Fin d'année
Je vais envoyer quelques voeux à minuit. Je suppose que les destinataires y répondront en des termes très formels, sans rien manifester de profond.
Je ne m'attends pas à ce que quelqu'un que j'aurai croisé sur mon chemin par le passé prenne spontanément l'initiative de me souhaiter une bonne année, ni que cette idée vienne à l'un des rares lecteurs inconnus de mes livres. Ce n'est jamais arrivé les 1er janviers depuis dix ans, il n'y a pas de raison que cela advienne cette fois-ci. Je crois que je n'ai marqué l'itinéraire de personne. Mon nom, mes écrits, mon visage sont enveloppés d'un oubli complet aux yeux des gens qui les ont rencontrés. Prenons les militants anti-OTAN par exemple. En 2000 un informaticien belgo-serbe dont je tairai le nom ici disait que j'avais fait plus pour l'information alternative sur Internet concernant les Balkans en 1999 que tous ses compatriotes réunis. Hé bien je sais qu'aucun des nombreux ex-Yougoslaves que j'ai connus il y a vingt ans ne se manifestera spontanément ce 1er janvier, et la publication il y a quelques mois en russe de mon livre sur mon engagement yougoslave ne changera rien à leur silence. Il en va de même des contributeurs de l'Atlas alternatif auxquels j'ai donné la parole il y a quinze ans dans cet ouvrage collectif que l'éditeur a vite enterré, des patrons de samizdats auxquels j'ai contribué il y a dix ans, des dizaines d'Internautes avec qui j'ai eu des échanges divers et variés sur toutes sortes de sujets en 2012, en 2015, en 2018...
Je ne sais pas à quoi cela est dû, si c'est au fait que les gens n'ont plus de mémoire du passé, ou si quelque "éther" surnaturel spécifique entoure mon nom d'oubli, d'indifférence, de sentiments hostiles. Je ne m'en plains pas du reste. Beaucoup d'écrivains solitaires beaucoup plus talentueux et pertinents que moi, du temps où Internet n'existait pas, ont connu ce sentiment d'indifférence généralisée à leur égard. Certains ont bénéficié ensuite d'un succès posthume, d'autres sont restés ignorés. Les choses sont ainsi. C'est de l'ordre de l'inexplicable. Cela ne m'empêchera pas de continuer de lire, écrire (je travaille sur un projet de bouquin en ce moment). Il n'est pas besoin d'avoir un public pour jeter des petites bouteilles à la mer. Nietzsche parlait de flèches qu'on lance dans le vide, au cas où quelqu'un un jour les attraperait... Il faut bien que j'essaie de me rende utile de cette manière, puisque c'est à peu près tout ce que je sais faire. Et si cela ne sert pas, qu'y puis-je ? On continue d'écrire parce que c'est "the thing to do", voilà tout.
Tous mes voeux, ce soir, aux solitaires qui tomberont sur ce billet, tous ceux que les gens qu'ils ont croisés ont aussi oubliés et qui n'ont pas la consolation de se dire que, malgré tout, quelques uns de leurs livres dorment dans des bibliothèques publiques, auxquels peut-être un jour quelqu'un s'intéressera. Aux navigateurs du Léthé enveloppés de brume.
Drones : une bonne nouvelle pour Erdogan en Ethiopie
Lu dans la presse aujourd'hui : "Les drones acquis dernièrement par l’Éthiopie auprès de la Turquie auraient énormément pesé pour inverser la tendance en faveur des forces loyalistes. Ces drones auraient infligé de lourdes pertes aux Tigréens en détruisant leurs engins lourds (tanks, pièces d’artillerie, camions, etc.). Si bien qu’actuellement, non contentes de refouler le TPLF dans son bastion, les forces gouvernementales voudraient poursuivre les rebelles dans leur dernier retranchement."
Une bonne nouvelle pour Erdogan, au moment où la livre turque se redresse. Mais une mauvaise nouvelle pour le monde dans lequel nous entrons où drones et robots feront la guerre à la place des humains... et contre les humains (y compris les civils indisciplinés...). Et quid des drones turcs en Ukraine ? Je suppose que les troupes russes, qui ne sont pas le TPLF, parviendraient à les clouer au sol facilement en cas de guerre... En espérant que cette guerre-là, qui se profile du fait de l'hubris de l'OTAN, sera facilement évitée.
PS : en tout cas les sanctions économiques américaines commencent à tomber sur l'Ethiopie.
Dans le train...
Dans un train, en première classe, un titre accroche mon attention sur la tablette d'un quadragénaire à côté de moi "Comment l'Europe abandonne les Yézidis". Le Journal s'appelle "Franc Tireur" numéro 6. Sur le site de ce média, on apprend qu'il a été fondé par des journalistes mainstream que je déteste. C'est un magazine très anti-chrétien, pro-ingérence. Un de ses fondateurs veut envoyer la police chez les non-vaccinés.
Il y a quelques mois, quand une faiseuse d'anges yézidie est morte avec les hommages de CNN alors qu'elle était très controversée dans sa communauté, j'ai dit à un éditorialiste chrétien américain qu'il faudrait quand même expliquer à l'opinion publique un jour que les Yézidis sont un peuple "sociétalement" très conservateur, pas du tout sur la longueur d'ondes de ceux qui, sous nos latitudes, les défendent. Mais il n'a pas publié l'article que je lui proposais sur ce thème.
Je n'ose pas trop demander à ce passager comment il a connu l'existence de ce magazine qui n'est pas beaucoup cité sur le Net... Je ne pourrai pas retirer beaucoup d'informations sociologiques sur ce personnage, à part le fait que, quand il a fini de lire "Franc Tireur", il ouvre "Il fait beau à Paris aujourd'hui" de Fred Uhlman...
Investigation sur la situation intérieure de l'Ethiopie
Ceux qui ont voté pour, ceux qui ont voté contre au Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
L'ONU instrumentalise le climat
Le 13 décembre, l'Irlande et le Niger ont présenté au conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution visant à "incorporer des informations sur les implications sécuritaires du changement climatique " dans les stratégies du Conseil pour la gestion des conflits et dans les opérations de maintien de la paix et les missions politiques.
La Chine s'est abstenue, l'Inde à voté contre (autrement dit les pays les plus peuplés n'étaient pas enthousiastes), la Russie a mis son veto
Explication de l'ambassadeur russe Vassily Nebenzia : "Nous sommes opposés à l'établissement d'une nouvelle piste d'activités du conseil de sécurité qui établit un lien automatique générique entre le changement climatique et la sécurité internationale, transformant ainsi un problème scientifique et socio-économique en un enjeu politique. Les dispositions du projet de résolution qui suggèrent de faire de ce lien la « composante centrale » des stratégies de prévention des conflits de l'ONU et des mandats des missions de maintien de la paix et des missions politiques spéciales sont lourdes de conséquences.
Premièrement, considérer le changement climatique comme une menace pour la sécurité internationale détourne l'attention du Conseil des véritables causes profondes des conflits dans les pays inscrits à l'ordre du jour du Conseil de sécurité (...) Il convient de noter que la situation climatique désastreuse dans bon nombre des États les plus vulnérables est une conséquence directe de la politique coloniale à laquelle les donateurs occidentaux ont eu recours dans le passé. À eux, je dois dire : quelle idée gracieuse c'était de mettre la faute aux émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu'au Soleil et à la Lune pour tout, tout en transférant la responsabilité aux États en développement eux-mêmes."
Il a dénoncé le fait que cette résolution permettrait au conseil de sécurité de mettre sous la coupe de sa politique d'ingérence n'importe quel pays en utilisant le prétexte du climat.
Pour finir il a attiré l'attention sur le projet russe pour une approche plus globale des problèmes environnementaux, notamment au Sahel (à l'heure où le Mali se rapproche de Moscou, encourant les foudres de Paris pour ce motif).
Pour mémoire la semaine dernière le Mexique a offert aux Nations-Unies une statue censée symboliser le gardien de la paix internationale, œuvre d'un artiste dont on peut voir ici les productions controversées, qui ressemble beaucoup à la bête de l'Apocalypse selon la prophétie de Daniel (Daniel 7:2-4). L'ONU l'a placée devant l'entrée des visiteurs de son siège à New-York.
A propos de la culture circassienne et de l'Abkhazie
Vient de paraître en Turquie (en langue turque) : 21e siècle des Circassiens : Identité, patrie et politique (Çerkeslerin 21. Yüzyılı: Kimlik, Anayurt ve Siyase) sous la direction de Merih Cemal Taymaz et Sevda Alankuş, aux éditions Dipnot (Ankara).
Cet ouvrage collectif est consacré à la sociologie, à la culture et aux perspectives politiques du monde circassien actuel. Il examine notamment la vie politique circassienne depuis 1864, avec des éclairages particuliers sur le statut des femmes, sur la situation de la diaspora circassienne, et les attentes de sa jeunesse. Le lecteur y trouvera aussi une analyse comparative des politiques de la Turquie et de la Russie en Abkhazie et en Ossétie du Sud et du rôle de la diaspora dans l'adoption de ces politiques.
A noter notamment la contribution de l'avocat Anıt Baba : "Sur la base de l'exemple de l'Abkhazie : Réflexions sur la dimension juridique du retour au pays" (Abhazya Örneğinden Yola Çıkarak Vatana Dönüşün Hukuki Boyutu Üzerine Düşünceler).
Anıt Baba (Papba) est aussi l'auteur de Les droits de l'homme du passé au présent (Dünden Bugüne İnsan Hakları) paru en septembre dernier. Voyez son blog sur l'Abkhazie ici.
Programmation prédictive dans Buzz l'Eclair, Fortnite et I Pet Goat 2 (virus, géo-ingénierie etc)
Dans un article récent que j'ai depuis lors effacé dans le cadre d'un grand ménage d'automne, je vous signalais une remarque d'un couple occultiste sur le fait qu'une scène de la série d'animation de Pixar de 1995 Toy Story, (Buzz l'Eclair) renvoyait au film Shining (un film qui ne parle que du MK Ultra) où l'on voit un enfant avec une fusée "Apollo 11" sur son pull en choisissant le même motif de moquette. Pixar a pu ainsi subliminalement valider la révélation de S. Kubrick sur le fait que c'est lui qui a filmé l'alunissage.
Cette semaine Casey Brown (EnterTheStars), qui lui est chrétien, approfondit le sujet : il explique ce que représentent exactement les motifs de cette moquette. Comme il est chrétien il peut aller plus loin que le couple précité en expliquant que ceux-ci représentent en fait trois hexagones emboîtés qui expriment trois fois 6, sur le mode des poupées russes, mais aussi sur le mode des trombones, avec une réalité dans la réalité, ce qui avait été révélé à l'époque du Pizzagate (cf les triangles sur la tenue sacerdotale à droite aussi fréquents dans les codes pédophiles).
Le 666 est aussi présent dans le triple vav de la station service ici (à rapprocher de ce qu'on avait dit sur le www et sur le wwf).
EnterTheStars va aussi plus loin sur beaucoup d'autres sujets dont la série Toy Story est imprégnée :
- la référence à l'adrénochrome (aux sacrifices) après les enfants mis dans une boite, ainsi qu'à la pizza et Saturne (voir l'affaire du Comet Pingpong, souvenez vous aussi de ce qu'on avait dit sur le pôle nord de Saturne)...
- la prédiction de la pandémie à travers la référence à la série télévisée 12 Monkeys dont l'intrigue se fonde sur une guerre bactériologique (les personnages utilisent une corde sur laquelle s'alignent douze singes rouges) : la référence est même très précise avec les rappels vaccinaux (les "shots"=les tirs), l'hydre (allusion à la bizarrerie trouvée dans certains vaccins, qui porte ce nom), le X antéchristique (ce qui renvoie à la prestation prédictive de Mme X à l'Eurovision de 2019)
A quoi est-ce que cela sert de découvrir tout cela ? A désamorcer la magie rituelle qui était déjà pratiquée dans les spectacles antiques et se déploie aujourd'hui dans beaucoup de production visuelles pour jeter des sorts sur la population, comme l'explique dans sa dernière vidéo TheologyEd.
Celui-ci souligne les similitudes entre le court métrage occultiste canadien I Pet Goat 2 de 2012 et le numéro 3 (chapitre 3 saison 1) du jeu vidéo Fortnite sorti le jour de l'éclipse dans l'Antarctique le 4 décembre dernier (les jeux vidéos sont importants, on avait signalé comment un d'entre eux avait diffusé l'image du raton laveur/raccoon comme anagramme de corona et du logo du laboratoire P4 de Wuhan avant le déclenchement de la pandémie).
Il met l'accent sur la présence du volcan dans le jeu, un volcan lié à la couronne solaire de l'éclipse et mis en perspective avec des pyramides, comme les couronnes des éclipses solaires sont liées aux pyramides dans I Pet Goat 2 (TheologyEd a compté les éclipses et tenté de voir auxquelles elles ont pu correspondre au cours des dernières années). A rapprocher peut-être du rituel de Louxor en novembre dernier. Comme une attaque du soleil contre les pyramides. Dans I Pet Goat 2 il y a aussi une dimension de tsunami avec les pyramides inondées, également évoquée dans l'entrée en activité assez suspecte - vu l'alignement des points sismiques - du volcan de La Palma aux Canaries (La "Isla Bonita" de Madonna). TheologyEd rappelle que la Pieta dans I Pet Goat 2 (qui a la même auréole que la Vierge d'Haya Sofia, église retransformée en mosquée à Istanbul il y a peu, et le court-métrage met aussi en scène les derviches tourneurs turcs), a pour ainsi dire la paume de la main ouverte sous le volcan (paume en anglais = palm, renvoie à La Palma). La paume se retrouve dans la thématique de l'année du tigre qui commencera en Chine en février 2022, toujours sous le règne de l'éclipse du 4 décembre. L'attaque de La Palma pourrait donc se produire à l'approche du mois de février.
Cette problématique justifierait qu'Oonao continue d'attirer l'attention sur ce volcan d'où ont émané des éclairs du fait de la collision entre des particules de cendre (ash) ce qui selon lui pourrait être un des sens cachés (dans un sens prédictif) de la chanson "Ashes to ashes" du disciple d'Aleister Crowley David Bowie -. Le chapitre 3 de Fortnite montre d'ailleurs l'explosion d'une île et un tsunami.
Il y aurait donc peut-être derrière tout cela une conjonction de rituels de magie noire dans le sens de la provocation d'un tsunami, ainsi que, peut-être, une chute de météorite (mais sur ce dernier point je n'ai pas encore bien compris la démonstration pour l'instant). Évidemment Dieu peut tenir la magie noire en échec, ou en suspendre les effets, si suffisamment d'humains retournent dans le droit chemin.
Des catholiques se rebiffent contre l'occultisme
Une dame qui a un album au titre évocateur s'est vue empêcher de chanter "J'ai fait l'amour avec le diable" dans une église à Nantes, alors que l'évêque l'avait autorisé. On se demande vraiment pourquoi, hein ?
On voit bien que sur cette photo la chanteuse ne cherche pas du tout à cacher son oeil gauche. Elle est juste embêtée par le soleil, comme sa célèbre compatriote droite. Rien d'occultiste là dedans, hein ? Juste de l'expression artistique bien innocente. Ces chrétiens sont décidément bien inhumains de ne pas les laisser "sixsixsixter" et jeter des sorts tranquillement dans les lieux consacrés. A la minute 9'28, Valeurs Actuelles ici sort son joker pour savoir qui a raison et qui a tort des chrétiens ou de la dame... L'histoire me rappelle un autre type de messes noires aux Invalides en 2019. La droite s'était indignée du fait qu'il y eût des versets musulmans dans ce concert. Pourtant le problème n'était pas tout à fait là...
Encore un petit effort messieurs et dames les analystes et vous comprendrez dans quel monde vous vivez...