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Le blog de Frédéric Delorca

Une histoire bizarre au Zimbabwe

8 Mars 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les rapports hommes-femmes

chreiben.jpgUne histoire d'inceste qui se passe au Zimbabwe (je la trouve dans Zimbabwemetro du 13 février dernier). Le commentaire du chef local Nathan Muputirwa qui parle de "mauvais présage" est plutôt amusant. Etrange aussi qu'il dise qu'il ne peut pas tuer ces responsables de sacrilège comme il l'eût fait autrefois. L'Afrique bouge, et par moments, fait n'importe quoi.

 

"MASVINGO — A Masvingo woman and her son have fallen in love with one another. And now they want to marry since the mom, Betty Mbereko from Mwenezi in Masvingo, is six months pregnant and expecting her son’s child.

Mbereko (40), who was widowed 12 years ago, has been cohabiting with her first child, Farai Mbereko (23).

She confirms that she is six months pregnant and that she has decided it is better to “marry” her son because she does not want to marry her late husband’s young brothers, whom she says are coveting her.

Betty stunned a village court last week when she said the affair with her son had begun three years earlier.

She said after spending a lot of money sending Farai to school following the death of her husband, she felt she had a right to his money and no other woman was entitled to it.

“Look, I strove alone to send my son to school and no one helped me. Now you see that my son is working and you accuse me of doing something wrong. “Let me enjoy the products of my sweat,” she told the village court.

Farai said he was more than prepared to marry his mother and would pay off the ilobola balance his father had left unpaid to his grandparents.

“I know my father died before he finished paying the bride price and I am prepared to pay it off,” he said.

“It is better to publicise what is happening because people should know that I am the one who made my mother pregnant. Otherwise they will accuse her of promiscuity.”

But local headman Nathan Muputirwa says: “We cannot allow this to happen in our village, mashura chaiwo aya, (This is a bad omen indeed). In the past they would have to be killed but today we cannot do it because we are afraid of the police.” He warned them to break off their marriage or leave his village.

They chose the latter and have left the village for an unknown destination."

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Alexandra Kollontaï

7 Mars 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #1910 à 1935 - Auteurs et personnalités

Puisque demain c'est la journée internationale de la femme (une invention communiste), encore un mot sur Alexandra Kollontaï dont j'ai déjà parlé sur ce blog.

 

Etonnante bonne femme. Fille d'un général de Saint-Petersbourg, éduquée de façon aristocratique avec précepteur à domicile, initiée au marxisme dès l'adolescence (à la fin du XIXe siècle), du côté des socialistes contre les populistes, puis oscillant entre mencheviks et bolcheviks. Dans la clandestinité, en exil en Finlande (où elle continua l'agitprop), ayant fréquenté en Europe, à Berlin, à Paris, le gratin des révolutionnaires (Lafargue, Luxembourg etc). Opposée au réformisme de Bernstein. Amie de Lénine. Théoricienne de la révolution sexuelle (sur un mode bien plus concret que Wilhelm Reich) - ce qu'elle allait ensuite dissimuler dans sa bio - avocate d'un modèle de femme célibataire libre (elle même a eu diverses liaisons, notamment avec des hommes plus jeunes qu'elle). Commissaire du peuple à la Sécurité sociale du gouvernement soviétique au tournant des années 20 et à ce titre, responsable de la légalisation de l'avortement, et de diverses politiques sociales dont celle qui pour les femmes tendait à "séparer la cuisine du mariage" (avec le développement de la restauration collective), ce qui à ses yeux était aussi important que la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Partisane de Staline contre Trotski (elle ressortit opportunément une vieille lettre que Lénine lui avait écrite critiquant les "hésitations" de Lev Bronstein), elle est plus ou moins exilée de Russie comme ambassadrice en Norvège et en Suède. Elle reviendra en URSS dans les années 1940 mais déjà vouée à une damnatio memoriae, interdite de publication, au point qu'elle mourut dans les années 50 sans même avoir droit à une notice biographique dans les journaux. Au moins ses fonctions diplomatiques lui auront évité d'être fusillée comme les autres compagnons de Lénine.

 

Parlant plusieurs langues, elle aura quand même été la première femme au monde ambassadrice. Merci l'URSS. Il paraît qu'il existait dans les années 1970 à la bibliothèque de documentation féminine Marguerite Durand, à la mairie du Ve à Paris un "dossier de presse" sur elle avec notamment les articles de la presse française sur cette ambassadrice dont les tenues défrayaient la chronique mondaine. J'irai y jeter un coup d'oeil un jour.

 

kollontai.jpgHier soir je parcourais à nouveau son recueil de textes sur le marxisme et la révolution sexuelle réunis dans les années 70 chez Maspéro par Judith Stora-Sandor (une universitaire d'origine hongroise qui se la fin sa carrière dans les années 2000 écrivait sur l'humour juif). Je trouve dans ce livre quelques idées intéressantes, et des anecdotes comme celle selon laquelle au 4ème congrès des femmes social démocrates d'Allemagne (je ne sais pas trop à quelle date ça a pu avoir lieu, avant 14 de toute façon), la déléguée de Magdebourg essaya de défendre l'idée qu'il serait meilleur pour l'émancipation des femmes que celles-ci se battent pour que leur mari ait un salaire assez élevé pour qu'elles puissent rester à la maison élever leurs enfants. Ce n'était pas tout à fait, c'est le moins qu'on puisse, dire l'option de Kollontaï qui défendait l'idée d'une camaraderie mixte à l'usine. Et d'ailleurs cette revendication resta minoritaire chez les socialistes allemands.

 

 

 

Ici une vidéo qui reflète la culture féministe anglo-saxonne moyenne de notre époque. Connaissez-vous toutes les femmes citées ici ? Moi pas toutes. J'aurais en revanche ajouté Hipparchie, Hypatie, Cléopâtre, Marguerite de Navarre, Marguerite Porette, Simon de Beauvoir of course, Danièle Casanova, Louise Michel, Georges Sand, Claire Lacombe, une ou deux reines franques que cite Nira Pancer dans son premier livre. On reviendra peut-être sur le cas de quelque unes.

 

 

-----> Voir aussi sur ce blog Alexandra Kollontaï dans la presse française

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Eloge du bricolage

5 Mars 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Ecrire pour qui pour quoi

Deux éditeurs pourtant ouverts à mes idées très minoritaires, les Editions du Cygne et les Arènes, ont refusé mon dernier manuscrit provisoirement intitulé "Politiquement incorrect" pour de pures raisons de positionnement commercial - ce n'est pas assez "vendable". La même mésaventure m'était arrivée avec "Douze ans". Lecteurs prenez le pouvoir, écrivez sur leurs sites Internet pour dire que vous n'êtes pas d'accord avec cette censure par l'argent !

 

P1020365.jpgMais bon allez, voyons le bon côté des choses : les censures d'éditeurs me situent différemment dans l'espace social. Elles font de moi un auteur mineur voué à "Edilivres", donc un auteur sans public, dont le blog est la seule tribune légitime. Cela m'encourage à laisser tomber les grands sujets politiques et à m'en tenir à du petit bricolage sur des billets historiques ou philosophiques comme ceux que je ponds depuis quelques semaines. Bref, comme beaucoup, je vais cultiver une vision épicurienne (dans la dimension "retrait du monde") et onaniste (le mot n'est pas de moi mais de Cristina Kirshner) de l'exercice de la pensée.

 

De toute façon la politique roule pour ainsi dire toute seule et je ne peux l'influencer. Sur l'ingérence occidentale par exemple quand je vois que même un idiot fini comme David Rieff qui avait soutenu l'intervention de l'OTAN en Bosnie et au Kosovo finit quand même par trouver (dans le magazine Books de ce mois-ci) qu'en Libye l'hypocrisie se voit trop et fait tâche, et qu'un autre sot Michel Rocard met en garde contre un alignement trop visible sur les Anglosaxons dans une guerre avec l'Iran qui pourrait impliquer la Chine (et provoquer des millions de morts), je me dis qu'il finira bien par y avoir quelque forme de lucidité quelque part. Ou alors ce sera juste que les gens sont vraiment trop cons, et alors, dans ce cas, mieux vaut laisser les tristes sires à leur triste sort... Sur l'écologie c'est la même chose. Et sur l'Europe. Les gens finiront par voir, ou ne verront jamais, indépendamment du grain de sel que je puis apporter. Moi, avec 15 ans d'écriture dans l'espace public, j'ai assez donné.

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Ces musulmans qui crurent en Henri III de Navarre et aux protestants

4 Mars 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Divers histoire

moros.jpgLes Morisques (de l'espagnol Morisco, littéralement « petit maure ») étaient des musulmans d'Espagne convertis de force au catholicisme après l'abrogation par les Rois Catholiques des accords qui leur permettaient, bien que vaincus, de conserver sur le sol espagnol leur foi et leurs coutumes islamiques. Ils organisèrent quelques révoltes vite réprimées en Espagne, dans les années 1570.

 

Je lis ce matin un article étonnant à leur sujet dans un numéro de la Revue de Pau et du Béarn (*)

 

"Dès 1570, des relations s'étaient nouées entre le gouverneur calviniste du Béarn et des Morisques ; le baron d'Arros promettait d'armer les musulmans s'ils favorisaient la reconquête de la Navarre [sa partie méridionale annexée par l'Espagne] ; l'Inquisition dénonce alors quelques conversions de Moriques au "luthéranisme" : "Moro y luterano". Ces premiers contacts, "alliances de convenances" ont toutefois laissé peu de traces. Les registres du Saint Office de Saragosse révèlent toutefois que les Béarnais se trouvent mêlés, entre 1561 et 1570, à la fuite de quelques dizaines de Morisques au nord des Pyrénées. Deux bergers de la vallée d'Aspe et un habitant de Sauveterre paraissent avoir été de véritables "passeurs".

 

A partir de 1576, Henri de Navarre, bientôt Henri IV, a été le principal bénéficiaire d'une intense contrebande d'armes, de poudre et surtout de chevaux, en liaison avec ses promesses d'aide aux Morisques et sa politique ottomane. Dès 1568 le gouvernement espagnol avait chargé l'Inquisition de surveiller ce trafic ; entre 1596 et 1626, alors que la tension diplomatique s'était apaisée, la contrebande se poursuivait. Le Saint-Office jugea vingt contrebandiers français qui venaient chercher des chevaux, du salpêtre, sur les foires de Barbastro, Sarineno et Huesca, en provenance de Valence. Dans les années 80, la fraude avait connu une extension maximale,  orchestrée par Henri IV. Le Béarnais, qui n'avait en réalité aucune visée sérieuse sur la Navarre et encore moins l'intention d'intervenir directement au profit des Morisques, sut en revanche tirer parti de leur désarroi pour obtenir les chevaux et les armes dont il avait le plus grand besoin. J. Contreras a fort bien résumé le "malentendu" entre les deux parties de ce négoce frauduleux : "Les Morisques du royaume d'Aragon et leurs frères de Valence ne participèrent pas seulement au trafic des chevaux pour des raisons de lucre, mais mus par d'autres raisons : foi et liberté".

 

henri-IV.jpg

En 1595, l'Inquisiteur de Saragose recueillait à Alcala de Ebro les propos d'un vieux morisque, tenus à un "vieux chrétien", né en Béarn : "Ce roitelet (Philippe II) nous fait vivre dans une soumission telle que si Vendôme (sic) [Henri IV] venait en Navarre nous y irions tous, à coup sûr, car il laisse vivre chacun selon sa loi et ses sujets ne sont pas aussi soumis que ceux de ce roitelet" ! Ces rumeurs s'amplifièrent lorsqu'on apprit qu'Henri IV négociait avec la Porte [Constantinople] ; dans les Cinca Villas, Francisca Uceda, une Morisque, fut accusée d'avoir déclaré : "Si Vendôme arrive avec les Luthériens, je préfère que ceux-là me fassent du mal, plutôt que les Castillans du bien." En même temps qu'ils s'armaient, les Morisques armaient "Vendôme" [Henri IV] ; même après Lépante, cette contebande continua. Impossible à évaluer, elle semble avoir été très conséquente ; à Daroca, deux Morisques étaient interceptés avec deux charrettes : "Où ils transportaient plus de 80 arrobes de plomb et d'étain" ; deux jours plus tard, cinq mules chargée de fûts d'arbalètes et de caisses de fusils étaient saisies. Bielsa était la plaque tournante de la contebande des chevaux. Entre 1576 et 1580, les forges de Biescas, où travaillaient des métallurgistes béarnais, fabriquaient des plaques de fer : "Qu'on fait ensuite passer en Gascogne et dont on fait des plastrons d'armes et des cuirasses qui résistent aux arquebuses et que l'on paie là-bas à des prix exorbitants". "

 

J'arrête ici ma citation de ce passionnant article qui évoque aussi les "trafics d'idées" (notamment la circulation de livres calvinistes) entre le Béarn et l'Aragon. Il est troublant de songer que, si Henri III de Navarre, avant qu'il ne devienne roi de France sous le nom d'Henri IV ou après, s'était lancé dans une reconquête de la Navarre du Sud, celle-ci aurait bénéficié sans doute d'un régime religieux comparable à l'édit de Nantes en France et qu'alors, comme l'évoque le vieux Morisque dont les propos sont cités en 1595, les Musulmans d'Aragon et de Valence y auraient trouvé refuge, de sorte que la Navarre du Sud serait devenue une sorte de Bosnie-Herzégovine en Europe occidentale dès la fin du XVIe siècle.

 

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(*) Christian Desplat, La contrebande dans les Pyrénées occidentales à l'époque moderne, Revue de Pau et du Béarn , n°27, 2000 p. 164-165

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En 1996 les communistes russes remportaient les élections

4 Mars 2012 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Divers histoire

l_nine.jpgCher lecteurs,

Comme vous le savez je ne suis pas un chaud partisan du communisme russe. Mais je prie ceux d'entre vous qui ont encore la naïveté de croire en l'honnêteté des Occidentaux et de leurs alliés de bien vouloir lire attentivement cette nouvelle.

 

"La révélation du TIME, à quelques jours du scrutin présidentiel en Russie, ne fait que confirmer les soupçons qui pesaient sur l’élection présidentielle de 1996 et nourrir les critiques d’une contre-révolution anti-démocratique, au fondement du régime actuel des oligarques, du système autoritaire géré par Russie Unie.

Selon le périodique américain, le président russe Dmitry Medvedev aurait livré cette révélation lors d’une réunion à huis clos avec plusieurs représentants de l’opposition non-communiste, avec lequel il s’est senti en confiance pour lâcher ce secret de polichinelle.

Face aux allégations de fraude sur le scrutin législatif de 2011, Medvedev aurait alors contre-attaqué de façon inattendue, justifiant la fraude par le barrage aux communistes, une tentative de se rallier ces opposants libéraux et farouchement anti-communistes : « Nous savons tous qui a gagné les élections présidentielles de 1996, et ce n’est pas Boris Eltsine ».

Une version confirmée par quatre des personnes présentes et que n’a pas démenti le Kremlin, qui cherche depuis à étouffer l’affaire


Il faut rappeler le contexte des élections de 1996. Cinq ans après la restauration du capitalisme en Russie, les russes avaient subi de plein fouet la « thérapie de choc » imposée par le FMI et la nouvelle bourgeoisie russe : chute de la production, privatisation massive, austérité budgétaire et ses conséquences sociales dramatiques, hausse exponentielle du chômage, développement de la pauvreté, la menace de la faim et de la mort brutale redevenant une réalité pour une part croissante de la population (cf l’étude de la revue médicale britannique Lancet sur la mortalité post-URSS : 1 million de morts imputables directement aux politiques de privatisation en Europe de l’Est après 1989).

S’ajoutant à la campagne désastreuse menée par la Russie en Tchétchénie et aux méthodes anti-démocratiques d’un Eltsine qui n’avait pas hésité à bombarder la Douma en 1993 pour se débarrasser de ses opposants, la légitimité du président des oligarques était plus faible que jamais en 1996.

Face à lui, son principal rival était le candidat du Parti communiste Guennadi Ziouganov, partisan d’un retour au système social soviétique non sans réformes sérieuses sur le plan politique.

Alors que les sondages concrétisaient une irrésistible ascension du candidat communiste, se déclenchait une vaste campagne de propagande médiatique, alimentée à la fois par des capitaux et des « spin doctors » américains. Cette campagne, alimentée à l’époque par des fraudes qui restaient à l’état de forts soupçons, permit à Eltsine de passer d’un rien en tête au premier tour avec 35% contre 32% à Ziouganov et de remporter de justesse le deuxième tour avec 53%.

Mais, les révélations de Medvedev viendraient confirmer les doutes sur un scrutin qui aurait pu faire basculer l’histoire de la Russie post-soviétique. A deux jours d’un autre scrutin présidentiel décisif, elles révèlent tout le cynisme d’un régime au service d’une poignée d’oligarques, un système reposant sur la fraude et l’arbitraire."

 

Il faudrait vérifier un peu plus la véracité de cette nouvelle livrée au conditionnel. En voici la source. On peut se demander ce qu'il serait advenu si M. Ziouganov était devenu le président de la Fédération de Russie en 1996. La face de la "mondialisation libérale triomphante" en eût été changée. Nul doute que l'OTAN eût hésité à bombarder Belgrade en 1996 et le FMI à vouer l'Europe centrale à l'ultralibéralisme. Peut-être le PC de la Fédération de Russie n'aurait pas eu la force de restaurer le système soviétique, et sans doute les milieux d'affair dans ce pays auraient-ils eu les moyens de le plonger la pauvre Russie dans le chaos, avec l'aide de quelques "spin doctors" occidentaux. Mais au moins ces nouvelles sources de difficultés auraient-elles ralenti l'ardeur des milieux d'affaire de Wall Street et de la City en Europe de l'Est, et, par voie de conséquence dans le reste du monde. Le clintonisme et le blairisme triomphants auraient rencontré des obstacles géopolitiques un peu plus solides que l'altermondialisme. Et qui sait si cela n'eut pas donné des ailes à de nouveaux courants de gauche, y compris en Europe occidentale, à ce moment là. Car qu'un grand pays comme la Russie choisisse librement par les urnes de refaire confiance aux communistes, comme le fit la petite Moldavie un peu plus tard, n'aurait pu laisser personne indifférent.

 

Aujourd'hui encore le PC de la Fédération de Russie est la principale force d'opposition, et la seule à même de prendre le pouvoir en Russie face à Poutine. Nos médias n'en parlent guère et préfèrent s'intéresser aux petits partis de la mouvance libérale et aux blogueurs... Nous devions nous intéresser davantage à cet envers du décor car il est important pour l'histoire actuelle de notre continent et du monde.

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