Le prochain synode sur l'Amazonie écologiste et néo-païen
Le pape François qui a reçu en audience des stars du New Age comme Deepak Choprah et Katy Perry, et des marionnettes de Soros comme Greta Thunberg (il a d'ailleurs obtenu des financements de l'Open Society pour son soutien à la Cop21) prépare pour le mois d'octobre (du 6 au 27) un synode régional sur la région de l'Amazonie dont les bases théologiques sont en claire rupture avec les dogmes chrétiens. Il annonce en effet son intention, aux côtés de son conseiller le frère Justino Sarmento Rezende, de valoriser les croyances indigènes, notamment celles concernant les droits de la Terre-mère divinisée et les interactions chamaniques avec les esprits de la nature et la subordination de l'homme à celle-ci (à rapprocher des gestes bienveillants des différents papes depuis Jean Paul II à l'égard des pratiques de sorcellerie, notamment lors des rencontres d'Assise de 1986). Il s'agit de reconnaître à la région le statut de région "opprimée", et dans l'esprit de la théologie de la libération, de privilégier le dialogue avec cet "opprimé" comme source en soi de révélation théologique. L'alignement sur les sagesses païennes des Indiens comme le "bien-vivre"/"sumak kawsay" conduira ainsi à la soumission des individus aux coutumes tribales plutôt que de leur offrir la libération évangéliques estiment les chrétiens fidèles au message biblique.
Depuis douze ans, la question de l'hégémonie des lois tribales est discutée au Brésil à propos de la loi de Muwaji qui visait à interdire la pratique coutumière d'enterrer vivants les bébés maudits en vigueur chez les indiens suruwaha (le projet de loi lancé en 2007 portait le nom d'une Indienne aidée par des missionnaires qui a empêché son fils d'être tué de cette façon). Beaucoup d'ONG ont accusé ce projet de véhiculer du racisme et de reposer sur de la désinformation, alors que pourtant les témoignages sur l'infanticide amazonien sont nombreux - selon le docteur Marcos Pelegrini, médecin travaillant dans le district de soins de santé de la tribu des Yanomami, cité par le Telegraph en 2007, 98 enfants ont été tués par leur mère en 2004 seulement, voir aussi le livre du Père Raymond de Souza sur ce sujet "The silenced tragedy". Interrogé par la chambre des députés brésilienne en août 2007 au sujet de l'infanticide chez les Indiens, le Conseil indigéniste missionnaire, organe de la Conférence nationale des évêques du Brésil, avait appelé au respect du pluralisme religieux, et s'était opposé à cette loi au nom du relativisme moral. C'est dans cette logique que s'insère le Synode panamazonien à venir (lequel, en outre, devrait par ailleurs autoriser le mariage des prêtres dans la région, ce qui en ferait un laboratoire pour le reste de l'Eglise). Comme on l'avait remarqué à propos de l'autorisation par l'Etat de New York en janvier dernier de l'avortement jusqu'à la naissance de l'enfant (dans le silence complice de l'archevêque de la ville, et avec le soutien du gouverneur catholique de l'Etat), ou la motion Amal Clooney à l'ONU pour aider les femmes yézidies à avorter, le combat des soi-disant "progressistes" sur le"volet sociétal" hélas se situe systématiquement dans le prolongement du culte de Moloch et de la profanation de l'enfance.
Divers observateurs n’ont pas manqué de remarquer que sont invités à ce synode l’ex secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, et l’économiste spin doctor de Soros (il fut son homme de main en ex URSS) Jeffrey Sachs, un avocat du principe de l’avortement et de la dépopulation comme solution aux problèmes climatiques (des hommes qui n'ont pas l'ombre d'une conviction chrétienne...). La spécialiste des trafics humains Elizabeth Yore avait souligné dans une conférence au Fatima Center à Chicago en 2016 qu’en novembre 2013, lors d’une réunion sur ces trafics, le nom de Jeffrey Sachs figurait sur la liste des intervenants. Selon elle, Jeffrey Sachs est l’homme qui, à l’instigation de Soros, a mobilisé l’Académie pontificale (un organe qui autrefois ne se réunissait qu’une fois par an) pour rallier l’Eglise catholique au contrôle des naissances au nom de l’écologie. Joseph Stiglitz, prix Nobel fondateur, conseiller de l'Internationale socialiste et de l'ONU, qui a co-écrit des livres avec Soros est membre permanent de l’Académie pontificale (il fut probablement à l’origine de l’invitation de son ami Bernie Sanders par cette académie) et travaille aussi à la "sorossisation" du Vatican. Elle listait aussi les dépopulationnistes qui ont été invités à parler devant l'Académie pontificale... La machine à tuer les nourrissons semble donc s'installer durablement au Vatican.
Le guérisseur mondialiste Jacques Chirac est mort
L'ex-président Jacques Chirac est mort aujourd'hui. Dans un hommage que lui rendait sur LCP en juin dernier l'ancien président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré (voir "Chirac-Debré : de l´amitié en politique") insistait sur son gout pour les arts païens d'Afrique et d'Asie et sur son soutien à Simone Veil lors du vote de la loi autorisant l'avortement en France (un documentaire co-produit par une société évidemment appelée Troisième Oeil productions).
Jacques Chirac était un guérisseur comme l'avait révélé une enquête d'Arnaud Ardoin et beaucoup ont témoigné du fluide qui passait par ses mains (ce qui, selon les critères catholiques, devrait justifier que lui soit refusé un enterrement religieux).
Politiquement Chirac est l'homme qui a trahi le gaullisme pour rallier son parti à la construction européenne, dès le septennat de Valéry Giscard d'Estaing et encore plus au moment du traité de Maastricht puis du référendum sur la "constitution européenn". En 1999 il ne s'était opposé que quelques minutes au bombardement de la Serbie par Clinton, selon le témoignage du maire du 9e Arrondissement de Paris de l'époque Gabriel Kaspereit, avant de s'y rallier et de participer activement à l'hystérie anti-serbe en appelant à "combattre la barbarie"tandis que nos avions bombardaient le complexe de Pancevo provoquant des dizaines de "Lubrizol" en une seule nuit... Il s'était ensuite opposé à la guerre de Bush en Irak, mais avait autorisé le vol des B52 au dessus de la France pour aller combattre Saddam Hussein (alors que Mitterrand avait refusé cette autorisation pour le bombardement de la Libye en 1986), et ce malgré les requêtes du Comité de la guerre en Irak, de l'UNSAC-CGT et de la CAPJPO contre cette autorisation en 2003. Mondialiste convaincu, il avait lancé au moment de la guerre en Irak un projet de taxe planétaire sur les billets d'avion censée favoriser les vaccinations dans le Tiers-Monde (occasionnellement utilisées au service d'un projet dépopulationniste) qui, quelques années plus tard, a servi au financement de la Fondation Clinton sur laquelle les partisans de Donald Trump en ce moment voudraient voir ouvrir une enquête pour trafic humain et blanchiment d'argent de la drogue.
La galaxie des soeurs Maxwell vue par "Amazing Polly"
La canadienne "Amazing Polly" dont je vous ai parlé en juin dernier continue ses investigations sur la secte sexuelle NXIVM et sur Jeffrey Epstein, le fournisseur de "lolitas" à l'Establishment newyorkais, et probable sorcier sataniste.
Cette fois-ci c'est le filon de la famille de Ghislaine Maxwell, qu'elle examine, la recruteuse de prostituée d'Epstein. Elle se penche sur le San Francisco Examiner de 1991 à propos des entreprises informatiques de l'empire du magnat de la presse Robert Maxwell dans la baie de San Francisco. Le journal à l'époque détaillait les noms des responsables de la société San Leonardo qui vendait des logiciels de jeux. Son PDF, Gilman Louie, note Amazing Polly, travailla ensuite comme responsable du fonds de capital partagé de la CIA (CIA Venture capital Fund) In-Q-Tel qui travaille fréquemment en partenariat avec Google et les réseaux sociaux (voir CBS Niws 11 juil 2011 "Social Media is a Tool of the CIA". Amazing Polly note que la grande soeur de Ghislaine, Isabelle Maxwell a dirigé ComTouch devenue Cyren et que Cary J Davis qui a servi au comité des directeurs de Cyren est aussi membre de celui de Crowdstrike, la firme que le Comité National Démocrate a choisi en 2016, plutôt que de faire appel au FBI, pour examiner ses serveurs informatiques quand il a voulu accuser la Russie de hacking plutôt que d'appeler le FBI (voir l' article de 2017 DWS, Perkins Coie may have engaged Crowdstrike sur Daily Caller). Il y a donc la des liens forts entre l'empire Maxwell, la CIA et le "Russia Gate" monté de toute pièce par les démocrates.
Amazin Polly se penche aussi sur la connexion avec le lobby pharmaceutique et la recherche en bio-technologies. Le premier mari d'Isabel Maxwell, note-t-elle, Dale Djerassi était fils de Carl Djerassi l'inventeur de la pilule contraceptive (la Bulgarie lui a dédié un timbre). Le 7 janvier 2019 Q à propos d'un article du Sun sur le MK Ultra et l'utilisation de drogues attirait l'attention sur des expérimentation dans des labos off-shore. A l'époque on était déjà dans ces logiques "off shore " de labos clandestins. Djerassi avait produit la pilule Syntex à Mexico en 1949, avant que sa firme Syntex ne s'installe à Palo Alto aux USA. Polly rappelle que le mari de Nancy Salzman, née Loshin, l'ex-infirmière psychiatrique présidente de la secte NXIVM, le docteur Michael A. Salzman était diplômé de l'université autonome de Guadalajara au Mexique, ce qui suggère peut-être une soustraitance habituelle du Mexique pour toutes ces entreprises para-légales non dénuées de contenu sectaire.
Le second mari d'Isabel Maxwell, le producteur de TV Norman Lear ne fut pas très intéressant. Le troisième, l'illusionniste Al Seckel, membre de Edge (comme la sorcière Marina Abramovic et le gratin de l'Establishment new-yorkais), interviewé par Jeffrey Epstein en 2010, décéda en 2015 - mais selon le Daily Beast du 18 août 2019 son corps ne fut pas retrouvé. Il y avait aussi dans l'entourage du père d'Isabel Maxwell Murray Gell-Mann, membre de Edge.org, fondateur de l'institut Santa Fé (Nouveau Mexique) en 1984 (qui a un drôle de sigle crypto-nazi, dit Amazing Polly) et membre du CERN en Suisse. L'institut qu'il a fondé travaille (avec le ministère de l'énergie !) sur la génétique, la théorie du chaos, la création de la vie. L'institut Santa Fé est à une heure du "Zorro Ranch" d'Epstein. Et la famille Bronfman dont l'héritière était directrice des opérations pour la secte NXIVM a une "église" à Santa Fé à deux pas de l'institut : la Unaio Vegetal ayahuasca Cult Church, un culte organisé autour de la consommation d'un hallucinogène végétal.
L'autre soeur de Ghislaine Maxwell, Christine est patronne de la société Chiliad Publishing qui fabrique des logiciels qui a fourni le FBI et a aussi avec Hewlett Packard approvisionné la NSA (l'agence nationale de sécurité, le petit monde du renseignement...). Carly Fiorina, patronne de Hewlett Packard en 1999 (sans gloire) allait ensuite présider en 2007 un comité de conseillers aux affaires externes de la CIA avant de monter au sein du parti républicain. Intéressant exemple d'interconnexion (une de plus) entre le monde des logiciels et celui de l'espionnage. Amazing Polly note que le patron de Fortune Magazine qui avait mis Fiorina à la "une" de son magazine (alors qu'elle n'était pas connue) appartenait à la dynastie des Loef que Springmeier classe parmi les grandes lignées d'Illuminati. La journaliste Vicky Ward qui fut une propagandiste de Fiorina le fut aussi d'Epstein au début des années 2000.
Le mari de Christine Maxwell, Roger Malina, patron de Leonardo Magazine (basé au MIT financé par Epstein) a pour père Frank Malina, un ancien collaborateur de la NASA et de l'occultiste crowleysien Jack Parsons, expulsé des Etats-Unis pour ses sympathies communistes, Roger Malina (né en 1950) prof de technologie à la fac de Dallas est aussi directeur de recherche dans un labo du CNRS à Marseille et membre d'un "conseil sur les messages extraterrestres"...). Leonardo a organisé une conférence sur l'avenir du corps dans un contexte de neurotechnologies en Autriche, très flêché transhumanisme.
L'histoire de Malina et Parsons a été portée à l'écran dans la série "Strange Angel" mais George Pendel auteur du livre qui inspira la série, en 2018 attirait l'attention du public sur le fait que dès 1937 les deux hommes avaient écrit un scénario qui annonçait exactement ce qui allait leur arriver par la suite, ce qui renvoie selon Amazing Polly au problème du rapport de toute cette histoire avec la possibilité d'un script écrit en avance de toute cette histoire..
Malina n'est pas le seul trait d'union entre l'empire Maxwell et le mage sataniste Aleister Crowley. Le juriste londonien Isidore Kerman, fut à la fois avocat d'Aleister Crowley et de Robert Maxwell.
Enfin, Amazing Polly raconte que le musée du comté de Los Angeles LACMA, décida dans les années 60 de placer des artistes en résidence dans les plus grandes sociétés (IBM, Lockheed, Rand etc). Certains de ces artistes étaient liés à Marilyn Chandler épouse d'un célèbre philanthrope de Los Angeles. Amazing Polly se demande si la Rachel Chandler que Q accuse d'avoir apporté des filles à réseau d'Epstein a un rapport avec elle.
Qanon a souvent insisté sur le fait que les gens regardent un "film basé sur un script". Amazing Polly invite ses spectateurs à continuer d'enquêter sur les auteurs du script...
Même s'il y aurait sans doute matière à approfondir ces investigations, on peut à ce stade estimer que les pistes entrevues par Amazing Polly sur les rapports entre occultisme, espionnage, complexe militaro-industriel, recherche scientifique, trafics d'humains et presse, offrent une image intéressante de l'interpénétration entre ces milieux. Un aspect de l'oligarchie mondialiste que les médias dominants asservis aux banques ne vous livreront pas...
Integrity Initiative : la pieuvre anglaise des faiseurs de guerres atlantistes
Il y a près d'un an, le 23 novembre 2018, des hackers du groupe Anonymous, révélaient l'existence d'un programme lancé à l’automne 2015 par l’Institute for Statecraft, une entreprise basée en Écosse, faussement enregistrée comme association de charité, qui compte parmi son personnel un grand nombre d’anciens militaires et membres des services de renseignement : « Integrity Initiative ». L'Université libre de Bruxelles a co-parrainé ce lancement. Le but affiché de ce programme : « contribuer à changer l’attitude envers l’influence maligne et la désinformation russes », encourager les États-Unis à « reconfirmer leur rôle dominant via l’OTAN et le soutien à l’Union européenne ».
Il était censé ouvrir des agences en Arménie, Moldavie, Géorgie, Suède, au Monténégro, à Malte, aux États-Unis et au Canada, ainsi qu’en Estonie, Pologne, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie, et Autriche afin d'aider les citoyens à « mieux comprendre la menace russe », via la fourniture d’informations, y compris par le biais des réseaux sociaux., c'est à dire bombarder les réseaux sociaux d'intox et de fake news anti-russes pour préparer la troisième guerre mondiale.
Selon David Miller, professeur en sociologie politique à l'université de Bristol, l'Institute for Statcraft est typiquement un appendice de l'appareil militaire et de renseignement britannique. Son patron Chris Donnelly est devenu colonel des services de renseignements au début même du projet (voir aussi des détails sur son staff ici). Le ministère des affaires étrangères britannique a confirmé lui avoir versé 1,9 millions de livres pour l'année 2017-2028. Il reçoit aussi de l'argent du Département d'Etat américain, du gouvernement lituanien, de Facebook...
L'Integrity Intiative ne se contente pas d'un travail de propagande ni de payer des journalistes (voir liste de ses clients et de ses dons). Il s'ingère aussi dans les affaires des Etats pour déboulonner les personnalités jugées pro-Kremlin. Ainsi a-t-il lancé l' "opération Moncloa" une campagne contre la candidature du colonel Pedro Baños, auteur de best sellers en géostratégie, au poste de directeur du Département de la sécurité nationale auprès du premier ministre espagnol comme le montre un document interne du Integrity Initiative du 7 juin 2018. Le "think tank" a contacté les réseaux sociaux, El Pais et El Mundo avec un dossier sur Pedro Baños. Quatre jours après la rédaction de ce document, un article d'El Mundo signalait que le colonel Baños était accusé d'antisémitisme au Royaume-Uni par par l'écrivain Jeremy Duns (un écrivain de romans d'espionnage spécialiste de la délation, et bossant sans doute lui-même pour le MI6). Baños n'a jamais caché sa sympathie pour Trump et pour Poutine. Les accusations lancées ou véhiculées par le projet Integrity Initiative n'ont pas seulement bloqué sa nomination : en juin dernier, le très puissant éditeur Penguin Random House a retiré la traduction anglaise de son livre "C'est comme ça qu'on domine le monde" dans lequel il met en cause le pouvoir de la famille Rothschild.
Les requins de l'Integrity Intiative se sont aussi attaqués à Jeremy Corbyn, le leader travailliste anti-OTAN. En novembre 2018, sur Twitter ils le traitaient d' "idiot utile" par son "anti-occidentalisme viscéral" qui ferait le jeu du Kremlin. A propos de Corbyn notons que vient de sortir chez Pluto Press "Bad News for Labour: Antisemitism, the Party & Public Belief " Greg Philo, Mike Berry, Antony Lerman, Justin Schlossberg and David Miller sur la manière dont fut montée à son sujet une réputation d'anti-sémitisme. Pas étonnant que figure sur les cartons d'invitation du projet Integrity Initiative et de l'Institute for Statecraft la députée travailliste Ruth Smeeth, ancienne secrétaire de Tom Watson, l'homme qui fut à l'avant-garde de la campagne contre Corbyn sur le thème de l'antisémtisme dans son parti.
Chris Williamson, député travailliste de Derby, a demandé une enquête sur le projet Integrity Initiative, et l'Institute for Statecraft dont, selon le journaliste du site alternatif Open Democracy (à ne pas confondre avec l'Open Society de Soros) Mohammed Elmaazi pour Thegrayzone.com, l'adresse est enregistrée dans une usine de bois à l'abandon en Ecosse. En réalité les bureaux de l'institut sont à Londres, dans le quartier du Temple (un lieu chargé de connotations ésotériques templières) plus précisément dans les locaux du bien nommé Bulldog Trust, qui a appartenu à la famille milliardaire rosicrucienne Astor. A deux immeubles de cette bâtisse se trouve le International Institute for Strategic Studies - think tank pro-ingérence depuis 1997 financé entre autres par Soros et par la Smith Richardson Foundation (des héritiers de l'empire Vick) qui finance aussi l'Integrity Initiative et qui a été derrière le Project for a New American Century dont sortit notamment la guerre d'Irak de 2003. On est là au coeur du néo-conservatisme euratlantiste.
Syriapropagandamedia.org a dressé un dossier noir de l'Integrity Initiative. Il souligne que ce programme travaille avec le gouvernement révisionniste de Lituanie et qu'il a défendu le bataillon néo-nazi Azov en Ukraine. C'est leur think tank qui a accueilli à Londres en 2016 des militaires venus de Kiev et organisé le propagande médiatique autour de leurs prétendues révélations sur les armes de Poutine. Un des membres de l'Integrity Initiative Victor Madeira a organisé en Macédoine un colloque contre l'église orthodoxe russe en novembre 2018.
Le groupe livre aussi des liens sur les contacts de l'Integrity Initiative en France, mais les liens avec les docs PDF fuités ne fonctionnent plus. Dans la présentation il est mentionné Avisa Partners, qui al'air d'être aussi une excroissance des services secrets, mais en France cette fois-ci. François-Charles Timmerman, responsable de la section diplomatie d'affaires d'Avisa Parteners est un officier de St Cyr, un document confidentiel intitulé "Combatting Russian disinformation" le présente comme un ancien membre de la DGSE, un ancien chef d'état major de Chirac et un ancien ministre de l'industrie de Sarkozy en font partie. Mais les autres liens ne permettent pas de mieux cerner les tentacules de l'Initiative Integrity Project en France. Novaramedia en décembre dernier mentionnait l'ancienne directrice du Monde aujourd'hui journaliste au Guardian Nathalie Nougayrede parmi les "clusters" - groupes de publicistes - qui gravitent autour de ce projet.
Max Blumenthal pour Grayzone raconte aussi comment le Integrity Initiative s'est implanté aux Etats-Unis et coordonne là bas une campagne anti-Trump en colportant des ragots sur la collusion de la droite américaine avec les Russes.
Le rôle des services secrets britanniques dans cette opération Integrity Initive apporte de l'eau au moulin de ceux qui affirment que le coeur du système financier et d'espionnage qui prépare le gouvernement mondial (et la guerre qui doit faciliter son installation) se trouve non pas à Washington ni à New York, mais à Londres d'où partit le pouvoir des Rothschild au XIXe siècle, et les plus ambitieux projets d'impérialisme mondial autour du groupe maçonnique de la Table Ronde. De quoi alimenter une fois de plus les débats sur l'idée que le "Deep State" américain ne serait qu'une succursale de la Couronne britannique et du système bancaire qui la soutient depuis le XVIIe siècle...
Puharich, les médiums et la CIA
Un lecteur du blog attire mon attention sur un personnage à propos duquel il s'est documenté : Henry (Andrija) Puharich, (1918-1995) un Américain d'ascendance croate que Wikipédia présente comme " un chercheur en parapsychologie". "Puharich, m'écrit-il, est un peu celui qui a mis en avant Uri Geller, le type dont tu te souviens certainement qui prétendait faire fondre des cuillères par sa pensée. Au passage, des archives de la CIA déclassifiées tendent à prouver que les scientifique mêmes de la CIA pensaient réellement que Geller avait un don, d'après leurs propres études à son sujet." - Geller est maintenant animateur de TV en Israël.
"Bref, poursuit-il, Puharich a rencontré Geller en 1971 et a travaillé avec lui quelques années, il a même écrit une bio en 1974 intitulée Uri. Il voulait le mettre en contact avec ce qui était communément appelé, par les ufologues d'alors, le "Conseil de Saturne" ou le "Conseil des Neuf", ce que Puharich supposait être des extra-terrestres qui interagissaient avec la Terre, voire la contrôlaient, mais basés près des Saturne. Le fait que dans le livre 2001, l'Odyssée de l'Espace, écrit en 1968 par Clark, un signal extra-terrestre soit capté sur Terre en provenance de Saturne n'a absolument rien d'un hasard (je parle du livre, dans le film c'est Jupiter car Kubrick a changé la planète pour une raison que j'ai oubliée)."
Parenthèse personnelle : je me demande si ce n'est pas parce que Saturne est identifiée à Satan dans l'occultisme - il y a une vidéo de David Icke sur You Tube à ce sujet.
"D'autres sources de canalisation, continue mon correspondant, prétendent que le Conseil de Saturne est une base d'entités bienveillantes qui "protègent" la Terre avec une sorte de filet métaphysique pour empêcher l'intrusion d'entités malveillantes venant d'autres planètes, des sortes de Gardiens qui empêcheraient l'humanité d'entrer en contact avec des entités venant d'autres mondes avant qu'elle n'ait atteint un certain stade d'évolution, physique et métaphysique, les deux étant liés. Je n'ai pas d'avis là-dessus, je ne fais que te rapporter le résultat de mes recherches, qui à ce sujet sont assez anciennes."
"J'ai découvert il y a quelques mois que Puharich avait travaillé pour MK Ultra (le programme de contrôle mental de la CIA). A quel niveau de l'organisation il se situait, je ne sais pas, mais j'ai aussi découvert qu'il a utilisé une jeune femme comme "cobaye" de pas mal d'expériences de contrôle mental, au milieu des années 1970. Cette jeune femme, que Puharich et d'autres considéraient comme une medium, semble avoir été traumatisée à un degré assez sévère, et fait aujourd'hui du black metal, ouvertement sataniste.... Elle s'appelle Belita Adair, son site est "http://satanicchurchofthedead.com/", tu constateras ce que je viens de dire en allant jeter un coup d'oeil sur ses photos plutôt malsaines : pentagrammes inversés, images de démons, etc.. Mais surtout, la page la plus intéressante, où rien de tout cela (les trucs malsains) ne figure : http://satanicchurchofthedead.com/belitaadairmkultra.html. Elle y raconte comment elle a été victime de Puharich et d'autres avant lui. Je peux te dire que j'ai l'impression d'avoir eu une chance énorme de tomber sur cela... Même les transcriptions déclassifiées de la CIA y figurent. Par ailleurs, avant d'être "étudiée" à Stanford, elle l'a été à l'UCLA (université de Los Angeles) aux mains d'une certaine Thelma Moss... la même qui a travaillé sur la photographie Kirlian qui permet de voir les auras... Tout ce petit monde est lié... Pour boucler la boucle, MK Ultra a été dirigé entre 1971 et 1978 par un certain William Thetford, qui a participé à l'écriture de l'une des bibles du mouvement New Age, "A Courses in Miracle" d'Helen Schucman, sorti en 1976, en pleine explosion de ce fameux mouvement New Age. Or, entre 1971 et 1978, on est pile dans la période ou MK Ultra étudie Belita Adair. Je n'ai trouvé aucune information supplémentaire sur son cas, mais c'est l'un des plus documentés que j'aie pu obtenir malgré tout. D'autres liens existent sans doute entre toutes ces personnes et d'autres encore, je n'ai pas creusé plus loin. "
Après le lien beat generation - pop music - new age - satanisme - CIA que j'avais cité dans mon billet de mai dernier sur les Talking Heads (qui renvoyait aux travaux de McGowan sur le Laurel Canyon) on est là sur le segment médiums - New Age - MK Ultra CIA.
Mon correspondant ajoute : "Puharich s'est intéressé aussi à un phénomène appelé "chirurgie psychique", plutôt dans les années 1960 il me semble... On trouve des individus pratiquant ce genre de médecine parallèle au Mexique et aux Philippines. Je ne sais quoi en penser, des témoins rapportent que "ça marche"... Puharich étant ouvertement un parapsychologue, il s'est intéressé à tout ce qui touchait de près ou de loin au paranormal, donc aussi à ses phénomènes. On se croirait en plein épisode d'X-Files... Je ne me pose plus trop de questions quant aux sources d'inspiration des auteurs de cette série... à rapprocher de Twin Peaks, qui mélange allègrement ésotérisme oriental, ufologie et possession par des démons... Bref, je me disperse, mais tout est tellement lié que ça m'en donne parfois le vertige."
Sur le lien avec l'ufologie (puisque je vous disais que je lis sur la connexion ufologie-démonologie), mon correspondant note que Puharich "connaissait aussi un ufologue parapsychologue du nom de Charles Laughead. Laughead avait travaillé dans les années 1950 et peut-être 1960 avec Williamsom, toujours dans le but d'entrer en contact avec d'autres entités. Laughead a publié avec sa femme l'un des livres de Williamson en 1957, un certain "Book of Transcripts". Pas plus d'infos là-dessus, mais je n'ai pas beaucoup cherché non plus. Puharic parle de Laughead dans son livre "Uri". Dans ce même livre, Puhraric affirme aussi qu'il utilisait Geller pour communiquer avec une entité du nom de "Spectra"... Puharich et Williamson connaissaient tout deux Donald Elkins (alias Don Elkins), le seul ufologue de cette époque à qui j'accorde un certain crédit. Elkins a mis en place un protocole de canalisation extrêmement pointu qu'il appelait "tuned transe telepathy", je mets les termes anglais car j'ai du mal à traduire cela "Télépathie accordée par la transe" éventuellement. Avec son amie Carla Rueckert et un autre compère, Jim McCarty (le seul encore vivant aujourd'hui), ils ont communiqué avec une entité, ou plutôt un complexe d'entités du nom de Ra, et publié le résultat de ces contacts dans "The Law of One", une série de 5 bouquins publiée au début des années 1980, qui contient pas mal de vérités métaphysiques à mon sens, mais noyées dans pas mal de choses fausses (Atlantide, Tarot, Astrologie, une prétendue civilisation martienne qui n'a jamais existé), voire dangereuses (tout est un donc il n'y a ni bons ni mauvais !) Leur premier livre, "Secrets of the Ufo", mentionne Williamson, si je me souviens bien. Ra prétend avoir construit les pyramides... comme toutes les entités canalisées ou presque... sauf qu'elles se contredisent toutes sur les dates et sur les vrais auteurs. (..) Elkins s'est suicidé en 1984 à 54 ans et le contact avec Ra n'a pas été repris par les deux autres... Rueckert est décédée récemment, il y a quelques années, après avoir affirmé dans les années 2000 que le changement de densité, le passage de la Terre dans l'Âge du Verseau serait pour 2012... Du bon New Age en somme, directement inspiré par Alice Bailey. Tous lisaient aussi abondamment Helena Blavatsky et Aleister Crowley (...) la fondation Edgar Cayce a financé dans les années 1980 une campagne de datation des pyramides d'Egypte au Carbone 14."
Voilà, je livre ce matériau aux lecteurs de ce blog ne sachant trop quoi en faire pour l'instant. Peut-être cela peut-il avoir quelque intérêt pour des gens qui font des recherches sur les rapports entre la CIA et les médiums dans les années 60, la façon dont tout cela s'est "cristallisé" dans le MK Ultra. N'oubliez pas que cela ne concerne pas que des expériences marginales des services secrets mais que les techniques expérimentées dans ce cadre sont aussi susceptibles d'être utilisée à grande échelle à travers les médias : par exemple le "backmasking" qui fait que par des procédés largement surnaturels (inspirés par des forces invisibles), on arrive à glisser dans des chansons des messages qui ne peuvent être entendus que si l'on passe la chanson à l'envers mais qui malgré tout conditionne notre cerveau car celui-ci est inconsciemment capable de "lire" à l'envers ce qu'on lui donne (c'est le sataniste Crowley le premier qui prôné la lecture à l'envers des livres sur les phonographes... inventés par Thomas Edison, grand théosophe devant l'Eternel, et disciple de la médium Helena Blavatsky ...
Pour les lecteurs de ce blogs qui - à juste titre - s'intéressent plus au destin politique de ce monde qu'au paranormal (mais n'oubliez pas qu'à certains degrés tout cela est lié...),je signale quand même cette interview par le magazine allemand Telepolis en 2008 de Geller, le poulain de Puharich qui raconte ses rencontres (à la demande de la CIA) avec Kissinger (pour un motif mystérieux), Carter (pour le convaincre d'investir de l'argent dans les programmes de manipulation mentale et de divination à distance), sa découverte de pétrole pour le Mexique par des voies paranormales, son rôle dans l'admission d'Israël au sein de la Croix Rouge internationale en 2006 après 59 ans d'exclusion... Vérité, intox ? Allez savoir...
Les Etats-Unis ont perdu la guerre en Afghanistan
L'incertitude entoure l'avenir des négociations entre les Etats-Unis et les Talibans afghans que Donald Trump vient d'interrompre suite à une offensive des intégristes dans la province occidentale de Farah à la veille de la finalisation d'un accord. Cet accord devrait permettre notamment le retrait de plusieurs milliers de militaires américains du pays. Les talibans s'engageraient en échange à empêcher toute activité de groupes terroristes sur le territoire qu'ils contrôlent ainsi qu'à entamer un dialogue avec l'actuel gouvernement de Kaboul.
Les libertariens d'Antiwar.com font remarquer que Washington n'a le choix qu'entre un accord avec les Talibans (malgré les oppositions du parti de la guerre - par exemple celle de Petraeus l'ex procurateur de Bush en Irak) ou l'effondrement du régime du président Ghani à Kaboul sans accord du tout, car la guerre américaine dans le pays est de toute façon perdue.
Le 5 septembre dernier 4 militants du Mouvement Tahafuz Pachtoune (PTM) ont été tués dans leur sommeil à Jalabad à l'Est du pays par les services secrets gouvernementaux (NDS) qui les accusaient d'être au service de l'Etat Islamique (Daech), ce qui a entraîné la démission du chef du NDS (bizarrement l'AFP n'a pas précisé l'engagement politique des quatre frères, faisant comme si c'étaient des victimes civiles ordinaires - peut-être une volonté de passer sous silence la cause du Balochistan que le PTM défend ?). Beaucoup affirment que les escadrons de la mort du NDS sont en fait des agents de la CIA déguisés sous faux uniforme. Ils sévissent sous le sigle KPF (Khost Protection Force - 6 500 hommes) dans la région de Paktia et dans l'est du pays, et sont mieux armés que l'armée régulière afghane. Fin août des gens de la même façon avaient été réveillés pendant la nuit et tués froidement à Zurmat. Leur action conjuguée à celle des drones américains (363 civils morts au premier semestre de cette année selon Foreign Policy) fait régner la terreur chez les 500 000 résidents de la province. Cette sale guerre contribue à l'impopularité des Américains (et de leurs alliés indiens) dans le pays.
Selon les statistiques du Long War Journal, sur 32,5 millions d'habitants (398 districts) les Talibans n'en contrôlent que 3,7 (66 districts) mais 13,5 millions sont dans des zones qui ne sont ni sous contrôle des Talibans ni sous celui du gouvernement (193 districts), ce qui revient à dire que ces zones sont de toute façon perdues par les autorités pro-américaines. L'armée afghane endure un tel taux de perte qu'elle doit remplacer un tiers de ses effectifs tous les ans ! Et ce conflit coûte cher aux USA qui ont largué plus de bombes sur ce pays cette année que les autres (avec des records de victimes collatérales). Même si une partie du coût des opérations est couvert par le trafic d'opium, cela fait un coût de 1 000 milliards de dollars et 2 500 soldats américains morts depuis 2003 selon un article de Gil Barndollar, spécialiste militaire dans le Los Angeles Times du 28 août dernier... La situation est au même point qu'en 2003, 2009 ou 2017 remarque Barndollar, autrement dit tout ce gâchis de vies et de ressources aurait pu être évité avec un accord militaire conclu il y a cinq ou quinze ans. Et, si aucun accord n'est conclu, la situation serait vraisemblement la même encore dans dix ans. Cette sale guerre ne sert donc qu'à enrichir le complexe militaro-industriel, les trafiquants d'armes, de drogues, d'êtres humains etc.
Le thanksgiving égyptien de Kristen Wiig sur SNL en 2016
Avant hier TMC diffusait et ce SyFy fera de même le film "SOS Fantôme/Ghostbusters" qui avait frappé les esprits en 1984 (tout le monde avait été soumis au conditionnement de ce film par la musique qui fut numéro 1 au Top50), une fiction destinée à préparer les gens au contact avec les démons et à l'occultisme généralisé comme au temps de Nimrod. Comme toutes les productions maçonniques ou crypto-maçonniques à succès des années 1980, il a fallu en sortir une autre version 22 ans plus tard pour répercuter le contrôle mental sur la nouvelle génération. Le nouveau Ghosbusters devait nécessairement pousser plus loin les thèmes sataniques, et donc il le fit dans le registre alchimique de l'homosexualité féminine et du transgenre. Ce qu'il resta d'hétérosexuel dans le film fut incarné par l'actrice Kristen Wiig qui jouait le rôle d'une universitaire sérieuse, mais sexuellement trop coincée (alors qu'au fond elle fantasmait beaucoup, ce qui est le signe qu'elle n'était pas "si mauvaise que ça" parce que, c'est bien connu, dans le système inversé actuel, plus on s'abandonne à ses pulsions "de base" et meilleur on est, parce que, comme le chante l'autre sataniste "All the good girls go to hell"). (Au passage merci Ghostbusters, "grâce" auquel des jeunes filles m'écrivent qu'elles font des tentatives de contacts avec les fantômes dans les ruines des châteaux, des femmes qui s'étonneront ensuite de mourir dans des conditions mystérieuses...)
Donc Kristen Wiig, la fausse "good girl", fut récompensée en 2016 de ses bons et loyaux services en ayant le droit de chanter en novembre 2016 une chanson sur thanksgiving à l'émission à sketches Saturday Night Live - SNL sur la chaîne TV américaine NBC.
Thanksgiving est une fête très liée à l'histoire du christianisme américain puisque c'est un jour durant lequel traditionnellement on remerciait Dieu par des prières et des réjouissances pour les bonheurs que l’on avait pu recevoir pendant l’année.
La petite chanson de Wiig a frappé les esprits par son côté typiquement Illuminati, puisqu'elle commence par "Le premier Thanksgiving a commencé en Egypte" - ce qui est évidemment faux mais fait entrer le spectateur dans l'imaginaire maçonnique des pyramides et de l'oeil d'Horus. Puis elle est rejointe par un étrange viking dont le casque évoque les cornes du diable, puis le père Noël made in Coca Cola - on sait depuis au moins Alice Cooper que ce "Santa Claus"-là est avant tout un Satan-Nimrod -, puis un extra-terrestes (l'UFO agenda, très important aussi, comme le l'UFO club berceau de toute la pop new age crowleysienne anglaise). Puis l'acteur chanteur Steve Martin entre en scène. Steve Martin s'est rendu célèbre en 1978 pour sa chanson "King Tut" (avec force cornuto) en hommage à Toutankhamon (au fait, vous vous demandez pourquoi l'expo Toutankhamon vous est martelée dans les médias, au point qu'aucun collège à moins de 200 km de Paris ne peut s'empêcher d'y amener ses élèves ?). Certains ont aussi relevé la présence de figures maçonniques sur ce plateau comme Benjamin Franklin (sous la maison duquel on retrouvé des ossements d'enfants) ou Napoléon.
Beaucoup d'analystes ont acquis la conviction que tous ces shows à succès sont des rituels initiatiques entre maçons auxquels la TV permet permet de donner une dimension publique (sauf que le public ne sait pas ce qu'il y regarde). La réflexion avait par exemple été faite à propos de l'humiliation rituelle de Julia Roberts à l'émission d'Ellen aux USA le 30 novembre 2018, Ellen degeneres Show d'NBC (qui eut occasionnellement le temple d'Epstein comme décor).
Et cela ne concerne pas que les Etats-Unis puisque beaucoup d'émissions de ce genre comme The Voice ou "La France a du talent" etc sont des franchises internationales.
L'hypothèse que ces émissions soient effectivement des rituels est d'autant moins absurde que, par exemple, les acteurs des films d'épouvante ont reconnu qu'ils faisaient de réelles incantations occultistes sur les plateaux de tournage devant les caméras...Bizarrement à la fin de la chanson Steve Martin reproche à Kristen Wiig d'avoir avancé des faits inexacts dans sa chanson (comme le fait que Christophe Colomb serait parti de Corée) et la rapproche des "fake news", puis la tête d'un membre du public explose (ce que le commentateur Paul Romano dans la vidéo ci-dessous rapproche des sacrifices humains). Il est vrai que la séquence est très bizarre et pas drôle du tout... Ce qui renforce encore l'hypothèse qu'il s'agit d'une sorte de rituel initiatique (en même temps que de manipulation des foules) et non d'une émission humoristique...
Concernant SNL, qui est une institutions sur NBC puisqu'elle existe depuis 1975 (et son fondateur a reçu la médaille présidentielle de la liberté de la part d'Obama) beaucoup ont remarqué que l'émission présente souvent des symboles égyptiens. Un commentateur de Paul Romano sur You Tube fait remarquer que ses invités sont toujours hébergés à l'hôtel Essex House à Central Park, une maison initiatique pour VIPs où en 1975 résidait en permanence David Bowie, lui aussi un égyptolâtre disciple du mage sataniste Crowley et habitué des plateaux de SNL.
Elections en Abkhazie
Le premier tour des élections présidentielles en Abkhazie s'est tenu le 25 août dernier. J'ai trouvé instructif de voir que parmi les observateurs, il y avait l'ambassadrice du Nicaragua à Moscou et Soukhoumi Alba Azucena Torres (une poétesse), un ancien premier ministre slovaque Jan Charnogursky, président dans son pays d'une association des Amis de la Crimée, un député du parti de droite de la droite allemande AfD Stefan Keuter (d'Essen), l'Autrichien Patrick Poppel de l'Institut Souvorov, et des représentants de la Biélorussie, de la Russie, de la Chine et du Venezuela. La vice-présidente du Venezuela Delcy Rodriguez avait reçu le président abkhaze en janvier dernier.
J'avais fait partie il y a dix ans d'une équipe d'observateurs des élections présidentielles dans ce pays, mais à l'époque il s'agissait de simples citoyens coachés par une association russe. De cette expérience était né mon livre sur l'Abkhazie publié aux éditions du Cygne..