Le public et le privé en Seine-Saint-Denis, à Cuba, en Chine...
A Aubervilliers la municipalité socialiste va construire une école en recourant au Partenariat public privé (PPP), un système très onéreux pour les collectivités publiques qui consiste à laisser la maîtrise des travaux et de l'entretien à une grosse entreprise privée pendant 15 ou 30 ans contre rémunération sous forme de bail. Le président socialiste du conseil général de la Seine-Saint Denis Claude Bartolone s'apprête à choisir cette option pour la construction de nombreux collèges. Pourtant la formule qui a été abondamment utilisée dans le monde anglo-saxon (14 % des investissements publics en Grande-Bretagne) y est désormais fort décriée. Mais notre pays adore adopter à contre-temps les modèles qui ont échoué ailleurs.
Du reste l'Union européenne avec ses normes drastiques concernant le déficit budgétaire et l'endettement public leur laisse-t-elle le choix ? Les PPP coûtent cher (plus cher que le taux de remboursement des prêts) mais sont financièrement invisibles dans les bilans des collectivités. La Seine-Saint-Denis qui fait beaucoup d'enfants a besoin de construire des collèges. Une fois de plus c'est moins le procès de telle mesure particulière, même si elle est un cadeau aux grandes entreprises, qu'il faut instruire que celui de l'ensemble de la doxa néolibérale qui nous gouverne depuis 30 ans.
Je lis dans le Monde Diplo d'octobre un article sur l'échec annoncé de cette doxa en Irlande (un des fameux PIGS dans le collimateur des banques) où la thérapie libérale dictée par le privé prépare une récession. Nous ne sommes pas sortis des crises.
Je ne puis m'empêcher de rapprocher cet article d'un autre, dans le même journal, qui concerne Cuba, où l'on apprend que l'Etat doit pour beaucoup sa survie à l'aide du Venezuela, et traine une masse de 25 % d'employés oisifs qu'il doit occuper d'une autre manière, soit par des réaffectations bureaucratiques (le retour imposé aux champs ?) soit en ouvrant l'économie au privé sur le modèle vietnamien ou chinois (en évitant une braderie gorbatchévienne). Fidel Castro avec son "notre modèle ne fonctionne plus" aurait validé la seconde option soutenue par son frère.
Que peuvent faire des collectivités publiques étranglées ?
Certains se demandent en ce moment si la Chine n'est pas le pays qui en vient à équilibrer le mieux l'Etat (le socialisme, l'économie socialisée) et le capitalisme. "Contrairement à une image qui doit trop à notre occidentalo-centrisme, le capitalisme chinois est moins "libéralisé" qu'on ne le croit. L'une de ses forces de frappe réside dans ses entreprises étatiques. Elles sortent gagnantes de la crise 2008-2009, indiquait cette semaine le ministère chinois des finances. BTP, énergie, pétrochimie, téléphonie, aéronautique : dans ces secteurs, l'Etat chinois a favorisé la création de grands groupes publics. Et ce sont eux qui ont empoché l'essentiel des gargantuesques commandes passées au nom du plan de relance annoncé en 2008." reconnaît l'édito assez anti-chinois du Monde du 23 septembre dernier. Au lieu d'en tirer la conclusion selon laquelle la Chine devrait devenir plus libérale, le quotidien des grandes entreprises devrait peut-être inverser la proposition : que les libéraux extrémistes se mettent un peu à l'école chinoise.
Mobilis in mobile
Le Dissident internationaliste accepte plus aisément que moi d'être père et pédagogue. Peut-être parce qu'il a procréé avant moi, peut-être parce qu'il a dix ans de plus, peut-être parce que son métier d'enseignant l'a conforté dans ce rôle. Il voudrait être le père d'un révolution à venir ou de ferments révolutionnaires qui écloront un jour peut-être ici ou là. Plus optimiste que moi, il guête les endroits où ça peut bouger, les analyse, étudie de près le langage de ceux qui demain peut-être changeront la société. Plus patient, il tolère leurs approximations, leurs incohérences, leur désordre contre-productif. Il était prêt à parrainer naguère un non-alignement transnistrien. Aujourd'hui une reconstruction rebelle de banlieues populaires en France. Il a raison.
Les grandes révolutions ne sont jamais où on les attend, ni dans les formes qu'on espérait d'elles, mais il faut garder à l'esprit leur possibilité. La société change et changera, pas forcément pour le pire. Ne perdons pas de vue le changement, oeuvrons à l'accompagner.
L'historicité de l'être.
C'est comme dans la vie privée. Un jour vous découvrez qu'un être cher a le cancer. Ce qui semblait immuable dans la relation que vous entreteniez avec lui révèle son caractère éphémère. Le cancer écrit la vérité cachée du monde que vous croyiez stable, cette vérité que les mots essentialistes "je" "tu" "nous" figent à l'excès. Chaque mort et chaque naissance rappelle le fleuve d'Héraclite et la branloire pérenne de Montaigne. Et comme ils vous sembleront lointains un jour les lapsus calamiteux de la pauvre Dati, et le cynisme de notre gouvernement ! Ce qui ne signifie pas que tout sera mieux. Tout sera autre.
Ce weekend en Béarn où je fêtais mes 40 ans, dans cette région natale dont l'essence, celle que je garde en moi, s'éloigne à jamais, je feuilletais au hasard des livres de la bibliothèque de mes 20 ans. Trois lignes de Sollers ici, un aphorisme de Cioran là, une page de "De l'amour" de Stendhal, une phrase de Baudrillard. Beaucoup de mots qui ne me parlent plus du tout. Où ai-je vu quelques lignes de Nietzsche sur le langage ? Je ne sais plus. Je sais en tout cas que je n'étais pas complètement d'accord avec ces lignes. Elles faisaient du langage un artefact qui appauvrit la diversité du réel, et notamment de la réalité corporelle. C'est en partie vrai, en partie faux. Car la diversité du corps, et la richesse individuelle, se construisent aussi à travers la stabilité (et même parfois la répétition rituelle) de mots figés. Je le vois tous les jours avec mon fils. Le langage n'est pas qu'une superstructure qui, comme je le disais plus haut, sclérose le devenir. Il y a de l'entrelac du stable et du mobile en chacun d'entre nous. Et dans le fonctionnement de l'univers, de la matière. Des lois, et des systèmes de lois si complexes que la prévisibilité disparaît. Point de prévisible sans l'imprévisible, point d'imprévisible sans le prévisible.
A Pau, il y a beaucoup de mots. Des mots occitans, des mots français. Je prenais un verre dimanche avec un enseignant épris de festival de Siros autant que de la lecture de Zizek. Mobilis in mobile. Il me disait aussi qu'il y avait dans sa ville des Congolais qui parlent russe, pour avoir étudié à Moscou quand Sassou Nguesso était pro-soviétique, et puis, comme partout, des gens qui se mettent au Chinois.
A Pau on ne se sent pas encore obligé de parler de "webdocumentaire" et autres anglicismes à la mode à Paris, qui ne font que signer la haine des élites pour leur langue et leur culture. On vit la globalisation différemment. A Brosseville aussi. Ce matin à la permanence du maire, sur quatre femmes venues exposer leurs problèmes sociaux, trois étaient voilées. Leurs récits sont toujours les mêmes. Beaucoup d'enfants, des logements trop petits, des salaires trop faibles, des problèmes de santé. Toutes expertes dans l'art de passer d'une administration à l'autre pour grapiller quelques euros supplémentaires pour boucler les fins de mois. Comment fait-on de ces petites vies de gens oubliés dans leurs quartiers oubliés des destins de citoyens capables d'influencer l'histoire de l'humanité ? Je ne sais pas. Le Dissident internationaliste y travaille.
Mehlang Chang
Toutes mes excuses auprès de mes lecteurs. Cet après-midi je vous ai balancé une vidéo chinoise d'un certain professeur Mehlang Chang (Mélenchon) sans voir que c'était un "hoax", comme ils disent outre-atlantique. Ce que c'est que d'aller trop vite. Mais bon,moi au moins je présente mes excuses quand je me plante, pas comme d'autres sites et blogs que je ne citerai pas (pour ne rien dire des journalistes des grands médias).
A propos de Mélenchon, il a eu le bon réflexe ces derniers jours de souligner que la commissaire européen luxembourgeoise (mieux vaut oublier son nom) est allé trop loin sur l'affaire des Roms. Entre Sarko et la commission qui ira le plus loin dans le grotesque ? Si cela fait grandir le sentiment anti commission c'est bon à prendre. Messieurs les manifestants anti retraites, allez plus loin ! Grève générale jusqu'au retrait du projet de loi + grève générale jusqu'à la sortie de l'Union européenne : tels devraient être les mots d'ordres. Sans quoi, même si Sarko par improbable retirait son projet de réforme, M. Barroso vous le resservirait par d'autre biais.
A Washington on tremble de voir l'Europe se désunir. Continuons à les faire trembler et que notre république libérée du joug euratlantiste reconstruise enfin un sens du débat poitique digne de ce nom !
Philosophies
C'est étrange. Ce matin je me suis réveillé avec la sensation d'avoir dépensé beaucoup d'énergie dans la nuit à rêver de philosophie. Pendant ma période de rêve mon cerveau avait beaucoup argumenté.
Encore au réveil j'étais embarqué dans des réflexions sur le piège du kantisme, la question (qui m'a toujours intrigué) : pourquoi Hegel rompt-il si aisément avec le kantisme pour installer à sa place un grande dramaturgie historique, et puis pourquoi toutes ces ratiocinations de Schopenhauer et Nietzsche sur la volonté et la représentation, pourquoi le néo-kantisme de Cassirer et le méta-kantisme de la phénoménologie, pourquoi le néo-réalisme d'un Stove.
Aujourd'hui la philo (celle qui avance vraiment, pas celle qui tourne en rond dans de la vaine rhétorique comme nous la sert Arte), se développe dans le monde anglo-saxon et s'attèle à des questions très scientifiques. On se demande s'il y a du rien avant le Big Bang (il faudrait prendre le temps en ce moment d'essayer de comprendre cette idée d'Hawking selon laquelle l'avant-Big Bang était un simple principe : celui de la gravitation), ou si l'ensemble des données de mon cerveau greffées sauvegardées sur un ordinateur seraient encore "moi" - question que je trouve chez Eric T. Olson et chez Daniel Dennett. On peut se demander d'ailleurs si l'obsession scientifique anglo-saxonne, qui est l'inverse du déni des sciences de la philosophie allemande postkantienne (et de nos joyeuses French theories soixante-huitardes), n'est pas exagérée, s'il ne faudrait pas un tout petit peu "déplacer la perspective", ou l'élargir, mais je reconnais que c'est délicat car le risque d'idéalisme est grand.
Quelques indices ténus m'ont conduit à ces rêves nocturnes d'aujourd'hui. Mon supérieur hiérarchique au bureau qui vient me parler de Boltanski et qui me dit "c'est chouette ces débats sur le capitalisme, ça élève l'esprit, c'est comme la philo, au début on a du mal à entrer dedans, mais c'est un langage, ça aide ensuite à respirer". Et puis il y a eu la BD d'Onfray sur Nietzsche. Une lecture récente de Schopenhauer, à laquelle une référence d'Assouline faisait heureusement écho, et encore l'amusante adaptation télévisée hier soir de la Peau de Chagrin hier soir qui met en scène un jeune philosophe.
La philosophie est la seule activité intellectuelle (avec peut-être l'art placé à son plus haut niveau) qui ne vous fait attendre aucune écoute d'autrui, aucune approbation - et qui donc brise toutes les dépendances. Ce n'est pas une activité de "partage" comme l'affectionne le totalitarisme du "sympa" contemporain. Elle se suffit à elle-même - ce qui explique qu'Aristote la définît comme praxis au même titre que la respiration, et non comme poiesis comme le sont l'art et toutes les productions finalisées. Je donne cent fois raison à Aristote à ce sujet. On devrait accorder plus de temps à la philosophie.
Les employés du privé
Ce sont des diplômés d'une fac littéraire parisienne, master 2 de LEA. Ils bossent dans une PME de traduction. Ils sont très inintéressants. Je pense qu'ils font exprès de l'être, cela résulte d'un choix renouvelé d'année en année depuis leur sortie de l'enfance. Ils ont fait de l'absence totale d'intérêt un art de vivre, une seconde nature qui leur colle à la peau. Ils seraient complètement incapables aujourd'hui d'avoir un regard original sur quoi que ce soit. Ca se voit à leur aisance dans l'absence d'originalité, on perçoit bien que l'absence d'originalité ne leur pèse pas, qu'elle les protège, qu'ils ne comprendraient même pas qu'on puisse exister sur un mode différent de celui-là.
Au vernissage de l'expo de la galerie privée de leur patron, ils n'ont pas une pensée plus haute qu'une autre, pas un mot de travers. Ils remercient bien poliment quand on leur tend un petit toast. Ils disent que leur travail est très bien, très varié, qu'ils traduisent aussi bien des contrats que des relevés de notes d'examens scolaires, qu'ils apprennent plein de mots, que leur patron est très fort parce que lui il n'a pas de dictionnaire, qu'il a été vraiment très gentil de leur accorder 4 mois de stage alors que la "crise financière" normalement ne lui permettait raisonnablement que de recruter pour 3 mois, que la fac exagérait quand même un petit peu de prévoir pour ses étudiants des stages de six mois.
Bref, "ils vont bien tout va bien", comme disait l'autre. Ils trouvent que les tableaux là tout autour sont très bien, qu'il n'y a rien qui dénote. C'est comme la vie en somme quoi, c'est bien fait, ça va.
Je ne leur ai pas demandé ce qu'ils pensaient de la dernière réforme de la médecine du travail que leur préparait M. Woerth et qui, selon divers spécialistes, nous ramène plusieurs décennies (voire un siècle) en arrière. Ils m'auraient sans doute dit que de toute façon ils sont en bonne santé ou que la médecine du travail ils ne savent même pas que ça existe. Je ne pense pas qu'ils soient du genre à protester contre la moindre mesure gouvernementale. Ou alors peut-être peuvent-ils en dire un peu de mal s'ils voient que leur interlocuteur en face d'eux est très remonté contre ça, mais uniquement pour lui faire plaisir. De toute façon on voit bien que personne ne doit jamais parler de politique avec eux, ni même d'aucun thème un peu dérangeant. Sur l'art, sur l'histoire sur tout ils doivent passer leur temps à n'entendre que des banalités creuses parce que tout simplement personne n'oserait prendre la responsabilité de briser leur placide vacuité.
Le soin particulier qu'ils mettent à ne pas réfléchir en dehors du cadre d'insipidité totale qui leur est imposé peut ressembler à un exercice masochiste vu de l'extérieur, mais je suis convaincu qu'il leur apporte du plaisir, et un parfait sentiment de confort, de sécurité. Ils ne trouveraient aucun avantage à le troquer contre une autre manière d'être et de voir.
Ces jeunes gens votent sans doute Royal-Cohn-Bendit-Bayrou-Villepin sans grande difficulté. Un jour de déprime ils glisseront peut-être un bulletin Besancenot dans une urne en pensant avoir osé là le geste le plus fou de leur existence.
Ils sont probablement prêts à valider n'importe quel bombardement de centrale nucléaire en Iran, à l'image de ceux qui il y a douze ans m'expliquaient doctement qu'il fallait attaquer militairement la Serbie "génocidaire". A vrai dire, ils ne se sont sans doute pas posé la question jusqu'ici parce que pour le moment on leur a juste demandé de penser que ce pays est une sombre dictature cléricale. Mais si demain le New York Times et Le Monde leur dit qu'il faut faire exploser une centrale nucléaire en Iran pour améliorer la condition des femmes dans le monde ou éviter le triomphe de l'islamisme au Proche-Orient (ou toute autre fausse raison absurde), je pense qu'ils s'y résoudront. De toute façon, le New York Times et le Monde ne leur présenteront jamais ce choix en des termes si abrupts, parce que que ces deux journaux aussi - comme tous les autres - respectent leur besoin de douce vacuité. On leur dira juste qu'il faut accepter quelques "frappes chirurgicales", "interventions homéopathiques", "petites dispositions contraignantes", pour maintenir l'équilibre du monde. Ils seront d'accord. Quand on vit dans un monde si bien fait, avec un patron sympa, des petits toasts qui sont bien préparés, des conventions de stage "qui vont bien" (comme on disait à l'armée), on ne peut pas avoir envie de s'opposer à ce que tout le monde est censé approuver. Ce n'est même pas pensable.
Styles de résistances
Quand un journaliste du Mensuel de Gauche sort un roman sur Cuba, son éditeur et l'Association France Cuba organisent une "rencontre-cocktail" sur une péniche un soir à Paris. Ca fait partie de la "résistance chic", tendance beaux quartiers, ex-moteur de l'altermondialisme triomphant du début des années 2000.
A côté de la "résistance chic", il y a la résistance sulfureuse, celle qui s'est fourvoyée de plusieurs manières. Des gens qui reviennent d'Iran en disant que Sakineh Mohammadi-Ashtiani n'a pas été condamnée pour adultère mais pour meurtre, et que la lapidation ne fait pas partie du code pénal iranien. Mais cette "résistance" est habituée des coups médiatiques, et s'est fourvoyée si souvent qu'on n'ose trop la croire.
Il y a une résistance délirante sur Internet, celle qui croit aux Illimunati et à toutes sortes de complots pour détruire nos vies et faire triompher l'Antéchrist.
Il y a les résistances populaires des organisateurs de collectifs et de comités qui se réunissent une fois, puis après oublient de se téléphoner, passent à autre chose.
Il me semble que la bonne résistance, celle qui peut porter ses fruits à terme, doit être soutenue par un certain style, un style qui doit sonner juste, et qui doit aider à la foirs à supporter le monde tel qu'il est, à voir au delà de lui, et à soutenir un engagement persévérant pour le faire changer. Le style est solidaire du fond. Le style aide à la solidité et à la viabilité du fond. Ceux qui veulent changer le système actuel devraient, je crois, davantage veiller à leur style.
F.
ps : par contre si vous voulez connaître le style de ceux qui ne résistent à rien, jetez donc un coup d'oeil au blog des correcteurs du journal le Monde, par exemple cette page. Vous y découvrirez une foire d'empoigne de gens très médiocres qui, tout en prétendant se corriger les uns les autres, ne font qu'exposer leurs propres maladresses orthographiques et grammaticales. Les historiens dans 300 ans, s'il en existe encore, pourront utiliser ce genre de page comme révélateur de l'état castastrophique de notre culture bourgeoise.
Un vernissage à Paris
Une loisir de petit chef d'entreprise parisien. La galerie Artis Vitae au Village Suisse (Paris 15ème). J'y ai promené ma caméra oisive ce soir.
Les Roms, l'Union européenne et les compteurs Linky
Inutile d'épiloguer trop longuement sur ces sujets très bien traités sur d'autres sites.
Sur la politique anti-rom de M. Sarkozy et les admonestations de la commission européenne, je crois que le blog "La lettre volée" ce matin dit tout ce qu'il faut dire.
Quant aux nouveaux compteurs électriques obligatoires Linky qui seront à la charge financière des ménages dès 2012, l'UFC-Que choisir? critique à juste titre la décision hâtive de les installer, sans même qu'ils aient été testé l'hiver, avec les risques d'incidents techniques, de violation de la vie privée et autres. Souvent les sites Internet rappellent que le producteur de ces compteurs est français... mais l'échéance d'entrée en vigueur de l'obligation de les installer a été prise... par Bruxelles évidemment, et n'est donc pas amendable...