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Le blog de Frédéric Delorca

L'inquiétante ruée vers le lithium

30 Octobre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous, #George Soros, #Bill Gates, #Peuples d'Europe et UE

Le lithium est partout : dans les smartphones, les voitures électriques, les panneaux solaires, et même les sous-marins chinois. Résultat : la demande mondiale de lithium était d'environ 350 000 tonnes en 2020, elle sera six fois plus importante en 2030.

La filière lithium-batteries est un El Dorado, et pourrait le rester, sauf si une alternative à ce métal est trouvée - George Soros, grand financeur du Parti démocrate américain, de la woke culture, et des révolutions de couleur, a investi 4,6 milliards de dollars dans une start up qui travaille sur les batteries à semi-conducteurs en 2021, avant d'acheter des parts dans l'entreprise Tesla de son soi-disant adversaire politique Elon Musk (lequel vient de racheter Twitter), qui construit des voitures électriques, ce que Bill Gates se refuse toujours à faire. D'ailleurs Soros ne se contente pas de financer la recherche : il a aussi des parts dans la firme minière australienne Piedmont lithium Inc fournisseur de Tesla qui travaille au Ghana, en Caroline du Nord,  au Québec (il sera intéressant de parler dans un autre article de son bras de fer avec un géant israélien du diamant autour de la mine de Simandou en Guinée, mais c'est un autre sujet). La Chine qui raffine 65 % du lithium mondial mais moins de 25 % des ressources en minerais cherche à acquérir des mines en Amérique du Sud (Ganfeng a investi en Argentine) et en Afrique (Sinomine Resource au Zimbabwe).

Problème : il faut extraire le lithium des cailloux ou des fluides, et cela ne va pas sans poser de grosses difficultés.

La mine de lithium de Jadar (cédée à Rio Tinto) en Serbie (qui vient de recevoir 160 millions d'euros de l'UE en remerciement de son vote anti-russe le 12 octobre à l'ONU sur l'Ukraine), provoque le scandale vu le risque de destruction d'un écosystème et d'expropriation des paysans.

Aux Etats-Unis (2 % de la production mondiale), on l'exploite au Nevada, le nouveau projet minier de lithium le plus proche d'aboutir, Thacker Pass, dans le même Etat se trouve sur une terre sacrée des Indiens et nuirait aux éleveurs locaux. Des actions en justice sont en cours.

Au Chili, en Argentine, en Bolivie (qui prétend fabriquer des batteries et pas seulement fournir des minerais), pour extraire 1 tonne de lithium, il faut 1 million de litres d'eau (2 millions dit même Euronews), et pour une batterie d'une voiture électrique Zoe il faut la consommation d'eau de 500 personnes pendant un an, selon François-Xavier Piètri, éditorialiste Economie sur divers grands médias. Dans cette partie du monde en effet (près de 60 % de la production mondiale de lithium brut), il est extrait de salines (et non de la pierre comme en Australie).

Au sein de l'Union européenne qui dépend beaucoup des importations transocéaniques en la matière (ce qui est aussi funeste pour l'environnement), les réserves commencent à être évaluées avec la publication en 2021 par le projet GeoERA de cette carte.

La Tchéquie est en pointe. En France, la presse officielle vante ses propres réserves de lithium : " La France compte être plus vertueuse (que l'Amérique du Sud), explique France Info, avec notamment un projet dans l'Allier sur une ancienne carrière, ou en Alsace (qui ne figure pas sur la carte ci-dessus), où la solution pourrait venir de la géothermie (...) Aujourd'hui, l'eau chaude des sous-sols est puisée, transformée en énergie et réinjectée. Une technologie à l'étude permettrait de capter les atomes de lithium, avant de renvoyer l'eau dans le sol."

A supposer que le problème du coût en eau puisse être résolu, il y a aussi celui du recyclage. En ce moment la réglementation européenne n'oblige à recycler qu'à hauteur de 50 % d'une batterie, ce qui ne rend pas le recyclage viable économiquement. La question va devenir épineuse en 2030 quand la politique autoritaire en faveur des voitures électrique conduira la France à devoir recycler 2 millions de tonnes de batteries. Aujourd'hui après calcination et destruction, ces batteries laissent toujours 2 % de résidus que l'on finit par enterrer. On voit le risque environnemental quand cela portera sur des millions de tonnes.

N'y a-t-il pas là un effet pervers de l'emballement politique pour le tout-électrique et la diabolisation du carbone alors que rien n'est prévu pour la gestion à long terme des conséquences de ces investissements désordonnés ?

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Liban : le président Aoun démissionne

30 Octobre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Proche-Orient, #Le monde autour de nous

Le président libanais Michel Aoun a quitté le palais présidentiel ce dimanche, avant l'expiration lundi de son mandat de six ans, dans un contexte de crise politique. Le dirigeant chrétien, âgé de 89 ans, n'a pas de successeur désigné, alors que le gouvernement est démissionnaire depuis les élections de mai dernier.

Le président dans un discours de mi-journée à Beyrouth a reconnu l'ampleur de la crise financière (les gens ne peuvent plus jouir de leurs propres économies à la banque) en soulignant que c'est parce que le parlement n'avait toujours pas pu voter une loi de contrôle des capitaux. Il est persuadé que Le gaz et le pétrole offshore "fourniront les fonds nécessaires pour sauver le Liban". A  cet effet son pays a signé avec Israël (qu'il ne reconnaît officiellement pas) un accord de délimitation de la frontière qui va permettre cette exploitation, au terme de longues négociations qui avaient été supervisées par un émissaire de Biden.

Cette démarcation est unanimement saluée au Liban. Le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah s'est attribué une partie du mérite de cet accord qui, bien qu'il ne retienne pas la ligne 29 au début voulue par le Liban, avec une entente sur la ligne 23 est plus favorable que la ligne 1 voulue par Israël (voir carte ici). Selon lui Israël (à qui l'Assemblée générale des Nations Unies a  une fois de plus demandé à Israël de renoncer à l'arme nucléaire par 152 voix contre 5 - celles des USA, des îles Palaos, de la Micronésie, du Canada et d'Israël, avec 24 abstentions dont l'Union européenne, la Côte d'Ivoire, Papouasie, le Royaume-Uni, l'Inde, Monaco, la Géorgie, le Cameroun, l'Australie et l'Albanie, et en l'absence de 7 petits pays africains et insulaires et du Venezuela) aurait été sensible à la menace de guerre proférée par son organisation alors que Tel Aviv voulait commencer l'exploitation off-shore. Son organisation avait fait savoir qu'elle interviendrait militairement avec des drones pour empêcher l'exploitation avant la conclusion d'un accord.

Il reste maintenant au Liban a régler son litige maritime au Nord avec la Syrie (qui commence à récupérer certains de ses réfugiés dans ce pays, les 800 000 réfugiées syriens sont un des problèmes du pays, avec les 210 000 Palestiniens dans douze camps).

Sur le plan financier les bailleurs de fonds étrangers hésitent à secourir le Liban à cause de sa paralysie politique. Le FMI conditionne l'octroi d'une facilité de paiement de 3 milliards sur 46 mois à des réformes économiques (Beyrouth n'a pas le même accès aux aides étrangères que l'Ukraine...). Et la majorité de la population ne survit que grâce aux organismes de charité et au soutien de la diaspora.

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Les clients de Kagame sèment à nouveau le chaos au Congo

30 Octobre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous

Les Tutsis du M23 financés par Kigali après avoir pris en juin le contrôle de la cité congolaise de Bunagana, à la frontière avec l'Ouganda, vient de conquérir Kiwanja et Rutshuru-centre, situées sur la route nationale 2, axe stratégique desservant Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, ce qui pousse des milliers de réfugiés civils sur les routes. Il semble que c'est une intervention de l'Ouganda contre les Forces démocratiques alliées (ADF) qui a mis le feu aux poudres en novembre 2021. La construction au terme d'un accord avec le Congo d'un réseau routier financé par l'Ouganda, protégé par l'UPDF et s'étendant jusqu'à Goma, aux portes du Rwanda, ont été considérés comme des actes hostiles à Kigali (malgré les accords bilatéraux conclus par Tshisekedi avec le Rwanda et le Burundi), sur fond de rivalité pour le contrôle des minerais.

n février 2022, la Cour internationale de justice a ordonné à l'Ouganda de payer 325 millions de dollars à la RDC pour son rôle dans les conflits qui y ont éclaté entre 1998 et 2003, notamment la mort de milliers de civils dans la région de l'Ituri, le financement de groupes rebelles et le pillage de l'or, des diamants et du bois. Le Rwanda a également été mentionné à plusieurs reprises dans les rapports de l'ONU pour avoir profité des minerais passés en contrebande depuis la RDC pour financer des groupes rebelles et renforcer ses propres exportations.

Élément nouveau : Washington commence à désigner les vrais coupables du malheur congolais dans la mouvance de Kagame, l'ex-chouchou des Clinton. Au Conseil de sécurité des Nations Unies, le diplomate américain, Robert Wood, Représentant alternatif pour les Affaires politiques spéciales a déclaré le mercredi 26 octobre :

 « Ces violences sont inacceptables, et les États-Unis exigent des groupes armés qu’ils mettent fin à leurs attaques contre les populations les plus vulnérables de la RDC. Nous appelons également les acteurs étatiques à cesser de soutenir ces groupes, notamment l’aide apportée par les Forces de défense rwandaises au M23 ».

Mais l'Occident ira-t-il au delà des bonnes paroles ?  Le chef de l'Etat rwandais préside le Commonwealth et la secrétaire générale de la Francophonie est une Rwandaise par la grâce de la politique anti-française du président Macron sur le dossier des Grands Lacs (à l'instar de la ligne suivie aussi par Sarkozy).

Début octobre la Chine avait demandé que la RD Congo soit libérée de l'embargo sur les livraisons d'armes , ce qui correspond à la demande du gouvernement de Kinshasa qui a besoin d'équipements militaires. Le 30 juin, le Conseil de sécurité avait seulement assoupli la procédure de notification obligatoire des achats d'armes. Pékin, Moscou et les trois pays africains membres s'étaient abstenus.

Kinshasa a expulsé l'ambassadeur rwandais.

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Rishi Sunak et le modèle chinois

28 Octobre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #coronavirus-vaccination-big pharma, #Les régimes populistes, #Le monde autour de nous, #Peuples d'Europe et UE

Lundi 24 octobre, 28 villes chinoises ont mis en place divers degrés de confinement dans  le cadre de la soi-disant lutte contre le Covid 19, avec environ 207,7 millions de personnes touchées. La ville de Pékin notamment a annoncé samedi dernier qu'après cinq jours de mini-vacances, l'accès aux espaces publics continuera d'être restreint. À partir du 5 mai, un test COVID négatif effectué  dans les 8 jours précédents sera obligatoire pour entrer dans "de nombreux lieux publics et prendre les transports en commun", selon une annonce sur le compte WeChat de la capitale.

Ces entraves à la circuler s'ajoutent à celles qu'imposent le système de crédit social qui en 2019 interdisait à 23 millions de Chinois de voyager.

Croyez-vous que l'Europe est à l'abri de cela ?

La nomination du nouveau premier ministre britannique Rishi Sunak, ancien ministre des finances, qui est non seulement un ancien de Goldman Sachs mais aussi et surtout l'homme du Forum économique mondial devrait vous mettre en garde.

Le père de  l'épouse de Sunak (donc son beau-père),  Akshata Murthy (qui n'est pas citoyenne britannique), est le  fondateur  d'Infosys, une société indienne de technologie de l'information qui fournit des services à une foule d'entreprises et de banques Fortune 500. L'un des principaux services de l'entreprise est Finacle, une plateforme bancaire numérique.

Infosys est répertorié comme  partenaire officiel  du  Forum économique mondial/Forum de Davos (WEF) , qui a été accusé de chercher à développer l'infrastructure technologique pour mettre en œuvre un système mondial de "score de crédit social" à ravers le monde. Le président d'Infosys, Mohit Joshi, a rédigé des articles pour le site en faveur de la banque numérique, qui fournit le cadre technologique du système de « score de crédit social ». Pour défendre le modèle chinois sur le chemin d'une "cashless society" (société sans espèces)  il écrivait en août 2020 : "Qui peut alors blâmer la Banque populaire de Chine (PBOC) lorsqu'elle a annoncé en février qu'elle détruirait  les espèces collectées dans des environnements à haut risque , tels que les transports publics, les marchés ou les hôpitaux ?". Dans un article d'avril 2021, sur le site du Forum de Davos, il préconise d'accorder à chaque personne une "identité numérique unique" pour effectuer des transactions financières. Il cite le Parti communiste chinois comme un exemple réussi de cette politique. Dans la même veine il y a un an Sunak vantait les Central Bank Digital Currencies (monnaie numérique de banque centrale). Global Times, organe officiel chinois, le 14 juillet dernier vantait le pragmatisme de Sunak dans ses rapports avec Pékin.

Si vous ne voyez pas où cela nous mène pensez aux expérimentations de Deconomy ici. Un épisode de série d'animation "Stretch Armstrong & The Flex Fighters" (2017) sur Netflix en donne aussi un aperçu.

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A propos des gestes de Tom Hanks

28 Octobre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca

L'acteur Tom Hanks a toujours traîné dans des films à connotation occultiste comme le Da Vinci Code (où il est censé au début "debunker" ce qu'étaient les Illuminati), ou des films auxquels on peut prêter une connotation de programmation prédictive comme celui dans lequel il joue le personnage de Lance Corona (dans Larry Crowne), et il y en a peut-être dans "A man called Otto". Il avait fait parler de lui pendant la crise du coronavirus en avril 2020 par des jeux multiples sur "Corona" et en donnant son sang pour la recherche sur le vaccin, autant d'initiatives auxquelles les "truthseekers" ont cherché à trouver une double sens possible. Car l'on sait que dans le monde des sociétés secrètes, le double langage est la règle - voyez cet exemple.

Ce qui est sûr c'est qu'on ne compte plus les photos de lui où il montre l'oeil d'Horus. Et il est sûr aussi que Forest Gump, sn film phare, est rempli sur le seul plan musicail de références à ce que la pop culture a de plus obscur (la théosophie d'Elvis Presley, le pacte satanique de John Lennon, l'occultisme des Fleetwood Mac). Un usager de Twitter a fait remarquer le 25 octobre qu'il y a une série de gestes très étranges dans Forest Gump lorsque le héros remet sa médaille militaire à son amie.

D'abord il faut remarquer que cette médaille est un pentagramme inversé, comme le sceau du Baphomet. Et ce qui est plus troublant, c'est qu'après l'avoir donnée à sa copine, Forest Gump fait ce signe (voir photo à gauche), qui représente le fait que le bas est à l'image du haut, adage de la magie, lui aussi relié au Baphomet.

Ensuite, le film enchaîne sur le moment où Forest joue au ping-pong (bon, je ne pense pas que ce soit une référence à la pizzeria Comet-Ping-pong quoique car eux aussi avaient une référence au Baphomet avec leur lune blanche en haut et la noire en bas sur leur façade...)  mais entre les deux la caméra filme une télévision où l'on parle de l'alunissage de 1969. Les enchaînements dans les films ne sont pas gratuits, comme on l'a vu il y a peu à propos du vieux film Gremlins 2.

Est-ce une référence ici, se demande l'auteur du Tweet, au fait que cet alunissage aurait pu être un "fake" ? On sait qu'il y a eu beaucoup de débats sur l'alunissage, sur les déclarations étranges de Buzz Aldrin, franc-maçon notoire qui avait lui aussi mis en avant son oeil d'Horus, sur les clins d'oeil à ce prétendu "fake" dans le film Toy Story.

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