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Le blog de Frédéric Delorca

Une voix pour la paix et la justice : Žaklin Nastić

18 Avril 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE, #La gauche, #Débats chez les "résistants", #Colonialisme-impérialisme

Dans la série des voix qui défendent la paix , après Sahra Wagenknecht, saluons ici la figure de Žaklin Nastić, 43 ans, ancienne infirmière et députée Die Linke (gauche de la gauche) de Hambourg (Allemagne). Le dimanche 10 avril elle prenait la parole à la Marche de Pâques de la sa ville contre les livraisons d'armes à l'Ukraine, en présence de personnalités comme Peter Brandt (fils de Willy Brandt) et Rainer Braun (International Peace Office). Elle  rappelait que ces marcheurs ont condamné toutes les guerres depuis des décennies, que ce soit au Yémen, en Irak ou en Ukraine.

Interviewée par Junge Welt hier, elle a témoigné des violences albanaises qu'elle a pu constater au Kosovo lors de sa visite en mars dernier : "Les gens vivent dans la peur, déclare-t-elle,mais pas seulement depuis les récentes attaques. J'ai rencontré deux garçons à Gotovusa, Stefan, 11 ans, et son cousin Milos, 21 ans. Ils ont été abattus par un Albanais qui travaille pour les forces de sécurité kosovares la veille de Noël orthodoxe. Il a utilisé son arme de service pour la tentative de meurtre. J'ai aussi parlé à la mère de Stefan et à un témoin oculaire de l'attaque.

Ils ont indiqué qu'il s'agissait clairement d'un crime à motivation ethnique. Les garçons sont sortis de l'église orthodoxe le 6 janvier, c'était la veille de Noël orthodoxe, ils étaient clairement identifiables comme Serbes car ils portaient une tresse traditionnelle de Noël, le badnjak. L'assassin s'est arrêté dans sa voiture, a ouvert la fenêtre et les a abattus tous les deux. Selon des témoignages oculaires, il a déjà été à la recherche de victimes ; beaucoup de munitions ont également été trouvées sur lui.

Cet homme - et c'est difficile à croire - n'est pas en prison, mais a été remis en résidence surveillée. Il n'est pas non plus accusé de tentative de meurtre, mais d'un délit mineur : trouble à l'ordre public. Cela en dit long sur la prétendue primauté du droit au Kosovo. (...) le nombre d'attaques contre la minorité serbe au Kosovo a atteint le niveau incroyablement élevé de trois attaques par jour depuis le Nouvel An.

Le fait que des gens se font maintenant tirer dessus est une nouvelle escalade. Cela provoque beaucoup de peur non seulement au sein de la minorité serbe, mais aussi parmi d'autres groupes qui ont été et sont persécutés par des nationalistes albanais, comme les Roms.

(...) Toutes les personnes à qui j'ai parlé me ​​l'ont confirmé. J'ai parlé à plusieurs maires, notamment à Strpce, où Serbes et Albanais cohabitent pacifiquement. On m'a dit là-bas que Kurti avait gelé les fonds d'entretien des espaces publics. Les choses de base comme la collecte des ordures ne peuvent plus être payées. La situation continue de s'aggraver. Ces tendances fascistes émanent de Kurti, d'innombrables attaques ethniques en sont le résultat, mais il n'y a pas de conséquences juridiques. (...) Une autre forme de politique répressive de Kurti affecte les hommes serbes qui travaillent dans des institutions kosovares telles que la police. Toute personne âgée de plus de 18 ans pendant la guerre de 1999 risque d'être poursuivie en tant que criminel de guerre."

Elle dénonce aussi les doubles standards qui font que les Occidentaux font pression sur les serbes et non sur le premier ministre extrémiste kosovar Albin Murti. Dans l'édition du même journal du 18 mars elle réclamait des poursuites judiciaires contre les militaires américains coupables de crimes en Irak en 2003.

Elle considère comme Wagenknecht que les Verts sont le parti le plus dangereux du Bundestag (quand on pense à la façon dont ce parti a coulé chez nous la souveraineté énergétique de la France, tout en soutenant toutes les politiques d'ingérence de l'Oncle Sam, et tous les délires dictatoriaux sur le contrôle des émissions de carbone et la politique du genre on ne peut soupçonner à quoi elle fait allusion côté allemand...).

En mai 2018 (avant le Covid et l'effondrement économique du pays des frères Castro), elle s'était rendue à la Havane à l'initiative de Cuba Si. Elle avait salué le grand nombre de médecins dans cette île (6,12 pour 1 000 habitants contre 3,73 en Allemagne, 3,39 en France), la recherche cubaine contre le cancer, la politique de ce pays au service de l'émancipation des peuples victimes de l'impérialisme. En juin 2020 elle avait aussi fait partie des 1080 parlementaires qui avaient dénoncé l'annexion des territoires palestiniens par Israël.

Bref, voilà une des rares politiciennes "non alignées" sur notre continent.

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Abkhazie : Vandalisme contre un tilleul

9 Avril 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Abkhazie

Grande émotion les 6-7 avril dernier en Abkhazie, car un tilleul vieux de deux siècles a été vandalisé par des inconnus le 5 au soir, dans la clairière de Lykhny (Lykhnashta) dans la province de Gudauta. Le président de la République Aslan Bzhaniya (Bjanya) le premier ministre Alexander Ankvab, l'archimandrite orthodoxe Dorotheos Dbar se sont déplacés pour condamner l'acte.

Ce tilleul est un des trois arbres sacrés de cette espèce sous lesquels  dans cette zone se rendait la justice. C'est un lieu où divers actes de résistance ont été lancés dans l'histoire de l'Abkhazie - Abkhazworld les recense ici.

Sergey Bebiya, vice-président de l'Académie des sciences d'Abkhazie, a expliqué qu'un traitement spécifique a été apporté à l'arbre qui a subi une entaille à la tronçonneuse de 15 à 20 cm et que "il existe des chances que l'écorce de l'arbre prenne racine. Si cela se produit, il y a une chance de sauver l'arbre. Si cela n'aide pas, alors les chances de survie du tilleul sont très minces."

Au même moment en Géorgie, les Européistes multiplient les manifestations pour pousser le gouvernement de Tbilissi à prendre une position pro-OTAN (voire d'ouvrir un second front anti-russe) et libérer  l'ex-client de George W. Bush Mikheil Saakachvili qui purge une peine de prison de six ans.

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Angélique et le Roy

9 Avril 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Cinéma, #Le monde autour de nous, #Les rapports hommes-femmes, #Grundlegung zur Metaphysik, #Divers histoire, #Souvenirs d'enfance et de jeunesse, #Colonialisme-impérialisme

Je regardais tantôt, en déjeunant, sur Paramount TV, un morceau d' "Angélique et le Roy", charmant petit film des années 1960 qui rappelle le temps où la France avait encore une culture sûre d'elle, qu'elle mettait même en scène dans ses bleuettes pour caissières de Prisunic.

On ne se torturait point l'esprit, en ce temps là, avec le "wokisme"(une idéologie qui n'a cependant pas que des défauts, même si elle en a beaucoup). On mettait en avant un féminisme de pacotille, qui servait plus à jouer avec le mâle qu'à le haïr. Et bien sûr il y avait alors un dedans et un dehors : dehors se trouvait le barbare - cet ambassadeur de Perse qui n'est bon qu'à violer. Les frontière entre les deux comme entre le haut et le bas étaient très claires, et, de ce fait, on pouvait s'amuser à tenter (mais tenter seulement) de les transgresser parfois.

L'ouvrier devait rêver (mais rêver seulement , en salle obscure) de marquisat. "Vous me trouverez à la cour, dont je suis" lance la marquise à l'ambassadeur après qu'il eût tenté de jouer avec elle. Dont je suis, dont vous n'êtes pas... et dont le téléspectateur n'est pas non plus.

Le film ne dit rien de la France de Louis XIV, et tout du regard que la bourgeoisie parisienne (ou parisianisée) des années 1960 portait sur elle, ou ce qu'il pouvait en rester à son époque... dans cette France qui se voulait encore un peu au dessus du monde...

Cette bourgeoisie qui commandait encore au pays en 1980 et 1990 n'était bien sûr pas disposée à m'intégrer en son sein. J'ai eu beau avoir ses diplômes, je n'ai jamais maîtrisé ses codes (ses manières, son accent), ni sa tournure d'esprit.

Il n'y a par exemple jamais eu la moindre familiarité entre moi et les lieux de la noblesse du bassin parisien comme Reims, Versailles ou Senlis, lieux dans lesquels nos bons bourgeois projetaient leur imaginaire (je suis un homme des périphéries, voyez ce livre, comme l'amusant et chaotique Juan Branco qui disait il y a cinq jours avoir défendu face à Mélenchon la grandeur de Louis XIV, mais lui a grandi à Paris et dans les jupons occultistes de Catherine Deneuve... pas moi).

Qu'aujourd'hui cette bourgeoisie en ait enfanté une autre qui a vendu l'âme de la France à l'empire américain et à son élite sataniste et globaliste est son problème plus que le mien. Asselineau a beau agiter les grigris eurasiatiques pour rompre cet envoûtement, ce n'est pas par cette voie qu'il arrachera sa terre au purgatoire.

La bourgeoisie des années 1960 avait préparé le chemin, non seulement en s'apprêtant à voter pour Giscard et Mitterrand dix ans plus tard, mais déjà en méprisant le christianisme et les racines spirituelles profondes de l'hexagone. Dans Angélique on vénère les richesses matérielles, les belles robes, le sexe de la femme que les nobles se disputent... et l'on cherche des substances alchimiques pour acquérir des pouvoirs magiques.

Comme dans Pif Gadget (alors communiste), Dieu est absent.

Aujourd'hui Pif Gadget interviewe Macron. Si la Marquise des Anges reprenait vie, elle aurait maintenant les traits d'un "transgenre" amoureux de notre président, dans un monde sans frontière (plus de haut, plus de bas, plus de nous et plus d'eux, plus de mâles ni de femelles, plus de bien plus de mal), et sans l'artifice de l'élégance versaillaise, même une élégance kitsch, pour dissimuler la chute du pays.

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Vingt ans d'écriture... y de soledad...

9 Avril 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Ecrire pour qui pour quoi, #Le quotidien, #Grundlegung zur Metaphysik, #Actualité de mes publications

Dimanche de Pâques... Jamais ce blog n'a eu aussi peu de lecteurs... Mon activité littéraire pendant vingt ans aura été bien ingrate. Sans cesse j'ai écrit, parce que je ne sais penser que comme cela, et j'ai essayé de publier le maximum de choses, depuis l'Atlas alternatif, non pas pour ma gloriole (car sur le "créneau" où j'étais il n'y avait que des coups à prendre), mais parce qu'il me semblait naturel d'essayer de communiquer aux gens ce que découvrais. Faire circuler non seulement l'information, mais aussi la manière dont je la recevais, dont il me semblait qu'on pouvait la saisir. "A toutes fins utiles", comme on dit.

Jamais cela n'a touché un large public. Cela ne me gênait pas, car je n'aurais pas aimé aller pontifier sur les plateaux de TV ou sur les chaînes You Tube, et le caractère restreint du nombre de mes lecteurs me laissait libre de continuer à explorer des voies nouvelles de réflexion sans être en dette à l'égard des gens qui s'intéressaient à mes travaux, sans être enfermé dans un rôle, un positionnement, une étiquette.

Par moments des gens s'abonnaient à mon blog, me contactaient même pour me témoigner une sympathie. Des choses un peu étranges se passaient comme lorsque des extraits de mon livre sur l'Abkhazie furent utilisés pour illustrer des entrées de dictionnaires en ligne.

Mais, depuis la fin de la dictature covidesque, tout cela s'est évaporé. Parmi les rares personnes qui feignaient de suivre mes travaux, plus aucune ne manifeste le moindre intérêt pour mon existence. Chacun s'est servi dans ce que j'ai écrit, en a peut-être retiré une ou deux idées, une ou deux impressions, puis a tourné la page. Au titre de 2023 il n'y a plus sur le Net qu'une seule mention de ce que j'ai fait, en dehors des renvois que moi-même j'indique à mes travaux passés : un YouTubeur il y a trois semaines qui signale discrètement ici mon billet sur Obey Giant de janvier 2020. Il n'a que 25 abonnés, et sa vidéo n'a reçu que 29 vues. Il a bien raison de ne pas faire de tapage, du reste, car ce genre de sujet n'est pas à mettre entre toutes les mains.

D'ailleurs, j'ai bien conscience que si, aussi bien ce blog, ou mes livres, ou les blogs ou chaîne des gens qui tentent de me citer restent très confidentiels c'est qu'il doit bien y avoir quelque raison métaphysique à cela. Que les gens aient des impulsions en direction de mes écrits à certains moments - et il y en a bien eu parfois, dans les années 2000, 2010, 2020, de certains d'entre eux d'ailleurs j'ai parfois parlé dans mes livres en les dissimulant sous des pseudonymes - puis disparaissent sans raison de mon paysage sans la moindre envie de redonner signe de vie, cela doit répondre à quelque nécessité métaphysique, en plus du fait que, sur le plan psychologique, les gens dans nos sociétés sont devenus de plus en plus volatiles, inconsistants, égocentriques au point de tout réduire à du zapping. Je ne me plains pas, d'ailleurs. Je me borne à constater, à m'étonner, comme je m'étonne de voir la France tomber de plus en plus bas sous la férule du pouvoir actuel, le monde sombrer dans un non sens si parfait qu'on pourrait croire qu'il est planifié, les dissidents s'inventer des fausses idoles dans des fétiches comme Asselineau, ou l'Eurasie, ou que sais-je encore... On s'étonne, et l'on prend acte de ce que les choses sont ainsi, suivant une nécessité qui leur est propre.

Tout cela me laisse au fond très libre. Je pourrais poser à poil sur ce blog, marcher à quatre pattes dans la rue, me mettre à parler en langues dans le métro, je pense que cela n'aurait pas la moindre conséquence pour moi puisque le même silence assourdissant entourerait tout ce que je fais. Voilà au moins l'avantage de la chose.

Est-ce que cela va m'encourager à cesser d'écrire des livres ? Peut-être... ou peut-être pas... J'ai ce privilège malgré tout que, malgré l'indifférence totale que j'inspire, je puis encore prendre un avion pour n'importe quel pays et obtenir que mon éditeur publie ensuite mes impressions de voyage, même si cela ne lui rapporte pas un lecteur. N'est-ce point là au fond un grand privilège, alors que je paie un prix (matériel et moral) très infime pour cela ? Et, qui plus est, une fois que j'aurais fait cela, il y aurait encore quelques bibliothèques pour acheter l'ouvrage, et une chance pour qu'un chercheur quelconque dans dix ans ans se penche dessus. Tant qu'il reste cette petite fissure dans le mur du silence cela me fait une petite raison de poursuivre mes travaux. J'ai d'ailleurs songé un temps à partir cet été en Lettonie et en faire un bouquin. Mais la russophobie forcenée de ce pays m'en dissuade finalement (ce n'est pas l'unique raison du reste...). Qui sait ? Peut-être une autre destination m'inspirera-t-elle ? ... malgré votre profonde indifférence, messieurs et dames !

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Seringues : du Xinjiang au Covid

5 Avril 2023 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #coronavirus-vaccination-big pharma, #Grundlegung zur Metaphysik, #Bill Gates, #Le monde autour de nous

On sait que les milieux occidentaux (par exemple les réseaux financés par George Soros) entretiennent beaucoup de désinformation sur la Chine, en particulier sur le Xinjiang.

Est-ce à dire qu'il n'y a pas de camps de rééducation secrets dans cette région et ailleurs (il y en aurait même à Dubaï pour le compte de la Chine), pas de répression inhumaine de la part des autorités chinoises ? Sur ce genre de sujet, on bascule facilement d'un extrême à l'autre. Il y a 23 ans, les mainstreams étaient prompts à dénoncer la Serbie comme "génocidaire". A l'inverse des "anti-systèmes" sautaient sur la moindre incohérence dans les infos reçues ou des témoignages devant le tribunal spécial sur l'ex-Yougoslavie pour disqualifier l'ensemble des accusations sur les brutalités serbes au Kosovo. La vérité se situait quelque part entre les deux. Concernant Chine, il est très difficile de placer le curseur.

Il est certain en tout cas que, à côté des intérêts de la CIA à "charger" la Chine (ou la Russie) devant l'opinion publique occidentale, il existe aussi des sympathies de certains milliardaires du forum économique mondial pour ce pays. Maurice Strong, le père de la Cop21, y avait des intérêts, Klaus Schwab, directeur du Forum de Davos en a aussi (et son fils vit en Chine) et il a vanté son "système de gouvernance", notamment le dispositif de crédit social qu'il aimerait transposer en Europe (un processus sur lequel avait anticipé la vidéo du disciple d'Aleister Crowley David Bowie en 1983).

Se peut-il que certaines expérimentations du système pénitentiaire chinoise aient inspiré nos planificateurs mondialistes ?

Le 12 août 2019, quatre mois avant le début de la psychose du Covid, le journal mainstream britannique The Independent titrait "Des femmes musulmanes "stérilisées" dans des camps de détention en Chine, selon d'anciens détenus".

Gulbahar Jalilova, signalait l'article, 54 ans pour France 24, et Mehrigul Tursun, 30 ans, au micro de Nikkei Asian Review (en fait par vidéo dans le cadre d'une conférence d'Amnesty International et de l'université du Meiji à Tokyo) ont affirmé avoir reçu des injections mystérieuses à plusieurs reprises. On peut retrouver la mention du témoignage de Gulbahar Jalilova dans un article de France 24,  daté du 29 juin 2020 qui renvoie à une enquête du 10 mai 2019, et reprend la description des injections : "Nous devions passer la main par une petite ouverture dans la porte", avait-elle expliqué.  "Nous avions vite compris qu'après les injections, les femmes n'avaient plus leurs règles"." Cet article ajoute une référence à un autre témoignage pour Associated Press d'une certaine Tursunay Ziyawudun : "Elle a également reçu des injections qui ont entraîné l'arrêt de ses règles.", dit l'article. Il existe une base de donnée des victimes de la répression ici qui cite celles qui ont subi la stérilisation forcée.

Le documentaire "La surveillance totale, les camps, secret du pouvoir chinois 2e partie" de Tania Rakhmanova de 2021 diffusé récemment sur Arte et accessible ici sur YouTube jusqu’en 2025 va même plus loin. Gulbahar Haitiwaji ancienne détenue y déclare en minute 55'49 : "Deux fois par an ils nous injectaient quelque chose qu'ils nous présentaient comme un vaccin contre la grippe. Mais des femmes ont commencé à ne plus avoir leurs règles et à être inquiètes pour l'avenir. Elles voulaient fonder une famille et elles se demandaient si elles pourraient tomber enceintes"...

Une politique d'injection qui se présente comme une "vaccination" et entraîne ensuite des troubles menstruels et des phénomènes de stérilité... c'est une musique familière à nos oreilles aujourd'hui : elle évoque les troubles menstruels au cours des mois et des années qui ont suivi par la politique de vaccination forcée anti-Covid en Occident et dans les pays émergents  (voyez par exemple en France les nombreux cas de troubles menstruels recensés par le collectif "Où est mon cycle ?", les autorités sanitaires commençant à peine à admettre le problème), sans parler des points d'interrogation autour des effets à long terme de la protéine spike et de l'ARN sur les organes reproducteurs.

Le directeur général de l'OMS pendant la "pandémie" l'éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus était un proche du régime chinois, et Bill Gates cette année encore dit du bien de la Chine et se démarque de la position de Washington envers Pékin. On ne pourrait pas démontrer qu'ils aient "importé" pour le monde un modèle de répression en provenance de Chine (ou encore moins qu'ils aient utilisé auparavant le Xinjiang pour "roder" une répression à l'échelle mondiale, ou inscrire ce précédent dans la matrice informationnelle), mais le moins que l'on puisse dire est que ces camps du Xinjiang dans lesquels on injectait des produits inconnus aux prisonniers pour les stériliser fournissaient un "schéma" d'action dont les avocats du contrôle social à grande échelle pouvaient s'inspirer.

Beaucoup de gouvernants (avec leurs sbires médiatiques et le troupeau des esprits grégaires) ont défendu l'administration forcée de substances à base ARN expérimentales à l'échelle mondiale sans se rendre compte qu'ils risquaient de menacer la fertilité (entre autres) des gens et sans voir que, ce faisant, ils ne faisaient que reproduire ce que la Chine faisait dans ses camps de rééducation, transformant ainsi le monde entier en camp de rééducation, pour prévenir une maladie qui ne causait que 0,06 % de mortalité. D'autres l'ont fait quant à eux sciemment, en jugeant que l'humanité méritait le sort des prisonniers Ouïghours... Aujourd'hui en tout cas, dans une certaine mesure, tous les vaccinés du Covid peuvent dire : "Nous sommes tous des Ouïghours".

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