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Le blog de Frédéric Delorca

Une petite pensée pour Pierre Piccinin da Prata

29 Avril 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Proche-Orient, #Débats chez les "résistants"

Je repensais cette nuit à Pierre Piccinin da Prata avec qui il y a quelques années j'avais travaillé sur ce site.

Je n'ai pas été d'accord avec lui sur tout, ni sur le fond ni sur la forme, mais on ne peut nier que sa manière de s'investir au Proche-Orient était pleine de panache et de générosité. Je relisais son texte de 2019 par lequel il tirait sa révérence plein d'amertume sur les pseudo-intellectuels alternatifs. Je sais lesquels il visait. Une partie d'entre eux sont aussi dans mon collimateur. Ces gros narcisses dégoûtant qui prétendent parler au nom de la paix, au nom des peuples, sur les websites de leurs copains et le plateau de Taddei et qui, s'ils étaient au pouvoir apparaitraient aux masses aussi veules, idiots et abjects que les macroniens. "Un tel pourrait facilement aider par un geste, écrivait-il en 2019… Un tel en consacrant trois ou cinq minutes de son temps… Mais ni l’un ni l’autre n’y consent, car cela dérangerait une parcelle, infime, de son confort mesquin." J'ai connu ça par coeur.

Avec quelle facilité ces pauvres gens ont oublié Piccinin et ses escapades proche-orientales, comme ils ont oublié mon engagement pour la Serbie, pour la paix avec la Russie (combien de russophiles m'ont-ils écrit au cours des dernières années ? aucun), pour l'émancipation des peuples avec l'Atlas alternatif ! Combien se souviennent-ils du travail que j'ai abattu ? Ces individus n'ont même pas un brin d'élégance comme ce Belge qui me proposa il y a deux ans de diriger un livre sur Assange avant de s'enfermer lamentablement dans un mutisme qui n'était même pas poli. C'est à cela que Piccinin fait référence pour lui-même quand il écrit : «Avec quelle facilité… un mail… un sms… et puis le silence… les " gens " peuvent-ils ravaler leur parole, se désengager, sans égard pour les conséquences que génère leur inconstance. »

Que reprochent-ils à Piccinin ? Ses incertitudes sur la Syrie ? Sa façon d'aller tendre un micro à Daech quand ces fascistes massacraient yézidis, chrétiens et chiites à tour de bras ? Je ne pense pas. Les publicistes français ont toujours des tas de choses à reprocher à des tas de gens (comme beaucoup auraient sans doute à me reprocher ma conversion chrétienne, ou mes travaux récents sur les sociétés secrètes et le Covid qui ne cadrent pas "parfaitement" avec l'approché "rationaliste" censée prévaloir dans le débat mondain de notre époque). Mais en dernière analyse le grief majeur qu'ils adressent à autrui c'est de ne pas se situer exactement au même endroit que leur propre nombril. Rien d'autre. Pour exister dans le débat, il faut s'être suffisamment imposé à l'égoïsme de chanu pour être incontournable : avoir un website, une chaine You Tube, aimer suffisamment sa petite personne pour s'être créé un réseau d'admirateur, s'être construit une marque de fabrique et être prêt à aller vendre sa soupe - toujours les mêmes thèmes, toujours les mêmes mots clés - pour que les gens vous aient bien identifié dans l'espace ; bref, jouer un rôle et ne pas trop aimer la vérité : parce que la vérité c'est l'aventure, la remise en cause de soi, le refus des petites étiquettes et de cette comédie sociale dont les publicistes raffolent.

"Les expériences sociales, dans lesquelles je me suis honnêtement engagé, m'ont résolument fait perdre tout humanisme" ajoute-t-il dans son discours d'adieux. Et ça c'est un bon point, parce que l'humanisme est un péché, et qu'il ne faut rien attendre des hommes et tout de Dieu. Et il faut aimer les hommes en Dieu, à travers Dieu, car Dieu seul nous donne la force de supporter leurs défauts et surtout leur inconstance. Attendre des choses des gens, surtout par les temps qui courent, ces temps "post-soixante-huitards" comme dit Piccinin où les qualités humaines sont réduites à zéro, revient à scier la branche sur laquelle on est assis. "Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus" (Matt 6:33) Travaillez pour Dieu. Ensuite les soutiens humains viendront... ou ne viendront pas, selon sa volonté, mais en tout cas vous aurez au moins la satisfaction d'avoir tout fait au mieux. En plaçant les échanges avec les gens en premier, on inverse les priorités, et l'on fonce tête baissée dans les murs.

J'admire la résolution avec laquelle M. Piccinin s'est retiré de tout débat, de tout travail d'investigation, lui qui avait une passion pour cela. Plus aucune trace sur le Net, sur les  réseaux sociaux. Qu'est-il devenu ? Même sa fiche Wikipedia ne le dit pas. S'est-il enfermé dans un monastère ? Ha, si seulement ses adversaires et ses rivaux, nos adversaires, avaient comme lui l'once de sagesse et de dignité d'opter enfin pour le silence, comme l'air de ce monde deviendrait enfin respirable ! Je pense par exemple à Chomsky qui maintenant joue sur sa lyre pour le plus grand plaisir des médias totalitaires l'éloge de Biden au nom d'une foi commune en la responsabilité de l'humanité dans le réchauffement climatique... A la prochaine révolution des Gilets jaunes, je proposerai qu'on impose aux intellectuels et publicistes un principe de limitation de mandat, limitation du droit à la parole, comme à nos députés : cinq ans non renouvelables. Piccinin da Prata a eu l'humilité de s'auto-limiter. Vous tous qui avez contribué à l'Atlas alternatif, et vous qui vous pavanez sur les plateaux de CNews, d'RT France etc. faites de même. Tout le monde s'en portera mieux.

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Donnez pour Alep (Syrie)

24 Avril 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Proche-Orient, #Christianisme

Depuis 2016, je vous ai souvent demandé d'aider les Yézidis d'Irak. Et je ne manque pas non plus, quand je le peux, de vous parler d'Alep, et de la Syrie en général, pays que nous avons délibérément déstabilisé et poussé à la guerre civile sur la base de  mensonges éhontés, que nous acculons à la malnutrition alors qu'il était autosuffisant avant 2011, parce que nos alliés américains occupent ses champs pétroliers et bloquent ses avoirs bancaires dans le cadre d'un dispositif inhumain de sanctions économiques.

Soeur Brygida Maniurka, une franciscaine polonaise fait circuler un message du bureau de la paroisse latine Saint François d'Assise du 12 avril qui décrit l'engagement de l'Ordre des Frères mineurs au service des pauvres à Alep depuis le génocide arménien jusqu'à aujourd'hui. Deux cents repas chauds sont donnés chaque jour aux habitants pauvres d'Alep, notamment aux orphelins. Les Frères mineurs veulent étendre leur aide. Si vous avez envie de donner joignez moi par le formulaire de contact, je vous donnerai leur référence de compte banquaire.

"La situation à Alep, y explique le frère Ibrahim Alsabagh, curé d'Alep, est aujourd'hui plus préoccupante que jamais. Les prix des denrées alimentaires ont considérablement augmenté. De plus en plus de personnes souffrent de la faim et plongent dans la pauvreté; il n'y a pas de sécurité alimentaire. Un repas de base est hors de portée pour la plupart des familles. Les gens font la queue devant les boulangeries pour acheter des portions limitées de pain. C'est souvent la seule nourriture qu'ils peuvent se permettre. L'accès à la nourriture est mentionné par les gens comme leur besoin fondamental. Les parents renoncent à la nourriture pour la donner à leurs enfants. En ce moment très difficile et critique de l'histoire, lors de «l'explosion de la faim», les veuves, les orphelins, les personnes âgées, les malades et les handicapés sont les plus exposés à ses effets. Nous considérons comme une nécessité urgente la mise en place d'une cuisine collective qui préparerait des repas chauds pour ceux qui en ont besoin. Nous voulons l'installer dans le monastère franciscain de Ram, dans ce site historique de la Transfiguration de la Miséricorde, qui multiplie les pains et les poissons pour satisfaire la faim. Cette fois, non seulement pour des centaines de personnes, mais nous voulons l'étendre à tous les habitants dans le besoin d'Alep. Le coût d'un repas pour une personne est de 2 euros."

Compte bancaire pour les dons (en Euros):

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Ci-dessous aussi la traduction de l'interview du père Ibrahim Alsabagh (initialement publiée en français dans Famille Chretienne, mais la version française n'est pas en accès libre), sur la situation générale à Alep :

Les combats en Syrie se poursuivent-ils encore quatre ans après la fin de la bataille d'Alep?

La guerre n'est pas finie. Nous assistons à une course aux armements - plus rapide que jamais. Notre pays regorge de missiles et d'armes. A Idlib, dans le nord, où la situation est toujours tendue, les groupes militaires seraient de plus en plus organisés et armés. Les tensions se poursuivent également dans le sud avec des missiles de nos voisins attaquant l'armée iranienne. La guerre fait toujours rage sur notre terre; il a une dimension internationale et devient de plus en plus cruel.

Jusqu'où est la reconstruction de la ville d'Alep?

Nous avons commencé la reconstruction des maisons endommagées et lancé des projets microéconomiques. Cependant, la situation est revenue à un état critique, comme avant 2016. Nous assistons à une «guerre de la faim».

Comment est-ce possible?

Les sanctions touchent la partie la plus pauvre de la population. Le principal phénomène d'inflation se poursuit avec l'effondrement de la livre syrienne, tandis que les salaires des travailleurs restent les mêmes. Le prix de la nourriture augmente toutes les heures. Les gens ont froid, il n'y a pas de lumière, l'électricité est disponible une heure par jour. Il y a aussi très peu de carburant et vous devez faire la queue pendant des kilomètres jusqu'aux stations-service pour l'obtenir.

Quelle est l'humeur générale des gens ?

La plus grande menace pour le peuple d'Alep est le désespoir. Il est terrifiant de perdre l’espoir que la crise prendra fin et que la vie reprendra sa dignité. Je n'ai jamais pensé que je serais confronté à un patient refusant un traitement hospitalier et souhaitant rentrer chez lui pour y mourir, ou faire face à une femme qui préfère cesser d'exister plutôt que vivre. Au cours des dix derniers jours, j'ai entendu de nombreux mots de désespoir, je n'en ai jamais entendu parler auparavant.

De nombreux chrétiens sont partis dans les premières années de la guerre. Certains sont revenus?

Quand je suis arrivé à Alep fin 2014, les deux tiers de la population et un pourcentage égal de chrétiens ont quitté le pays. Environ 50 familles chrétiennes sont rentrées en 2017, mais 50 autres ont émigré. Les jeunes sont rentrés du Liban l'année dernière à cause de la crise qui y règne. Mais ceux qui reviennent ne rencontrent que des difficultés, car la crise s'aggrave de jour en jour.

La situation à Alep est-elle la même que dans le reste du pays?

La situation est plus difficile ici. Pendant la guerre, des groupes armés se sont emparés de 60% de la ville, qui a été en grande partie détruite. Dans l'ancienne capitale économique du pays, des centaines d'entreprises ont été détruites et des équipements pillés. Malgré les efforts du gouvernement, la ville d'Alep ne parvient pas à retrouver son passé glorieux et reste paralysée.

Quelles personnes dans la société souffrent le plus?

La souffrance est notre pain quotidien en ces jours très froids. Les pères ne savent pas où trouver de l'argent pour le pain de leurs enfants. Les femmes sont déprimées et ont des problèmes cardiaques. La crise affecte de nombreux jeunes; leur enfance avait déjà été volée par la guerre. De combien de courage, de force et de persévérance avez-vous besoin aujourd'hui pour obtenir une éducation et une profession? Ces jeunes n'ont aucun moyen de construire leur vie, leur avenir. La crise affecte les enfants qui n'ont pas la possibilité de se développer physiquement et mentalement - des enfants qui grandissent dans des familles marquées par une atmosphère de tristesse, de désespoir, d'insécurité et de confiance qu'ils auront de quoi manger demain. La crise affecte l'éducation, car les parents sont incapables d'acheter des fournitures scolaires et souvent ne peuvent même pas se procurer des vêtements et des chaussures pour envoyer leurs enfants à l'école. La crise touche également les personnes âgées, les plus faibles de notre société. Ils ont souvent plusieurs maladies et sont incapables de travailler en raison d'un handicap. Ils n'ont ni revenu ni sécurité financière.

Comment la présence de Dieu se manifeste-t-elle dans une réalité aussi sombre?

Nous expérimentons la Présence Divine à chaque instant. Le Bon Pasteur, de toutes ses forces, est présent dans les difficultés. Nous le touchons avec nos mains et le voyons avec nos yeux. Dans les difficultés objectives, il guide et donne des directions. Nous n'exagérons pas quand nous disons que nous vivons ensemble avec des miracles, nous les rencontrons à chaque instant. L'Église - la main tendre du Seigneur ressuscité - fait beaucoup de bien. Le Seigneur est responsable de tout. Dans cette expérience de la Providence de Dieu, il y a la Transfiguration du Seigneur, qui rappelle l'expérience sur le mont Thabor, sur la croix et dans sa révélation après la résurrection. Nous nous sentons enveloppés de sa tendresse, comme des disciples enveloppés de sa lumière éternelle. C'est une expérience de Son essence, la nature de Dieu, qui est amour et tendresse. Notre expérience est une révélation de la façon dont Dieu nous aime et prend soin de chacun de nous.

Qu'est-ce que cette expérience spirituelle enseigne au Père?

La présence du Christ transforme la souffrance inutile en souffrance rédemptrice. Il est un modèle pour nous dans sa souffrance rédemptrice. Avec la foi dans nos cœurs et avec l'espérance qui vient de lui, nous répondons avec amour à son amour inconditionnel. Le chemin de notre souffrance devient ainsi le chemin de la croix vécu avec toute intensité. Ceci est vrai pour les différentes «stations». Pendant les dix années de la guerre, nous avons connu des dizaines de stations très différentes. Cette dernière station, où nous vivons actuellement, est une étape inhumaine que nous pourrions appeler «l'étape de la famine et de la prison».

Pourquoi de la  «prison»?

Parce que nous sommes piégés et isolés du reste du monde. Les sanctions nous empêchent inhumainement non seulement d'avoir du pain quotidien, mais aussi d'avoir de l'air à respirer. Ces «murs» contraignants seront toujours plus serrés en raison des restrictions bancaires, de la crise libanaise, des restrictions sanitaires liées au Covid-19, nous empêchant non seulement de quitter le pays mais aussi, pendant assez longtemps, de visiter librement nos familles dans le pays. ville.

Les établissements de santé sont-ils suffisants pour la population?

Pendant de nombreuses années de guerre, les hôpitaux de la ville ont été lourdement bombardés.

De nombreux appareils et équipements sont hors service en raison de sanctions qui empêchent la maintenance et de la possibilité d'importer des pièces détachées de l'étranger. Dans cette terrible situation, le Covid-19 est apparu, sur des structures détruites et manquant d'équipement - dans un pays divisé et frappé par la pauvreté. Combien de souffrances avons-nous vu? Combien de patients sont décédés à domicile du coronavirus? Combien de ceux qui ont survécu souffrent de maladies corporelles marquées par les séquelles de la pandémie?

Comment coexistent la société chrétienne et musulmane?

Que ce soit avant la crise ou aujourd'hui, cette coexistence est pacifique. La souffrance de la crise a amené certains musulmans à voir la réalité différemment. De plus, la crise a amené un plus grand nombre de personnes qui ont dévié de leur religion et se sont mises sur la route à la recherche de la vérité, loin du dieu qui cause la guerre et la haine, et se rapprochant de la porte de l'Église, recherche par curiosité ou par désir spirituel - Christ, le Prince de la paix. Vivre avec «l'autre» qui est différent reste un défi.

Quelles sont les conséquences de la crise sans fin sur l'âme du peuple syrien?

Seul Dieu connaît la profondeur des blessures dans les âmes et les corps causées par cette crise et se reflétant sur le visage de chaque Syrien. La médecine que nous, pauvres êtres humains, pouvons offrir est la seule chose que nous ayons. «Nous n'avons ni argent ni or», mais nous avons le Christ. C'est le visage de Dieu dont l'essence est l'amour. Il n'y a pas d'autre moyen que la tendresse, qui apparaît comme un humble service de lavage des pieds non seulement à chaque chrétien, nos fidèles, mais à tout homme considéré comme notre prochain, parce qu'il est notre frère. Chaque Chemin de Croix a la Résurrection comme dernière étape, qui est la victoire de l'Amour sur la haine, la Paix sur la guerre.

 

source:

Propos recueillis par Jean-Marie Dumont

FAMILLECHRETIENNE.FR • N ° 2254 • SEMAINE DU 27 MARS AU 2 AVRIL 2021

 

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Encore un happening de Global Citizen

13 Avril 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #coronavirus-vaccination-big pharma, #Grundlegung zur Metaphysik, #Le monde autour de nous

Selena Gomez, 28 ans, adepte de l'oeil d'Horus (voir la photo à gauche, le 666 autour de l'oeil), enfant du système occultiste de Disney, accueillera le 8 mai prochain "VAX Live : le concert pour réunir le monde".

VAX Live "vise à inspirer la confiance des vaccins dans le monde entier et à aider à offrir les vaccins COVID-19 à tout le monde, partout", selon un communiqué de Global Citizen qui financera le spectacle .

"Lors de l'événement, nous dit la grande presse, Global Citizen demandera aux philanthropes et aux entreprises de faire un don «dollars pour des doses» afin de vacciner les agents de santé du monde entier."

VAX Live sera préenregistré au stade SoFi - un «site de vaccination à grande échelle» - à Los Angeles avec le soutien de l'État de Californie, du département de la santé du comté de LA, de la ville de Los Angeles, de la ville d'Inglewood et d'E. Stanley Kroenke, développeur du stade SoFi et du parc d'Hollywood et propriétaire et président des Rams de Los Angeles.

Global Citizen a déjà été l'an dernier le sponsor du show occultiste en ligne "Together at home"  qui vous encourageait à rester chez vous pendant le confinement. A cette occasion on avait à cette occasion expliqué que cette organisation avait été créée fin 2016 par les grandes corporations qui contrôlent cette planète en réaction au Brexit et à l'élection de Trump. UK Column en 2017 (le 10 mars).

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Le vaccin et le volcan en éruption/ Le covid et les églises

13 Avril 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #coronavirus-vaccination-big pharma, #Christianisme, #Le monde autour de nous

Hier la presse a annoncé que les habitants de Saint Vincent, l'île des Caraïbes où un volcan dangereux (La Soufrière) est entré en éruption seront évacués sur des navires de croisière seulement s'ils ont reçu le vaccin anti-COVID-19. C'est ce qu'a déclaré Ralph Gonsalves, le Premier ministre travailliste de Saint-Vincent-et-les Grenadines (dont on ne s'étonnera pas que l'on retrouve son nom avec Bill Gates à la de la 11e réunion annuelle de la Clinton Global Initiative - CGI - du 26 au 29 septembre 2015 à New York). C'est toujours la même mafia qui manifeste le même mépris pour la vie des gens en danger.
"Le médecin-chef identifiera les personnes déjà vaccinées afin que nous puissions les faire monter sur le navire", a précisé Gonsalves. Comme si imposer un test nasal ou salivaire n aurait pas suffi. 

Pendant ce temps en France, on apprenait qu'un prêtre l’abbé Guelfucci et le vicaire de l'église Saint-Eugène-Sainte-Cécile, l’abbé Gabriel Grodziski,, à Paris, ont été placé en garde à vue après la messe pascale de samedi pour avoir donné la communion à la bouche des fidèles. Le cardinal Sarah préfet émérite de la Congrégation pour le Culte divin, a apporté son soutien à l’abbé placé en garde en vue quelques heures, lequel fait par ailleurs depuis l'incident l'objet d'une enquête canonique de l'évêché, et à son vicaire.

Fin mars à Dallas au Texas où pourtant le gouverneur avait fait lever l'obligation de porter des masques, une mère enceinte de 28 ans a été expulsée de la messe catholique par la police à la demande du prêtre pour ne pas avoir porté de masque.En avril 2020 trois policiers en armes avaient fait interrompre une messe à l'église Saint-André-de-l'Europe dans le VIIIe arrondissement de Paris. En novembre dernier Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur de l’European Center for Law and Justice (ECLJ), avait rappelé que "le droit international place même cette liberté de religion au-dessus des autres libertés en n’y admettant « aucune dérogation », même « dans le cas où un danger public exceptionnel menace l’existence de la nation et est proclamé par un acte officiel"...

Je devrais aussi vous dire un mot du "paradoxe chilien" : ce pays qui bat des records de vaccination (un quart de la population vaccinée)... et qui pourtant doit reconfiner à cause d'une nouvelle flambée de contamination...

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Cloudwalk, Nikuv, Smartmatic : le stockage biométrique en Afrique et ailleurs...

12 Avril 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous, #Colonialisme-impérialisme

En mai 2018, Lynsey Chutel, correspondante d'Associated Press en Afrique du Sud, expliquait que  :"en mars dernier, le gouvernement zimbabwéen a signé un partenariat stratégique  avec la start-up CloudWalk Technology basée à Guangzhou (Canton) - et blacklistée par Washington - pour lancer un programme de reconnaissance faciale à grande échelle dans tout le pays. L'accord, soutenu par l' initiative Belt and Road (la route de la Soie) du gouvernement chinois , utilisera cette technologie principalement  dans la sécurité et l'application de la loi et sera probablement étendu à d'autres programmes publics."

Une de ses conséquences fut que les électeurs en juillet 2018 durent voter avec leur photo et non en enduisant leur doigt d'encre comme d'ordinaire. Le but était de lutter contre les les électeurs fantômes explique Kudzai Chimhangwa (ce que ne disent pas les médias, c'est que c'est l'opposition qui a demandé cela). «J'ai regardé avec envie les Chinois être capables de payer leurs repas avec leur joli visage», déclarait au Global Times Shingi Magada, une consultant zimbabwéen, «J'ai hâte que cela arrive au beau peuple du Zimbabwe.»

Lynsey Chutel accuse Pékin de "roder" ainsi ses logiciels de reconnaissance faciale sur la population africaine. Elle souligne aussi, bien sûr le risque de favoriser la fraude au profit du pouvoir en place.

L'expert en cybersécurité Arthur Gwagwa a mis en évidence, nous dit-elle, deux cas d'ingérence présumée dans les données électorales en masse - l'un avec des données sur les serveurs de la commission électorale, et l'autre concernant la «mise en boîte noire» des éléments de sécurité du bulletin de vote.  Dans l'article de Global Voices auquel elle renvoie Adolf Mavheneke mettait en doute l'honnêteté du partenariat du gouvernement zimbabwéen avec CloudWalk. Il rappelait que cinq ans plus tôt,  c'était une société israélienne appelée Nikuv qui avait manipulé la liste électorale. CloudWalk  prolongerait les manigances de Nikuv.

Il conviendrait de dire un mot de Nikuv, dans rejeton de la nation phare de l'intelligence artificielle qu'est en ce moment Israël. On renverra à ce sujet à l'enquête de la journaliste israélo américaine de gauche Yael Even Or en 2017 dans laquelle  Ron Asher, directeur Afrique de Nikuv, reconnaît que le fondateur Emmanuel Antebi et Robert Mugabe se seraient rencontrés en 2004 pour le lancement de nouvelles cartes d'identité. Antebi, explique Even Or, a fondé Nikuv en 1994  comme une des filiales du Formula Group, un grand groupe de logiciels en Israël. Nikuv est actif dans d'autres pays de la région, tels que le Botswana, Madagascar, la Zambie et le Lesotho. L'enquête ne permet pas de trancher sur la rumeur selon laquelle les bulletins de vote étaient faussés avec une sorte d'encre invisible. Elle met en revanche en cause la falsification des listes électorales.

Les malversations de Nikuv ont été repérées en février 2014 par l'avocat Z Allan Ntata , et d'autres, au Malawi où elles auraient été associées à celles du responsable d'une société israélo-sud-africaine (Paramount Group) Eric Ichikowitz , et l'Open Society de Soros... A l'époque, les oligarques avaient propulsé au pouvoir Joyce Hilda Mtila Banda (une amie de la Clinton Foundation) après la mort du président panafricaniste (et sulfureux pour l'Occident, vu ses sympathies pro-iraniennes et pro-Laurent Gbagbo) Bingu Wa Mutharika  en avril 2012 (ils viennent de faire la même chose en Tanzanie et feront peut-être de même avec Biden-Harris). Mais les casseroles de l'ex-présidente Banda avaient été trop volumineuses pour lui permettre d'être réélue.

En raison des doutes qui entouraient leur fiabilité, les dispositifs de Nikuv avaient été rejetés en 2012.

Aujourd'hui l'Open Society de Soros publie une étude contre CloudWalk, qui explique que la Banque Mondiale a financé en 2019 un projet pour que le gouvernement zimbabwéen utilise l'identification numérique afin de supprimer les travailleurs fantômes de la fonction publique, élargissant ainsi l'utilisation de l'identification numérique. L'étude dénonce l'absence d'implication de la population qui ne connaît pas l'intérêt des nouvelles cartes d'identités numériques, les erreurs de l'état civil qui ont été transposées,l'absence de protection des données qui fait que tout peut être communiqué à la police. On sent que c'est un peu l'arbre qui cache la forêt - rien sur l'utilisation par le big business mondial... derrière lequel se trouvent Soros et ses amis.

De la même manière le rapport de la commission d'enquête du congrès américain sur les enjeux économiques et sécuritaires des rapports sino-américains de 2020 exploite largement la coopération sino-zimbabwéenne pour dénoncer une volonté de Pékin de stocker des données sur les populations africaines. Mais si l'on veut bien citer Nikuv et CloudWalk pour les entreprises de numérisation des visages, on ne cite pas Smartmatic (qui est en procès avec Fox News qui l'accusa d'avoir orchestrée la vraie-fausse défaite de Trump), la société de Maloch-Brown, le pion de Soros auprès du cabinet de la reine d'Angleterre et de la City, qui numérise les empreintes digitales et stocke les données biométriques pour le vote en Ouganda, et en Albanie... Depuis cinq ans déjà la firme se fait l'avocat de la reconnaissance faciale dans les bureaux de vote. En Ouganda la reconnaissance biométrique a lamentablement planté en janvier dernier pour des raisons technologiques, mais elle est sur les starting blocks dans bien d'autres pays, et rien n'indique que Smartmatic offre plus e garanties que son rival chinois CloudWalk pour la protection des données et éviter que celles-ci ne soient transmises à des grandes multinationales... ou n'atterrissent entre les mains de hackers.

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Querelles à Sciences Po

9 Avril 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Souvenirs d'enfance et de jeunesse, #Le monde autour de nous

Amusantes querelles pour la nomination du futur directeur de Sciences Po après le départ de Frédéric Mion (un garçon que j'ai bien connu jadis), emporté par la vague Duhamel.

Une tribune dans Libération à la suite du rejet la candidature de Nonna Mayer, sociologue de l'extrême droite, ex directrice de recherche au CNRS trop engagée dans la théorie du genre, le décolonialisme et la lutte contre l'islamophobie aux yeux des Républicains et des conservateurs.

Moi qui ai toujours l'esprit mal placé, je "m'étonne" que le collectif de chercheur qui soutenait Nonna Mayer invoque la position de l' "American Political Science Association" sur le débat autour de cette candidature. Qu'est-ce que c'est que cette chose là ? Qu'est-ce que ça vient faire dans nos affaires franco-françaises ? Apparemment il s'agit d'une vieille institution wilsonienne basée à Washington DC actuellement présidée par une obscure méthodologiste. Je suppose qu'il y a là un symptôme de "'intégration transatlantique" du champ de la recherche... Sur ce volet aussi, oubliez la souveraineté nationale...

Allez, j'illustre ce billet avec une photo de la rue Saint Guillaume en 1989... du temps où j'y étudiais... quand j'avais un regard encore frais et naïf sur ce microcosme.

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Succès et ésotérisme : l'actrice Amaia Salamanca

8 Avril 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Espagne, #Grundlegung zur Metaphysik

Encore une star "illuminati" espagnole... L'an dernier, je vous avais parlé de Monica Naranjo, disons maintenant un mot de l'actrice-modèle Amaia Salamanca que beaucoup ont découverte dans la série "Grand hôtel" en 2011. Toujours les mêmes codes traditionnels des "idoles" passées au crible des sociétés secrètes : l'inévitable photo un oeil fermé en tirant une langue serpentine (à gauche - étape photographique par laquelle sont passés beaucoup d'occultistesde Miley Cyrus à Lady Gaga), et celle avec le doigt posé sur la lèvre indiquant de se taire pour cacher le secret initiatique (à droite).

Comme il se doit elle rendu hommage au satanisme des Rolling Stones (photo à gauche) dont elle est fan, au symbole belge d'Andalltha très lié à l'ésotérisme, et bien sûr à l'oeil d'Horus (voir en bas à droite). De même elle ne cache pas qu'un de ses tatouages représente la fleur de vie, symbole New Age associé au deuxième chakra sexuel et à la kabbale. On notera toutefois qu'il n'y a pas de photos d'elle avec des papillons, ni d'elle en cage comme c'est d'usage chez les célébrités passées par le programme MK Ultra, ni non plus de traces de l'inévitable "cursus honorum" : robe panthère, look Marilyn, à la différence de Monica Naranjo (qui, elle, est allée au moins jusqu'au stade du léopard et a affiché le papillon monarque). Elle a seulement sacrifié au rituel de la robe rouge (symbole de la prostituée de Babylone), avec l'adepte de l'oeil d'Horus Marta Sanchez.

Mobilisée pour faire la promotion du vin Cordoniu ou des voyages à Cuba, elle a pour partenaire un millionnaire qui est à la tête d'un empire d'hôtels, de téléphonie, président entre autres d'une boîte de véhicules avec chauffeur et vice-président de Prisa, la société qui possède notamment le journal El Pais (pratique pour la promotion de sa femme).

Je me suis demandé si l'occultisme auquel participe Amaia Salamanca du côté de Marbella se rattachait à des traditions des grandes familles européennes. Killing the Cabal en janvier dernier a mené sur YouTube une petite enquête sur ce thème autour du Bal oriental de  Charles de Beistegui organisé en septembre 1951 à Venise, où les participants, portaient des costumes évoquant l'occultisme. Parmi eux l'Aga Khan, Orson Welles, l'actrice Irene Dunn, Leonor Fini, le peintre Salvador Dali (qui s'affichera aussi dans ce genre de fête organisée par les Rothschild), la comtesse Jacqueline de Ribes, Lady Diana Cooper, Daisy Fellowes, Cecil Beaton, le couturier Jacques Fath, avec son épouse Geneviève Regina Luna, Marella Caracciolo, les Rothschild (on ne sait pas lesquels) et les Radziwill, l'ex roi Farouk d'Egypte, Elsa Schiaparelli, Deborah Mitford, Doris Duke, Fulco di Verdura, Jacqueline de Ribes, la duchesse du Devonshire. Les recherches de Killing The Cabal se centrent sur les grandes familles dans les années 1930-40. Elle parle beaucoup et avance assez lentement (mais il est vrai que le sujet est opaque par définition), donc rien de très spectaculaire pour l'instant de ce côté là.

Mais concernant Amaia Salamanca, elle n'est pas issue de grandes familles puisque ses parents sont seulement des patrons de magasins d'optique à Madrid (ce qui toutefois n'exclut pas un passé maçonnique). Les sociétés secrètes ont  pu servir de lien avec la jet set mais ce n'était pas le cas semble-t-il au niveau des origines familiales.

Utilisée comme "influenceuse", elle n'entre cependant pas dans les grandes causes maçonniques du moment comme le changement climatique, la vaccination ou l'euthanasie. On peut se demander pourquoi. Certaines de ces "puppets of the string" sont-elles utilisées seulement pour vendre de l'idéologie consumériste sans entrer dans les "sujets de société" ? Est-ce lié à leur degré d'initiation ? Un thème à creuser, peut-être, en sociologie des "élites".

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Xinjiang : le journalisme aux ordres

6 Avril 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Revue de presse, #Le monde autour de nous

Toujours la désinformation sur le Xinjiang pour pousser les Occidentaux à la confrontation avec la Chine.

Le site chinois CGTN publie le témoignage de "Laurène Beaumond" qui a vécu 7 ans en Chine et a de la famille dans cette province raconte : "Je suis restée principalement à Urumqi, mais je me suis aussi rendue à Kashgar, Aksu et dans cette splendide région dont les vallons verdoyants rappellent les Alpes suisses : Kanas. Et cela m'a fait la même impression que lorsque je suis allée en Mongolie Intérieure ou dans la région autonome coréenne dans le Jilin : un sentiment d'harmonie totale, de respect des uns et des autres, et surtout un attachement à la nature et à ses merveilles. Effacement culturel ? Dans le Xinjiang, tous les panneaux de signalisation et les enseignes des magasins sont en mandarin et en langue turcophone parlée par les Ouïghours. Les documents administratifs sont également dans les deux langues. Ayant été victime d'un pépin de santé qui m'a obligée à rester hospitalisée une semaine à Urumqi en 2016, j'ai été soignée par une équipe de médecins ouïghours dans un établissement situé juste à côté d'une des plus grandes mosquées de la ville. Chaque matin, j'étais réveillée par le chant du muezzin qui appelait les fidèles à la prière et la cantine de l'hôpital était 100 % halal. D'où ma surprise en lisant sur la page Wikipédia francophone consacrée au Xinjiang : « Dans les années 2010, des centaines de milliers de musulmans pratiquants ouïghours (…) passent par des camps de rééducation chinois. L'idéologie communiste est inculquée aux détenus qui subissent des tortures et sont forcés à manger du porc et à boire de l'alcool ». Vu la manière dont c'est écrit, on sent la source fiable... J'ai dîné avec un policier kazakh, un membre des forces spéciales d'intervention ouïghour (qui heureusement parlaient anglais tous les deux !) et je me rappelle leur avoir demandé si ils avaient rencontré des obstacles pour intégrer la police chinoise. « Aucuns ! » M'ont-ils répondu. « On raconte tellement d'âneries sur le Xinjiang, on y fait même plus attention... » C'était en 2015 et je ne pense pas que leur sentiment a changé depuis. J'ai vu des Han manger dans des restaurants ouïghours et vice-versa. Les mosquées, le Grand Bazar, l'artisanat traditionnel musulman, tout est préservé et mis en valeur."

Une caporal journaliste de l'Im-Monde Nathalie Guibert se croit en mesure de "debunker" la "fake news"et  accuse CGTN d'avoir "inventé" "Laurène Beaumond"  qui n'existerait pas. Pas de chance. Le Figaro le 2 avril dément et dit avoir interviewé "Laurène Beaumond" qui est un pseudonyme. Je pourrais lister les journalistes pitoyables de l'ex-journal de référence qui au cours de 30 dernières années n'ont jamais su prendre la plume que pour inciter toujours plus nos armées à attaquer les pays faibles, nos banquiers à imposer des embargos. Mais ces gens ne méritent pas que l'on retienne leur nom, et ils ont de toute façon une place en enfer, où leur sens de la justice et de la vérité sera correctement rémunéré.

A l'heure où la dégradation de la situation dans le Donbass ukrainien conduit à une montée des tensions russo-ukrainiennes, où Washington finance des paramilitaires à la frontière vénézolo-colombienne, où le secrétaire général de l'OTAN (qui veut créer une base de lancement de missiles comme l'y autorise la dénonciation du traité INF) déclare dans Deutsche Welle que "La fonte des glaces dans l'Arctique pourrait conduire à un réchauffement des tensions géopolitiques entre les différentes puissances", on peut faire confiance à ces "chiens de garde" pour continuer à nous faire applaudir les bombardier, et entretenir nos haines.

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