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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #barack obama tag

Obama contre la France

26 Août 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE, #Barack Obama

Cela m'avait échappé, un article réaliste du Figaro, du 21 juin, intitulé "Quand Obama menace Hollande" qui commence ainsi : "L'Américain n'a pas ménagé le Français lors de la visioconférence préparatoire au G8 qui s'est tenu le 14 juin et à laquelle participaient Angela Merkel, David Cameron et Enrico Letta. À propos de l'exigence française d'exclure les biens culturels des négociations pour un traité de libre-échange transatlantique, Obama a menacé le président français de «représailles massives» si «l'exception culturelle» était étendue aux nouvelles technologies. Selon un participant à la vidéoconférence, le président américain a affirmé qu'il «ne plaisantait pas» et précisé qu'une liste de contre-mesures pouvait être transmise à Paris pour que François Hollande «se rende bien compte de ce que cela veut dire». L'échange a eu lieu peu avant que les vingt-sept ministres du Commerce trouvent un accord ménageant, au moins provisoirement, la position française."....

 

grille.JPGEt l'affaire des satellites du projet européen Galileo concurrent du GPS placés sur une mauvaise orbite. Un "sabotage américain" ou un "projet réalisé à bas coût par une PME allemande, décidé par des fonctionnaires de Bruxelles ne regardant que le prix"  comme le disent certains commentateurs ?

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Bring back your drones

17 Mai 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Barack Obama

Michelle Obama s'était affichée avec "Bring back our girls"

 

drones

"Bring back your drones", "Your husband has killed more muslim girls than Boko Haram ever could" ont répondu des Internautes sur Twitter.

 

Les pharisiens renvoyés à leur pharisianisme.

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"Le viol de l'Ukraine"

15 Février 2014 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Barack Obama, #Peuples d'Europe et UE

Bon, on tente d'oublier les violences et les actes de piraterie en tout genre subis cet hiver. On essaie de reprendre le travail minutieux, patient, lent, inscrit dans la durée, que nous menons depuis 15 ans. Vous savez que je suis un défenseur des libertés individuelles et collectives, adversaire résolu des actes de viol de toutes sortes, viol des individus, viol des consciences, viol des peuples, tout ce qui s'apparente au côté "je refuse le dialogue, j'impose mon point de vue, ma violence, je pille et je me tire avec la caisse après avoir profité des situations" (quels que soient les alibis qu'on s'invente pour se comporter de la sorte). C'est pour cela que j'ai intitulé mon premier article pour l'excellent site "Esprit corsaire" sur l'Ukraine "le viol de l'Ukraine", car justement, pour le coup, on est effectivement dans une situation de viol...

 

ukraine.png

Voici donc l'article :

 

Le viol de l’Ukraine

 

Le 7 février, la sous-secrétaire d’Etat aux affaires européennes et eurasiatiques de l’administration Obama, Victoria Nuland a défrayé la chronique après la publication sur You Tube d’une conversation téléphonique entre elle et l’ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine, Geoffrey Pyatt, dans laquelle l’intéressée émet des recommandations sur la formation du futur gouvernement de l’Ukraine.

Dans cette conversation elle décrit l’ancien ministre de l’économie Arseni Iatseniouk (qu’elle appelle “Yat”) comme “le mec qui a l’expérience économique et celle de la gouvernance” (“the guy with the economic experience, the governing experience”) qui devrait être le premier ministre. Elle suggère qu’il devrait accepter d’être premier ministre comme l’a proposé le 25 janvier le président Viktor Ianoukovitch. Selon elle l’ancien boxeur Klitschko (“Klitch” dans son vocabulaire) devrait rester à l’extérieur (“on the outside”) ainsi que Oleg Tiagnibog, chef du parti d’extrême droite Svoboda, les trois constituant selon elle un trio crucial qu’elle appelle “the big three.”

Cet entretien piraté a nourri divers commentaires, notamment en Allemagne, parce que Nuland y propose en des termes peu amènes (« Fuck the EU ») d’exclure l’Union européenne de la vaste réorganisation politique dont elle se croit l’organisatrice, et recommande que ce soit plutôt l’émissaire de l’ONU Robert Serry qui persuade Klitschko de rester hors du gouvernement (Klitschko était en effet souvent présenté comme l’homme de l’Union européenne et de l’Allemagne où il est résidant).

Devant la levée de boucliers provoquée par son « Fuck the Europe », Nuland s’est excusée pour son vocabulaire, ce qui revenait à confirmer l’authenticité de l’enregistrement, mais n’a pas émis de regret sur le fait d’avoir véritablement cherchée à « téléguider » la composition du futur gouvernement ukrainien.

En France, la directrice de la rédaction de l’ancien journal de référence « Le Monde », Sylvie Kauffmann, dans un article titré « Les cinq leçons du "fuck the EU !" d'une diplomate américaine », est montée au créneau le 9 février pour minimiser la gravité des propos de Victoria Nuland, en reconnaissant qu’il y avait là « une étonnante maladresse, voire arrogance, dans la méthode » (sic) mais en dénonçant surtout l’utilisation des « vieilles ficelles du KGB » par le gouvernement russe accusé d’avoir publié la conversation. Etrangement d’ailleurs, la journaliste ne trouve pas la responsable américaine arrogante dans l’absolu, mais « compte tenu des échecs américains à installer des équipes au pouvoir dans des pays étrangers depuis dix ans ». On retrouve là un codex subliminal très répandu dans l’esprit des atlantistes en France et déjà très visible au lendemain de l’invasion de l’Irak : on approuverait plus aisément la prétention des Etats-Unis à façonner le monde conformément à leurs intérêts si ceux-ci se montraient un peu plus efficaces dans leur politique d’ingérence…

L’agacement de Sylvie Kauffmann se comprend. Les propos de Victoria Nuland apportent de l’eau au moulin de la thèse du gouvernement russe (et de divers cadres du parti des régions au pouvoir en Ukraine) selon laquelle les manifestations qui ont lieu en Ukraine depuis le refus de Kiev de signer un accord d’association avec l’Union européenne seraient un acte 2 de la « révolution orange » de 2004, impliquant le gouvernement américain et les oligarques. Sergeï Glaziev, conseiller du président Poutine, a accusé les Etats-Unis d’investir 22 millions de dollars par semaine dans le soutien aux manifestants, une accusation pour l’heure assez difficilement vérifiable et qui n’a donné lieu à la publication d’aucun rapport circonstancié – mais les coulisses des précédentes « révolutions de couleur » n’avaient été connues qu’après coup, et encore d’une manière fort incomplète.

Pour l’heure en tout cas, malgré les appels des chantres habituels de l'ingérence (A. Glucksman, A. Finkelkraut, A. Besançon) à la mobilisation pour l’Ukraine (dans « Le Monde » du 21 janvier), les plans de l’administration Obama semblent avoir échoué. Arseni Iatseniouk a refusé le poste de premier ministre, et le président Ianoukovitch joue plutôt intelligemment la carte de la temporisation et de l’apaisement, face à une opposition au sein de laquelle l’extrême droite anti-sémite (Svoboda, Pravyi Sektor), qui s’est emparée de sièges d’administrations dans l’Ouest du pays, assume un rôle de plus en plus actif, dans le silence assourdissant de ses partenaires et de l’Occident. Mais le risque de guerre civile perdure, pour la plus grande inquiétude notamment des milieux d’affaire allemands… et du gouvernement de Mme Merkel, qui pourrait bien trouver dans l’affaire ukrainienne, comme sur la Libye et la Syrie, un nouveau point de désaccord avec ses bouillants alliés de l’Alliance atlantique…

Frédéric Delorca

 

Retrouver aussi l'article ici

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La Syrie, tombeau de la diplomatie du Tomahawk ?

5 Octobre 2013 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Barack Obama

boatUn petit texte que je lis sur Asia Times :

 

"It was announced that the American attack on Syria would be conducted with an opening salvo of several hundred Tomahawk missiles launched from US Navy ships deployed in the Mediterranean sea. This is a tactic usually used by the US against an adversary with a credible air defense system. Only after enemy air defenses are degraded to the point that losses of manned aircraft are unlikely does aerial bombing start, followed if necessary by ground troops or local US allies. This approach allowed the US to conduct its recent campaigns in Iraq and Libya with astonishingly low losses.

The Tomahawk is a weapon that is not suitable for area bombing due its high cost. Its use makes sense only for precise destruction of high-value targets. At an announced US$1.5 million per shot, even the US cannot afford to use more than several hundreds of these weapons. In contrast, the cost of an aviation bomb, including delivery, is probably in the tens of thousands of dollars.

The claimed accuracy of Tomahawk is to 10 meters. It is further claimed that 90% of engaged targets are destroyed. How is this precision achieved?

The Tomahawk has multiple guidance systems - GPS (Global Positioning System), INS (Inertial Navigation System), TERCOM (Terrain Contour Matching), DSMAC (Digital Scene Matching Area Correlation). TERCOM uses radar altimeter data to compare with a stored map of the terrain. It is clear that it cannot work over flat terrain or over water, and even over a more feature-rich terrain it probably has a large probability of loosing orientation.

DSMAC is based on comparing a stored image of the target area with the image produced by the on-board optical camera. DSMAC may work to identify an isolated building in a desert, but this author doubts it works reliably in complex scenery, especially in an urban environment. (...)

 

We can suppose that Syria learned from Iraqi and Libyan experience and obtained a sufficient amount of GPS jamming devices from Russia. Hundreds or thousands of these devices can easily cover a large area around Damascus and other important areas, so that cruise missiles would fly off course by hundreds of kilometers. The GPS jamming zone can start over water, where TERCOM and DSMAC guidance surely do not work. With the use of small boats, a jamming zone can be extended hundreds kilometers from the shore.

An additional restriction is that the presence of advanced anti-ship missiles supplied by Russia does not allow American ships to come close to Syrian shores for the attack, so missiles have to fly long distances over water, likely without a GPS signal, and this will lead to difficulties in resuming TERCOM navigation when overland.

In these conditions, Pentagon generals could not guarantee the clean and impressive victory Obama had expected. Of course, nobody can predict the results of Tomahawk strikes with complete certainty, but in all likelihood it would be inconclusive at best. What could the poor generals do next? Send bombers into mostly intact anti-aircraft defenses and risk substantial aircraft losses and further embarrassment? "

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Ca débande

5 Septembre 2013 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Barack Obama

Ca débande sec dans le camp des pro-ingérence après la rébellion du Parlement anglais. Obama consulte le Congrès et ridiculise Hollande. En France au Parlement trois grands partis (UMP, UDI et PCF, et je ne parle pas de DLR, du Modem, du PG, du FN et du MRC) se déclarent contre la guerre, excusez du peu. Chevènement commet l'erreur de réduire la guerre civile syrienne à une guerre de religion, mais a la bonne idée de rappeler pourquoi la Syrie (comme l'Egypte) n'a pas signé la convention d'interdiction des armes chimiques et d'appeler M. Fabius à sortir de l'occidentalisme, et M. Poutine peut jouer les porte-parole de la modération humaine en avançant sur un ton mesuré des exposés pleins de bon sens devant les caméras russes.

 

monastere-copie-1.jpgUn vote favorable à la guerre du Congrés étatsunien rechargerait peut-être les batteries des bellicistes, mais il reste encore quelque espoir que l'aventure fasse reculer les chefs de la machine de guerre, ou qu'elle se réduise à la rigueur à quelques tirs de pétards mouillés.

 

J'avoue que je ne m'attendais pas à cette valse hésitation. Il faut croire que les vociférations du journal Le Monde ne font plus la pluie et le beau temps sous nos latitudes.

 

Dans mon milieu professionnel, il s'est quand même trouvé un con avant hier pour affirmer devant moi avec des airs pédants que "certes ce n'était pas une bonne idée de faire la guerre en Syrie, mais que le principe des guerres sans l'aval de l'ONU pouvait avoir du bon, car il avait fait ses preuves contre le 'génocide des kosovars' en 1999". J'ai peiné à lui expliquer qu'il n'y avait pas eu de plan génocidaire au Kosovo à l'époque. L'intoxication (cette grande Intoxication qui fut fondatrice de tout l'esprit de croisade des années 2000) est allée si loin et a si bien envahi tous les cerveaux...

 

A part ça Delorca comme activiste politique est moribond, mais il restera une trace de lui comme témoin de son temps. En effet, "12 ans chez les résistants - 1999-2011" en ce moment relégué dans les tiroirs d'Edilivres (et donc privé de fait d'une réelle diffusion), va être coupé en deux, remanié, et publié par les Editions du Cygne sous forme d'un livre anniversaire (pour sa première moitié, consacrée à la Serbie) à l'occasion des 15 ans du bombardement de la République fédérale de Yougoslavie en mars 2014, et d'un second livre sur les guerres impériales en 2015. Ainsi tous mes bébés intellectuels seront enfin placés.

 

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