Trump en embuscade : les étranges dispositifs symboliques à son sujet
Il existe un dispositif étrange autour de Donald Trump dans les productions hollywoodiennes, un dispositif qui a des ramifications de tous les côtés, dans la presse, dans la musique, et que Casey Brown (EnterTheStars) étudie depuis des années. Ce dispositif symbolique associe parfois Trump au 11 septembre (par exemple sur NBC News en 1980 quand on l'interviewe sur son intention d'acheter le World Trade Center en insistant sur le fait qu'il a 33 ans - chiffre maçonnique - ou quand une publicité pour un ordinateur Toshiba de 1996 montre un jeune homme qui écoute la radio sur 101.9 MHz/119, puis juste après un répondeur téléphonique qui dit "C'est Donald Trump"). Il l'associe aussi au voyage dans le temps, à Tesla, à Abraham Lincoln - rappelez vous des éléments de programmation prédicative déjà mentionnés à son sujet dans Back to the Future II, ou dans Donnie Darko. Quand on sait que la haute politique se joue de pair avec la sorcellerie comme nous le rappelait Jacques Attali qui accordait une belle place à ce concept dans son Dictionnaire du XXIe siècle, on ne peut pas exclure que toutes ces correspondances ne soient pas totalement gratuites.
Quel intérêt, direz-vous, puisque Trump n'est plus président ? Il se trouve qu'il reste en embuscade et pourrait être prochainement réélu. Et beaucoup de ses fans vont jusqu'à le considérer comme l'équivalent de Jésus-Christ (voyez par exemple le livre bizarre du Sud-Africain Helgard Müller paru en janvier 2022 "President Donald J. Trump, The son of Man - The Christ" qui circule dans les meetings du Parti républicain américain), tandis que certains de ses adversaires, voient parfois en lui l'Antéchrist. Simples querelles de fanatiques ? Possible. Après tout ils sont nombreux à avoir théorisé le fait qu'Obama, le pape, et tant d'autres avant eux étaient l'Antéchrist (ce qui bibliquement n'est jamais faux puisque les Antéchrists sont nécessairement nombreux avant l'ultime). Mais il y a quand même anguille sous roche si l'on en juge par toutes les représentations qui l'évoquent dans la matrice culturelle dominante, et, s'agissant d'un personnage qui avait annoncé vouloir faire reconstruire le Temple de Jérusalem (condition d'avènement du dernier Antéchrist) et dont le gendre avait acheté à prix d'or le bâtiment sulfureux situé au 666 de la 5e Avenue à New York (et mis à l'honneur dans beaucoup de films par les sociétés secrètes hollywoodiennes), et il y a peut-être matière à y regarder.
Revenons donc aux travaux de Casey Brown (EnterTheStars) qui récemment se penchait sur le film Gremlins 2, sorti en 1990, où les références à Trump sont pléthoriques, et dans un système serré de correspondances avec le 11 septembre, le Covid 19 etc.
On ne développera pas toutes les spéculations de Brown sur ce film. Seulement quelques unes en suivant chronologiquement ce qu'il démontre. Ca commence par une jeu bizarre où Daffy Duck prend le pouvoir sur le bouclier de Bugs Bunny. On ne comprend pas trop ce que signifie ce préambule dans le film, sauf à voir dans Daffy Duck le pendant noir de Donald Duck (dans une logique maçonnique du noir et blanc, ce n'est pas absurde), or beaucoup on comparé Donald Trump à Donald Duck (et les jeux de mots sur Don, Donnie dans les films font souvent système avec des références possibles à Trump). Le vilain canard narcissique qui prend le pouvoir contre le gentil lapin, ça pourrait être Trump... Puis la première image est un zoom sur les Twin Towers à Manhattan. On pourrait croire que cela est gratuit. Sauf que le héros du film est Daniel Clamp (ce qui sonne comme Donald Trump) qui est un magnat de l’hôtellerie comme Trump dont l'empire dans le film lui-même est comparé à une pieuvre. Pour que personne n'ait de doute sur l'identification entre Trump et Clamp, on notera que que lorsque la guide de l'immeuble de Clamp (Brown le montre à la minute 16'17 de sa vidéo le livre de Clamp intitulé "I took Manhattan" la couverture est à maints égards semblable à celle de "Art of the Deal" de Trump).
Ce qui conduit à penser que le zoom initial sur les Twin Towers (qui reviennent souvent dans le film) n'a rien de gratuit, et qu'il s'agit bien de lier Trump au 9/11 est cette scène où les journalistes interviewent Clamp, et les micros devant lui forment un 9/11 (rappelons que le film est de 1990), avec d'ailleurs cette manière très particulière de styliser le 11 comme deux tours ce que firent aussi les Simpsons dans de la programmation prédictive de 1997 (voir ici).
Or, ce qui est très intéressant c'est non seulement que le film lie Trump au 11 septembre 2001, mais aussi qu'il est imprégné d'un bout à l'autre d'allusions au vampirisme (avec un Dracula qui passe souvent) et à la recherche scientifique sur les virus et sur l'ADN. Car un laboratoire travaille pour Clamp. Et d'ailleurs vampirisme et recherche médicale se recoupent dans le fait que l'acteur qui joue le Dr Cushing Catheter dans Gremlins 2 a aussi joué Dracula par le passé, il s'agit de Christopher Lee. Or Christopher Lee, n'est pas un "acteur amusant" parmi tant d'autres. C'est quelqu'un qui est engagé dans l'occultisme, et qui avait expliqué dans une interview en 1975 que de véritables rituels incantatoires peuvent être filmés sur scène et infligés aux spectateurs - voyez mon billet sur le vampirisme ici. Là où s'affiche la comédie peut donc se jouer quelque chose de beaucoup plus sérieux, et beaucoup plus dangereux. Le danger et la tromperie de la magie réside là-dedans.
L'intrigue basique tient au fait que le milliardaire Clamp veut acheter des Gremlins à un Chinois. Or les Gremlins sont des virus qui se multiplient lorsqu'ils sont mouillés.
Cela renvoie au jeu trouble qui a existé autour d'un autre 11 septembre, le 11 septembre 2019, dans la période précédant les jeux militaires de Wuhan sur lesquels enquête George Webb. Trump achetant le virus aux Chinois pour asseoir son pouvoir, est une hypothèse étonnante. C'est en tout cas ce qu'un certain décodage du film laisse entendre.
Brown montre que le film nous donne à voir apparemment sans raison un Rambo lançant une flèche, qui peut correspondre au fameux paradigme d'Apollon cher à Celeste Solum et Tim Alberino qui était aussi annoncé dans l'Apocalypse de Jean... La flèche du vaccin qui est aussi celle qui donne la maladie (Apollon étant le dieu de la peste de sa guérison tout à la fois). L'allusion à la flèche se retrouvera plus loin avec un Robin des Bois qui brise sa flèche (encore une image qui n'a aucun sens dans le film mais en prend un dans la logique occultiste de la trame cachée du film). Juste après cette image, le Chinois se met à tousser. Puis on voit deux écrans jumeaux qui renvoient au fait que Trump est du signe des Gémeaux (ce qui a souvent été aussi souligné par les occultistes, avec le côté Janus de ce milliardaire). La gémellité revient souvent dans le film, avec notamment à un moment un laborantin qui est double.
Sur la dualité et la gémellité, il y a une image intéressante que Brown montre en minute 7'07 de son second décryptage du film. On voit un tableau représentant un projet immobilier, où les Twin Towers, les tours jumelles, avoisinent deux autres bâtiments jumeaux, des bâtiments chinois, avec au milieu un dragon qui envahit les arbres. Brown ayant observé dans ses précédents décodages que souvent à Hollywood les arbres peuvent être identifiés aux êtres humains, et que le serpent dans la poitrine, ou toute autre forme de reptile, est à la fois symbole de maladie (un des jumeaux un peu plus tard ppellera les Gremlins des reptiles et l'autre dira "non ce sont des virus") et de possession, on pourrait y voir l'exposition d'un projet de possession générale de l'humanité, articulé autour de la gémellité.
Le film regorge d'allusions plus ou moins voilées à des sujets qui en 1990 n'intéressaient personne et étaient inconnus : la manipulation de la double hélice d'ADN, au contrôle climatique et aux "smart cities" (la guide y fait référence dans la tour de Clamp) au "mind control" avec la vache qui a un casque de fer sur la tête, à la grippe du singe (voir au paradigme plus général du singe autour de 12 Monkeys), au traçage des gens avec le code-barre (pas encore le R code), l'omniprésence des caméras, le culte solaire (avec "Sunworshiper film" et l'affiche SOL- Spice o'life), aux ruches hexagonales où dorment les Gremlins/démons (je ne vous refais pas le cours sur les hexagones du graphène, du World Economic Forum, et de la ruche de Beyonce "queen of the bees"). Et puis il y a carrément de l'occultisme pur et dur avec la femme aux cheveux rouges, et une chèvre représentant le Baphomet.
Brown y voit des confirmations sur ses analyses antérieures à propos du chiffre 58 lié à Trump (les 58 étages de Trump Tower) qui revient dans le film sous forme inversée, les parapluies analogues aux seringues, ou encore sur le lien entre Trump et le papier toilette (souligné en 2016 par The Economist qui renvoie en fait aux origines écossaises de Trump), le lien entre pandémie et imagerie des chauves-souris etc. Toutes ces choses dont, encore une fois, la présence dans le film peut sembler absurde si on ne la relie pas à une trame secrète.
Pour finir sans trop nous appesantir soulignons que Trump lui-même a parfois parlé des Gremlins en bien, et dans les mêmes termes dont en parlait l'auteur du film dans les années 1990, ce qui est un peu étrange quand on songe que ces bestioles ont un aspect clairement démoniaque, notamment dans leur faculté à se démultiplier.
Surtout il existe une étrange petite vidéo que Casey Brown/EnterTheStars a déterrée dans laquelle le rappeur Kodak Black, d'origine haïtienne, récemment converti à la religion israélite, fait aussi un lien entre Trump et les Gremlins. C'est en apparence une vidéo purement humoristique mais de cet humour complètement stupide, n'ayant ni queue ni tête, comme il y en a souvent dans les émissions américaines à forte inspiration maçonnique comme par exemple SNL, et ou l'émission d'Helen DeGeneres. Dans cette vidéo de février 2022, intitulée "Sundae Conversation with Caleb Pressley", le rappeur précise en minute 1'07 qu'il a été gracié par Trump en 2021, malgré son port illégal d'armes, parce qu'il lui a rendu un service, et il appelle Trump son "Jumeau Gémeau" et ajoute que Trump est un "super Gremlin" et qu'il est un "vautour au corps entier qui peut se lever et marcher" (full body vulture who can stand up and walk"). Super Gremlin est un chanson que le rappeur a sortie en 2021 (le soir d'Halloween). Plus loin dans l'interview il parle de tunnels et de souterrains à propos de Trump. Des mots qui sont soit absurdes soit codés, comme les images de Gremlins 2...
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