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Le blog de Frédéric Delorca

Le livre de Delorca sur le populisme mentionné dans la revue "L'Arme et la Paix"

21 Janvier 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #ICD, #Actualité de mes publications, #Les régimes populistes

La revue L'Arme et la Paix de l'association Initiatives citoyenneté défense publie en page 1 un encart consacré à mon livre paru récemment "Les régimes populistes face au mondialisme" (eds du Cygne).

Une occasion pour moi de redire tout le bien que je pense de cette association grenobloise dans la diffusion d'informations alternatives pour aider à la compréhension des enjeux de notre époque.

La revue est en ligne ici.

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Recension de "Les régimes populistes" sur "Esprit Surcouf"

8 Janvier 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les régimes populistes, #Actualité de mes publications, #Donald Trump, #George Soros

Richard Labévière mentionne aujourd'hui aimablement mon dernier livre "Les régimes populistes contre le mondialisme" sur son site "Esprit Surcouf" en ces termes ;

La mondialisation économique, commerciale et financière s’est furieusement emballée dans les années 1990, sous l’administration Clinton. Aujourd’hui, elle reste ouvertement promue par des acteurs économiques et politiques proches des milieux démocrates américains comme l’Open Society Foundations de George Soros. Cette mutation qui s’impose à la totalité de la planète s’accompagne résolument d’un programme de gouvernance qui vise le démantèlement de la souveraineté des Etats-nations, des services publics et des politiques de redistribution sociale. Ainsi, les suppôts de la Fondation Soros ont lancé plusieurs mouvements importants de « changements de régime », appelés « révolutions de couleur » dans l’ex-empire soviétique : « révolutions des Roses en Géorgie (2003), Orange en Ukraine (2004), des Tulipes au Kirghizistan (2005).

Cette « fondation » semble avoir aussi favorisé d’autres actions de déstabilisation internes chapeautées par le National Endowment for Democracy américain, comme des tentatives de renversement du régime d’Hugo Chavez au Venezuela, la révolution Verte en Iran (2009) ou des mouvements comme « Y’en a marre » et « Balai citoyen » en Afrique dans les années 2010. Les pseudo « Printemps arabes » de 2011, sont – en partie – un sous-produit de cette culture des « révolutions » de couleurs.

Face à ces évolutions rhizomatiques, les dernières années ont été marquées par un sursaut des défenseurs des Etats-nations comme meilleurs garants de la souveraineté et des droits sociaux des peuples, mouvements (de droite et de gauche) qui ont été taxé péjorativement de « populistes ». Parfois, ces mouvements ont même réussi à prendre le pouvoir dans des pays aussi différents que la Hongrie, l’Autriche, l’Inde ou même les Etats-Unis. Le juriste-écrivain Frédéric Delorca déconstruit méthodiquement[1] cet affrontement planétaire en fournissant les éléments factuels – pour autant qu’ils soient accessibles – éléments qui racontent une histoire radicalement différente des carabistouilles que nous servent habituellement les grands médias.        

L’enquête de Frédéric Delorca met à jour l’épicentre de la pensée mondialiste promue par l’Open Society Foundation (OSF) de Soros. Le site 888.hu en dressait encore la liste des bastions en 2016 : « l’Institut des politiques publiques d’Eötvös Kàroly créé par la Fondation Soros en janvier 2003 ; la Fondation Cercle de Craie (Kretakör), une ancienne compagnie de théâtre qui fait de la sensibilisation aux droits des minorités auprès des jeunes et du streetart ; Transparency international ; K-Monitor, une association pour la transparence publique financée part Transparency international et le Département d’Etat américain ; la Société pour la liberté et les droits (Tàrsasag a Szabadsàgjogokért (TASZ), qui est financée par le Fond civil norvégien, un fonds officiellement gouvernemental mais en fait piloté par Soros et par l’OSF ; le Fonds pour l’éducation des Roms ; la Fondation C3 (pour la diffusion du numérique) ; le groupe pro-avortement PATENT ; la société Hàtter pour les droits des gays, lesbiennes et transgenres ; le lobby féministe hongrois Magyar Nöi Erdekérvényesitö Szövetség ; le programme d’échange de seringues Blue Point… »

On se souvient que le milliardaire américain Soros est lui-même d’origine hongroise, et que la relance du mouvement OTPOR – qui anima la première révolution de couleur dirigée contre Slobodan Milosevic en Serbie et financée par l’OSF – s’était faite à Budapest fin 1999. Tous ces braves gens entretiennent des liens organiques suivis avec l’évangélisme protestant, alliant à la fois une religion charismatique et une lecture littéraliste de la Bible. Frédéric Delorca : « les Evangélistes sont 64 millions aux Etats-Unis, soit près d’un cinquième de la population. Ils sont une force politique importante. En Colombie (où ils seraient 30% selon un sondage de 2009), ce sont eux (plus que les Catholiques) qui ont fait échouer la ratification de l’accord de paix avec la guérilla des FARC parce qu’il comportait des concessions trop explicites au lobby Lesbien Gay Bisexuel Transgenre LGBT et au lobby pro-avortement. Aux Etats-Unis, selon la BBC, 81% des Evangélistes ont voté Trump (plus encore que précédemment pour George W Bush), ils ont été le groupe le plus compact derrière le candidat républicain ».

A propos de la Catalogne, le petit livre tonique de Frédéric Delorca précise : « les analystes évoquent aussi les liens de la Generalitat de Catalogne avec les intérêts israéliens dans les années 1990 à travers le diamantaire Moses David Tenennbaum, la réouverture récente du consulat honoraire israélien, la formation des Mossos d’Esquadra (la police catalane) par le Mossad… » On l’aura compris le dernier ouvrage du juriste-écrivain Frédéric Delorca soufflent dans les voiles et nous ouvre des perspectives de réflexion tellement plus intéressantes que l’habituelle soupe de notre presse nationale… pardon ! parisienne, qui continue à nous bombarder de Fake News, de bien-pensance et de propagande. Il est temps que le président

Macron y mette bon ordre. Mais qui va trier et faire la différence entre l’erreur et la vérité, entre les faits avérés et ceux plus ou moins bidonnés ? On voit déjà que le CSA est parfaitement incapable de contrôler correctement les médias de l’audiovisuel public français… alors bon courage !

Retrouvez ce papier ici (NB : actualisation 2019 - le commentaire de Labévière est aussi sur le site du Comité Valmy ici)

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