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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #les stazinis tag

Kobe Bryant, Jul, Macron et l'oeil d'Horus

2 Février 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Le monde autour de nous, #Débats chez les "résistants", #Les Stazinis

On connaît les assassinats rituels dans la haute franc-maçonnerie internationale. Comme, par exemple, peut-être (du moins si l'on en croit les insinuations de la rosicrucienne Asia Argento, l'amie d'Arielle Dombasle - restons prudents) celui du cuisinier ami d'Obama Anthony Bourdain en Alsace en 2018. Les gens y pensent à propos du décès récent du basketteur Kobe Bryant dans un accident d'hélicoptère près de la maison des Kardashian à Hollywood.  Occultiste, il affichait les cornutos, le 666, avait une ligne de vêtements dont le logo était l'ourobos (le serpent qui se mort la queue). Il avait exprimé le souhait de mourir jeune pour devenir éternel et avait réalisé une vidéo de programmation prédictive où l'on voyait un hélicoptère s'écraser. Le rappeur sataniste Lyl Wayne a introduit une minute de silence pour Kobe Bryant dans son album "Funeral" juste avant sa sortie. Comme par hasard, une des chansons de cet album, Ball Hard", porte une référence au basketteur qu'on surnommait "Black Mamba" (en référence à un serpent agressif mis en valeur par le film "Kill Bill", il avait fait de ce pseudo son "alter" comme dans les programmations Monarque), et pour ce qui concerne cette chanson le rappeur ne peut faire croire qu'elle a été ajoutée au dernier moment comme la minute de silence. Extrait des paroles : "David Yurman, Erick Sermon, Pee-wee Herman/Tina Turner, buy it furnished, eat Italian, shop in Paris, drive a German/Black Chyna, Black Mamba, baby mama, Lady Gaga/Wait, Rihanna, ball hard, Sinead O’Connor, hm/Ball, ball, ball, ball, ball, Sinéad O’Connor, yeah/Ball, ball, ball, ball, ball." Lady Gaga, Sinead O'Connor, Rihanna : la chanson ne cite que des occultistes. Puis Bryant a eu droit à sa cérémonie illuminati à la mi-temps du Super-bowl de football avec Shakira et J. Lopez (ce que beaucoup d'Américains ont trouvé absurde puisqu'il n'était pas footballeur et n'avait rien à voir avec la National Football League, mais la NFL subventionnée par George Soros via le syndicat des joueurs, organise tous les ans des shows/cérémonies rempli(e)s symboles occultistes et maçonniques depuis qu'elle invita Michael Jackson au Superbowl de 1993, elle dédia celui de 2017 au chanteur prince mort dans des conditions suspectes en 2016). Difficile de croire à un accident "ordinaire" dans un tel contexte.

Il faut toujours prêter attention aux produits qui sortent au moment des funérailles d'Illuminati. Voyez la bière "Purple reign" (règne pourpre) sortie juste le jour de la mort de Prince (le 21 avril 2016), soi disant pour le quatre-vingt dixième anniversaire d'Elisabeth II d'Angleterre, et qui éclairait d'un jour très particulier, le sens de la deuxième moitié du tube de Prince "Purple Rain" (1984), tube si politique, si lié au gouvernement mondial, quand la première moitié semblait n'être qu'une déclaration d'amour à une femme :

"Honey, I know, I know
I know times are changing
It's time we all reach out
For something new, that means you too
You say you want a leader
But you can't seem to make up your mind
I think you better close it
And let me guide you to the purple rain"

Le timing de la sortie du "produit" de Lyl Wayne donne autant à réfléchir ici que celui de la "Purple reign" pour la mort de Prince.

Et puis comme souvent dans les crimes rituels, les sociétés secrètes désignent les successeurs. Leona Lewis avait été désignée en 2007-2008 pour être la successeur de Whitney Houston quatre ans avant sa mort suspecte (comme l'expliquait vers 2017-2018 Mary40 une américano-macédonienne qui avait connu le monde de la chanson assez près, mais qui a enlevé ses vidéos anti-illuminati de YouTube - dommage car elle avait fait le même genre de démonstration sur beaucoup d'artistes morts dans des conditions mystérieuses). Le basketteur James LeBron, qui s'est fait tatouer le serpent Black Mamba à l'annonce du décès de Kobe Bryant, avait été positionné quinze jours plus tôt par les journalistes comme le challenger potentiel de Black Mamba "si les astres sont alignés" (expression chère aux amateurs d'ésotérisme astrologique)... J'ose poser encore quelques questions là dessus, avant que le projet de loi macronien sur la "haine" ne nous interdise définitivement de réfléchir librement.

 

Par ailleurs, je me suis demandé cette semaine si l'image de Macron qui pose avec un T-Shirt de Jul sur les LBD au Festival de la bande dessinée d'Angoulême n'était pas un coup de bluff des sociétés secrètes pour plonger l'esprit public dans l'embarras, avec ce genre d'hésitation typique où on ne sait plus si Macron se moque des Gilets jaunes, ou des policiers (des syndicats de policiers ont protesté). Jul n'est pas un candide de la bande dessinée. Ancien élève de Normale Sup, il a à son actif "Silex and the city" qui fut une série d'animation à succès sur Arte. Dans un épisode de cette série de septembre 2012, "Cro-maçons et la loge de Pierre" Jul affiche sa sympathie pour la franc-maçonnerie, comme le relève un site de cette mouvance. Et l'on ne peut pas ne pas voir dans la référence au chat qui a perdu un oeil, l'oeil "omnivoyant" du dieu borgne Horus vénéré par les Illuminati.

Notez aussi que l'oeuvre de Jul n'est pas beaucoup plus éloignée du rap sataniste que ne l'était Kobe Bryant. Dans "Silex and the city" il y a un personnage nommé "Black mammifère". Est-ce que ça ne ressemble pas un peu à "Black Mamba" ? Qui fait la voix de ce personnage ? Un rappeur, appelé "Black M" (Alpha Diallo de son vrai nom, le pseudo officiellement est une référence au gangster Jacques Mesrine)... Son groupe Sexion d'Assaut, d'inspiration maçonnique, est habitué de la mise en scène de l'oeil d'Horus.

Au fait, pour finir sur Kobe Bryant, quelle idée a eue, aujourd'hui 2 février, Denis Robert sur  la chaîne de gauche de You Tube Le Média de faire un parallèle entre ses éditos et la mort du basketteur dans un billet où il insiste sur un incident qui a failli le faire foncer dans un arbre ? A qui a-t-il voulu faire un clin d'oeil en traçant ce parallèle pour dénoncer la censure de You Tube, alors que lui-même en juin 2019 avec Mathias Enthoven envoyait Etienne Chouard dans les cordes en lui balançant les méthodes habituelles des procès médiatiques staliniens contemporains pour le faire taire ? Joue-t-il lui aussi, comme l'avocat Juan Branco, à un jeu de billard à plusieurs bandes ? Non, décidément, toutes ces références à Kobe Bryant ne me plaisent pas.

"Judgment" un film prophétique sorti en 2001

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Trump n'est plus crédible

21 Janvier 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les Stazinis, #Colonialisme-impérialisme, #Grundlegung zur Metaphysik, #Donald Trump

N'ayant plus de chance de voir mes billets repris par des sites comme celui du comité Valmy (ne me demandez pas pourquoi, c'est juste un constat empirique), je ne vais pas soigner la forme de celui-ci et me bornerai à faire quelques brèves remarques. Trump n'a jamais été crédible auprès des grands médias sociaux-libéraux mondialistes. Mais il l'était un peu pour le parti anti-guerre (la représentante démocrate Tulsi Gabbard avait appelé à voter pour lui en 2016) et pour le peuple américain soucieux de liquider la pieuvre du Comet Pingpong (pour parler vite l'establishment démocrate, les républicains centristes, les stars, banquiers, neuroscientifiques etc piliers du mondialisme et adeptes des mêmes sociétés secrètes comme l'a montré le Pizzagate).

Il ne l'est plus. Sur le volet de la guerre, certes il s'est désengagé au moins partiellement de certaines logiques d'ingérence à l'égard de la Corée du Nord, de l'Ukraine et de la Syrie. Mais en se mettant à la remorque des Saoudiens (dont il a reconnu que l'US Army est devenue leur mercenaire pour 1 milliard de dollars) et de Netanyahou (et de Jared Kushner) il s'est lancé dans la pire politique imaginable à l'égard de l'Iran dans le Golfe persique, au Liban, et au Yémen. S'il a limogé John Bolton, le père de la politique de confrontation sur le continent américain, il a gardé dans son système Elliot Abrams un des grands pontes du néo-conservatisme bushien.

Le résultat pour l'Amérique latine est catastrophique : coup d'Etat en Bolivie, sanctions contre le Nicaragua avec incitation de l'armée à se révolter (je renvoie là-dessus au bon article de TheGrayZone), lamentable opération de promotion de Juan Guaido au Venezuela (lisez encore ici dans TheGrayZone l'excellent compte rendu très détaillé par Orlenys Ortiz de la pitoyable opération de ce sinistre personnage vanté par nos médias pour tenter de faire croire qu'il était empêché de se faire élire président du parlement monocaméral vénézuélien le 5 janvier), menaces d'intervention militaire au Mexique, rodomontades à Miami contre l'avenir du socialisme dans l'hémisphère occidental ("les jours du socialisme sont comptés"). Je suppose que l'Argentine kirshnérienne va aussi bientôt faire les frais de cette logique de confrontation.

Les électeurs de droite américains peuvent se féliciter des bienfaits industriels de l'hostilité de Trump au multilatéralisme, mais j'observe qu'ils rendent occasionnellement service aussi au lobby des Gafa (Google Apple Facebook Amazon) : la France avait instauré une taxe française de 3% qui s'appliquerait aux sociétés réalisant un chiffre d'affaires de 750 millions d'euros au niveau mondial et de plus de 25 millions d'euros sur le sol français, Washington a menacé de mesures de rétorsion commerciales, Paris a alors dit qu'elle saisirait l'Organisation mondiale du commerce : manque de chance cet organisme est paralysé depuis plusieurs mois faute de renouvellement des membres de son organe d'appel. Qui dira après cela que les intérêts des GAFA (qui ont soutenu avec ardeur les Clinton) sont incompatibles avec ceux de Trump ? D'ailleurs le président qui leur est en théorie hostile et se posait en défenseur de la liberté d'expression et du politiquement incorrect a récemment ouvertement leur philosophie de censure des "fake news" sur la Toile. Le dernier développement qui laisse penser que Trump ne satisfera pas l'espoir des électeurs de droite de voir nettoyer les marécages de Washington DC et de Hollywood est le fait que leur président favori vient de prendre Alan Dershowitz comme avocat pour contrer la procédure d'impeachment conduite contre lui par la clique démocrate. Or qui est Dershowitz ? L'avocat de Jeffrey Epstein, le fameux milliardaire bizarrement "suicidé" en prison qui conduisait les élites américaines sur ses vols "Lolita express" (et probablement les associait à ses rituels satanistes sur son île). Il a même été directement mis en cause par une des poupées d'Epstein.

Comment les électeurs de Trump peuvent-ils encore croire après ça les confidences de Qanon selon lesquelles des actes d'accusation secrets sont en attente d'être publiés et qu'une vaste opération d'arrestation qui pourrait toucher Clinton, Podesta et divers sorciers du showbiz est en préparation ? Longtemps ils ont cru à des tactiques compliquées pour piéger l'Etat profond sans tomber dans ses filets, mais il apparaît de plus en plus que c'est l'électorat de droite américain qui est bel et bien piégé par la saga Qanon, un simple leurre internautique, au fond, destiné à dissimuler le fait qu'en réalité Trump est aussi lié aux coteries mondialistes impérialistes maçoniques que les démocrates, et qu'en réalité les structures de pouvoir au niveau international n'évoluent que très peu, malgré l'échec électoral de Clinton, et malgré le Brexit.

Au milieu de tout cela l'Europe est toujours aussi ridicule. Paris et Berlin soutiennent pitoyablement l'opération Juan Guaido au Venezuela, laissent couler au moindre courant d'air l'accord nucléaire d'Obama avec l'Iran qu'ils s'étaient engagés à défendre. Le ridicule ne tue pas dira-t-on... Mais qui sait si les pays européens ne sont pas déjà morts ?

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L'assassinat du général Soleimani

6 Janvier 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Proche-Orient, #Les Stazinis, #Débats chez les "résistants", #Colonialisme-impérialisme, #Donald Trump

L'assassinat du général iranien Soleimani aiguise les appétits du parti de la guerre aux Etats-Unis, notamment celui des conservateurs sionistes plus ou moins inspirés dans des envolées apocalyptiques (protestantes ou juives). Certains dans les milieux pro-Trump ont une position cependant moins belliciste et font le pari qu'il s'agit là d'un "sacrifice de sang" qui pourrait ouvrir la voie à des négociations. Le Réseau Voltaire, en France, qui aime beaucoup Trump et voit en lui le héraut du combat contre le Deep State américain, essaie d'exonérer son favori, et pense plutôt que l'opération menée par le Pentagone ouvre ainsi la possibilité à la CIA d'assassiner Trump en faisant croire ensuite que Téhéran est derrière le meurtre.

Comme toujours ce Réseau s'abandonne aux spéculations hasardeuses, mais il est vrai que c'est un peu le cas de tout le monde. Qui sait au juste ce qui se trame derrière exactement en coulisse entre Trump et l'Etat profond américain, quand on apprend que John Bolton, le néo-con évincé en 2019 de l'équipe présidentielle, annonce qu'il va témoigner dans le procès pour impeachment ? Bien malin qui connaît le rapport de forces exact à Washington et la pensée tortueuse de Trump.

Nancy Pelosi, leader des Démocrates à la chambre des représentants, rappelle qu'elle a des amis en Iran et propose de s'excuser. La droite y voit la preuve que Trump a eu raison, et se souvient du soupçon de trafic d'uranium avec Téhéran au profit de la Fondation Clinton qui pèse sur le mandat d'Obama. Mais l'argument est faible pour justifier l'injustifiable au regard du droit international.

C'est toujours la conception américaine de son exception qui se manifeste ici, et qui est aussi le propre d'Israël et de tout Etat qui se croit investi d'une mission rédemptrice. Le mépris de Washington pour le droit international n'est pas toujours absurde quand on sait quelles mafias gouvernent l'ONU, mais le trumpisme et son culte de la force est une vision à courte vue. Clinton et Bush avaient la même, mais au moins ils l'enveloppaient d'un semblant de rationalité qui la rendaient plus prévisible.

Le général Soleimani était-il aussi populaire en Iran que le laisse entendre la présence des foules à son enterrement ou celles-ci furent-elles contraintes de s'y rendre ? On peut penser que des contingents de milices chiites se sont déplacés du Liban, et que, parmi les Iraniens présents, beaucoup pleurent le général par pur patriotisme, ce que je ferais sans doute si Trump assassinait un général français après nous avoir soumis à de fortes sanctions économiques, quand bien même je désapprouverais les opinions politiques de ce général. Un article disait qu'il était plus populaire que le président Rohani selon un sondage d'opinion. A titre personnel je ne me fierais pas trop aux sondages dans un pays où la liberté d'expression est encadrée par les mollahs. Mais je veux bien croire que la vox populi iranienne - qui, comme toute vox populi, a des mérites très relatifs - lui soit reconnaissante d'avoir combattu le fascisme de Daech subventionné par les services secrets de nos alliés proche-orientaux... Si les Yézidis irakiens avaient maintenant la moindre marge de liberté à l'égard de leurs parrains clintoniens et macroniens (qui financent la construction pour eux d'institutions publiques dans la plaine de Ninive à travers USAID), ils devraient le reconnaître - ils seront de toute façon les premiers à payer les pots cassés de l'aventurisme washingtonien, étant protégés par Amal Clooney, ils vont voir les foudres de l'anti-américanisme régional s'abattre sur eux, de même d'ailleurs que sur les assyro-chrétiens.

A court terme, on ne voit pas du tout l'intérêt de la manoeuvre de Trump ni les résultats obtenus, à part d'avoir convaincu le Parlement irakien, qui y songeait depuis un certain temps, de se prononcer pour le retrait des troupes américaines du pays. Le vote a été acquis à l'unanimité. Il est précisé que les Kurdes étaient absents, vu que de toute façon les partis pro-Iraniens qui soutenaient cette motion avaient assez de sièges pour la faire passer. L'absence des Kurdes en dit cependant long sur l'esprit de pluralisme démocratique qui doit régner en Irak en ce moment alors que les manifestants se sont fait tirer dessus comme des lapins au cours des derniers mois. A moins que ce ne soit parce qu'ils ne pouvaient pas assumer de voter contre Washington sous les yeux de leurs protecteurs israéliens. Donald Trump ne trouve rien de mieux à dire que de menacer Bagdad de sanctions économiques pires que celles de Téhéran. Avec ses airs de matamore, il montre un visage caricatural de l'impérialisme, alors qu'on sait par ailleurs qu'il est prêt ensuite à s'aplatir comme il l'a fait face au gouvernement syrien à plusieurs reprises... Tout cela devient grotesque.

Et des choses étranges continuent de se passer. En Libye, dans Syrte, la ville de Kadhafi libérée par le général Haftar, une ville qui fut martyre comme je l'avais rappelé dans mon interview à l'Arme et la Paix en 2012 (et elle le fut aussi ensuite sous la férule de Daech), refleurissent les anciens drapeaux verts de la Jamahiriya et les portraits du défunt dictateur. Eternel Retour des résistances.

 

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La galaxie des soeurs Maxwell vue par "Amazing Polly"

25 Septembre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Les régimes populistes, #Les Stazinis, #Colonialisme-impérialisme, #Bill Gates

La canadienne "Amazing Polly" dont je vous ai parlé en juin dernier continue ses investigations sur la secte sexuelle NXIVM et sur Jeffrey Epstein, le fournisseur de "lolitas" à l'Establishment newyorkais, et probable sorcier sataniste.

Cette fois-ci c'est le filon de la famille de Ghislaine Maxwell, qu'elle examine, la recruteuse de prostituée d'Epstein. Elle se penche sur le San Francisco Examiner de 1991 à propos des entreprises informatiques de l'empire du magnat de la presse Robert Maxwell dans la baie de San Francisco. Le journal à l'époque détaillait les noms des responsables de la société San Leonardo qui vendait des logiciels de jeux. Son PDF, Gilman Louie, note Amazing Polly, travailla ensuite comme responsable du fonds de capital partagé de la CIA (CIA Venture capital Fund) In-Q-Tel qui travaille fréquemment en partenariat avec Google et les réseaux sociaux (voir CBS Niws 11 juil 2011 "Social Media is a Tool of the CIA". Amazing Polly note que la grande soeur de Ghislaine, Isabelle Maxwell a dirigé ComTouch devenue Cyren et que Cary J Davis qui a servi au comité des directeurs de Cyren est aussi membre de celui de  Crowdstrike, la firme que le Comité National Démocrate a choisi en 2016, plutôt que de faire appel au FBI, pour examiner ses serveurs informatiques quand il a voulu accuser la Russie de hacking plutôt que d'appeler le FBI (voir l' article de 2017 DWS, Perkins Coie may have engaged Crowdstrike sur Daily Caller). Il y a donc la des liens forts entre l'empire Maxwell, la CIA et le "Russia Gate" monté de toute pièce par les démocrates.

Amazin Polly se penche aussi sur la connexion avec le lobby pharmaceutique et la recherche en bio-technologies. Le premier mari d'Isabel Maxwell, note-t-elle, Dale Djerassi était fils de Carl Djerassi l'inventeur de la pilule contraceptive (la Bulgarie lui a dédié un timbre). Le 7 janvier 2019 Q à propos d'un article du Sun sur le MK Ultra et l'utilisation de drogues attirait  l'attention sur des expérimentation dans des labos off-shore. A l'époque on était déjà dans ces logiques "off shore " de labos clandestins. Djerassi avait produit la pilule Syntex à Mexico en 1949, avant que sa firme Syntex ne s'installe à Palo Alto aux USA. Polly rappelle que le mari de Nancy Salzman, née Loshin, l'ex-infirmière psychiatrique présidente de la secte NXIVM, le docteur Michael A. Salzman était diplômé de l'université autonome de Guadalajara au Mexique, ce qui suggère peut-être une soustraitance habituelle du Mexique pour toutes ces entreprises para-légales non dénuées de contenu sectaire.

Le second mari d'Isabel Maxwell, le producteur de TV Norman Lear ne fut pas très intéressant. Le troisième, l'illusionniste Al Seckel, membre de Edge (comme la sorcière Marina Abramovic et le gratin de l'Establishment new-yorkais), interviewé par Jeffrey Epstein en 2010, décéda en 2015 - mais selon le Daily Beast du 18 août 2019 son corps ne fut pas retrouvé. Il y avait aussi dans l'entourage du père d'Isabel Maxwell Murray Gell-Mann, membre de Edge.org, fondateur de l'institut Santa Fé (Nouveau Mexique) en 1984 (qui a un drôle  de sigle crypto-nazi, dit Amazing Polly) et membre du CERN en Suisse. L'institut  qu'il a fondé travaille (avec le ministère de l'énergie !) sur la génétique, la théorie du chaos, la création de la vie. L'institut Santa Fé est à une heure du "Zorro Ranch" d'Epstein. Et la famille Bronfman dont l'héritière était directrice des opérations pour la secte NXIVM a une "église" à Santa Fé à deux pas de l'institut : la Unaio Vegetal ayahuasca Cult Church, un culte organisé autour de la consommation d'un hallucinogène végétal.

L'autre soeur de Ghislaine Maxwell, Christine est patronne de la société Chiliad Publishing qui fabrique des logiciels qui a fourni le FBI et a aussi avec Hewlett Packard approvisionné la NSA (l'agence nationale de sécurité, le petit monde du renseignement...). Carly Fiorina, patronne de Hewlett Packard en 1999 (sans gloire) allait ensuite présider en 2007 un comité de conseillers aux affaires externes de la CIA avant de monter au sein du parti républicain. Intéressant exemple d'interconnexion (une de plus) entre le monde des logiciels et celui de l'espionnage. Amazing Polly note que le patron de Fortune Magazine qui avait mis Fiorina à la "une" de son magazine (alors qu'elle n'était pas connue) appartenait à la dynastie des Loef que Springmeier classe parmi les grandes lignées d'Illuminati. La journaliste Vicky Ward qui fut une propagandiste de Fiorina le fut aussi d'Epstein au début des années 2000.

Le mari de Christine Maxwell, Roger Malina, patron de Leonardo Magazine (basé au MIT financé par Epstein) a pour père Frank Malina, un ancien collaborateur de la NASA et de l'occultiste crowleysien Jack Parsons, expulsé des Etats-Unis pour ses sympathies communistes, Roger Malina (né en 1950) prof de technologie à la fac de Dallas est aussi directeur de recherche dans un labo du CNRS à Marseille et membre d'un "conseil sur les messages extraterrestres"...). Leonardo a organisé une conférence sur l'avenir du corps dans un contexte de neurotechnologies en Autriche, très flêché transhumanisme.

L'histoire de Malina et Parsons a été portée à l'écran dans la série "Strange Angel" mais George Pendel  auteur du livre qui inspira la série, en 2018 attirait l'attention du public sur le fait que dès 1937 les deux hommes avaient écrit un scénario qui annonçait exactement ce qui allait leur arriver par la suite, ce qui renvoie selon Amazing Polly au problème du rapport de toute cette histoire avec la  possibilité d'un script écrit en avance de toute cette histoire..

Malina n'est pas le seul trait d'union entre l'empire Maxwell et le mage sataniste Aleister Crowley. Le juriste londonien Isidore Kerman, fut à la fois avocat d'Aleister Crowley et de Robert Maxwell.

Enfin, Amazing Polly raconte que le musée du comté de Los Angeles LACMA, décida dans les années 60 de placer des artistes en résidence dans les plus grandes sociétés  (IBM, Lockheed, Rand etc). Certains de ces artistes étaient liés à Marilyn Chandler épouse d'un célèbre philanthrope de Los Angeles. Amazing Polly se demande si la Rachel Chandler que Q accuse d'avoir apporté des filles à réseau d'Epstein a un rapport avec elle.

Qanon a souvent insisté sur le fait que les gens regardent un "film basé sur un script". Amazing Polly invite ses spectateurs à continuer d'enquêter sur les auteurs du script...

Même s'il y aurait sans doute matière à approfondir ces investigations, on peut à ce stade estimer que les pistes entrevues par Amazing Polly sur les rapports entre occultisme, espionnage, complexe militaro-industriel, recherche scientifique, trafics d'humains et presse, offrent une image intéressante de l'interpénétration entre ces milieux. Un aspect de l'oligarchie mondialiste que les médias dominants asservis aux banques ne vous livreront pas...

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Integrity Initiative : la pieuvre anglaise des faiseurs de guerres atlantistes

21 Septembre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Débats chez les "résistants", #Colonialisme-impérialisme, #Grundlegung zur Metaphysik, #Les Stazinis, #Les régimes populistes, #George Soros

Il y a près d'un an,  le 23 novembre 2018, des hackers du groupe Anonymous, révélaient l'existence d'un  programme lancé à l’automne 2015 par l’Institute for Statecraft, une entreprise basée en Écosse, faussement enregistrée comme association de charité, qui compte parmi son personnel un grand nombre d’anciens militaires et membres des services de renseignement : « Integrity Initiative ». L'Université libre de Bruxelles a co-parrainé ce lancement. Le but affiché de ce programme : « contribuer à changer l’attitude envers l’influence maligne et la désinformation russes », encourager les États-Unis à « reconfirmer leur rôle dominant via l’OTAN et le soutien à l’Union européenne ».

Il était censé ouvrir des agences en Arménie, Moldavie, Géorgie, Suède, au Monténégro, à Malte, aux États-Unis et au Canada, ainsi qu’en Estonie, Pologne, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie, et Autriche afin d'aider les citoyens à « mieux comprendre la menace russe », via la fourniture d’informations, y compris par le biais des réseaux sociaux., c'est à dire bombarder les réseaux sociaux d'intox et de fake news anti-russes pour préparer la troisième guerre mondiale.

Selon David Miller, professeur en sociologie politique à l'université de Bristol, l'Institute for Statcraft est typiquement un appendice de l'appareil militaire et de renseignement britannique. Son patron Chris Donnelly est devenu colonel des services de renseignements au début même du projet (voir aussi des détails sur son staff ici). Le ministère des affaires étrangères britannique a confirmé lui avoir versé 1,9 millions de livres pour l'année 2017-2028. Il reçoit aussi de l'argent du Département d'Etat américain, du gouvernement lituanien, de Facebook...

L'Integrity Intiative ne se contente pas d'un travail de propagande ni de payer des journalistes (voir liste de ses clients et de ses dons). Il s'ingère aussi dans les affaires des Etats pour déboulonner les personnalités jugées pro-Kremlin. Ainsi a-t-il lancé l' "opération Moncloa" une campagne contre la candidature du colonel Pedro Baños, auteur de best sellers en géostratégie, au poste de directeur du Département de la sécurité nationale auprès du premier ministre espagnol comme le montre un document interne du Integrity Initiative du 7 juin 2018. Le "think tank" a contacté les réseaux sociaux, El Pais et El Mundo avec un dossier sur Pedro Baños. Quatre jours après la rédaction de ce document, un article d'El Mundo signalait que le colonel Baños était accusé d'antisémitisme au Royaume-Uni par par l'écrivain Jeremy Duns (un écrivain de romans d'espionnage spécialiste de la délation, et bossant sans doute lui-même pour le MI6). Baños n'a jamais caché sa sympathie pour Trump et pour Poutine. Les accusations lancées ou véhiculées par le projet Integrity Initiative n'ont pas seulement bloqué sa nomination : en juin dernier, le très puissant éditeur Penguin Random House a retiré la traduction anglaise de son livre "C'est comme ça qu'on domine le monde" dans lequel il met en cause le pouvoir de la famille Rothschild.

Les requins de l'Integrity Intiative se sont aussi attaqués à Jeremy Corbyn, le leader travailliste anti-OTAN. En novembre 2018,  sur Twitter ils le traitaient d' "idiot utile" par son "anti-occidentalisme viscéral" qui ferait le jeu du Kremlin. A propos de Corbyn notons que vient de sortir chez Pluto Press "Bad News for Labour: Antisemitism, the Party & Public Belief " Greg Philo, Mike Berry, Antony Lerman, Justin Schlossberg and David Miller sur la manière dont fut montée à son sujet une réputation d'anti-sémitisme. Pas étonnant que figure sur les cartons d'invitation du projet Integrity Initiative  et de l'Institute for Statecraft la députée travailliste Ruth Smeeth, ancienne secrétaire de Tom Watson, l'homme qui fut à l'avant-garde de la campagne contre Corbyn sur le thème de l'antisémtisme dans son parti.

Chris Williamson, député travailliste de Derby, a demandé une enquête sur le projet Integrity Initiative, et l'Institute for Statecraft dont, selon le journaliste du site alternatif Open Democracy (à ne pas confondre avec l'Open Society de Soros) Mohammed Elmaazi pour Thegrayzone.com, l'adresse est enregistrée dans une usine de bois à l'abandon en Ecosse. En réalité les bureaux de l'institut sont à Londres, dans le quartier du Temple (un lieu chargé de connotations ésotériques templières) plus précisément dans les locaux du bien nommé Bulldog Trust, qui a appartenu à la famille milliardaire rosicrucienne Astor. A deux immeubles de cette bâtisse se trouve le International Institute for Strategic Studies - think tank pro-ingérence depuis 1997 financé entre autres par Soros et par la Smith Richardson Foundation (des héritiers de l'empire Vick) qui finance aussi l'Integrity Initiative et qui a été derrière le Project for a New American Century dont sortit notamment la guerre d'Irak de 2003. On est là au coeur du néo-conservatisme euratlantiste.

Syriapropagandamedia.org a dressé un dossier noir de l'Integrity Initiative. Il souligne que ce programme travaille avec le gouvernement révisionniste de Lituanie et qu'il a défendu le bataillon néo-nazi Azov en Ukraine. C'est leur think tank qui a accueilli à Londres en 2016 des militaires venus de Kiev et organisé le propagande médiatique autour de leurs prétendues révélations sur les armes de Poutine. Un des membres de l'Integrity Initiative Victor Madeira a organisé en Macédoine un colloque contre l'église orthodoxe russe en novembre 2018.

Le groupe livre aussi des liens sur les contacts de l'Integrity Initiative en France, mais les liens avec les docs PDF fuités ne fonctionnent plus. Dans la présentation il est mentionné Avisa Partners, qui al'air d'être aussi une excroissance des services secrets, mais en France cette fois-ci.  François-Charles Timmerman, responsable de la section diplomatie d'affaires d'Avisa Parteners est un officier de St Cyr, un document confidentiel intitulé "Combatting Russian disinformation" le présente comme un ancien membre de la DGSE, un ancien chef d'état major de Chirac et un ancien ministre de l'industrie de Sarkozy en font partie. Mais les autres liens ne permettent pas de mieux cerner les tentacules de l'Initiative Integrity Project en France. Novaramedia en décembre dernier mentionnait l'ancienne directrice du Monde aujourd'hui journaliste au Guardian Nathalie Nougayrede parmi les "clusters" - groupes de publicistes - qui gravitent autour de ce projet.

Max Blumenthal pour Grayzone raconte aussi comment le Integrity Initiative s'est implanté aux Etats-Unis et coordonne là bas une campagne anti-Trump en colportant des ragots sur la collusion de la droite américaine avec les Russes.

Le rôle des services secrets britanniques dans cette opération Integrity Initive apporte de l'eau au moulin de ceux qui affirment que le coeur du système financier et d'espionnage qui prépare le gouvernement mondial (et la guerre qui doit faciliter son installation) se trouve non pas à Washington ni à New York, mais à Londres d'où partit le pouvoir des Rothschild au XIXe siècle, et les plus ambitieux projets d'impérialisme mondial autour du groupe maçonnique de la Table Ronde. De quoi alimenter une fois de plus les débats sur l'idée que le "Deep State" américain ne serait qu'une succursale de la Couronne britannique et du système bancaire qui la soutient depuis le XVIIe siècle...

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