Le dernier livre de Roland Dumas
5 Mars 2007 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Lectures
Je me lance dans les recensions d'ouvrages sur Parutions.com . Un moyen comme un autre de faire partager ses expériences de lecture.
Le hasard a voulu que l'on commence avec le dernier ouvrage de Roland Dumas, le ministre des affaires étrangères de François Mitterrand. Il faut bien commencer par quelque chose. Pour ceux que le sujet intéresse, mon texte est publié sous http://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=6&srid=366&ida=7944. N'hésitez pas à m'écrire si cela vous inspire des commentaires ! (le lien de ma boîte aux lettres est en bas de page de ce blog)
Roland Dumas, Affaires étrangères I 1981-1988
Comment une puissance moyenne comme
Le récit s'ouvre sur une antinomie. Il y a, d'une part, cette phrase du président au sommet de Cancun le 20 octobre 1981 : «
A chacune des grandes étapes de l’histoire de la diplomatie française des années 1980, et notamment pour ce qui concerne la période où il la dirige, à partir de 1984, Roland Dumas s’efforce de mettre en perspective les choix du chef de l’Etat avec sa trajectoire personnelle et ses rapports avec ses pairs étrangers. En quatorze chapitres articulés autour de quelques moments clés, il décrit les intérêts en présence, l’enchaînement des choix tactiques ou stratégiques au fil des négociations, et tente de justifier le bilan des prises de positions de
Roland Dumas a déjà écrit ses mémoires sous le titre Le Fil et
Malgré ces lacunes regrettables, l’ouvrage de Roland Dumas, rédigé d’une plume alerte et élégante, reste une contribution utile à l’histoire contemporaine. Les lecteurs les plus âgés y retrouveront, et les plus jeunes y découvriront, une époque à maints égards déjà éloignée de la nôtre, où le débat sur l’armement nucléaire de l’Union soviétique faisait la « Une » des journaux télévisés. Cependant, dès ce moment là, se mettait en place l’hégémonisme états-unien (décrit d’une manière très suggestive dans le chapitre sur le sommet de Versailles), et se manifestaient les contradictions internes à l’Europe qui allaient, au cours des deux décennies suivantes, et notamment au tournant des années 1990, réduire encore davantage la marge de manœuvre du gouvernement français à l’échelle internationale.
Frédéric Delorca
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