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Le blog de Frédéric Delorca

Société de contrôle

18 Mai 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Le monde autour de nous

Le 1er décembre 2021 les 194 membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sont parvenus à un consensus pour entamer le processus d'élaboration et de négociation d'une convention, d'un accord ou d'un autre instrument international dans le cadre de la Constitution de l'Organisation mondiale de la santé pour renforcer la prévention des pandémies, préparation et réponse.

Un organe de négociation intergouvernemental devait désormais être constitué et tenir sa première réunion avant le 1er mars 2022 (pour convenir des méthodes de travail et des délais) et sa seconde avant le 1er août 2022 (pour discuter des progrès sur un projet de travail). Il présentera ensuite un rapport d'étape à la 76e Assemblée mondiale de la santé en 2023, dans le but d'adopter l'instrument d'ici 2024.

L'OMS dispose déjà de règles contraignantes connues sous le nom de Règlement sanitaire international (2005) qui définissent les obligations des pays lorsque des événements de santé publique sont susceptibles de traverser les frontières (notamment des dispositifs d'information). L'idée d'un nouveau traité a été promue par l'Union européenne, le Royaume Uni, l'Indonésie, le Kenya etc. Les Etats-Unis, l'Inde et le Brésil sont pour un traité non-contraignant.

A penser en complément avec le rôle de McKinsey (aujourd'hui poursuivi pour faux témoignage devant le Sénat français en ce qui concerne ses déclarations fiscales) : Le Canard Enchaîné avait révélé le 6 janvier 2021 sous le titre "La vaccination a déjà grippé le gouvernement" que la stratégie vaccinale française pilotée par le young leader Olivier Véran, et par l'état, obéit en fait, aux ordres et aux désirs de Maël de Calan, ex-porte-parole de Juppé (aujourd'hui membre du Conseil constitutionnel, comme Fabius prère d'un directeur associé chez McKinsey)consultant du cabinet géant américain McKinsey, dont on connait désormais les liens financiers avec Pfizer, et Young leader de la French-American Foundation, et de la France-China Foundation (ce qui est aussi le cas de Véran, Macron et Philippe depuis longtemps). Notez que le nouveau directeur de cabinet d’Élisabeth Borne est le mari de Marguerite Cazeneuve, ex-McKinsey (et fille d’une dirigeante d’Eli Lilly, un important laboratoire pharmaceutique), conseillère chargée par Macron de la réforme des retraites. De ce point de vue rien ne changera en France.

A part ça, un rapport sénatorial français préconise d'expérimenter la reconnaissance faciale pour une durée de trois ans

Une loi d' "expérimentation" fixerait les conditions dans lesquelles la reconnaissance biométrique pourrait être utilisée. Lors d'une conférence de presse, les trois rapporteurs, Marc-Philippe Daubresse (LR - F*M* selon Bachkchich du 3 avril 2010 p. 8), Jérôme Durain (PS, F*M* selon Le Monde du 1er octobre 2019 et partisan de la vaccination obligatoire) et Arnaud de Belenet (Union centriste), ont fait valoir qu'il ne s'agissait pas d'utiliser la reconnaissance faciale de façon large, mais "au cas par cas, avec limitation géographique et dans le temps" (pour l'instant... bien sûr...).

Dès la réélection de Macron, le gouvernement a décrété la création d'une nouvelle application d'identité numérique. Baptisé "Service de garantie de l'identité numérique" (SGIN), après l'échec du projet Alicem, la première tentative du genre, lancée en 2019. Cette formule permettra d'intégrer la carte d'identité et les données bancaires au smartphone, sur la base du volontariat, pour faciliter les paiements (en attendant que cela devienne obligatoire bien sûr...)

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Caucase : Pas de deuxième front en vue

14 Mai 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Abkhazie, #Peuples d'Europe et UE

Les lignes bougent, et pas vraiment dans le bon sens à la frontière nord de la Russie la Suède et la Finlande demandent à rejoindre l'OTAN (Moscou va du coup couper ses livraisons d'électricité à Helsinki, mais Erdogan a le non goût, pour l'instant, de s'opposer à ces adhésions, ce qui va lui valoir beaucoup de pressions de ses alliés). Cependant sur le front du Caucase, le choses paraissent plus stables, bien que  le nouveau président d'Ossétie du Sud, Alan Gagloiev, élu le weekend dernier, ait confirmé son intention qui était aussi celle de son prédécesseur d'organiser un référendum sur l'adhésion de son pays à la Russie (tout en signalant qu'il ne le fera qu'avec le feu vert de Vladimir Poutine).

On a déjà parlé ici des laboratoires militaires américains en Géorgie tandis que Moscou soumettait au Conseil de sécurité hier celle des laboratoires en Ukraine (la Chine a jugé inquiétantes les dernières preuves d'activité biologique publiées par la Russie). Depuis le début de la guerre d'Ukraine la Georgie a manifesté sa réticence à se joindre à la politique américaine de sanctions contre la Russie, ce qui lui a été amèrement reproché par le régime de Zelinsky. Tbilissi a demandé à rejoindre l'Union européenne mais pas l'OTAN, et seul le parti de l'ex-président Saakachvili, le Mouvement national uni (qui avait quand même vendu les infrastructures énergétiques géorgiennes à la Russie après la guerre de 2008), aujourd'hui dans l'opposition, demande d'ouvrir un "deuxième front" anti-russe en Géorgie en attaquant l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Le politologue Ghia Abashidze accuse ce parti de faire le jeu de Moscou car cela perturberait la voie d'approvisionnement énergétique alternative de l'Ukraine par le Caucase. "Notre peuple a déjà combattu trois fois contre la Fédération de Russie, nous avons enduré des milliers de problèmes - nous garantissons à la population qu'il n'y aura pas de guerre dans le pays", a déclaré hier le Premier ministre géorgien, Irakli Gharibashvili .

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Une martyre chrétienne au Nigeria

14 Mai 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous, #Christianisme

La chrétienne Deborah Yakubu, étudiante en économie, a été lapidée et brûlée hier pour blasphème dans le Nord-Ouest du Nigéria (elle avait déclaré sur un groupe virtuel principalement fréquenté par des jeunes de sa ville que ce groupe n'était pas destinés à recevoir des propos religieux vides de sens, déclaration qui répondait à des posts prosélytes musulmans - sa déclaration circule sur Twitter en dialecte local, tout comme les images de crémation de sa dépouille). L'ex-vice président Atiku Abubakar a dû retirer un post sur Twitter condamnant ce lynchage.

 

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Tour d'horizon de notre planète

11 Mai 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous

Compte tenu du très faible taux de fréquentation de ce blog depuis le mois de janvier, il ne m'apparaît pas indispensable de continuer à réagir à l'actualité. Quelqu'un il y a quelques années m'avait dit que les gens avaient besoin de grilles d'analyses indépendantes et que donc quiconque se dévouait pour en produire rendait nécessairement service, mais je ne suis pas archi-convaincu de cela. Je me méfie des gens qui s'autoproclament "grands témoins" de leur époque et se proposent d'éclairer leur prochain alors qu'eux mêmes n'ont que des lumières bien courtes. Internet encourage ce genre de folie. Il faut savoir s'en dégager.

Néanmoins, pour le cas où deux ou trois personnes abonnées à ce blog voudraient encore connaître mon  opinion sur la situation de notre planète, je veux bien m'essayer d'écrire pour elles ce petit billet en forme de lettre à des amis, en m'essayant à un petit tour du monde d'Ouest en Est.

A tout Seigneur tout honneur, commençons par les Etats-Unis, première puissance mondiale qui s'affaiblit, pays qui se déchire. On n'y compte plus les menaces de pénurie alimentaire, de coupures d'électricité et autres, qu'on nous promet aussi en Europe, sans qu'on sache si tout cela est le fruit d'une incompétence systémique, d'un projet de "grande réinitialisation" ou les deux (voyez mon billet du mois dernier à ce sujet qui aborde aussi la dimension surnaturelle de tout cela. Pays déchiré disais-je où la dernière décision de la Cour suprême sur l'avortement relance des persécutions anti-chrétiennes. L'opinion publique de droite se berce de nouvelles illusions en croyant qu'Elon Musk après le rachat de Twitter sauvera la liberté d'expression. Même en France l'avocat anti-covidiste qui se dit chrétien a tweeté qu'il aimerait que ses enfants fussent comme Elon Musk, oubliant au passage que le patron de Tesla est aussi le promoteur du Neuralink et des incubateurs artificiels et un abonné du Forum économique mondial.

Restons dans l'hémisphère occidental : la semaine dernière la chaîne chaviste Telesur égrenait une liste d'hommages à Cuba après une explosion de gaz dans un hôtel de La Havane. Cela allait de Loukachenko à une association cubano-palestinienne. De vrais relents d'internationale communiste même dans le côté répétitif des dépêches. Le président mexicain boycotte le sommet de l'OEA, ce qui est à son honneur, du fait de l'attitude inique de cette structure à l'égard de Cuba et du Nicaragua. La Bolivie lui emboîte le pas. Il me semble que Bolosonaro n'y sera pas non plus, pour une raison différente bien sûr. Voilà qui laissera Biden bien seul et accuse la perte d'influence de Washington dans son arrière-cour latino-américaine.

Beaucoup de médias alternatifs ont aussi dit un mot de l'asile politique accordé à Correa en Belgique, qui en dit long sur la situation calamiteuse de la démocratie en Equateur. La situation au Chili et au Pérou où la gauche a pris le pouvoir, comme en Argentine du reste, ne suscite cependant d'enthousiasme nulle part, ce qui prouve que les alternances ne sont pas toujours heureuses. Je prédirais volontiers la même morosité si M. Mélenchon devenait premier ministre de Macron en juin chez nous. Ce serait du même acabit qu'Alexis Tsipras en Grèce il y a dix ans.

En Europe l'âme damnée des mondialistes Mme von der Leyen appelle à un sursaut fédéraliste par l'abrogation de la règle de l'unanimité. M. Macron lui emboîte le pas, et se félicite au passage de ce que la commission européenne (qui a commandé neuf doses de vaccins par tête d'habitant) ait chapeauté la politique anti-Covid bien qu'aucun texte ne l'y autorisât. Tout ce petit monde fourbit ses armes contre les peuples. Les passeports vaccinaux vont bientôt ressortir (on aimerait que, comme en Inde, des juges les déclarassent anti-constitutionnels, mais ne rêvons pas). Mais l'heure est à la division : les petits pays s'accrochent à l'unanimité, et Bruxelles s'incline devant la volonté de la Hongrie et de quelques-uns de ses voisins de s'opposer à l'embargo sur le pétrole russe. Orban a pour lui, comme le président du Mexique, une très forte légitimité du fait du soutien massif que lui porte son peuple à chaque élection, cela fait partie des petits grains de sable dans l'engrenage mondialiste.

A propos de la Russie, beaucoup de Youtubeurs y vont de leurs pronostics sur le fait que notre obsession de la sanctionner va détruire nos économies. Il est en réalité délicat de se risquer à des pronostics sur la question de savoir qui craquera le premier. Un article de Kommersant (journal russe) disait il y a peu par exemple que l'ouverture économique de l'Inde qui a résisté aux sirènes américaines n'est pas forcément une soupape de sécurité pour le Kremlin même si elle pourrait à certains égards être plus prometteuse que la Chine. Les circuits d'approvisionnement énergétique ne se réorientent pas facilement : on n'adapte pas facilement ses infrastructures et son expertise à un nouveau fournisseur. Et puis on ne sait pas trop ce que vaudra en termes d'armement une Russie qui n'a plus accès aux composantes de haute technologie, pour les micro-processeurs par exemple. Le fait est que le rouble est haut aujourd'hui, que la Russie ne s'en sort pas trop mal, et que Poutine a pu vérifier encore sa popularité domestique le 9 mai. Mais bien malin qui cherche à prédire l'avenir.

Loin de chercher à jouer les prophètes, pour ma part je me borne à m'attrister de voir les fous qui nous gouvernent pousser à la guerre nucléaire, ou encore légitimer à demi-mots le nazisme, comme on l'a vu avec les attaques stupides contre la mémoire des Soviétiques qui ont libéré l'Europe de la barbarie hitlérienne : voyez par exemple cet affreux panneau publicitaire en Grande-Bretagne. A Riga les révisionnistes ont saccagé les fleurs déposées sur les monuments soviétiques. En Pologne une cinglée attaque à l'encre rouge l'ambassadeur russe qui participait à la commémoration du 9 mai. Cela fait 20 ans que l'on constate en Europe de l'Est cette sournoise réhabilitation de la SS avec la bénédiction de l'Union européenne et de nos politiciens. La crise ukrainienne est aussi née de cela, mais chut ! il est interdit de parler de cela dans nos médias.

De même que l'on n'a pas parlé du bataillon Azov à Marioupol. A-t-il retenu des boucliers humains ou bien les Russes ont-ils vraiment ciblé des objectifs civils ? Je suppose que nul ne peut faire la part des choses entre deux versions, de même que nul ne sait où en sont les ambitions de Poutine aujourd'hui. Apparemment il ne s'agit plus de dénazifier l'Ukraine mais seulement de la couper de sa façade maritime, preuve que la défense territoriale de ce pays aura été plus efficace que prévu, ou l'armée russe moins efficace que le Kremlin ne l'espérait. A supposer que la partition soit acquise, le régime de Kiev, si lamentablement poussé à l'extrémisme par Washington et les Européens, aura-t-il la sagesse de l'entériner dans une négociation diplomatique raisonnable ?

Il y a tant de délire dans ce conflit que je préfère ne pas en parler davantage. Le livre sur le Donbass auquel j'avais collaboré en 2014 devrait sortir bientôt, ce sera ma seule contribution sur le sujet hors des frontières de ce blog.

Que dire encore de notre Europe ? L'Espagne, agitée par un scandale d'espionnage, s'est rapprochée du Maroc, en Italie on teste le crédit social à Bologne...Dans les Balkans la Serbie est malmenée par Bruxelles à cause de sa proximité avec Moscou (le Conseil de l'Europe semble même prêt à intégrer le Kosovo à ses structures), et les Occidentaux font comparaître devant le Conseil de Sécurité un haut-commissaire fantôme pour la Bosnie Herzégovine (un diplomate allemand désigné dans la plus grande illégalité) sous les huées de la Russie et de la Chine : décidément tous les coups sont permis, c'est pire que le temps de la guerre froide (à l'époque on n'avait pas envisagé des coups aussi tordus, par exemple jamais on n'avait évoqué un possible "regime change" à Moscou ou l'expulsion de la Russie d'un quelconque organe de l'ONU).  Bien triste époque vraiment...

Au Proche-Orient, la "plus éthique des armées du monde" tire dans la tête d'une journaliste d'Al Jazeera de 51 ans qui portait pourtant un gilet "press" sur elle, et l'OPEP refuse de suivre les injonctions occidentales sur le prix du pétrole. En Afrique je parcours rapidement quelques nouvelles sur le Tigré où l'on continue à nous dire que la population est affamée, mais on ne peut même pas le savoir car ils n'ont plus le téléphone depuis 18 mois. Inutile d'épiloguer sinon les anti-impérialistes vont encore me tomber dessus en m'accusant dans leurs logiques binaires de faire le jeu de ceux qui veulent balkaniser l'Ethiopie.

L'ancien contributeur de l'Atlas alternatif sur la Tanzanie m'a écrit hier que son pays souffre de l'explosion des prix des matières premières dues au conflit ukrainien (on a le même problème dans nos classes populaires, sur un mode moins tragique bien sûr). Mais ce point, comme la guerre du Yémen, ne fera pas la Une de nos journaux.

Au Sri-Lanka le peuple est en révolte. J'attends les analyses de Jean-Pierre Page qui fut longtemps une de mes boussoles sur ce pays (même si je veux bien admettre que certaines de ses analyses puissent être critiquables). En Chine la politique de confinement anti-Covid perdure et ne contribue pas à rendre ce pays sympathique. J'avoue ne pas avoir pris le temps de lire les discussions sur le sort réservé à l'évêque de Hong-Kong, comme je ne lis plus trop les mille et un débats sur l'hérésie du pape François (laquelle paraît s'affirmer avec une certaine persévérance). Sous les latitudes orientales la démocratie ne progresse pas. J'avais lu de tristes nouvelles sur le Cambodge il y a quelque temps. Celles sur la Birmanie sont encore pire. Certains médias ont attiré l'attention sur le fait qu'un ciel rouge sang est apparu au dessus de la Chine. Le gouvernement veut faire croire que c'est la couleur de bateaux de pêcheurs qui se reflète dans le ciel (ce qui est peu crédible)... les chrétiens y voient la réalisation de prophéties bibliques sur les signes célestes de la fin des temps (signes que nous sommes appelés à décoder).

Enfin au pays du Soleil Levant, malgré quelques discours un peu musclés sur les îles Kouriles, le gouvernement japonais a fait savoir qu'il ne renoncerait pas à ses concessions pétrolières en Russie. Espérons que Total aura la sagesse de faire de même, en résistant aux pressions des impérialistes (et notamment des Verts) sur ce sujet.

Voici donc pour ce petit tour d'horizon du soir. J'ai dû oublier quelques sujets au passage... Ah oui, par exemple le pauvre Afghanistan qui meurt toujours de faim depuis que Washington a confisqué les réserves de sa banque centrale et où les mosquées chiites et soufies sont la cible d'attentats de l'Etat islamique. Après ce petit exercice rédactionnel sans intérêt, j'espère bien m'octroyer quelques semaines supplémentaires de silence. Se faire tout petit et silencieux permet parfois de peser davantage sur le cours des choses qu'en se répandant en propos inutiles et hargneux sur les réseaux sociaux. Je continue donc à suivre cette ligne.

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Le nouveau ministère de la Vérité américain

2 Mai 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les Stazinis, #Débats chez les "résistants", #Le monde autour de nous

Le gouvernement américain vient de créer un "Conseil de gouvernance de la désinformation," véritable ministère de la Vérité au sens orwellien du terme. Il est dirigé par Nina Jankowicz que Multipolarista.com présente comme "un guerrier froid de la censure qui a travaillé pour une sous-section de la CIA supervisant les opérations de changement de régime visant la Russie et la Biélorussie (NDLT : une branche du National Endowment for Democracy), et qui diffame les médias américains anti-guerre indépendants en les taxant de « désinformation russe »".

 La vaillante députée démocrate d'Hawaï et ancienne soldate en Irak Tulsi Gabbard est montée au créneau (mais bien sûr elle sera une des rares dans l'Establishment à le faire) : "Démocrates qui dites que vous êtes contre les dictatures, écrit-elle sur Twitter, où sont vos voix pour condamner le ministère de la Vérité ? Pires encore sont les Républicains qui affirment qu'un tel conseil de propagande est nécessaire, mais qu'il devrait être dirigé par quelqu'un qui n'ait pas de biais idéologique - pas Jankowicz. Ils ont tous besoin de relire le Bill of Rights"

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