frappe le plus dans cette affaire. Certains ont dit que Wikipedia avait cherché à occulter ce fait. Il est vrai que le débat sur ce passage dans la rubrique Discussion de cette "encyclopédie" est assez léger, mais faut-il s'en étonner ? On dit de plus en plus que des groupes se sont constitués pour verrouiller Wikipedia. L'épisode ne m'a guère surpris pourtant. Les gens de plumes quand ils ont une petite once de pouvoir dans une structure se comportent souvent comme ça. Possible que l'ambiance stalienienne, celle de la guerre idéologique, ait décuplé cette tendance.

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Pau dans l'Heptaméron de Marguerite de Navarre

18 Février 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Béarn

bruegel.jpgChose promise, chose due, voici un extrait de l'Heptaméron, la 68ème nouvelle dans l'édition de Michel François, qui se passe à Pau, et l'on y voit que les questions d'amour n'y sont point seulement platoniques.

 

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