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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #les regimes populistes tag

Covid 19 : le mot de Gordon Brown, le combat des pro-Trump

29 Mars 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #coronavirus-vaccination-big pharma, #Les régimes populistes, #Bill Gates, #Les Stazinis

Dans le Guardian, le 26 mars dernier, l'ex-premier ministre travailliste britannique Gordon Brown, qui avait renfloué les banques en 2008, demandait que, pour combattre le virus bizarre (dont on ne sait pas s'il est né naturellement au wet market** de Wuhan, au centre de biotechnologie dont Soros a été actionnaire en 2011 dans cette ville, dans les laboratoires du Pirbright Institute subventionné par Bill Gates, de l'Institut Pasteur, quelque laboratoire militaire américain qui l'aurait véhiculé via les compétitions militaires internationales de Wuhan etc) la mise en place d'«une forme temporaire de gouvernement mondial» avec des pouvoirs spéciaux attribués à l'Organisation mondiale de la santé (actuellement dirigé par un quasi-génocidaire) et à l'Organisation des nations unies. Il disait ainsi tout haut ce que beaucoup de mondialistes pensent tout bas, alors que l'effet immédiat de l'épidémie a été plutôt d'aboutir à la fermeture des frontières (qui était le seul moyen d'empêcher les contaminations entre personnes) et de créer des tensions considérables au sein de l'Union européenne entre l'Allemagne et les Pays-Bas d'une part et les pays du méditerranéens d'autre part.

(Au passage notez que le système financier mondial a offert à Brown, pour le récompenser de ses efforts en 2008, une sympathique retraite comme conseiller du fonds d'investissement californien PIMCO - Pacific Investment Management Company, LLC - ce qui lui permet de financer un système de fondation-arnaque comme Bill Gates)

Au même moment se développait chez les partisans de Trump l'idée que la propagation de ce coronavirus/Covid19 pouvait être destinée à ruiner l'économie américaine et empêcher la réélection de leur leader, ce que celui-ci a aussi laissé entendre à demi-mot dans une conférence de presse. C'est que la mouvance patriote américaine, sur la foi des posts de Qanon, continue de penser que le président mène une guerre secrète contre l'Etat profond.

En février Q avait attiré l'attention sur la démission soudaine en 48 h des PDG ou hauts responsables de Disney, Mastercard, Salesforce, L Brands, Uber Eats, Hulu, MGM, IBM, LinkedIn, Bayer, Aurora cannabis, laissant entendre que c'était un des effets de cette guerre secrète et des menaces de poursuites judiciaires.

Un élément nouveau est apparu la semaine dernière au sujet de cette guerre secrète : le docteur Anthony Fauci, directeur depuis 30 ans de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses, l'homme qui s'est récemment opposé ouvertement sur CNN à la position de Trump sur la chloroquine et qui a  critiqué ses mesures de relance de l'économie, lors d'un forum sur les pandémies organisé à l'université de Georgetown, le 11 janvier 2017 avait annoncé que l'administration Trump pendant son mandat ne serait pas confrontée (challenged) aux menaces sanitaires globales  déjà en cours comme la grippe et le SIDA mais aussi par le déclenchement d'une "nouvelle maladie surprise". Simple constat d'un scientifique sur une menace qui était "dans l'air du temps" ? ou promesse, voire "programmation prédictive" d'un "insider" bien informé, comme on a pu le penser aussi des propos de Bill Gates il y a un an sur une pandémie qui viendrait de Chine ?

Dans un mail du 26 janvier 2016 fuité par Wikileaks, Fauci avait écrit à Hillary Clinton en se présentant comme son "admirateur". Le 2 juin 2012, il écrivait à Cheryl Mills avocate des Clinton qu'un discours d'Hillary l'avait "ému aux larmes". 

Ce fan d'Elton John (artiste de triste réputation dans les milieux informés sur les sociétés secrètes) en 2009 avait contribué au lobbying pour les commandes actives de centaines de millions de vaccins contre le virus H1N1 des marques GlaxoSmithKline (the Wellcome Trust), Sanofi, AstraZeneca et Novartis (Bill and Melinda Gates Foundation), en collaboration avec le Merial Animal Heath Institute (GB & China), et le Pirbright Institute. Les pro-Trump accusent Fauci d'agiter la peur pour continuer de couler l'économie et faire le jeu du lobby planétaire du Big Pharma (on parle même de Pharmaggedon !), comme il l'avait déjà fait à plus petite échelle en 2009, en lien avec les banquiers (qui possèdent nos médias), l'ONU, le Council on foreign relations etc.

Voyez aussi ci-dessous son rôle dans l'arrestation en Californie de la chercheure Judy Mikovits qui avait mis en lumière le lien entre les rétrovirus présents dans les vaccins et la fatigue chronique (cf son livre).

Peut-être faudra-t-il donc garder à l'esprit ce conflit entre les trumpiens et le lobby pharmaco-financier mondialiste dans les semaines qui viennent.

Pour le reste je note que ce blog bat des recors d'affluence en ce moment en raison probablement du confinement. Le billet sur l'adrénochrome qui est pourtant difficile à lire car très documenté en peu de lignes a été consulté par plus de 1 000 personnes ce mois-ci. Je maintiens mes humbles conseils spirituels pour ceux qui dépriment dans l'isolement.

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Actualisation 2 avril 2020 : le 1er avril sur Twitter Paul Watson attirait l'attention sur une info de Fox News révélant qu'une enquête de l'université chinoise du Sud (en ligne depuis deux mois, mais personne ne l'avait regardée) mentionnait le fait qu'une soixantaine d'usagers du Wet Market de Wuhan certifiaient ne pas y avoir vu de chauves-souris suspectées d'avoir diffusé le coronavirus, mais qu'en revanche les deux centres de recherche travaillant sur le coronavirus étaient suspectés dont celui dont Soros avait été actionnaire.

Covid 19 : le mot de Gordon Brown, le combat des pro-Trump
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Le système de prédation économique globalisé

16 Février 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Les régimes populistes, #Débats chez les "résistants", #Le monde autour de nous

Voici quelques données économiques objectives qu'aligne dans son ouvrage "Giants, The Global Power Elite" (paru en 2018) Peter Phillips, professeur de l'université de Sonoma (Californie).

17 sociétés transnationales qui pèsent plus de 1 000 milliards de dollars et ont à elles seules la maîtrise sur 51 000 milliards de dollars dans le monde (en 2017).

80 % de la population mondiale à moins de 10 dollars par jour (et presque le moitié avec moins de 2 dollars). 30 000 personnes meurent de la faim chaque jour (alors que l'on gaspille un tiers de la nourriture sans pouvoir la donner à ces gens à cause des règles du capitalisme). La "classe moyenne" mondiale représente donc moins de 20 % de la population, et la classe transnationale représente 1 % de la population.

Le capitalisme concentré qui appauvrit les gens et pollue la planète (70 % des émissions de CO2 proviennent de 100 grandes compagnies) a toujours besoin d'avoir un retour sur investissement, et, ne peuvent l'obtenir qu'en obtenant la privatisation de tout ce qui appartient au domaine public (les services publics, l'eau, les forêts, l'air...).

Les 1 % de la planète en contrôlent 90 % des richesses. Le "coeur activiste" ("activist core") de ce capitalisme transnational représente les 36 trillionnaires parmi les 3 000 milliardaires. Il y a seulement 199 personnes au total dans les conseils d'administration des 17 sociétés qu'on évoquait plus haut. 199, pour décider de la gestion de ces 51 000 milliards de dollars. 

Jeff Bezos, la patron d'Amazon, est le plus riche des 36 trillionnaires, mais il n'est qu'un arbre dans cette forêt de riches qui intéragissent entre eux. Les transnationales pèsent plus que les économies des pays, et utilisent les règles de l'OMC et du FMI pour prêter de l'argent à des pays et les obliger ensuite à effectuer des investissements ou acheter des biens qui seront rentables pour elles. Elles agissent donc partout. Amazon pèse 1 000 milliards de dollars.

56 % du stock d'Amazon est possédé par des transnationales géantes, ce qui enrichit Bezos facilement.

Ces transnationales financent des groupes comme l'Atlantic Council (Conseil atlantique) lié à l'OTAN qui réunit des financiers et des hauts responsables diplomatiques et militaires qui inspire la politique étrangère des Etats. L'Atlantic Council contrôle des organes de communication : Omnicom Group, IPG, WPP, et quelques organes de communication publique aux ordres de ces trois là, qui fabriquent des communiqués que les grands médias (qui sont eux-mêmes la propriété des transnationales, les 6 principaux sont AT&T, CBS, Comcast, Disnay, Fox et Viacom) se contentent de reprendre (le fameux "script médiatique").

L'Atlantic Council en ce moment travaille avec Facebook et d'autres réseaux sociaux pour nettoyer les posts qui s'y trouvent. En arrière plan de l'interview de Peter Phillips par Abby Martin est affiché l'exemple du "Cyber Statecraft Initiative" pour la Pologne exposé à Varsovie les 16-17 janvier 2019 organisés par l'Atlantic Council et la Banque de Pologne (Bank Polski). 80 % des News de la TV sont préparées et packagées par des instituts de relations publiques. C'est par exemple le cas des mensonges sur Venezuela ou sur l'Iran.

Ces structures s'appuient sur la force militaire, que Peter Phillips les nomme "les protecteurs" : les armées de l'OTAN, la police, les sociétés de mercenaires.

G4S est le deuxième plus grand employeur privé du monde derrière Wallmart, avec plus de  500 000 salariés, il est basé dans 120 pays : c'est une société britannique de sécurité qui par exemple fournit des chiens pour empêcher les gens d'attaquer les oléoducs ou attaquer les manifestants (leur siège en Afghanistan a été plastiqué le 28 septembre 2018) ou protéger les colonies israéliennes en Palestine. Ils dirigent même des prisons et peuvent constituer des zones vertes sécurisées où les capitalistes le demandent. Blackwater (Academi) mène des guerres privées en Afghanistan, en Afrique, avec des véhicules blindés, des avions etc pour protéger le capital, organiser des changements de régime ("regime change"), menacer les régimes récalcitrants etc.

Blackrock qui fait des bénéfices dans tout (l'industrie, la guerre etc). Larry Fink (issu d'une famille israélite de Los Angeles) qui le dirige a été un conseiller de Trump est un fervent adepte de la privatisation de la sécurité.

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Des effets néfastes du populisme musclé

14 Février 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les Stazinis, #Proche-Orient, #Les régimes populistes, #Christianisme

Un sondage Washington Post ABC révèle que 71 % des Américains estiment que la marine américaine a eu raison d'abattre un avion de passagers d'Iran Air Vol 655 le 3 juillet 1988 qui a tué 290 civils - 75% des Américains mettent la faute sur l'Iran. 61% refusent que Washington verse une indemnisation. 82 % veulent maintenir une présence militaire américaine dans le Golfe persique. Chiffre le plus élevé depuis 1987. Certains voient dans ce chiffre un effet du trumpisme sur l'opinion publique de son pays.

Même si l'élection de Trump a eu du bon pour freiner certains processus délétères dans les élites américains, on ne peut négliger le fait que ce populisme musclé qui favorise le culte de la force a des conséquences catastrophiques dans l'opinion publique. Sans oublier aussi, du point de vue de l'histoire des religions, sur la conception du christianisme (vu la nature des soutiens religieux à Trump) que cela favorise est très semblable au conservatisme de droite le plus impitoyable qui sévissait pendant la guerre du Vietnam. L'impact ne touche pas seulement les Etats-Unis : c'est aussi en vertu de la même logique qu'ensuite la droite bolivienne après le putsch du 10 novembre dernier envahit Bible à la main le palais présidentiel à La Paz puis persécute les Amérindiens restés fidèles à Morales.

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Anniversaire du mouvement des gilets jaunes - Actes 53-54

17 Novembre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE, #Débats chez les "résistants", #Les régimes populistes, #Le monde autour de nous

Boulo affirme sur Twitter qu'il a vu des policiers casseurs mettre le feu puis retourner sur le dos une Peugeot 208. Mélenchon écrit que le député Corbière reçoit un coup de bouclier, il est gazé et un policier à qui il dit « je suis député » en lui montrant sa carte répond « on n'en a rien à foutre ». On fait le compte des blessés, de la répression judiciaire effrénée, en France, comme au Chili et en Bolivie. Libération annonce un durcissement des méthodes répressives, Castaner veut que les forces de l'ordre aillent au contact, l'inverse de ce qui se fait depuis trente ans : commentaire d'un officier des CRS anonyme "il y aura des morts". Les médias défendent toujours autant l'extrémiste Macron qui étatise l'assurance chômage pour ensuite la liquider, comme il va faire de l'ensemble de la sécurité sociale sous les applaudissements des grands médias. Accélération de la casse du programme du Conseil national de la résistance, déjà entamée par l'UMPS depuis vingt ans. Honte aux bobos et aux idiots égoïstes qui osent encore voter pour le parti de Macron ! Les victimes des GLIF4 et des LBD sont l'honneur de la France, et le dernier rempart face à la destruction des périphéries et l'ubérisation généralisée (voir le dernier film de Ken Loach). Quoi qu'en disent les perfides, le souvenir de leur courage ne s'effacera pas.

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Le Parlement européen pour la sexualisation des enfants ?

16 Novembre 2019 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les rapports hommes-femmes, #La droite, #Grundlegung zur Metaphysik, #Les régimes populistes, #Colonialisme-impérialisme, #Peuples d'Europe et UE, #Christianisme, #George Soros

Depuis plusieurs siècles le débat sur les moeurs en Europe (devenu le débat sur les "questions sociétales") a été surdéterminé par une enjeu religieux entre ceux qui prônaient une maîtrise des pulsions sexuelles démoniaques au nom d'une promesse de vie éternelle faite aux adeptes des disciples de Jésus-Christ, et ceux qui, tenant d'une approche humaniste, autrement appelée "luciférienne" (Lucifer étant, comme l'a rappelé Albert Pike, pour les francs-maçons celui qui apporte la lumière aux hommes), pour laquelle l'humanité doit ignorer les préceptes divins et parvenir par elle-même à sa propre émancipation, en suivant ses penchants intimes. Ces derniers n'ont cessé de marquer des points en se faisant les avocats des gens présentés comme victimes de l'ordre social inspiré par les premiers (d'abord les femmes privées d'accès à la parole publique, puis les homosexuels etc).

Aujourd'hui les sociétés européennes sont tellement sécularisées, que les tenants de la ligne chrétienne ne peuvent plus invoquer leurs dogmes, et doivent donc eux-aussi chercher des victimes de la politique des humanistes-lucifériens, pour justifier toute mesure de résistance à l'hégémonie de ces derniers. Les victimes que les chrétiens mettent maintenant en avant sont les enfants.

C'est ce qui vient de se passer en Pologne.

Le Parti conservateur pour la loi et la justice (PiS) ayant brillamment remporté les dernières élections d'octobre avec  45,8% des voix et un taux de participation record, ce qui reconduit sa majorité pour 4 ans, la Fondation pour le droit à la vie (anti-avortement) a continué de faire avancer son projet de modification du Code pénal, qui en juillet avait été ratifié par 300 000 personnes et qui criminalise l'apologie de la sexualité entre enfants en introduisant une peine d'amende, de restriction de la liberté ou d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans pour la promotion ou l’approbation publique des rapports sexuels entre enfants. Avec ce texte, la propagation ou l’approbation de tels comportements par le biais de communications de masse serait aussi punissable de prison.

La même peine serait infligée à la personne qui "encourage ou approuve la pratique de rapports sexuels ou d'autres activités sexuelles par un mineur, agissant dans le cadre de l'exercice de sa profession, de l'exercice d'une profession ou d'activités liées à l'éducation, au traitement ou à la garde de mineurs, ou agissant dans les locaux de l'école" ou autre "établissement éducatif ou établissement d'enseignement ou de soins ". L'actuel article 200b du code pénal polonais ne mentionne que la promotion publique du contenu pédophile , qui entraîne une peine d' une amende, restriction de liberté ou d' emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans. 

L'exposé des motifs du projet précise qu'il vise : "Les responsables de" l'éducation sexuelle " (...) qui réveillent sexuellement les enfants et promeuvent l'homosexualité, la masturbation et d'autres activités sexuelles parmi les élèves." Les conservateurs polonais sont en effet de plus en plus préoccupés par le développement de l'éducation dans d'autres pays occidentaux, notamment les heures de lecture de contes aux enfants par des drag queens  (une pratique importée des Etats-Unis) et l'éducation sexuelle qui encourage souvent les comportements sexuels à risque.

La gauche a tout de suite estimé que ce projet visait à interdire l'ensemble de l'éducation sexuelle, et a brandi, à son tour, comme elle le fait d'ordinaire, "ses" victimes (les jeunes femmes victimes du machisme - comme en France dans le débat entre Caroline Fourest et Alain Finkielkraut - et incapables de recourir à la contraception, les homosexuels brimés etc) et des manifestations de rue ont été organisées. Au parlement, lors de l'examen de l'inscription du projet en commission, l'avocat du groupe conservateur Ordo Iuris Olgierd Pankiewicz , a tenté de les rassurer en précisant  ce projet "ne concerne pas du tout l'éducation" et "ne stigmatise aucun environnement". "Nous voulons que les enfants marchent en toute sécurité dans la rue et à l' école , et nous voulons que les délinquants sexuels aient un accès aussi difficile que possible aux enfants" , a-t-il ajouté, laissant entendre qu'il visait donc non pas la sexualité entre enfants mais la pédophilie.

Le Parlement européen vient de s'en mêler. Par une résolution votée avec 471 voix pour, 128 voix contre et 57 abstentions jeudi 14 novembre, les eurodéputés ont exprimé leur préoccupation face à un projet de loi polonais (cf Nahrod).

La résolution était portée par Elżbieta Łukacijewska eurodéputée des Basses Carpates du PPE (chrétien démocrate) avec  le soutien des socialistes, de Renew (les libéraux), du GUE (gauche de la gauche) et des Verts (écologistes). 

Pendant moins d'une heure de débat au Parlement européen, la position de PiS, qui proposait une motion alternative, a été défendue par Christine Anderson (AfD) au nom du club eurosceptique "Identité et démocratie". Cette motion avait peu de chances en raison de la coalition des principaux partis contre elle, mais aussi, du fait que l'Allemagne, très influente dans les institutions européennes (notamment depuis la nomination d'une Allemande à la tête de la Commission) est attachée à l'éducation sexuelle qu'elle a introduite dans les écoles il y a 50 ans : dans Beyond the bomb publié en 2019, l'écrivain catholique américain E Michael Jones qui a vécu directement ces événements raconte (p. 88 et suiv) comment dans les années 60 les étapes de l'opération d'ingénierie sociale qui, à la suite de la publication du rapport Kinsey, l'Allemagne a été envahie de films pornos soft censés éduquer la jeunesse, ce qui a préfiguré la banalisation de la pornographie en Europe - la chaîne de TV Arte en ressortant ces vidéos dans un documentaire en 2014 a été accusée de promouvoir la pédophilie.

Des commentateurs en Pologne soulignent que cette position du Parlement de Bruxelles s'oppose à une initiative citoyenne (les 300 000 signatures précitées) ce qui montre une fois de plus le divorce entre l'Union européenne et l'initiative des peuples. «Sont-ils fous? Comment pouvez-vous critiquer l'Etat pour un projet de loi présenté par des citoyens? », s'est ainsi exclamé sur Twitter Patryk Słowik du journal Dziennik Gazeta Prawna. En ce première anniversaire du mouvement des Gilets Jaunes qui ont défendu le référendum d'initiative citoyenne, l'argument ne devrait pas laisser indifférent en France...

Certains ont aussi remarqué que la future vice-présidente de la Commission européenne chargée de la démocratie et de la démographie, Dubravka Suica, eurodéputée de l'Union démocrate croate civique, n'a pas pris part au vote. Les autres europédutés de ce parti, interviewés par le journal croate Télégram ont estimé que le débat a été  "idéologisé" et insistent pour que l'éducation relève de la responsabilité des États-nations, et non de l'UE.

En Pologne comme en France et dans beaucoup d'autres pays, les périphéries sont plus anti-européistes (anti-globalistes), et conservatrices au niveau des moeurs que les grandes villes qui ont élu des maires libéraux, lesquels mènent des politiques très "gay friendly" et favorables à la sexualisation dès le plus jeune âge (ce qui explique que les mondialistes financent maintenant un Réseau de recherche sur la Globalisation et Villes du Monde-GaWC, basé à Loughborough University en Angleterre, qui fait des palmarès des villes "intelligentes" à travers le monde - puisque ces gens se croient à la pointe de l'évolution humaine - Pour mémoire Benjamin R. Barber en 2013 exprimait le fantasme des globalistes à ce sujet dans un livre au totre éloquent publié aux presses de l'université de Yale "Si les maires dirigeaient le monde - nations dysfonctionnelles et villes montantes / If Mayors ruled the World, dysfunctional nations and rising cities", notez qu'en p. XIII du texte en ligne à la rubrique des remerciements il précise avoir été hébergé par l'Open society de Soros et son ONG CivWorld.

En juin 200 000 Polonais avaient manifesté contre l'éducation sexuelle à l'école, tandis qu'une contre-manifestation organisée par le lobby LGBT (subventionné par l'Union européenne - nos impôts - et la Fondation Batory de la galaxie Soros) réunissait quelques dizaines de milliers de personnes avec le soutien des ambassades des Etats-Unis, du Canada et "d'autres pays occidentaux" (source Posule.net, 12 juin 2019)."Une offensive des cercles LGBT est en cours dans le pays", a déclaré la Conférence épiscopale polonaise dans une lettre ouverte début octobre, signée par Mgr Stanislaw Gadecki, archevêque de Poznan. La question de la sexualisation des enfants par les films, Internet et l'éducation scolaire, et celle de la diffusion de l'idéologie "transgenre" et de la banalisation de l'homosexualité se recoupent souvent dans le débat public polonais comme ailleurs.

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