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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #antiquite - auteurs et personnalites tag

Les enthéogènes

4 Novembre 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous, #Divers histoire, #Antiquité - Auteurs et personnalités

On parle beaucoup depuis quelque temps de l'ayahuasca qui est un entheogène, c'est à dire une substance (illégale en France, mais d'usage courant en Amazonie) qui provoque des états modifiés de conscience de nature à mettre en contact avec des entités de l'au-delà, dont les effets ont été étudiés de façon expérimentale dans les années 1990 par le psychiatre Rick Strassman et qui a même sa propre église, fortement soutenue par une des membres du clan Bronfman qui, en Amérique du Nord, s'est par ailleurs distingué par son rôle au service de la secte sexuel NXIVM.

Le dossier des entheogènes est très fourni. Pour l'heure je n'en traiterai qu'un aspect qui est un livre d'anthropologie écrit en anglais que j'avais lu en version espagnole du temps où je vivais à Madrid, en 1994 : "Persephone's Quest: Entheogens and the Origins of Religion", de Robert Gordon Wasson, Carl A.P. Ruck, Stella A. Kramrisch.

R. Gordon Wasson journaliste du Herald Tribune s'est consacré à partir de 1927 avec son épouse russe le docteur Valentina Pavlovna à l'étude du rôle des champignons dans la culture. Il étudia à partir des années 1950 les enthéogènes de la région d'Oaxaca au Mexique, puis en 1963 avec Roger Heim, directeur du Muséum d'Histoire naturelle de Paris ceux du peuple kuma en Nouvelle Guinée, et en 1968 le putka en Inde (le soma des indo-européens).

Il a identifié avec l'indianiste Stella Kramrisch, le soma indo-européen bu par les brahmanes comme provenant de l'amanite tue-mouche (amanita muscaria). Puis il a estimé que l'utilisation du claviceps purpurea (ergo du seigle) avec du paspalum distichum (paspale distique) a pu jouer un rôle dans les mystère d'Eleusis en Grèce. En août 1953 il put vérifier l’acuité des prévisions que donnaient les enthéogènes auprès d'un chamane mexicain.

En France des dictons relient les truffes aux tonnerre qui aide à les faire pousser, de même Pline l'Ancien à propos des tuber (truffes et terfezia), Plutarque dit la même chose de l'hydnon, équivalent du tuber, aini qu'Athénée (dans ses Deipnosophistes) de son équivalent thrace, l'oiton. Dans l'est de la France on dit même que les bolets prolifèrent où tombe la foudre. Dans le piémont aujourd'hui, le lactaire sanguin est appelé champignon-tonnerre.

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Le sang de Prométhée et la plante magique de Médée

4 Septembre 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Abkhazie, #Antiquité - Auteurs et personnalités, #Cinéma, #Divers histoire

Divertissons nous un peu des tristes nouvelles du moment. J'ai appris ceci en travaillant sur les mémoires d'un ancien combattant abkhaze pendant le confinement : non seulement le Caucase était connu pour être la patrie du titan Prométhée, mais il existe en Abkhazie une grotte de Prométhée dans laquelle se passent des phénomènes "spirituels" étranges. Or je regardais tantôt ce film de 1963 qui fit les délices de mes 11 ou de mes 12 ans, "Jason et les Argonautes" - film au demeurant très chrétien car, quoiqu'il mettre en scène très délicatement les jeux des Olympiens, il annonce aussi leur fin prochaine...

J'ai été étonné de voir que ce film à un certain moment évoque subtilement le lien de la Colchide (dont une partie est l'Abkhazie actuelle, ce dont, comme je l'avais évoqué dans mon livre il y a dix ans, même les observateurs russes présents avec moi il y a 10 ans avaient conscience) avec le Titan supplicié. C'est lorsque la sorcière-prêtresse Médée donne au héros Jason un baume magique issu du sang de Prométhée.

Quand on regarde d'où vient cette histoire de baume, on trouve Apollonios de Rhodes, le poète alexandrin exilé par Ptolémée II, qui, à 18 ans (encore un surdoué précoce, un peu comme Lucain sous Néron), composa les Argonautiques. Apollonios y décrit en détail ce remède et explique même comment la magicienne le recueillit "par ses enchantements" du suc d'une fleur née des gouttes du sang de Prométhée dans une coquille, "au bord de la Mer Caspienne". Il précise que pour ce faire elle s'est lavée sept fois dans des eaux "qui ne tarissent jamais" (comme l'âne d'Apulée s'immerge sept fois à la mode pythagoricienne dans la mer pour être sauvé par Isis) et a appelé sept fois sa nourrice d'enfance.

En 1961, Christian Lacombrade, helléniste de l'université de Toulouse, soulignait que toute cette affaire révélait "l'engouement du public (d'Apollonios de Rhodes) pour la magie", bien plus intense selon lui à l'époque hellénistique qu'à l'époque classique. Il remarquait aussi que, non seulement Apollonios s'inspirait, dans la description de la plante, de l'herbe magique que Circé donne à Ulysse dans l'Odyssée, mais aussi que le détail du rituel suivi par Médée pour la cueillir ressemble à ceux que Théophraste exposait à propos des fabricants de philtres, et que l'Alexandrin recopiait peut-être dans son poème un grimoire occultiste de son époque (voilà qui intéresserait sans doute les divers naturopathes et aromatothérapeutes qui se mobilisent contre le fascisme sanitaire en ce moment).

Dans ses "Coupeuses de racines" (ouvrage dont ne subsistent que quelques fragments) Sophocle décrivait Médée recueillant le suc des plantes (selon Macrobe). Apollonios a donc repris une longue tradition concernant la magicienne. Le tragédien rattachait-il déjà une plante de Médée au sang de Prométhée ? On ne le saura jamais avec certitude, mais dans une autre tragédie, "Les Colchidiennes", il mentionne Prométhée quand Médée conseille Jason devant une épreuve.

Moi qui vous ai souvent parlé des stoïciens avant ma conversion, y compris dans un billet d'août 2010, huit mois après mon voyage en Abkhazie, où j'abordais leur cas juste après celui des Argonautes (voir ici), je ne puis rester insensible au fait que le stoïcien Cléanthe (330-232 av JC) se serait lui aussi intéressé à la "plante prométhéenne" et aurait écrit selon un fragment analysé par l'exégèse allemande qu' "il pousse sur le Caucase,  une plante que l'on appelle prométhéenne. Médée la recueillit et la réduisit en poudre pour s'en servir contre les antipathies de son père". Lacombrade imagine même la possibilité d'une rencontre entre l'athénien Cléanthe et Apollonios à Alexandrie. En tout cas les deux naviguaient dans le sens des théories des grandes correspondances cosmiques qui allaient exalter le néo-platonisme au IIIe siècle de notre ère et qui connaissent un très grand succès de nos jours.

Pourquoi Sophocle et Cléanthe s'intéressèrent-ils tant à Médée et aux Argonautes ? On l'ignore.

Quoi qu'il en soit, pour ma part, je suis moins surpris de retrouver la sorcellerie des plantes et des astres (Médée est aussi la prêtresse qui fait tomber la Lune du ciel) autour des montagnes abkhazes qui en sont saturées (même le récit de mon ancien combattant en parlait) que de dénicher dans un peplum des années 60 une si grande fidélité érudite à un poème alexandrin des années 270 av JC... En tout cas jetez y un coup d'oeil si vous aimez les mythes et les origines de notre culture. Je le poste en lien ci-dessous.

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Un livre sur Hipparchia de Maronée

16 Décembre 2015 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Philosophie et philosophes, #Antiquité - Auteurs et personnalités, #Lectures

Un commentateur de ce vieux billet sur Hipparchia (Hipparchie) de Maronée m'a signalé la publication d'un livre collectif qu'il a dirigé sur ce sujet. Mon compte rendu de son ouvrage a été mis en ligne par Parutions.com aujourd'hui ici.

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Le regard sur l'histoire romaine de St Augustin

4 Octobre 2015 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Antiquité - Auteurs et personnalités

Le regard sur l'histoire romaine de St Augustin

Qu'on prenne le catholicisme dans son sens le plus rigoureux, ou dans un sens plus inclusif (en y incorporant la Gnose, et diverses hérésies "bénignes"), je crois qu'on peut lui reconnaître le mérite d'avoir été à l'origine de la philosophie de l'Histoire, parce qu'il inventa un sens universel à l'ensemble de l'Histoire humaine, de l'alpha à l'omega, là où les autres systèmes (païens pré-chrétiens) ne fournissaient que des réflexions ponctuelles sur des séquences historiques.

Chez les Chrétiens, même une réflexion ponctuelle sur une séquence donnée (l'Antiquité, la Révolution française, le nazisme) permet d'éclairer l'ensemble d'une téléologie globale.

Dans cette perspective j'apprécie beaucoup "La Cité de Dieu" de St Augustin. On peut regretter son côté trop rhétorique, lié à son côté polémique contre les païens de son temps et leurs dieux (comme Le Génie du Christianisme de Chateaubriand est une polémique contre les encyclopédistes du Siècle des Lumières), mais il faut savoir oublier l'emphase combattive, pour aller au fond du propos.

Le propos est une belle réflexion sur qu'est Rome, sur ses échecs, sur ce que Dieu fit pour la sauver d'elle-même en quelque sorte. J'aime regard très noir d'Augustin sur la république finissante, sur Caton d'Utique (quand il dit que s'il avait été fidèle à ses principes il aurait conduit sa progéniture au suicide plutôt que de la laisser sous le joug de César ce qui revient à dire qu'il s'est suicidé par simple orgueil - rappelez vous mes remarques sur l'orgueil de Caton près du sanctuaire d'Amon-Rê.

St Augustin ne me parle pas quand il raille le nombre de dieux qu'il peut y avoir en charge de la seule croissance des épis de blé (avec leur incroyable spécialisation respective). Il me fait rire quand il écrit à propos de l'autel du Capitole : qu'au retour de Marius "cette dernière table dressée par Sylla égorge plus de sénateurs qu'aujourd'hui les Goths n'en peuvent dépouiller" (t. 1 p. 156).

A propos des Goths justement St Augustin m'apprend qu'un de leurs rois païen en 405, Rhadagaise, menaçait Rome. Je ne sais s'il faut croire le saint quand il dit que ce roi perdit "cent mille des siens" "en une seule journée" sans qu'il ne coûte "aux Romains ni une mort, ni une blessure". Je le crois en revanche quand il écrit : "Si cet impie fût entré dans Rome avec ce déluge de barbares, qui eût-il épargné ? Quelles tombes de martyrs eût-il honorées ? En quel homme eût-il respecté Dieu même ? A qui eût-il laissé la vie ou la pudeur ?" (p. 245)

"On nous disait à Carthage que les païens croyaient et publiaient victorieusement qu'avec la faveur et la protection des dieux, à qui, disait-on, il sacrifiait chaque jour, il ne saurait être vaincu par ces Romains dégénérés qui n'offraient plus et ne promettaient plus d'offrir de tels sacrifices aux dieux de Rome".

En lisant Augustin on comprend que la défaite de Rhadagaise (ou Radagaise) fut un miracle divin, et l'invasion de Rome par un Goth chrétien, Alaric, en 410, un signe de la clémence de Dieu, car Alaric a laissé la vie sauve à ceux qui se réfugiaient dans les églises, et respecté les sanctuaires chrétiens.

Les événements historiques se comprennent toujours mieux à la lumière de ce qui aurait pu advenir de pire... On ne doute pas que si Radagaise avait fait raser Rome, outre le drame pour les habitants de la ville, cela eût pu signer la fin du christianisme dans l'Empire. Comme le souligne Jonathan Black, toutes les guerres du Bas Empire furent des guerres d'une religion contre une autre, de divinités contre d'autres. Avec les Huns, c'est la chamanisme qui est vaincu en Europe, avec Radagaise, c'est le paganisme, au moins provisoirement, même si, en apparence, la Rome christianisée vit ses pires instants.

L'évêque d'Hippone, fin lecteur de ses prédécesseurs historiens romains (quelque part il n'hésite pas par exemple à citer mon chouchou Lucain), est ainsi une source indispensable pour penser les premiers siècles de notre ère. J'ai lu dans la "Maison Dieu" de Dominique Iogna Prat que Charlemagne aimait qu'on lui lise des extraits de "La Cité de Dieu". Preuve que c'était un grand empereur.

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Sainte Geneviève

21 Août 2015 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Antiquité - Auteurs et personnalités, #La gauche

Sainte Geneviève

Ceux qui suivent ce blog le savent, et je l'ai confirmé il y a peu à Bricmont (qui est bien embêté par la nouvelle version de poche du livre sur Chomsky auquel j'avais collaboré) : je ne suis plus rationaliste et matérialiste au sens orthodoxe du terme. Le 18 février 2014 j'ai rencontré un homme qui sans me connaître ni d'Eve ni d'Adam m'a présenté quelques traits saillants de mon enfance que personne ne pouvait deviner, et m'a dit que mon grand père était mort quand j'avais 14-15 ans (ce qui est vrai, il est mort à la veille de mon 15ème anniversaire), il m'a exposé tout cela au nom "des esprits" qui avaient coutume de lui parler, selon lui. Cette rencontre, et les événements qui lui ont succédé, que je raconterai dans un livre qui paraîtra prochainement, m'ont fait renoncer au rationalisme.

Ce qui ne signifie pas que je ne continue pas de soutenir le rationalisme dans le cadre bien déterminé de la recherche scientifique moderne, ainsi que dans le cadre politique, en ce sens qu'un fait objectif est un fait objectif, et qu'un raisonnement cohérent autour des faits est différent d'un raisonnement boiteux, en cela je raisonne comme Pascal. Côté sciences il faudrait quand même libérer un peu plus de crédits des budgets scientifiques au domaine appelé à tort "paranormal" et l'intégrer un peu à nos conceptions de la matière (je pense par exemple à la théorie des champs morphogénétique de Sheldrake, qui m'a fait revenir de l'allergie que j'avais développée à l'encontre de la notion de champ après Bourdieu), mais je reconnais que c'est compliqué.

J'ai hésité à parler de mon évolution religieuse pour des raisons tactiques. Mais il faut cesser de se laisser impressionner par les esprits vides qui aux Inrockuptibles, à Libé, au Figaro, chez l'Obs, dans Le Monde, tiennent à jour leurs listes de proscription. Mon lectorat est si faible que je ne puis tomber plus bas. Malgré mon doctorat en sociologie je n'ai aucune tribune universitaire, donc je n'ai rien à perdre. Et puis il faut cesser de laisser la religion aux extrémistes, comme il ne faut pas leur laisser le monopole de l'histoire de la France. J'ai déjà vanté ici nombre de nos figures historiques, y compris de droite, comme Chateaubriand, sans renier ce qu'il y eut de grand aussi dans les mouvements révolutionnaires et socialistes.

Je pourrais aussi bien ici parler de Sainte Geneviève. Patronne de Paris et de la Gaule. "De qui la Gaule tiendrait-elle ses troubadours, son esprit naïf et son penchant aux grâces, si ce n'est du chant pastoral, de l'innocence et de la beauté de sa patronne ?" (Chateaubriand, GDC p. 241). Je trouve regrettable des manifestations qui lui sont consacrées comme celle-ci qui sentent la peur et le repli identitaire.

Ces manifestations sont stériles parce qu'elles manquent l'essence du personnage qu'elles invoquent. Son essence ésotérique, surnaturelle. L'Eglise aussi la manque, ainsi que tout le nationalisme de l'entre-deux-guerres (cette formidable "trahison des clercs" dont parlait Benda, mais sans saisir la portée de ses propres mots). Quand je lis son hagiographie, qui, bien sûr, est émaillée de légendes comme toutes les vies de saints, je trouve aussi des éléments que connaissent bien les médiums contemporains comme par exemple le "voyage astral" (qui dans son cas dura trois jours), la clairvoyance, le don de guérison. Et je ne puis douter que cette sainte fût un grand personnage. Je pense que nous avons eu la chance d'en avoir un certain nombre ainsi entre la Loire et la Somme au moment de la chute de l'Empire romain : ils ont sauvé ce qui devait l'être de la culture antique et de l'amour chrétien (qui, je suis désolé, ne mérite nullement l'opprobre qu'on lui inflige en ce moment, surtout celle que tous les étés le pauvre Onfray balance aux frais du contribuable sur une radio publique*). Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si tant de saints ont eu ces dons à ce moment-là, comme ce n'est pas un hasard que tant de grands hommes aient vécu autour de 50 av JC (comme le notait Montaigne) et bien moins cent ans plus tôt ou plus tard. Comme c'est une chance et ce n'est pas un hasard, si des forces surnaturelles ont choisi les chefs francs pour sauver les Gaules à l'époque des invasions, puis pour amorcer une première renaissance sous Charlemagne etc. La France en tant que collectivité humaine a une mission historique sur 2 000 ans à jouer au regard des forces surnaturelles, comme l'Angleterre, l'Espagne, l'Allemagne, la Russie, la Chine, l'Iran etc, et cela ne peut pas être oublié.

Je reste profondément un homme de gauche, héritier des républicains espagnols, anti-monarchiste etc. Mais cela ne peut m'interdire de reconnaître la dette de la France d'aujourd'hui à l'égard de Saint Geneviève, et de bien d'autres héros chrétiens. Les Soufis musulmans sont fiers à juste titre de la figure de Roumi qui, à Konya, affrontait les flèches des Mongols. Nous devons l'être de Geneviève la patricienne gallo-romaine qui fit reculer la barbarie chamanique d'Attila (car le chamanisme n'est peut-être pas si bon que les spécialistes du "développement personnel" le croient, même s'il eut son utilité, chez Pythagore par exemple) et dont la vertu était telle que Siméon le Stylite près d'Antioche prenait de ses nouvelles (il ne la connaissait pas de réputation comme l'a cru Kundera mais par clairvoyance, comme l'homme de 2014 mon enfance).

Il y a tout à faire pour réconcilier la gauche avec l'au-delà, comme le tentèrent Péguy, Gandhi ou Chavez, et avec ses racines nationales... sans complexe aucun !

~~ * Onfray tout à l'heure disait à la radio que c'était "chrétien" de dire qu'on trompait sa femme seulement quand on couchait et pas quand on regardait. Belle ignorance de ce pseudo-philosophe qui ne connait même pas ses ennemis et ignore que justement Jésus disait que l'adultère était dans le regard (voir Mathieu 5.27-30), une affaire de chakra inférieur qui le dépasse évidemment.

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