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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #la revolution des montagnes tag

Contre l'agneau néo-zélandais

27 Mars 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Béarn, #La Révolution des Montagnes

Une dizaine de membres du syndicat agricole la Confédération paysanne du Béarn ont mené une action dans le supermarché Leclerc d'Oloron-Sainte-Marie pour protester contre le libre-échange avec la Nouvelle-Zélande. L'élevage de moutons a lieu à deux pas de la ville. Mais la viande vendue au consommateur vient des antipodes. Merci les mondialistes.

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Commentaire de M. sur mon roman "La Révolution des Montagnes"

15 Février 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La Révolution des Montagnes, #Béarn, #Actualité de mes publications

La sociologue d'origine béarnaise (par sa mère), M., qui enseigne en région parisienne, vient de m'écrire un commentaire aimable sur mon roman paru en 2009, La Révolution des Montagnes. C'est un roman antérieur à ma conversion que je considère aujourd'hui symptomatique des égarements d'une vie sans transcendance, mais qui dit quelque chose aussi de la folie du monde que nous construisons depuis quelques siècles. J'en avais écrit le premier jet il y a 30 ans. Je l'ai profondément remanié ce roman 15 ans plus tard, en 2006 (il y a trois lustres). Il est intéressant que je sois conduit à me pencher à nouveau sur cette histoire tous les 15 ans.

Voici donc ce que M. m'écrit :

"J’ai lu avec grand plaisir votre livre envoyé très vite par votre éditeur.

Vous avez une belle plume, alerte et vive, qui fait sentir les situations. Ce fut un régal de vous lire et j’ai souri ou ri bien souvent.

L’indépendance du Béarn soutenue par une actrice de films pornos, il fallait le faire et la fin avec le projet de bébé shootés à la dopamine,  brrr ! Le tout dans les paysages magiques du Béarn…

L’ensemble est assez loufoque, revigorant et très bien enlevé !

Les seigneurs de la Vicomté du Béarn auraient sans doute apprécié, les différents registres de la vie cohabitaient sans doute plus facilement qu’aujourd’hui à l’époque.

Il y a de plus une réflexion très forte sur le pouvoir : les indépendantistes béarnais de votre livre ne sont pas les seuls à se battre sans grand programme pour une idée assez floue  et à se retrouver au prises avec toutes les embûches, à commencer par le refus de la population  de changer son mode de vie, pas si désagréable au fond. Et que fait Fulgaran une fois devenu président ? Pas grand-chose. Vous l’écrivez de manière implacable pp. 101 – 105 en particulier : « Il était évident qu’il n’y avait plus rien à faire, au sommet de ce nouveau pouvoir, si ce n’est le mettre en scène (…) il était donc inutile de continuer (…)» « en décrochant l’autonomie, leur mouvement était allé aux limites du possible et (qu’) aucun autre projet social ne serait à leur portée ». Tout ça pour ça… Cette réflexion pourrait inspirer bien des dirigeants qui s’accrochent au pouvoir ou cherchent à y accéder.

J’ai beaucoup aimé les pages émouvantes où vous parlez des chants béarnais et de Si canto (p. 44-45). J’ai été saisie par leur beauté et l’émotion qui s’en dégage. Elles me rappellent une rencontre en Béarn entre descendants d’émigrés Pyrénéens en Amérique (nous étions environ 150) où une fois à table, ces chants sont montés spontanément, nous renvoyant tous à notre histoire, nos amours enfouies, comme un fil qui nous unissait les uns aux autres sans nous connaître. Gorge serrée,  larme à l’œil et émotion garanties. C’est curieux la culture, au-delà de l’universel, on a tous un petit village qui nous fait battre le cœur plus que les autres. Cette émotion peut être partagée par des gens qui « n’en sont pas », heureusement, sinon, ça serait clocher contre clocher, cauchemardesque nationalisme. Les Béarnais de Paris accueillent du reste les « amoureux du Béarn », expression large qui écarte toute idée de filiation ethnique au profit d’un intérêt partagé."

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"La crêperie des Lys" un haut lieu de gastronomie et de culture

6 Octobre 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La Révolution des Montagnes

creperie-lys-image.jpgUn endroit à ne pas manquer à Pau : La crêperie des Lys, 57 bd d'Alsace-Lorraine. Si vous voulez déguster par exemple une crêpe au foie gras sur pommes cuites, ou au canard au piment d'Espelette, n'hésitez pas à aller y faire un tour. Vous y trouverez qui plus est des livres pleins de charme... notamment le roman "La Révolution des Montagnes" !
 
 
 
 
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Le réel de la fiction

12 Août 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La Révolution des Montagnes

Tous les gens qui conjecturent autour de la Syrie en ce moment et s'envoient à la tête sur Facebook des cadavres de femmes décapités par des bombes en se demandant si l'obus était gouvernemental ou islamiste m'emm** presque autant que les cyniques ou les lâches à la Hollande qui nourrissent la guerre civile avec une parfaite bonne conscience. Que tous ces gens poursuivent leurs ratiocinations brutales loin des écrans de mes ordinateurs.

 

Hé, en ce moment je me sens plutôt l'âme du romancier solitaire ; voyez ces lignes de Flaubert écrites à Louis Colet l'avant-veille de noël 1853 : "C'est une délicieuse chose que d'écrire ! que de ne plus être soi, mais de circuler dans toute la création dont on parle. Aujourd'hui par exemple, homme ou femme tout ensemble, amant et maîtresse à la fois, je me suis promené à cheval dans une forêt par un après-midi d'automne, sous  sous les feuilles jaunes, et j'étais les chevaux, les feuilles, le vent, les paroles qu'ils se disaient, et le soleil rouge" etc. Il venait d'écrire le récit d'une promenade à cheval de madame Bovary et de son amant.

 

Tout cela est très vrai. Je n'ai écrit qu'un roman dans ma vie, j'ai retenu le nom du personnage principal (parce que j'ai eu du mal à le trouver), et oublié, cinq ans après, celui de son héroïne, car je le voulais quelconque. Mais je me souviens de ces personnages comme s'ils avaient existé, et je me souviens des scènes que je leur ai fait vivre, spécialement des plus dures à écrires, de celles qui me touchaient le plus, de l'évolution complexe de leur relation, de leur quête. J'ai été en eux. En cela ils furent autre chose que mes enfants. J'ai été eux dans le sens que dit Flaubert, et bien sûr j'ai été les situations qu'ils vivaient. Tout cela m'a marqué autant voire plus que ce que j'ai vraiment vécu dans la vie "ordinaire". On ne devrait pas essayer d'oublier ce qu'on a écrit, ne serait-ce que parce que dans le morne vécu que nos sociétés ultranormées, ultraformatées nous réservent, seule notre création présente encore quelque chose de vraiment imprévisible et de vraiment humain.

 

Peut-être au 1er janvier enverrai-je mes voeux à mes personnages ? Il m'arrive d'avoir envie d'ajouter une suite à ce roman, juste pour éprouver la joie de retrouver les personnages qui le peuplaient. Mais cela sonnerait faux. Quel dommage que je n'aie pas la force d'inventer de nouveaux personnages, une nouvelle histoire ! Parce que je suis moins oppressé, moins "dans la seringue" (comme dit un mien ami) du non-sens que je ne l'étais en 2006-2007. Je ne sais. C'est toujours une chance que d'avoir encore devant soi un roman à écrire.

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Une petite fête en Béarn

27 Juillet 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La Révolution des Montagnes

Pas tout à fait l'ambiance "La Révolution des Montagnes" surtout à cause de la musique US mais bon le jurançon coulait à flot. C'était mardi dernier...

 

 

 

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