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Le blog de Frédéric Delorca

L'Etat policier australien

5 Septembre 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #coronavirus-vaccination-big pharma, #Bill Gates, #Grundlegung zur Metaphysik, #Le monde autour de nous

L'Australie n'en finit pas de dériver vers un régime dictatorial. Le pays a opté au cours des derniers mois pour une politique de confinement strict. Melbourne, par exemple, a vécu plus de 200 jours de confinement au cours des deux dernières années, au nom de l'objectif "Zéro Covid" (alors pourtant que le pays avait assez peu de cas, presque tous concentrés autour de Sydney et Melbourne - c'est seulement cette semaine que le pays a atteint son 1 000 ème décès pas Covid, avec une population de 25 millions d'habitants, il est le dernier pays du G20 dans ce cas cette semaine). Dans ce pays . Dans la logique des camps de concentration prévus par la FEMA (l'Agence fédérale américaine des situations urgence) dont parle Celeste Solum, le pays devrait bientôt se couvrir de sortes de complexes hôteliers amovibles (des "quarantine hubs") où seront parqués les malades en quarantaine : les constructions débuteront à l'automne.

Les gens qui rentrent chez eux plutôt que de vivre dans un de ces hôtels de quarantaine en Australie du Sud (Nouvelle Galles du Sud et Victoria) doivent être vaccinés et télécharger une application de suivi avec technologie de reconnaissance faciale qui les oblige à prouver leur emplacement dans les 15 minutes suivant un test aléatoire. S'ils ne répondent pas, la police les géolocalise et débarque à leur domicile.

Les fugitifs sont traqués sans pitié. L'amende pour l'infraction aux règles de la quarantaine est de 5 000 dollars - 4 000 euros - en Nouvelle-Galles du Sud. Un jeune homme de 27 ans, Anthony Karam, a fait la Une des journaux pour s'être enfui de sa quarantaine obligatoire, et avoir été en cavale pendant dix jours alors qu'il était positif au test de Covid. Il lui est reproché d'avoir éternué dans un lieu public (sic !) comme ont pu en attester des caméras de vidéo-surveillance.

Les gens qui tentent d'organiser des manifestations sont arrêtés en amont pour infraction aux règles sanitaires. Du coup, ils craquent seuls chez eux en silence : le SOS Amitié australien chargé de la prévention des suicides (Lifeline Australia) a enregistré 3 500 appels le jeudi 19 août, et les violences domestiques explosent.

Cela n'a pas suffi au gouvernement australien qui feint de découvrir qu'il ne sera jamais possible de n'avoir aucun cas de Covid et en tire prétexte pour lancer une grande campagne vaccinale (36 % des Australiens sont vaccinés contre 80 % au Royaume-Uni, 70 % au Danemark qui vient de renoncer à son passe sanitaire). Des unités militaires mobiles vaccinent de force gens dans des jardins publics (voir la vidéo ici).

Mais il faut bien voir que la dictature ne concerne pas seulement le volet sanitaire : ce volet n'est qu'un prétexte à la réduction de tous en esclavage et à la destruction de la vie privée.

Le gouvernement de Canberra vient d'adopter un projet de loi portant modification de la législation sur la surveillance (Identify and Disrupt) confère à la Police fédérale australienne (AFP) et à la Commission australienne du renseignement criminel (ACIC) trois nouveaux pouvoirs pour lutter contre la criminalité en ligne :

- Mandat d'interruption de données : donne à la police la possibilité de « perturber les données » en les modifiant, les copiant, les ajoutant ou les supprimant.

- Mandat d'activité de réseau : permet à la police de recueillir des renseignements à partir d'appareils ou de réseaux qui sont utilisés, ou susceptibles d'être utilisés, par les personnes faisant l'objet du mandat

- Mandat d'usurpation de compte : permet à la police de prendre le contrôle d'un compte en ligne (par exemple les réseaux sociaux) dans le but de collecter des informations pour une enquête.

"Il s'agit désormais d'un régime en Australie où nous avons conféré aux forces de l'ordre le pouvoir de pirater les ordinateurs des Australiens et potentiellement des personnes étrangères, de prendre en charge les comptes et de modifier et supprimer les données de ces comptes", a déclaré l'avocat Angus Murray, président de l'équipe politique d'Electronic Frontiers Australia à Information Age.

Ces mises en garde n'effraient de toute façon pas la classe politique. Mardi, le député travailliste Andrew Giles a fait savoir à la chambre basse que le projet de loi avait obtenu le soutien de l'opposition parce que « les cyber-capacités des réseaux criminels se sont étendues, et nous savons qu'ils utilisent le dark web et la technologie d'anonymisation pour faciliter les crimes graves. , ce qui crée des défis importants pour les forces de l'ordre. Autrement dit les principaux partis de la majorité et de l'opposition voteront pour ce projet de loi.

Quand on voit le ministre du numérique du gouvernement de Nouvelle Galles du Sud, Victor Dominello, s'afficher le 23 août avec, sur l'oeil droit, un cache-oeil de pirate façon Madonna en "Madame X", on peut soupçonner que ce genre de personnage qui joue sur une symbolique chère aux sociétés secrètes a quelque chose à vous dire de ce qui se joue en coulisse derrière cette politique répressive. L'intéressé a justifié cela par une paralysie de la moitié droite du visage (paralysie de Bell), que certains rattachent d'ailleurs à sa vaccination à l'AstraZeneca (mais pourquoi s'afficherait-il avec ce cache-oeil s'il devait simplement attendre que son syndrome facial provisoire s'estompe ?).

Qu'on rattache cette photo à ses pratiques occultes ou à son état de  santé, force est de constater que tout cela ne donne pas envie de vivre en Australie. Et il se pourrait bien que l'expérience australienne, comme celle du macronisme en France, ne soit qu'un laboratoire des gens qui nous gouvernent au niveau mondial... un laboratoire dont le cabinet McKinsey étendra les pratiques à l'hémisphère nord cet hiver en fonction du bilan estival de l'écrasement des antipodes...

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