Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #ecrire pour qui pour quoi tag

Remarque pour les abonnés du blog

7 Janvier 2025 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Ecrire pour qui pour quoi

Overblog offre désormais la possibilité de s'abonner sans laisser d'adresse mail. Des gens commencent à saisir cette occasion pour s'inscrire anonymement. Je les encourage plutôt à permettre que leur adresse mail s'affiche sur mon tableau de bord car, vu l'aspect assez sensible des sujets que je traite, je préfère que mes lecteurs jouent la carte de la transparence.

Plus il y aura d'abonnés à l'adresse mail cachée, moins je serai en confiance pour écrire, et donc moins je serai inspiré pour publier ici de nouveaux billets.

Lire la suite

Resserrons les vis

15 Décembre 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Christianisme, #Le quotidien, #Ecrire pour qui pour quoi, #Billets divers de Delorca

C'est clair, il faut que je vous parle moins de politique et de géopolitique dans ce blog, et plus de spiritualité. On ne change pas le monde en courant après les événements ou en se constituant une petite boutique de "followers" qui consultent périodiquement vos analyses en se faisant croire qu'ainsi ils comprennent ce qu'il se passe. Il faut soigner sa relation à Dieu, c'est ainsi qu'on se donne les moyen d'épargner à Sodome et Gomorrhe  les châtiments, la Bible le démontre.

Je termine l'automne en m'éloignant de personnages sulfureux (des femmes) que j'ai cru pouvoir aider en écoutant leurs fariboles. Il faut que je resserre les vis, revenir à la "sainte doctrine" comme dit la Lettre à Timothée, et me caler sur une vie plus au ras des pâquerettes d'aide quotidienne à mes proches, et de travail sur mes dossiers juridiques avec la part inévitable de tâches ménagères, et d'activités banales peu gratifiantes que cela comprend. La sanctification par le travail, comme Saint Paul fabriquant des tentes de ses mains à Corinthe.

Laissons de côté aussi la chamanique Abkhazie où la diaspora de Turquie essaie d'obtenir le droit de vote pour les prochaines élections (le vote des diasporas est un grand enjeux dans beaucoup de pays : voyez la Géorgie et la Moldavie récemment). On m'a élégamment fait comprendre que ces débats ne sont pas mon affaire, même si des dames dans les salons du livre manifestent un intérêt inattendu pour mon travail sur ce pays.

Resserrons les vis, vous dis-je. Retour à plus d'humilité, de spiritualité. Ecoutons des prédications sur Internet. Il faut se nettoyer l'âme.

Lire la suite

Tournons la page

12 Décembre 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Ecrire pour qui pour quoi, #Actualité de mes publications

Il n'est pas exclu que le sympathique salon du livre russe auquel j'ai participé samedi dernier, qui me faisait renouer avec une certaine "socialisation" autour de mon engagement et de mes livres, après plus de dix ans d'isolement, n'ait été au fond qu'un petit clin d'oeil au passé, une occasion de le "revisiter" en quelque sorte, une dernière de fois, avant de tourner définitivement la page. La diversité des gens que j'y ai croisés semblait m'offrir un échantillon de chacune des époques de ma "carrière d'auteur" - 1999 pour Vladimir Caller, 2007 pour l'ex-journaliste de l'AFP, 2019-2020 pour l'abonné de mon blog.

Pour le reste il y avait des têtes nouvelles, mais bizarrement (ironie du sort, diraient certains), elles ne venaient pas pour moi ou pour mes travaux, mais par curiosité pour l'Abkhazie, attirées par le magnétisme invisible de Békir Ashuba ou des fantômes qu'il a laissés dans sa guerre de 1991-92 ou les cris des autres spectres, ceux des massacres du XIXe siècle.

Et puis il y avait tous les gens que j'avais conviés et qui n'ont même pas répondu poliment à mon invitation, des zombies impolis, anciens camarades de combat, ou de ce que nous croyions être un combat mais qui n'était peut-être que du vain bavardage.

Peu importe. J'ai essayé d'être utile où je pouvais, sur la Serbie, sur l'ex-URSS, sur Cuba, sur la géopolitique en général, sur la spiritualité. Si demain il s'avère que mon rôle est plutôt celui du balayeur ou celui du moine contemplatif je l'accepterai bien volontiers. Nous ne sommes pas maîtres de nos destins, et il faut laisser le plus grand que nous décider de notre mission sur Terre.

Lire la suite

Le salon du livre russe hier à Paris

8 Décembre 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le quotidien, #Actualité de mes publications, #Ecrire pour qui pour quoi

La marche du monde est décidément surprenante, alors que le régime d'Assad en Syrie s'effondrait comme un château cartes, ouvrant la question inquiétante de l'avenir des minorités dans ce pays, j'étais au salon du livre russe hier après-midi savourant la joie de revoir mon éditeur P. Kanoszai après 11 ans durant lesquels je n'avais eu de contacts avec lui que par mail.

Mais ce n'était pas la seule source de ma liesse. Je retrouvais un univers qui avait été le mien dans les années 2000, celui que j'évoque dans mon livre sur les mouvements anti-guerre.

Le stand était étonnamment placé à côté de celui du Temps des Cerises, avec lesquels je n'ai plus de contact depuis longtemps (et dont le patron a été viré dans les années 2010) et en face des éditions Delga qui ont publié les livres de personnes qui ont contribué à faire connaître mes livres ou ceux de gens que j’apprécie comme Picccinin et Ashuba. Un îlot de résistance.

C'était comme l'aboutissement de 25 ans d'engagement.

Il était prévu que j'y voie le journaliste que j'ai connu en Transnistrie (j'en parle dans mon ouvrage sur ce pays), et son épouse qui bizarrement depuis octobre fait le lien entre mon intérêt pour la géopolitique et celui pour le paranormal.

Le journaliste m'a expliqué que le salon hébergé par le centre spirituel et culturel russe n'était que la pâle réplique du salon du livre russe autrefois hébergé par la mairie du Ve arrondissement.

Autre symptôme de la fragilité des supports de la résistance, j'ai appris que l'éditeur qui a publié mon livre sur Cuba l'an dernier allait être vendu, au risque que les essais et roman paru chez eux disparaissent de la circulation. Nothing lasts forever.

Il y eut de bonnes surprises, totalement inattendues. Par exemple la venue de Vladimir Caller, l'homme que j'appelais Vladimir Delfuego dans "L'Ingérence de l'OTAN en Serbie". Souvenir de 1999-2000. Il est maintenant octogénaire. Caller, l'octogénaire qui a serré la main de Fidel Castro et d'Hugo Chavez. Responsable du Drapeau Rouge à Bruxelles, infatigable opposant au consensus belliciste.

Et puis Romain, abonné de ce blog, que je n'avais pas revu depuis deux ou trois ans. Et aussi des visages nouveaux : un directeur de collection d'une maison d'édition concurrente du Cygne, d'origine russe, qui m'a demandé ce que je pensais du fait que Poutine ne cherche pas à éliminer davantage de leaders ukrainiens, bonne question qui rejoint celle que je pose souvent sur ce blog : jusqu'à quel point Moscou s'oppose-t-il vraiment au nouvel ordre mondial anglosaxon ? Il a acheté mon  livre sur Prague.

Les gens sont surprenants. Ils lisent les 4e de couverture de vos livres, les reposent. On ne sait jamais trop ce qui a attiré leur attention, puis ce qui les a détournés du livre. Une dame française aux beaux yeux noirs était venue à ce salon pour entendre Békir Ashuba, qui n'a pu venir. Connaissant un peu l'ex-URSS, elle voulait entendre un "autre son de cloche" que celui des médias dominants sur l'Abkhazie. Je lui ai dédicacé mon livre sur ce pays et elle a aussi acheté celui de Békir que j'ai préfacé. Puis une septuagénaire, française elle aussi, Evelyne, avec son amie, s'est précipitée sur l'ouvrage de l'ancien combattant abkhaze. Elle disait à son amie "on parle de cet ouvrage partout". J'ai précisé "Le Monde Diplomatique en a parlé..." mais j'avais un peu le sentiment qu'elle confondait avec tout autre chose. Qu'importe, pour une fois que Soukhoum excitait de la curiosité; Cet engouement abkhaze a beaucoup surpris mon éditeur.

J'ai aussi fait mon petit effet en racontant à Romain et mon éditeur que les soldats nord-coréens, à Koursk et dans le Donbass, construisaient des maisons et ne se battaient pas au front contrairement à ce qu'affirmait la propagande... Je l'avais déjà expliqué sur ce blog en citant Cao de Benos, mais peu de gens me lisent, ils préfèrent qu'on leur raconte l'actualité comme un grand père au coin du feu... Mon éditeur m'a dit : "Faites un livre sur la Corée du Nord".

L'ambiance russe du salon du livre avait des côtés un peu pittoresques. L'école Aprelik de Paris donnait à 14h30 un spectacle d'enfants pour les 150 ans de Pouchikine sur le thème « Le Conte du Tsar Saltan » mis en scène par la directrice de l'école  Lioudmilla Drobitch.

Comme je l'ai dit, il était important pour moi d'assister à ce genre de manifestation après que Biden eut cherché en novembre à faire encore monter l'escalade belliqueuse.

A l'heure où le nouvel équilibre des forces au Proche-Orient après la chute d'Assad n'apparaît pas de nature à servir les intérêts de la paix, ni là-bas ni en Europe...

Lire la suite

Mon dernier livre : Prague, une ville au service de l'Empire / séance de signature

24 Novembre 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE, #Colonialisme-impérialisme, #Divers histoire, #Actualité de mes publications, #Le quotidien, #Ecrire pour qui pour quoi

Cet ouvrage vient de paraître aux éditions du Cygne. Voici la Quatrième de couverture :

Associée aux dissidences artistiques et intellectuelles, de Jan Huss à 1968, Prague fut aussi une ville impériale, au temps de la scolastique sous Charles IV, ou des alchimistes sous Rodolphe II. Elle le demeure à maints égards aujourd'hui, à l'heure du conflit ukrainien et de la guerre de Gaza.
A travers un récit de voyage qui mêle portraits de Tchèques contemporains et évocations du passé, Frédéric Delorca dépeint ici les paradoxes d'une ville aux multiples facettes.

Pour information, je ferai une séance de signature du livre et de mes autres livres au salon de la littérature russe au Centre spirituel et culturel russe, 1 quai Branly à Paris le 7 décembre à partir de 14 heures 30 au stand des éditions du Cygne. Je serai heureux de vous y croiser.

 

Lire la suite

La diffusion du livre sur l'Ukraine

24 Août 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Béarn, #Ecrire pour qui pour quoi, #Débats chez les "résistants"

La rentrée arrive... et c'est bien dommage. A 54 ans il faut se résoudre à reprendre comme tous les ans, un boulot que je n'aime pas, dans une société de plus en plus inculte, brainwashé par le wokisme, et qui me prend de plus en plus ouvertement pour cible, même dans le milieu professionnel, en liguant contre moi des gens (notamment des femmes) qui ont l'avantage de correspondre à ce que le système veut promouvoir.

Très franchement, lorsque j'étais en Béarn la semaine dernière, j'eusse très largement préféré y rester, et ne plus jamais remonter au nord de la Loire, ni ne jamais écrire sur les choses de ce monde. Mais voici nul n'est disposé à me donner une retraite anticipée. Donc me revoilà sur les bords de la Seine à travailler comme un idiot, et occuper mon temps libre avec des blogs pour une douzaine de lecteurs.

Je ne sais pas pourquoi, alors que mes écrits indiffèrent tout le monde, l'histoire du monde se retrouve toujours sur mon chemin personnel, de sorte que je ne peux pas consacrer mon blog à proposer des recettes de cuisine ou des collections de cartes postales d'autrefois. Vous allez me dire que c'est le cas d'à peu près quiconque allume sa radio le matin pour se tenir au courant des nouvelles du monde. Mais, en ce qui me concerne, cela va quand même un peu plus loin. Ainsi, je ne m'attendais pas à ce que Pierre Piccinin insiste à nouveau l'an dernier pour que le livre sur l'Ukraine (auquel je travaillais déjà avec lui en décembre 2014 quand j'étais aussi son collaborateur au Courrier du Maghreb et de l'Orient) paraisse enfin.

Je me demande qui connaît encore Pierre Piccinin da Prata, après toutes les attaques injustes qu'il a subies dans la grande presse en 2012, après les Printemps arabes.

D'une manière générale il y a des noms comme ça qu'on associe à certaines guerres, certains événements qui font la "une" de l'actualité, et qu'ensuite tout le monde fait passer à la trappe. Par exemple je ne retrouve plus en ce moment des noms de Pierre Le Corf et Vanessa Beecroft qui étaient attachés à la guerre de Syrie en 2016. Ces gens là il y a huit ans s'exprimaient sur Facebook qui était le média alternatif en vogue. Le public a consommé leurs productions puis les a oubliés, l'invisibilisation par les algorithmes aidant.

Il en ira probablement de même d'Anne-Laure Bonnel qui est courageusement montée au créneau sur l'Ukraine en 2022 sur la base de son travail sur le Donbass (j'adore comment la fiche Wikipédia la qualifie de "propagandiste", alors que c'était une journaliste de terrain à la différence des présentateurs de plateau - je cherche en vain le mot "propagandiste" sur la fiche d'un célèbre publiciste de TF1 par exemple). Pierre Piccinin pourrait mettre ses pas dans les siens, même si son livre va peut-être moins au fond des choses que les reportages d'Anne-Laure Bonnel. J'ai proposé à un correspondant du Diplo qui a été dans le Donbass en 2018 de faire une recension. Le Dissident internationaliste qui était avec moi en Transnistrie a acheté le livre.

Je suppose qu'il est toujours quand même utile que des visages nouveaux apparaissent pour contrer les propagandes, et Pierre Piccinin a une certaine capacité à supporter le poids des caméras pointées sur lui que je n'ai pas comme lorsqu'il était allé  à l'émission  Salut Les Terriens ! du 23 juin 2012 sur Canal +. A lui de prendre le relais. Lui-même est assez conscient des limites de ces montées au créneau médiatique et de leur impact sur la mémoire collective, mais je pense qu'il devrait quand même essayer. Peut-être peut-il aussi s'adresser à des jeunes humoristes comme Greg Tabibian ou Rémy de Juste Milieu pour toucher la nouvelle génération, et même parler sur la chaîne Dialogue Franco-russe comme une capitaine de réserve me l'avait proposé l'an dernier pour mon livre sur l'Abkhazie. Il ne faut pas redouter les étiquettes : "complotiste" "extrême-droite". Les "mainstreams" les dégainent à tout bout de champ, c'est inévitable. Parler sur Géopolitique profonde peut griller des chances d'être cité par le "Diplo" mais ce dernier n'a plus l'aura des années 2000, et je parierais volontiers que son public est moins nombreux que celui des grandes chaînes. Ne restreignons donc pas trop nos espaces d'expression.

Mon fils ado me disait il y a peu "le public mainstream a besoin de haine anto-russe, et les dissidents ont besoin de haine anti-Macron". Le livre de Piccinin, comme mon propre travail, est par-delà cet aspect binaire et simpliste. Nous sommes au delà de la haine, même si la bêtise hypnotique, la censure et le cynisme manipulateur nous exaspèrent souvent. C'est notre faiblesse : cela ne nous attire pas beaucoup de supporters. Mais c'est aussi notre force : nous pouvons encore aller parler librement de ci de là en n'ayant pour souci que de témoigner tranquillement de la vérité.

Lire la suite

Parution de Ukraine : aux origines de la guerre

5 Août 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Actualité de mes publications, #Ecrire pour qui pour quoi

Vient de sortir l'ouvrage dirigé par Pierre Piccinin da Prata que j'évoquais en mai dernier. Le livre peut être commandé ici, ou ici. Le titre : "Ukraine : aux origines de la guerre, Trois reporters racontent..." Voici la 4ème de couverture

Le conflit en Ukraine ne date pas du 24 février 2022. Il a une histoire... La crise ukrainienne a régulièrement fait la « une » de l’actualité européenne depuis la « révolution orange », en 2004, suivie dix ans plus tard de la « révolution Maïdan ».C’est ce dernier « changement de régime » qui a abouti à un durcissement sensible des relations russo-occidentales, sans tenir compte de l’inquiétude de nombreux Ukrainiens russophones, très attachés à la sphère culturelle et politique russe.Cette crise est généralement abordée par la plupart des médias occidentaux avec un biais très favorable au gouvernement de Kiev enclin à dénoncer toute résistance à sa politique comme le fait d’une volonté de mainmise impérialiste de Moscou. Ce n’est pas toujours la version des Ukrainiens de l’Est…Cet ouvrage présente un point de vue équilibré, qui prend en compte la double identité historique de l’Ukraine : celle qui regarde vers l’Union européenne et celle qui se reconnaît une fraternité naturelle avec la Russie.Mais, plus encore, cet ouvrage offre surtout une large part à l’enquête de terrain et aux chroniques de guerre de trois reporters (un Américain, un Russe et un Européen) présents à Kiev, Donetsk, Lougansk, Marioupol, Rostov… en plein cœur de la catastrophe.

Lire la suite

Fin du blog ?

6 Juillet 2024 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Actualité de mes publications, #Ecrire pour qui pour quoi

Le présent blog n'ayant plus aucun lecteur, il ne sera dorénavant plus alimenté.

Lire la suite
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>