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Le blog de Frédéric Delorca

Articles avec #george soros tag

Le clan corrompu Rajapaksa évincé par le peuple au Sri Lanka

10 Juillet 2022 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Colonialisme-impérialisme, #coronavirus-vaccination-big pharma, #George Soros, #Le monde autour de nous

Le communiste français Jean-Pierre Page se réjouissait en novembre 2019  de la victoire à l'élection présidentielle au Sri Lanka du "candidat de la gauche souverainiste", Gotabaya Rajapaksa (petit frère d'un autre président au mandat qui dura de 2005 à 2015). Hier il a annoncé hier sa démission après l'invasion du palais présidentiel (assiégé depuis des semaines) par le peuple qui a aussi forcé brûlé la maison du premier ministre et forcé les ports de la banque centrale. Le pays, jouet des appétits impérialistes des grandes puissances, autrefois plus prospère que l'Inde est en faillite (il a fait défaut sur sa dette extérieure en avril), suite notamment à la crise du Covid qui a ruiné son tourisme et à la crise alimentaire provoquée par une politique écologiste délirante de prohibition des engrais chimiques, aggravée par une politique bizarre de réduction des impôts. La gestion de la négociation avec le FMI dans un contexte d'inflation galopante avait été confiée au printemps au cabinet d'avocats britanniques Clifford Chance (qui assure en ce moment l'approvisionnement du Tiers-monde en thérapies géniques anti-Covid en partenariat avec l'Open society de Soros - Rajapaksa lui-même avait été un covidiste forcené).

Le peuple a ainsi répliqué à la répression policière violente que ce président et son clan corrompu avaient décidé de mettre en oeuvre (une répression qui avait d'ailleurs fait suite à des restrictions des libertés pour les minorités religieuses après les attentats de Pâques 2019 et à l'arrestation de journalistes ou chercheurs dissidents).

Pas de regret à avoir pour ce clan faussement de gauche corrompu aujourd'hui chassé du pouvoir. Viennent à l'esprit des félicitations à adresser au peuple courageux (comme le peuple soudanais) mais aussi des inquiétudes pour cette île prise par les jeux complexes indo-sino-russo-américains. Nul doute que ces puissants rivaux ne la laisseront pas se reconstruire en paix.

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La Pologne face à l'ogre européiste

27 Octobre 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Peuples d'Europe et UE, #Christianisme, #Les Stazinis, #George Soros

La Pologne, martyre des grands empires au XIXe siècle et sublimement défendue à l'époque par le christianisme libéral français (Montalembert, Lamennais, Lacordaire), puis encore martyre des totalitarisme au XXe siècle, doit en ce début de nouveau millénaire affronter l'hydre européiste.

Le 7 octobre, le Tribunal constitutionnel polonais (dont nos médias à la solde de la finance internationale n'hésitent pas à attaquer la présidente Mme Julia Przyłębska) a confirmé la supériorité de la constitution de la république sur la législation de l'Union européenne, ce qui remet en cause la doctrine des institutions bruxelloises posée dès 1964 par l'arrêt Costa c/ ENEL. Le tribunal statuait à propos d'une loi de 2019 instaurant une chambre disciplinaire en son sein.

La Commission européenne, par la voix du commissaire Didier Reynders, s'est très vite déclarée "préoccupée" par cette et a fait savoir que l'UE "utilisera tous les outils" à sa disposition pour protéger la primauté du droit européen qui se trouve "au coeur de l'Union".

Le couperet est tombé ce 27 octobre, où la Cour de justice de l'Union européenne a décidé que Varsovie devra verser un million d'euros par jour tant qu'elle n'aura pas abrogé la loi litigieuse, tandis que Bruxelles tarde à valider sur le plan budgétaire le plan de relance polonais (et celui de la Hongrie) en application d'une ordonnance du 14 juillet suspendant la loi.

Bruxelles s'indigne aussi de l'adoption par le parlement polonais d'un texte de loi (pourtant salutaire) limitant les capitaux étrangers dans les médias nationaux, notamment la chaîne de télévision privée TVN, succursale du géant américain Discovery via une société enregistrée aux Pays-Bas (une législation similaire affectant le financement des ONG et des établissements d'enseignement en Hongrie est sous les fourches caudines des fascistes européistes en ce moment). Elle a également dans son collimateur une loi de prescription de 30 ans sur l'appropriation des biens confisqués pendant la seconde guerre mondiale.

Discovery a pourtant déjà trouvé une parade pour contourner la future loi «lexTVN» en obtenant le 17 août une autorisation d’émettre pour TVN24 à partir du 27 septembre aux Pays-Bas pour une période de cinq ans.  Le pénible secrétaire d'Etat  de Biden Antony Blinken s'est néanmoins fendu d'un avertissement écrit à la Pologne. Nul ne sera surpris d'apprendre que George Soros (Soros Fund Management) a investi en mai dernier dans le groupe Discovery.

Le point faible du gouvernement polonais sur ce genre de dossier est qu'il souhaite malgré tout obtenir les fonds structures de l'Union européenne, et sera donc prêt à des compromis à cette fin.

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Soros contre BlackRock sur la Chine

22 Septembre 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #George Soros, #Le monde autour de nous, #Colonialisme-impérialisme

 

Blackrock la plus grosse société de gestion d'actifs et d'investissements au monde (dans tous les domaines : armement, énergie verte etc) avec près de 9 500 milliards, dirigée par un ancien conseiller de Trump (et qui impose aux entreprises la neutralité carbone)  lance un ensemble de fonds communs de placement et produits d’investissement pour les consommateurs chinois. Cela fait d'elle la première société à capitaux étrangers à exploiter une entreprise en propriété exclusive dans le secteur des fonds communs de placement en Chine. Ils estiment "pouvoir aider la Chine à faire face à sa crise croissante des retraites en fournissant une expertise, des produits et des services en matière de système de retraite" (comme en France où ils font aussi pression pour obtenir la privatisation de notre système de retraite.

Le 7 septembre le milliardaire Soros écrit dans le Wall Street Journal que le projet de BlackRock en Chine comme une « erreur tragique » qui « porterait atteinte aux intérêts de sécurité nationale des États-Unis et d’autres démocraties ». Le 30 août le patron de l'Open society avait aussi, dans le Financial Times, estimé que les investisseurs dans la Chine de Xi Jinping étaient confrontés à un “réveil brutal” depuis qu'il a pris des mesures défavorables à leur encontre, ce qui montrait qu’il “ne comprend pas l’économie de marché”. Il s'est appuyé sur la faillite du géant de la construction chinois Evergrande pronostiquer une crise économique sévère à court terme dans ce pays (ce qu'il avait déjà fait en 2016).

La chaîne de TV chinoise Global Times dès le 4 septembre avait répondu à Soros en le qualifiant de "terroriste économique global" notamment parce qu'il finance le  "Rupert Murdoch d'Asie", Jimmy Lai, à Hong Kong (voir aussi ceci). Quatre jours plus tard elle ajoutait : "Compte tenu du fait que la société d'investissement de Soros a récemment liquidé ses positions dans un certain nombre de sociétés chinoises cotées aux États-Unis telles que Tencent Music Entertainment, Baidu Inc et Vipshop Holdings, sa dernière critique contre la Chine ressemble davantage à une évacuation de sa frustration face aux lourdes pertes d'investissement". Mais reconnaissait aussi que l'alarmisme de Soros pourrait provoquer des paniques sur les marchés comme il l'avait déjà fait contre les bourses asiatiques à la fin des années 1990.

Le journaliste indépendant  spécialisé dans l'ingérence des ONG F. William Engdahl dans New Eastern Outlook, de son côté, penche plutôt pour l'alarmisme de Soros : "La Chine, écrit-il, possède déjà la plus grande étendue de voies ferrées à grande vitesse du monde et celles-ci perdent de l’argent. L’initiative « Belt Road » s’enlise dans des dettes que les pays sont incapables de rembourser et les banques chinoises ont fortement réduit les prêts aux projets de route de la soie, qui passeront de 75 milliards de dollars en 2016 à 4 milliards de dollars en 2020. La crise démographique signifie que le flux ininterrompu de main-d’œuvre rurale bon marché qui construisait cette infrastructure est en forte baisse. La classe moyenne est profondément endettée pour avoir acheté des voitures et des maisons neuves lorsque la conjoncture était favorable. En 2020, la dette totale des ménages, y compris les prêts hypothécaires et les prêts à la consommation pour les voitures et les appareils ménagers, représentait 62 % du PIB. L’Institute of International Finance (IIF) a estimé que la dette intérieure totale de la Chine atteindrait 335 % du produit intérieur brut (PIB) en 2020." BlackRock viendrait jouer les pompiers de l'incendie de la dette en Chine, et ouvrir la voie à d'autres investisseurs américains, pour éviter qu'un effondrement chinois ne provoque une crise mondiale comparable à celle de 2008...

BlackRock dans le rôle du pompier, et Soros dans celui du pyromane sur les marchés ? Affaire à suivre...

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Le chef du gouvernement de Victoria vous explique l'économie du 666

8 Septembre 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Christianisme, #Le monde autour de nous, #coronavirus-vaccination-big pharma, #Bill Gates, #George Soros

Il y a deux jours, Daniel Andrews, un travailliste qui dirige le gouvernement de Victoria (Australie), a expliqué : "Pour protéger le système de santé dans lequel on confinait (locked down) les gens, on va évoluer vers une situation où l'on expulse (lock out) les gens qui ne sont pas vaccinés. Si vous faites le choix de ne pas être vacciné, alors vous faites le mauvais choix.(...) Ce sera une économie de vaccinés (it's gonna be a vaccinated economy), et vous pourrez y participer seulement si vous êtes vaccinés".

Ca ne peut pas être plus clair : l'économie du Grand Reset, du monde interconnecté, du transhumanisme où chacun aura en lui des nanoparticules traçables et manipulables à distance, passe par le vaccin et les substances bizarres qu'on inocule avec chaque dose. Ceux qui n'accepteront pas cela seront en dehors de l'économie, "locked out".

Apocalypse 13.15-17 : "elle eut le pouvoir de donner vie à  l’image de la bête, afin que l’image de la bête non seulement parle, mais qu’elle fasse que tous ceux qui n’adoraient pas l’image de la bête soient tués. Et elle fait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et asservis, reçoivent une marque en leur main droite, ou sur leurs fronts. Et qu’aucun homme ne puisse acheter ou vendre, sauf celui qui avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom".

Une performance pleine de programmation prédictive - 20+20 dancers, the masks, the crown (corona), the Eye, the last song, the riots with broken statues (BLM)

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Le rapport de l'ECLJ sur l'influence de Soros à l'ONU

4 Août 2021 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #George Soros, #Le monde autour de nous, #Colonialisme-impérialisme, #Les rapports hommes-femmes

J'ai été probablement le premier en France dans mon intervention à l'Institut Dogma en septembre 2018 (publiée ensuite dans le revue Droits) à exposer d'une façon systématique tous les aspects des investissements politiques de Soros (en synthétisant d'ailleurs simplement ce que j'avais écrit un an plus tôt dans mon livre "Les régimes populistes face au mondialisme"). Cela en a conduit certains à droite à s'intéresser à mes travaux, mais, comme ils réalisaient que je n'étais pas pour autant sur une ligne zemmourienne de "choc des civilisations", ils ont renoncé à continuer d'échanger avec moi (cela fonctionne ainsi en France).

Comme ce qui importe à mes yeux c'est de vous donner des informations fiables quelle qu'en soit la source, je ne pratique pas, en ce qui me concerne, l'ostracisme, je vous signale donc le rapport de l'European Centre for Law & Justice (ECLJ) de Grégor Puppinck (relayé d'ailleurs par la revue Valeurs actuelles du 1er août 2021, mais semble-t-il pas par des médias plus à gauche dans le spectre politique), au sujet des réseaux de Soros à l'ONU, qui complète celle de 2020 menée par le même organisme sur l'influence du milliardaire sur la Cour européenne des droits de l'homme.

L’ONU a trois missions : sécurité, développement et droits de l’homme. Deux institutions des Nations Unies s'occupent de ce dernier domaine : le Conseil des droits de l’homme et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH). L'ECLJ qui a épluché les déclarations financières entre 2015 et 2019 et interrogé une trentaine d'experts montre la montée en puissance de l'Open Society (OSF) de Soros et de la Fondation Ford dans le financement des procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme qui reçoivent des plaintes, rédigent de rapports et conseillent les gouvernements.

Une bonne partie de ces procédures spéciales reçoivent des financements privés. Entre 2015 et 2019, 37 des 121 experts ont déclaré avoir reçu  134 versements financiers directs, pour un montant total de  10 725 328 USD, majoritairement en provenance de donateurs privés sans passer par l'intermédiaire du Haut commissariat des droits de l'homme.

D’après les déclarations annuelles des experts, la provenance de ces versements se répartit ainsi :
 
• 5 515 523 USD leur ont été versés par des fondations privées et ONG dont 2 190 000 USD par la Fondation Ford au profit de 9 titulaires de mandats38 et 1 584 517 USD par l’OpenSociety Foundations (OSF)  au bénéfice de 6 titulaires  de mandats.  Quatre  titulaires  de mandats ont été financés à la fois par les fondations Ford et Open Society.
• 3 844 163 USD  ont  été  déclarés  versés  par  17  États,  les  principaux  étant  la  Norvège,l’Australie, l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas et la Suisse.  
• 1 142 757 USD ont été déclarés versés par 49 universités (souvent privées), les principales étant  les  universités  de  British  Columbia,  Pretoria,  Minnesota  Law  School  et  la  York University à Toronto. Ceci s’ajoute aux soutiens « en nature » des universités. Nombre de cesuniversités ou centres de recherche sont eux-mêmes financés par des acteurs privés.
• 13 organismes officiels internationaux ont été déclarés comme ayant versé 222 886 USD, telle l’Organisation Internationale de la Francophonie à hauteur de 26 637 USD.

Ces dons privés entraînent de grandes inégalités entre experts. "De nombreux experts, explique l'ECLJ, se plaignent de ne pas avoir de financements de l’ONU pour couvrir leurs frais de fonctionnement essentiels (bureau, imprimante, téléphone et internet), tandis que d’autres organisent des « conférences tous frais payés, dans des hôtels de luxe ou des îles paradisiaques », selon un expert. Les mieux lotis des experts sont souvent ceux qui ont déjà travaillé pour la galaxie Open Society. Tout cela est très opaque. Les dons affichés par l'OSF ne correspondent pas aux sommes reçues. Les accords de financement conclus entre les experts et les donateurs, ainsi que les conditions de ces versements ne sont pas communiqués au HCDH, ni rendus publics, parfois même leurs montant et objet sont déclarés de façon imprécise. Il n’est pas possible de connaître le contenu de ces accords, ni même de savoir qui, de l’expert ou du donateur, a pris l’initiative de demander, ou de proposer de l’argent."

Le rapport de l'ECLJ souligne qu'il y a une congruence entre les dons et l'orientation idéologique de certains rapports. Ainsi pour le Groupe de travail des Nations Unies sur la lutte contre la discrimination à l’égard des femmes présidé par Melissa  Upreti, du Center for Women’s Global Leadership 'une structure liée à l'Open society) : son rapport  présenté au Conseil des droits de l’homme en juillet 2021, note l'ECLJ (p. 39) , "est imprégné de militantisme radical... il commence par fustiger « des siècles d’institutions et de cadres juridiques et politiques patriarcaux, coloniaux et racialisés ». L’« oppression patriarcale, les stéréotypes sexistes omniprésents, la stigmatisation et les tabous » ne seraient pas qu’un héritage du passé, mais un problème s’aggravant par la « montée des fondamentalismes ». Ce rapport met sur le même plan les « grossesses non planifiées » et les violences concrètes subies par les femmes et recommande aux États et aux « acteurs non étatiques, tels les groupes armés », de s’assurer que les femmes « exercent » réellement leurs « droits sexuels et reproductifs », c’est à dire principalement l’avortement. Le rapport demande par ailleurs aux États de « prendre des mesures pour lutter contre la masculinité toxique », sans définir ou introduire cette notion tirée des études de genre. Le rapport va jusqu’à assimiler l’objection de conscience des médecins face à l’avortement à un acte de « torture » infligé aux femmes (sic), affirmant que le « refus ou le report d’un avortement » constitue l’une « des  formes  de  violence  fondée  sur  le  genre  qui  peuvent  être  assimilées  à  de  la  torture  ou  à  un traitement cruel, inhumain ou dégradant ». À la lecture du rapport, la maternité semble n’être pas même une option pour les femmes, dont la « santé sexuelle et procréative » consisterait uniquement à avoir accès à la contraception et à l’avortement. Les précédents rapports sont du même acabit."

L'ECLJ cite aussi le rapport de Juan Méndez "Perspectives de genre sur l’interdiction de la torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants" présenté au Conseil des droits de l’homme en janvier 2016, soutenu par une structure privée ad hoc l’Anti-Torture  Initiative financée par des universités et par l'Open Society, qui en a ensuite assuré la diffusion, de sorte que ce rapport dispose maintenant d'un forte autorité et fut par la suite cité en référence dans des jugements de la Cour européenne des droits de l’homme et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, ainsi que dans un avis consultatif de cette cour interaméricaine et dans les Constatations adoptées par le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes. L'OSF offre des boulevards de diffusion aux rapports qu'elle finance, et des perspectives de carrière dans les universités et think tanks privés. Parmi les 222 titulaires de mandats au titre des Procédures spéciales depuis 2010, il apparaît qu’au moins 52 d’entre eux ont exercé,  ou  exercent,  une  responsabilité  dans  l’Open Society  ou  dans  une  ONG  financée  par  les fondations Open Society ou Ford, tels le Center for Reproductive Rights ou le International Center for Transitional Justice.

L'ECLJ dénonce ainsi une "privatisation" et une "capture" des droits de l’homme par les ONG de la galaxie Soros.

Je voudrais ajouter quelques remarques à cela. Tout d'abord le phénomène de la privatisation des organes de l'ONU n'est pas nouveau : il y a vingt ans on reprochait déjà au tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie attaché à l'ONU d'être largement financé par des fonds privés. Le fonctionnement des institutions de protection des droits de l'homme qu'évoque le rapport de l'ECLJ a son équivalent dans le domaine de la santé, puisque les programmes opérationnels de l'Organisation mondiale de la santé, agence de l'ONU, sont largement financés par la fondation Bill and Melinda Gates.

Ensuite, si le rapport de l'ECLJ est sensible à bon droit à l'influence de Soros sur l'orientation pro-théorie du genre et anti-avortement des productions des procédures spéciales, il faudrait ajouter que le même phénomène se produit en matière de pressions géopolitiques (notamment anti-russes et anti-chinoises). J'avais signalé par exemple en novembre 2019  à propos du Xinjiang l'utilisation déloyale par la presse occidentale d'un rapport du Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale, attribué à tort au Conseil des droits de l'homme, qui se fondait sur des rapports mal sourcés d’un groupe d’opposition chinois le CHRD étroitement lié à des activistes pro-américains en exil et payé par les fonds washingtoniens du National Endowment for Democracy (largement abondé par des organismes privés).

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