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Le blog de Frédéric Delorca

Libye, Côte d'Ivoire : aucune tête ne doit dépasser en Afrique

4 Avril 2011 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme

ps : Maigre consolation, sur la Libye, comme sur le Kosovo jadis, Badiou est dans le bon camp - cliquez ici.

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D
<br /> <br /> je passe en coupe vent, j'ai pas encore regardé les vidéos. Mais là on franchit un cap dans la bêtise et l'illégal non ? J'ai été estomaché (c'est le cas de le dire, je mangeais) d'apprendre au<br /> journal télévisé de France 2 que les troupes françaises attaquaient. On a une bande de cons ou d'incompétents au sommet de notre diplomatie ? Qui prend des décisions aussi absurdes ? Ils ne<br /> voient pas les représailles contre les français se profiler si les attaques tuent trop de civils et que Ouattara prend le pouvoir ?<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> hello. Je pense que Mr Sarkozy est grisé par le feu vert que lui a donné Obama pour bombarder la Libye (j'ai lu dans je ne sais quel journal que cela lui avait donné beaucoup d'ambition) et par<br /> le grand retour de la Françafrique depuis 3 ans (via le Togo, la Guinée et le Burkina). Il croit qu'il peut écraser Gbagbo comme cela fut fait avec Charles Taylor. Et à l'heure où l'Afrique<br /> concentre l'essentiel des ressources dont les pays émergents ont cruellement besoin (y compris le pétrole), tous les coups sont permis pour réduire les dernières poches de résistance. (Côté<br /> anglophone le Zimbabwe aurait été le premier sur la liste d'ailleurs s'il n'avait eu la puissante Afrique du Sud derrière lui). Je ne crois pas trop aux éventuels "massacres de français".<br /> C'est toujours les risques qu'on avance quand on fait une guerre et ça ne se produit jamais (soit que les ressortissants français soient évacués à temps ou protégés, ce qui est peut etre dejà le<br /> cas en Cote d'ivoire, soit que les gouvernants attaqués évitent de ternir davantage leur image en s'en prenant aux civils occidentaux). Par contre oui il risque de rester un fort ressentiment en<br /> Côte d'Ivoire, et dans d'autres pays où l'opinion est remontée contre la Françafrique comme le Cameroun. Gbagbo représente quand même la moitié des Ivoiriens. Un soutien populaire plus large que<br /> celui de Charles Taylor.<br /> <br /> <br /> <br />