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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #colonialisme-imperialisme tag

Réunion de la Conférence des Peuples ouest-africains au Ghana

14 Décembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #La gauche, #Colonialisme-impérialisme, #Débats chez les "résistants"

150 militants issus de partis politiques, de syndicats, d'organisations communautaires, de groupes de femmes et d'autres mouvements sociaux notamment de 16 pays d'Afrique de l'Ouest se sont réunis à Winneba, au Ghana, du 8 au 10 décembre pour élaborer une stratégie commune de lutte dans le cadre de la Conférence des Peuples ouest-africains pour un nouveau monde. La conférence s'est ouverte sous la présidence de Philippe Noudjenoume, premier secrétaire du Parti communiste du Bénin et chef du Comité préparatoire intérimaire de la conférence, qui a invoqué l'esprit du premier Premier ministre du Ghana et icône du panafricanisme, Kwame Nkrumah qui avait déclaré en son temps que l'indépendance du Ghana n'avait de sens que lorsqu'elle était liée à la libération totale du continent africain. Il positionne le combat panafricaniste à la fois contre le djihadisme et contre l'OTAN.

Philippe Noudjenoume, natif de la sous-préfecture d'Athiémé Iokassa, au sud-ouest du pays, est diplômé de droit public de la Sorbonne. Il a été parmi les fondateurs sous la direction de Pascal Fantodji en 1977 du Parti communiste du Bénin, parti clandestin sous la dictature marxisante de Mathieu Kérékou (et qui se disait alors pro-albanais). Le PCB a refusé la nouvelle constitution du Bénin dans les années 1990 et en 2011 Noudjenoume n'a pu présenter sa candidature à l'élection présidentielle.

Avant la conférence, dans une interview à Peoples Dispatch, le journaliste Kwesi Pratt Jnr., secrétaire général du Mouvement socialiste du Ghana, avait déclaré que les délégués examineraient les facteurs qui ont conduit au sous-développement de la région, ainsi que les moyens de mobiliser les peuples d'Afrique de l'Ouest pour s'assurer qu'ils peuvent contrôler leurs propres ressources. Il a noté que la réunion avait lieu à un moment où la métropole capitaliste tentait de provoquer la Russie et la Chine dans une guerre thermonucléaire qui aurait des conséquences dévastatrices. Dans ce contexte, a-t-il dit, la conférence serait solidaire des victimes de l'impérialisme et chercherait à renforcer le mouvement pour la paix.

Des diplomates de Palestine, du Sahara occidental, d'Algérie, d'Iran et de Russie, entre autres, étaient également présents à la conférence inaugurale. La conférence a aussi rendu hommage au juge récemment décédé Akuffo Hanaku directeur du département des relations internationales du Mouvement socialiste du Ghana.

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La censure des réseaux sociaux en débat en Afrique de l'Est

14 Décembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Débats chez les "résistants", #Les Stazinis, #Le monde autour de nous

Une organisation non gouvernementale (ONG) kényane et deux particuliers éthiopiens ont porté plainte, ce 14 décembre à Nairobi, au Kenya, contre la maison mère de Facebook et Instagram pour n'avoir pas retiré à temps des discours haineux de leur plateforme. Un des plaignants est un universitaire éthiopien d’origine tigréenne, Abrham Meareg, dont le père, Meareg Amare, professeur de chimie à l’université de Bahir Dar (capital de la région Amhara où les Tigréens sont une minorité) a été abattu le 3 novembre 2021 à la suite de publications calomnieuses. Un autre plaignant est un membre éthiopien d’Amnesty International, Fisseha Tekle, vivant au Kenya depuis 2015.

 

Abrham Meareg est aujourd'hui réfugié à Minneapolis (USA), après un passage par la France. Une page Facebook appelée "BDU Staff" (qui n'a en fait rien à voir malgré les apparences avec l'université), qui compte 50 000 abonnés, a publié une photo de son père le 9 octobre 2021, disant qu'il se "cachait" à l'université et avait "commis des abus". Le lendemain, un autre message a été publié dans le même groupe. Celui-ci présentait également la photo du père de Meareg ainsi que le quartier où il vivait à Bahir Dar. Et cela comprenait de nombreuses fausses déclarations sur son père sur sa participation prétendue à des massacres, sur sa prétendue fuite aux Etats-Unis (alors qu'il était seulement à Addis-Abeba pour s'occuper de proches malades du Covid). Meareg a déclaré avoir signalé les deux messages immédiatement après avoir été alerté par un ami, mais Facebook n'a pris aucune mesure avant le meurtre de son père. Le premier de ces messages est resté en place le 8 décembre. Facebook a supprimé l'autre message, selon les documents. 

Dans un pays comme l'Ethiopie (120 millions d'habitants) où beaucoup  de gens ont un smartphone et un compte sur Facebook, les réseaux sociaux jouent un grand rôle. La femme du professeur décédé (qui ne sait même pas où son mari est enterré) a expliqué à la correspondante washingtonienne de Die Zeit , Kerstin Kohlenberg, dépêchée sur place, dans quelle angoisse elle avait vécu quand elle a su que cette page Facebook se déchaînait contre son mari dans le contexte de guerre civile. "Après le déclenchement de la guerre, les voisins (amharas) ont cessé de nous dire bonjour. Quand nous nous croisions, ils devenaient soudainement silencieux"... C'étaient nos amis ! Elle a demandé à son mari de rester à Addis pendant un certain temps. "Mais Meareg ne voulait pas. Il a dit que de toute façon il n'était pas engagé politiquement." La journaliste qui a interrogé une employée de la plateforme Facebook à Nairobi précise que ces employés gagnent 800 euros par mois et ont 50 secondes pour décider sur chaque demande de retrait de contenu.

"Il serait facile, accuse la journaliste, de supposer que Facebook se noie simplement sous le flot de publications. Mais un document de l'ancienne employée de Facebook et dénonciatrice Frances Haugen montre que la plateforme sait exactement qui a alimenté le conflit en Éthiopie. DIE ZEIT est en possession du document, qui était uniquement destiné à un usage interne chez Facebook et n'a jamais été destiné à être publié. Il décrit un réseau de comptes Facebook avec une chose en commun : ils sont tous connectés à la milice Fano. Ce réseau, indique le document, "fait la promotion de l'incitation à la violence et des discours de haine en Éthiopie".

Malgré sa prise de conscience, Facebook n'a vu aucune raison de supprimer les comptes."

Elle allègue aussi l'existence de documents selon lesquels "Mark Zuckerberg est cité comme disant qu'il prend en charge des algorithmes supplémentaires pour supprimer, ralentir la propagation et bloquer les contenus dangereux. Mais il revient ensuite sur sa déclaration en disant que ces algorithmes ne doivent pas affecter la croissance de la plate-forme."

L'affaire pose beaucoup de questions. A n'en pas douter le développement des réseaux sociaux nourrit effectivement une atmosphère de guerre civile. Et dans certains pays où la guerre est effective, cela provoque des morts (comme en provoquent aussi les simples diffusions de rumeurs "classiques" qui ne passent pas par les réseaux sociaux). Ici il y a quelques points un peu étranges, par delà l'émotion légitime que peut susciter la tragédie vécue par la famille Meareg : comment ce fait-il que le cas débouche sur une "class action" judiciaire ? quelles sont les forces financières qui ont accepté de le monter en épingle ? On voit que la presse libérale (centre gauche et centre droit) comme le Monde s'en emparent pour stigmatiser une fois de plus les réseaux sociaux et soulever des questions techniques sur l'usage des langues africaines.  On perçoit là une volonté d'aboutir à toujours plus de finesse dans la censure. On a déjà vu à quel totalitarisme cela aboutissait en période de Covid ou sur la question climatique. Cette flambée émotionnelle, même si elle est en partie légitime, autour du cas éthiopien n'est donc pas forcément une bonne nouvelle pour nous. Enfin une dernière question : pourquoi est-ce un journal allemand qui envoie sa correspondante aux Etats-Unis enquêter en Ethiopie, alors que d'autres officines de presse se sont contentées de recopier les dépêches ? La correspondante semble s'être spécialisée dans les articles sur Facebook. Si Die Zeit lui paye le billet d'avion, est-ce que cela peut avoir un rapport avec le fait que les Allemands sont en de moins bons termes que les Français avec Biden depuis la crise ukrainienne et le sabotage de Nord Stream 2 (comme on l'a vu avec le dernier déplacement de Macron aux USA et avec le voyage de Scholtz en Chine ? ) ? Est-ce que l'Allemagne n'en profite indirectement pas pour régler quelques comptes au passage ?

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Des nouvelles de la gauche latino-américaine

7 Décembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #La gauche

Décidément, les mouvements de gauche accumulent les ennuis judiciaires en Amérique latine.

Au Pérou aujourd'hui,le président a été capturé pour crime de sédition après avoir quitté le palais du gouvernement avec sa famille sur le chemin de l'ambassade du Mexique où il voulait se réfugier, et après avoir annoncé la dissolution du Congrès, décrété un "gouvernement d'exception" en méconnaissance de l'article 34 de la constitution et instauré le couvre feu et la confiscation des armes. Depuis quelque temps il essayait en vain de faire adopter sa promesse électorale de réforme constitutionnelle. Triste fin pour le premier président vraiment à gauche du pays, qui aura accumulé au cours de son court mandat les compromis pour ne pas se faire destituer par un parlement de droite sans vraiment arriver à maîtriser la crise économique. Il a été en outre accusé de corruption, outil facile des opposants pour faire tomber l'adversaire.

En Argentine, ce même jour, la vice-présidente Cristina Elisabet Fernández de Kirchner est condamnée à six ans de prison, elle aussi pour corruption bien qu'elle reste protégée par son immunité parlementaire. Elle se dit victime d'une mafia judiciaire.

Néanmoins le Brésil et le Mexique, pays les plus peuplés du continent, ainsi que la Colombie, le Vénézuela, l'Argentine et la Bolivie restent à gauche (on n'ose citer le Chili dont le président a des attitudes ambiguës).

L'économiste de gauche Andrés Arauz, qui a failli remporter l'élection présidentielle équatorienne de 2021, aujourd'hui conseiller de Lula a publié un plan pour une "nouvelle architecture financière régionale" pour unir l'Amérique latine, défiant l'hégémonie du dollar.

Son plan est centré sur la création d'une nouvelle monnaie régionale pour les transactions internationales, évitant ainsi le dollar. La monnaie s'appellera le "Sur" (sud) qui sera une monnaie de commerce international intra-américain qui ne remplacera pas les monnaies locales

Déjà dans les années 2000, les présidents de gauche du Venezuela (Hugo Chávez), du Brésil (Lula da Silva), de l'Argentine (Néstor Kirchner et Cristina Fernández de Kirchner), de la Bolivie (Evo Morales), de l'Équateur (Rafael Correa) et du Paraguay (Fernando Lugo ) avaient envisagé de créer des institutions financières alternatives pour défier la Banque mondiale et le FMI, dominés par les États-Unis.

Mais la déstabilisation de plusieurs gouvernements de gauche a fait échouer le projet  : un coup d'État militaire au Honduras en 2009, un coup d'État judiciaire au Paraguay en 2012, un coup d'État politique en Équateur en 2017, deux coups d'État plus doux au Brésil en 2016 et 2018 et un coup d'État violent en Bolivie en 2019, ainsi que de nombreuses tentatives de coup d'État manquées au Venezuela et au Nicaragua.

Ces attaques américaines et la montée de la droite qui s'en est suivie ont également conduit au sabotage d'un autre instrument clé de l'intégration régionale, l'Union des nations sud-américaines (UNASUR).

Alors que la Banque du Sud était censée intégrer la région économiquement, l'intégration politique était supervisée par l'UNASUR, créée dans un traité de 2008 qui devait soutenir le projet mais dont les dirigeants de droite du Brésil, d'Argentine, de Colombie, du Chili, du Pérou et du Paraguay se sont retirés. L'effondrement de l'Alliance bolivarienne - ALBA - qui avait pourtant créé sa propre monnaie pour le commerce interétatique dans la région, le Sucre a aussi ruiné le projet.

Le sous-continent pourrait maintenant se donner une seconde chance.

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Manifestations anti-dictature sanitaire en Chine : contre certaines caricatures

29 Novembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous, #Débats chez les "résistants", #Colonialisme-impérialisme, #coronavirus-vaccination-big pharma

J'ai critiqué souvent la dictature sanitaire en Chine, le crédit social chinois, la sympathie de Klaus Schwab, Rishi Sunak et Bill Gates pour ce modèle etc. Pour autant il faut éviter de verser dans la caricature et je note un fil de discussion intéressant sur Twitter d'un entrepreneur français, et tour operator, Arnaud Bertrand, qui incite à se méfier de l'enthousiasme actuel de nos médias pour la vague de manifestations contre la politique du "Zéro Covid" qu'aurait déclenchée la nouvelle d'un incendie mortel survenu jeudi 24 novembre à Urumqi, capitale de la province chinoise du Xinjiang, incendie sur lequel les pompiers n'auraient pu intervenir à cause des règles sanitaires.

"Un aspect intéressant des manifestations en Chine, écrivait-il le 28 novembre, est qu'elles brisent plusieurs mythes persistants sur le pays.

1) Les Chinois ne peuvent pas protester. Il y a en fait des centaines, voire des milliers de manifestations en Chine chaque année. La visibilité de ces manifestations particulières qui ont lieu à plusieurs endroits, ce qui montre que contrairement à ce qui se dit, les gens en Chine protestent

2) la Chine serait un Etat policier. Toutes les vidéos circulant sur Twitter de personnes  se disputant avec des policiers, montrent qu'il y a en fait très peu peur de la police en Chine.

Quelque chose qui m'a vraiment surpris quand je suis arrivé dans le pays  (les Chinois sont plus agressifs avec les policiers que dans la plupart des autres pays) : Une fois à Tianjin, j'ai même entendu un policier dire à une femme "si tu mords encore la police, tu seras arrêtée !"

3) Les Chinois ne savent pas ce qui se passe dans leur propre pays. C'est l'un des mythes les plus stupides : mon expérience est que les Chinois sont en fait beaucoup plus conscients de ce qui se passe en Chine que les étrangers !

Bien que les informations officielles aient démenti la thèse que les pompiers ont été délibérément empêchés d'intervenir, c'est l'information qui s'est répandue partout en Chine presque instantanément. Cela démontre qu'il existe des réseaux d'information étendus qui atteignent l'ensemble de la population même si les informations en question ne concordent pas avec les médias d'État.

4) Le gouvernement chinois a le « contrôle total » de la population : score de crédit social, bla bla bla.

Pour la énième fois, le score de crédit social est un mythe, et non, évidemment, le gouvernement chinois n'a pas le contrôle total de la population. Si les gens sont largement en désaccord avec quelque chose comme c'est de plus en plus le cas avec le zéro covid, la situation peut évidemment vite devenir insoutenable pour le gouvernement

5) Cela détruit également le mythe selon lequel, au cours des 30 dernières années, il y avait beaucoup de colère réprimée et cachée contre le gouvernement en Chine De nombreuses études, comme celle de Harvard , ont montré que c'était totalement faux mais ce mouvement de protestation le démontre aussi : si le peuple chinois pouvait en fait protester depuis le début, si la Chine n'est pas un État policier, si le gouvernement ne le fait pas...

6) Enfin et surtout, cela montre qu'on vous a largement menti à propos de la Chine, que l'image dominante - un monstre sombre d'un gouvernement avec une population complètement lavée de cerveau et sous leur contrôle total - est loin de la réalité qui est évidemment beaucoup plus nuancé.

Cela ne veut pas dire que le gouvernement chinois est impuissant. La Chine a un État très fort, cela ne fait aucun doute.

Mais il est loin d'être tout-puissant et, surtout, il repose sur la satisfaction du peuple, comme l'histoire de la Chine l'a prouvé à maintes reprises."

Un citoyen britannique confirme : "Pendant que je vivais à Shanghai, je peux confirmer que j'ai été témoin de nombreuses manifestations, toutes sans violence. Je n'ai jamais vu de policiers en tenue anti-émeute."

Le coopérant américain Noah Skocilich confirme aussi  : "J'ai vécu en Chine continentale pendant la majeure partie de 2005 à 2017 et tout ce que vous avez dit ici correspond à mon expérience."

Concernant les manifestations actuelles, un certain "The Sky's the Limit" ajoute :

"J'aimerais ajouter quelques points supplémentaires.

1. Premièrement, les manifestations à Shanghai se déroulent près de chez moi. Les manifestants ne sont pas des Shanghaiens, mais des Taïwanais et des Hongkongais favorables à la souveraineté vivant à Shanghai. Le plan est de transformer Shanghai en un autre Hong Kong. Il y a une organisation derrière tout ça.

La colère des gens n'est pas sans raison. Les circonscriptions locales ont un pouvoir dérisoire et ce sont elles qui conspirent contre le gouvernement central,/2 aidé et encouragé par l'argent offshore. Ces circonscriptions ont aggravé la situation plusieurs fois dans l'espoir de galvaniser le soutien contre le gouvernement central. Il semble qu'ils aient obtenu un certain succès dans ce domaine. /3 Les 2 premières années de zéro-Covid ont connu des temps sombres en Occident, alors que les gens voyageaient et vivaient généralement bien en Chine. La politique, depuis avril, s'est assouplie mais les choses ont commencé à se dégrader."

Ayant moi-même eu l'occasion de dénoncer dans mes livres les fantasmes occidentaux sur les soi-disant Etats policiers qu'auraient été la Serbie, la Transnistrie, l'Abkhazie etc, je ne peux qu'être intéressé par ces arguments...

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La ruée vers le lithium (suite)

6 Novembre 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #Le monde autour de nous, #Grundlegung zur Metaphysik, #Les Stazinis

On évoquait récemment la nouvelle donne géopolitique que crée la ruée vers la lithium, et aussi l'étrange comportement des Etats-Unis en Afrique du Sud qui n'ont pas hésité à lancer une alerte à la menace d'attentat dans le pays sans passer par le canal diplomatique.

Les deux ingrédients se retrouvent au Nigéria, où, à la fois le ministre des mines a refusé un contrat d'exploitation au fondateur de Tesla, Elon Musk (l'homme qui pour Halloween s'est déguisait en "champion du diable" avec un Baphomet sur la cuirasse) parce que celui-ci n'acceptait pas l'installation d'usines de batteries dans le pays lui-même (cette revendication est aussi celle de la Bolivie et d'autres pays), et Washington a lancé la même alerte à l'attentat "sauvage". Y a-t-il un lien entre les deux faits ? se demande le youtubeur , essayiste et boxeur Zack Mweckassa, qui rapproche aussi cela de la découverte de vols de pétrole sur un pipeline nigérian. Affaire à suivre...

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