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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #les regimes populistes tag

Interview-tour d'horizon fin 2018 de F. Delorca pour "L'Arme et la Paix"

28 Décembre 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #ICD, #Le monde autour de nous, #Colonialisme-impérialisme, #Les régimes populistes

Voici l'interview en forme de tour d'horizon de l'actualité internationale que j'ai accordée le 12 novembre 2018 pour le prochain numéro de la revue L'Arme et la Paix de l'association Initiatives Citoyenneté Défense. Je vous renvoie aussi à mes précédentes interviews de 2011, 2013, 2016 ici.

  • Quels éléments vous paraissent les plus marquants concernant l’actualité internationale des derniers mois ?
  • Concernant l’actualité mondiale, il semble qu’il faille toujours commencer par le Proche-Orient qui, bien que le pétrole n’ait plus l’importance stratégique d’autrefois, reste une zone géostratégique fondamentale pour le contrôle de l’Asie, et le nœud d’enjeux symboliques qui comptent pour beaucoup de gens de confession monothéiste dans les pays moins sécularisés que la France. On a l’impression que l’équilibre stratégique dans cette région est plus que jamais marqué par le paradoxe et la précarité. La suite de l'interview est ICI
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La couverture de The Economist

9 Décembre 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Les régimes populistes, #Débats chez les "résistants"

Comme tous les ans, la couverture de The Economist (la revue libérale anglaise qui appartient aux Rothschild), consacrée aux phénomènes phares inscrits à l'agenda de l'année à venir, du fait des  signes ésotériques qu'elle met en scène, nourrit beaucoup de spéculations. Certains avaient voulu voir dans celle pour 2015 une annonce de l'attentat du Bataclan. Voici aujourd'hui des réflexions sur celle de fin novembre 2018 qui fait sa "Une" sur le monde en 2019. Le luciférisme crève les yeux - les quatre cavaliers de l'Apocalypse, la référence à MeToo, la société sans monnaie, la manipulation de l'ADN. Certains éléments sont plus abscons. Voici par exemple dans la vidéo du 28 novembre ci-dessous une exégèse subtile (en anglais) des lettres qui entourent le portrait de Trump. L'auteure, "Relevant Truth" ("Vérité pertinente"), s'y lance dans une analyse de la signification de ces lettres en chimie pour rapprocher cela d'une possible politique de déversement de lithium contre la population visible dans les "chemtrails" aériens (une hypothèse sur laquelle j'ai déjà exprimé mon scepticisme il y a cinq mois dans ce billet).

On notera avec intérêt les nuances intéressantes apportées par les commentateurs de la vidéo sur You Tube.

"Je suis physicien, dit l'un, et je pense que vous confondez volatilité et réactivité. Le lithium est un métal alcalin et, comme tous les métaux alcalins (première colonne, tout en dessous de l'hydrogène dans le tableau périodique des éléments), il est très réactif. C'est pourquoi ces éléments ne se trouvent pas dans la nature et ne sont pas liés à quelque chose. Le lithium n'est pas volatil. S'il est vrai qu'on pulvérise dans le ciel du lithium ou des composés de lithium et d'autres métaux tels que le baryum, l'aluminium et le strontium, et il est fort probable que les rayons cosmiques soient absorbés et déviés lorsque nous descendons vers le Grand Minimum Solaire avec une faible protection contre les champs magnétiques. Et sans doute, il pourrait y avoir une intention à buts multiples. Le lithium aurait tendance à calmer la population et à la rendre plus docile quoi qu'ils aient prévu et quels que soient les niveaux de conscience au cours des prochaines semaines ou des prochains mois. (Effondrement économique, guerre, réinitialisation, cataclysmes à venir)"

Un autre plus radical et terre à terre note tout simplement : "La lettre signifie évidemment - C = chin menton (montrant son menton) M = mouth bouche (montrant sa bouche) N = nose nez (montrant son nez) E = eyes yeux (montrant ses yeux) H = hair cheveux (montrant ses cheveux) A = Arc P = Perspective, il s'agit d'une mesure de la profondeur utilisée classiquement par les artistes de la Renaissance. Je ne sais foutrement pas de quoi vous parlez avec votre p*tain de conspiration sur les antidépresseurs lmao"

Un cas d'école de surinterprétation contre-productive ?

Jusqu'à preuve du contraire, j'ai quand même tendance à penser que cette thématique des "chemtrails" rend un peu fous tous ceux qui l'abordent. Certains n'ont pas hésité à avancer qu'aux obsèques de George Bush Sr il y a peu les chaussettes enfilées sur les pieds du cadavre (en hommage à ses années de service dans l'armée de l'air - il y avait des bombardiers dessus) y faisaient implicitement référence...

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Notes rapides sur la répression des "gilets jaunes", les contradictions du mouvement, et sa force

2 Décembre 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Grundlegung zur Metaphysik, #Programme pour une gauche décomplexée, #Les régimes populistes, #La gauche, #Peuples d'Europe et UE

Des violences à Toulouse, à Paris, au Puy, à Calais, à la mesure de la colère légitime que les Gilets jaunes éprouvent à l'encontre de Macron (Ruffin rapporte même que beaucoup souhaitent qu'il "finisse comme JFK" -sic- mais ils ne doivent pas oublier que le système remplace facilement ses leaders-martyrs). Le système répressif français, lui, est toujours aussi brutal. Je l'avais déjà dénoncé sous Valls lors de la répression des mouvements estudiantins.  Les avocats demandent au ministère de l'intérieur de ne pas employer de grenades explosives. Les images à la TV montrent bien sur les Champs Elysées un CRS balancer une grenade lacrymogène en tir tendu. Je me souviens quand les gens jugeaient "barbare" que la police de Milosevic en décembre 1999 utilisent des canons à eau en plein mois de températures basses. Notre police fait de même. Elle bloque toutes les rues même à l'encontre de manifestants pacifiques, va les cogner dans les bistrots où ils trouvent refuge.

Au milieu de ce chaos de bonnes idées : les gilets jaunes demandent le référendum révocatoire, une mesure "vénézuélienne" que j'avais prônée dans mon livre "Programme pour une gauche française décomplexée" il y a 11 ans au Temps des Cerises et reparu récemment chez Edilivre.

Problème : où sont les porte-parole ? Les idées fusent, mais tous ne soutiennent pas les mêmes. Un paysan de 33 ans, qui élève de la blonde d'Aquitaine sur 130 ha en Béarn près de Navarrenx, et qui a été membre des "gilets jaunes" s'emportait samedi sur Facebook : "Je viens d'apprendre que la première revendication des gilets jaunes est le retrait du glyphosate. Je me marre!!! Le français moyen a souvent été collabo!!!Ou plutôt en temps  de crise comment faire porter le chapeau au voisin afin de sauver sa peau!!! Alors amis gilets jaunes dont je faisais partie jusqu'à ce soir, allez vous mettre un pistolet de gazole dans le c* pour faire l'avion. Tiens en parlant d'avion avez vous demandé d'instaurer la taxe carbone sur les billets d'avion? Ah non c'est vrai! Et avez vous demandé l'instauration de la taxe carbone sur le commerce maritime qui va ramener des jouets made un China a vos gamins, des consoles a vos ados et des smartphones pour vous ? Ah non bien sûr !A moi de faire des propositions, roulez en velo! arrêtez de boire du coca et de bouffer du Mc Do et du Nutella! Arrêtez de changer tout les ans vos vêtements. Cultivez votre jardin! Supprimez vos abonnements a canal ou be in sport! Repassez au 39h! J'en ai encore bien d'autres et plus con encore que les précédentes, vous voyez amis gilets jaunes moi aussi je peux dire n'importe quoi pour sauver la planète, et en plus ce que je dis je l'applique !!!"

Il a le mérite de pointer certaines contradictions. L'interdiction des glyphosates (que les tribunaux californiens condamnent maintenant que Monsanto a été racheté par Bayer), demandée par FI et la gauche au printemps dernier au parlement (ils durent se battre pour cela tôt le matin) est-elle économiquement viable pour les agriculteurs en ce moment ? Tout serait plus simple si le mouvement était encadré : il ne viendrait pas ainsi contredire les revendications de certaines de ses composantes. Mais avec un encadrement il perdrait de cette spontanéité qui fait sa force. Cela me rappelle un peu les remarques de Châteaubriand sur 1830 (les Trois glorieuses). A l'en croire le mouvement portait tant de thématiques contradictoires que même un Charles X avisé et courageux aurait pu le mobiliser à son profit. Espérons que celui-ci ne sera pas récupéré par quelque groupe mafieux sorti d'on ne sait-où, comme les puissants de ce monde savent les sortir de leur chapeau.

Pour l'heure je redoute moins la violence des manifestants que celle de nos gouvernants. Comme disait une de mes collègues sociologues bourdieusienne il y a 12 ans : "le coût de la vie en soi c'est déjà très violent"... L'arrogance de Macron et de Philippe n'ont pas fini d'exaspérer les Français et leurs obstination à dénier la souveraineté populaire est égale à celle que manifestèrent avant eux Hollande et Sarkozy. Quelles machinations l'Elysée, Bruxelles, Wall Street préparent-elles pour épuiser le mouvement populaire ou le tromper ? Le pire n'est jamais assuré. Qui sait, les "Gilets jaunes" vont peut-être réussir là où les agents de la SNCF ou les militants de la défense du code du travail ont échoué : refaire de la France un îlot de résistance. Nous ne sommes pas l'Islande (qui a remboursé ses dettes, comme la Hongrie, et chassé le système bancaire international de ses terres), mais nous avons peut-être plus de ressort que nous ne le pensions naguère pour dire "non" au Veau d'Or mondial...

J'aurais eu aussi un paquet de nouvelles à commenter, par exemple sur le débat que provoque la nouvelle par la NASA de l'arrivée d'un de leurs appareils sur mars (beaucoup aux Etats-Unis soupçonnent qu'il s'agit d'une fausse nouvelle, avec des acteurs payés pour filmer leur réouissance - un d'eux a un chapeau bizarre d'ailleurs - sur cette vidéo, alors qu'on ne voit rien de mars elle-même. Mais c'est un peu loin de nos préoccupations. Après tout, il ne s'agit que de l'argente du contribuable américain (parmi lesquels 10 % pensent qu'en réalité la NASA n'est jamais allée sur la lune). J'aurais pu aussi vous parler de la mort de George Bush Senior, le boucher de la première guerre du Golfe et de l'intervention au Panama (qui tua des milliers de civils), ex chef de cette structure très obscure qu'on appelle la CIA, peut-être époux de la fille du sataniste Aleister Crowley, et qui fut lui-même mêlé à une étrange et sanglante histoire de "call boys", le scandale de Franklin, révélé par le Washington Times en 1989 et aussitôt enterré. J'aurais voulu dire un mot de la nouvelle ligne de vêtements pour enfants de Céline Dion "Celinununu", avec des têtes de mort et la mention "New Order" dessus, une ligne présentée sous le slogan crowleysien de laisser nos enfants être ce qu'ils sont et ne pas les influencer car ils ne nous appartiennent pas (ils appartiennent à Big Brother). J'aurais aussi pu parler de l'humiliation rituelle publique de Julia Roberts sur une chaine de TV américaine. Mais le temps fait défaut pour expliquer tout cela.

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L'affaire Khashoggi, le livre de McGowan sur les hippies, la "main gauche" de la CIA, l'aveuglement de la gauche française

25 Octobre 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Lectures, #Le monde autour de nous, #Les régimes populistes, #La droite, #La gauche

Il y a des choses mystérieuses dans le traitement de l'actualité. Par exemple celle-ci : quand un gouvernement exécute régulièrement ses opposants, méprise les femmes, réduit en esclavage ses bonnes philippines, pratique toutes sortes de turpitudes odieuses, finance les barbares l'Etat islamique et plonge dans la famine le peuple yéménite, ça ne fait réagir personne. Et puis, du jour au lendemain, parce qu'il coupe en morceaux un de ses journalistes dans son consulat à Istanbul, et alors même que celui qui nous fournit les informations à ce sujet est le fameux Erdogan qu'en principe personne n'apprécie dans la caste médiatique, tout le système de propagande s'enflamme et demande des sanctions... Quelle mouche les a piqués ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi sur cette affaire ? On ne peut s'empêcher de penser qu'il y a derrière cela quelque chose. Mais quoi ? Une alliance entre certains princes saoudiens et les puissants de ce monde pour se débarrasser d'un Ben Salmane devenu trop ambitieux et incontrôlable ? un rapport avec la tuerie de Las Vegas en octobre 2017 où les Saoudiens avaient quelques "biens" à l'hôtel Mandalay Bay...

En tout cas c'est un délice, une fois de plus, de voir "Monsieur 66,06 % euh pardon 66,1 %" alias Macron-le-petit, s'accrocher à l'idée que, non, décidément on ne suspendra pas les ventes d'armes à Riyad. Il faut continuer à écraser le Yémen coûte que coûte, et aider nos entreprises du CAC40.

En ce moment je lis "Weird scenes inside the Canyon" de David McGowan (éditions Headpress 2014) une enquête bigrement rigoureuse et décoiffante sur la "Silicon Valley" du mouvement hippie dans les années 1960 où se trouvaient réunis dans un périmètre de 4 km2 les principaux artistes de la scène pop des 60s américaine. McGowan pose toutes les questions dérangeantes. Non seulement pourquoi Jim Morrisson et ses pairs de l'époque étaient dans une si large proportion des fils d'officiers supérieurs de la marine et du monde du renseignement américain (le père de Morrisson est l'amiral qui a monté de toute pièce "l'incident de la baie du Tonkin" pour provoquer le bombardement massif du Nord Vietnam) ? Pourquoi eux qui se disaient anti-guerre n'ont-ils jamais critiqué publiquement les fonctions de leurs ascendants ? Pourquoi ces petits privilégiés qui étaient largement liés entre eux (avaient grandi dans les mêmes casernes etc) se sont-ils retrouvés précisément à cet endroit, à quelques encablures d'une base secrète américaine dont certains avaient les badges d'accès ? Pourquoi tous les décès suspects (certains avec des aspects de meurtres rituels) dans ce milieu là, où l'occultisme crowleysien était à la mode, et pourquoi l'absence d'enquêtes sérieuses de la police sur leur compte ? On est loin du "ex fan des sixties" apologétique de Birkin et Gainsbourg (il faudrait d'ailleurs s'interroger sur le rôle de propagandiste en France de ce compositeur qui aura propulsé dans le business hollywoodien et ses arcanes ésotériques des gens comme Vanessa Paradis ou sa propre fille Charlotte).

Comme le disent les commentateurs, ça paraît "complotiste", mais la méthode d'investigation de McGowan est on ne peut plus conventionnelle, archi-précise sur les faits, affrontant à chaque étape toutes les objections possibles. On en ressort avec l'idée que décidément, oui, il y a de fortes chances que le mouvement beatnik soit au moins en partie une opération de la CIA pour affaiblir le mouvement anti-guerre du Vietnam, qui, comme le souligne McGowan, à l'origine reposait sur des gens sérieux (des profs de fac, des étudiants travailleurs et pas du tout portés sur le LSD). Opération visant aussi à abrutir les gens avec des idéaux égocentriques creux - sexe, drogue et musique -. Je ne sais pas ce que valent les thèses comparables qui existent sur les Beatles ou d'autres phénomènes culturels de la même époque (il faut toujours se méfier des extrapolations), mais l'enquête de McGowan sur Laurel Canyon mérite qu'on s'y arrête.

Ce livre pose aussi une question intéressante en philosophie politique. Le sociologue Bourdieu nous avait appris à distinguer la "main gauche et la main droite" de l'Etat (en gros les services sociaux et les services répressifs). Quand on se penche sur l'histoire du complexe militaro-industriel américain (qui est en train de devenir l'histoire de notre gouvernement mondial en gestation), on se rend compte que main gauche et main droite se mélangent beaucoup. On sait que dans les années 1940, si l'URSS a pu bénéficier très vite de la technologie nucléaire c'est parce que savants communistes et officiers conservateurs américains travaillaient main dans la main à Los Alamos, si bien que les premiers ont pu exfiltrer des documents vers le KGB. Dans les années 50-60, c'est encore plus complexe. La CIA travaille avec d'anciens nazis, mais a aussi ses hommes à l'extrême gauche. Il y a sur le Net des témoignages de transfuges qui expliquent qu'ils manifestaient contre la guerre du Vietnam tout en travaillant pour la CIA. Souvenez vous aussi du témoignage de Kay Griggs sur les sociétés secrètes dans l'US Navy et les unités d' "opérations spéciales". Pour l'Etat profond américain tout est bon à prendre quand il s'agit de préserver les intérêts de la caste dirigeante. Et on voit bien qu'en misant sur l'industrie du divertissement, la musique, la liberté sexuelle - et depuis le plus jeune âge, voyez l'utilisation de Walt Disney ou de Playboy - c'est toute une stratégie de conditionnement polysémique et pluridimensionnelle qui est à l'oeuvre utilisant le bâton répressif (de droite) et la carotte hédoniste (de gauche). Et c'est encore le cas aujourd'hui  : Soros et Kissinger (la gauche et la droite), le chanteur Marilyn Manson et le sénateur John McCain récemment décédé, malgré des différences de style, travaillent à la même cohérence oppressive. Et ce n'est pas qu'une complicité "dialectique" à un niveau très abstrait de réflexion : ça passe par une coopération pratique comme on la voyait déjà se dessiner dans le Laurel Canyon au cours des années 60. On n'est pas une simple reconversion hédoniste du capitalisme sous la houlette des publicitaires que repérait jadis Michel Glouscard. Il s'agit ici de programmes d'Etat, avec, derrière cela, des grandes familles qui se concertent pour les mener à bien.

La découverte de toutes ces choses sous la houlette de chercheurs indépendants, alors qu'Internet peine à en censurer la publication, explique en partie la méfiance croissante des gens à l'égard des artifices du clivage droite-gauche et la montée du populisme. Et évidemment, plus la gauche institutionnelle - du NPA au PS - fait l'autruche en refusant de traiter ces sujets là plus elle se disqualifie intellectuellement et moralement dans sa prétention à donner aux gens des clés d'émancipation. On ne peut pas prétendre aider les gens en ne voyant pas l'éléphant rose au milieu du couloir. On ne peut pas dire seulement "défendons les services publics" ou "donnons plus d'éducation populaire gratuite en renforçant nos écoles", si nos services publics, nos écoles, ne sont que les vecteurs d'un savoir pré-mâché dans des cercles restreints, destiné en réalité à conditionner les masses à l'hypnose consumériste (et même à un contrôle mental qui robotise l'individu). Apprendre aux enfants dans les écoles la musique classique pour qu'ils obtiennent un sens de l'harmonie, de la discipline intérieure et du perfectionnement, oui. Leur faire écouter les Beatles ou les Doors, des styles musicaux poussés par un système politique occidental qui cherche délibérément à les abrutir depuis 60 ans, c'est placer encore et toujours l'Etat français au services des banquiers. C'est "donner le dernier rire à Soros", comme disait le premier ministre hongrois... ou à Bill Gates, ou à la reine d'Angleterre, en tout cas, c'est nous ôter tout pouvoir réel sur nos vies.

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La caravane hondurienne contre Trump : une manipulation ?

23 Octobre 2018 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les régimes populistes, #Les Stazinis, #George Soros, #Donald Trump

Une caravane de 2 000 honduriens qui "s'invitent" aux Etats-Unis "comme par hasard" au moment des élections législatives de mi-mandat. "Comme par hasard", certains leurs donnent des camions pour qu'ils arrivent à la frontière américaine plus vite. "Comme par hasard" tous les grands médias montrent des images de femmes et d'enfants alors que d'autres affirment 80 % sont des hommes jeunes (même débat qu'en 2015 sur les migrants en Europe en 2015). "Comme par hasard"  Al Jazeera fait un zoom, sous la plume d'une journaliste free lance, sur une femme qui a choisi de suivre cette cohorte, une certaine Maria Adela Vasquez .

Le groupe est passé de 2 000 à 5 000 personnes après son passage par le Mexique. Qui l'a rejoint ? Les types brûlent des drapeaux américains devant les consulats, ce qui est bien différent des migrants qui habituellement baisaient le sol américain quand ils arrivaient.

La caravane a été à l'origine organisée par un député de la gauche hondurienne Bartolo Fuentes membre du collectif Peuples sans frontières - Pueblos sin fronteras (et du parti "Libre" fondé par Zelaya, l'ex-président déchu).

Selon le blogueur conservateur Glenn Beck, la documentation sur Pueblos sin fronteras renvoie à CARA Family Detention Pro Bono Project.

CARA comprend deux groupes Catholic Legal Immigration Network, Inc (Réseau d'immigration légale catholique) et l' American Immigration Council. En 2015, Soros à travers le réseau ‘Open Society’ a donné 970 000 dollars au Catholic Legal Immigration Network .

Les caravanes frontalières ("border carvans") sont organisées depuis plusieurs années par des associations  connectées à la mouvance  de l'Open society de Soros, mais aussi la Fondation Ford, la Fondation Carnegie, la Fondation McArthur. Comme son nom d'indique Pueblos sin fronteras  suit le programme d'abolition des frontières promu par ces pouvoirs financiers.

En menaçant de faire garder les frontières par l'armée, Trump tente de dégonfler les effectifs de la caravanes en provoquant des défections. Mais il y a aussi un service d'ordre au sein de cette colonne chargé de dissuader les Honduriens, Guatémaltèques et Mexicains récalcitrants de retourner chez eux...

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