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Encore une abomination artistique
Au début du printemps l'exposition au Palais de Tokyo d'une soi-disant oeuvre d'art à contenu clairement pédo-pornographique (cf à gauche) "Fuck abstraction" d'une certaine Miriam Cahn avait suscité la polémique, la ministre de la culture Rima Abdul Malak s'étant retranchée derrière la soi-disant intentio auctoris pour refuser de la faire décrocher (l'auteure en effet avait allégué avoir voulu représenter seulement des horreurs de la guerre).
Le Conseil d'Etat en référé avait emboîté le pas de la ministre dans une ordonnance de rejet des requêtes des associations Juristes pour l'Enfance, Pornostop, Innocence en danger, et Face à l'inceste (ordonnance du 14 avril 2023) en se calant sur la déclaration d'intention de l'artiste et en ajoutant que " si l’on peut regretter que le cahier pédagogique à destination des enseignants, fourni au titre de la mission statutaire de l’établissement de conception et mise « en œuvre des actions d’éducation artistique et culturelle, notamment en direction des jeunes », ne comporte aucune forme d’avertissement quant à l’impact possible de certaines œuvres sur des mineurs, notamment parmi les plus jeunes, il résulte de l’instruction qu’aucun mineur visitant seul l’exposition n’a été signalé et qu’aucun incident né de la présence d’un mineur devant le tableau en cause n’a été recensé."
L'intentio auctoris n'était pourtant pas si claire que le prétend la haute juridiction. Dans un article du 11 mai 2023 sur ArtsHabdoMédias, très favorable à Miriam Cahn, l'artiste maltaise Francesca Caruana décrivait ainsi "l'oeuvre" : "Il s’agit d’une scène de fellation nettement repérable entre un adulte et un enfant, traitée par contrastes, le corps de l’enfant est petit, mains menottées dans le dos, agenouillé devant un homme puissant, plus détaillé, dominateur, dont le visage est totalement absent, seulement souligné par un cercle blanc."
Un octogénaire a finalement décidé de faire justice lui-même le 7 mai Pierre Chassin, ancien chef du groupe Front national au conseil municipal des Mureaux (Yvelines). fils d'un ami de Saint-Exupéry et général putschiste d'Algérie Lionel Chassin, en l’aspergeant de peinture mauve. Le Rassemblement national s'est désolidarisé de cet acte. Le personnage est un aventurier, ancien mercenaire, amateur de traversées à la voile, et par ailleurs auteur de livre et diplômé de Sciences Po. A maints égards il incarne l'opposé du féminisme androgyne anti-colonialiste que défend l'artiste qu'il attaque. Une opposition bien commode pour nos médias, le modèle noir/blanc qu'ils adorent. Mais en fait Chassin communie au même athéisme que la peintre à laquelle il s'oppose : "Lorsque, l'été 1962, l'Algérie perdue, j'ai voulu m'enfoncer dans le désert du Sud marocain, reniant le dieu qui nous avait trahis... je me suis juré de ne plus croire qu'en moi", a-t-il écrit dans Baroud pour une autre vie (p. 18).
Quand on lit un peu le "CV" de Miriam Cahn on découvre qu'en 1982, "alors âgée de 33 ans, elle participe à la Documenta 7 de Kassel". Le CV ne précise pas qu'elle y est présentée aux côtés de Marina Abramovic (dont il n'est pas nécessaire de rappeler l'investissement occultiste - voir ici), Mais cela commença plutôt mal pour son happening international, car à l'époque le curateur Rudi Fuchs exposa un autre artiste dans son espace d'exposition, ce qui la conduisit à retirer son tableau... L'anecdote revient souvent dans les articles. L'insistance sur son âge à l'époque (33 ans, chiffre maçonnique) peut conduire à se demander si cette opposition avec Fuchs n'est pas une sorte de mise en scène codée. La dame aurait investi dans l'art après le suicide de sa soeur. Elle est fascinée par la violence et la destruction, et, du coup, sous couvert de compassion avec les victimes, fait pleurer sur toutes les guerres globalistes de Sarajevo à Kiev, sans en dénoncer les vrais responsables.
Comme le dit encore Vigilant Citizen : "Les tableaux de Miriam Cahn dépeignent l'obsession de l'élite occulte pour le contrôle, la torture et l'abus systématique des enfants. Son style de peinture est étrangement similaire à celui d'artistes comme Kim Noble (une victime du programme de Mind Control Monarque) qui présentent également d'horribles abus dans un style distinctif à la fois enfantin et profondément dérangeant."
Ce pseudo-art sans envergure esthétique et au contenu moral nihiliste inscrit au programme "des actions d’éducation artistique et culturelle, notamment en direction des jeunes "est un poison typique de l'idéologie 666 qui a envahi sournoisement toutes les classes lettrées, et dont il sera difficile de guérir.
Angélique et le Roy
Je regardais tantôt, en déjeunant, sur Paramount TV, un morceau d' "Angélique et le Roy", charmant petit film des années 1960 qui rappelle le temps où la France avait encore une culture sûre d'elle, qu'elle mettait même en scène dans ses bleuettes pour caissières de Prisunic.
On ne se torturait point l'esprit, en ce temps là, avec le "wokisme"(une idéologie qui n'a cependant pas que des défauts, même si elle en a beaucoup). On mettait en avant un féminisme de pacotille, qui servait plus à jouer avec le mâle qu'à le haïr. Et bien sûr il y avait alors un dedans et un dehors : dehors se trouvait le barbare - cet ambassadeur de Perse qui n'est bon qu'à violer. Les frontière entre les deux comme entre le haut et le bas étaient très claires, et, de ce fait, on pouvait s'amuser à tenter (mais tenter seulement) de les transgresser parfois.
L'ouvrier devait rêver (mais rêver seulement , en salle obscure) de marquisat. "Vous me trouverez à la cour, dont je suis" lance la marquise à l'ambassadeur après qu'il eût tenté de jouer avec elle. Dont je suis, dont vous n'êtes pas... et dont le téléspectateur n'est pas non plus.
Le film ne dit rien de la France de Louis XIV, et tout du regard que la bourgeoisie parisienne (ou parisianisée) des années 1960 portait sur elle, ou ce qu'il pouvait en rester à son époque... dans cette France qui se voulait encore un peu au dessus du monde...
Cette bourgeoisie qui commandait encore au pays en 1980 et 1990 n'était bien sûr pas disposée à m'intégrer en son sein. J'ai eu beau avoir ses diplômes, je n'ai jamais maîtrisé ses codes (ses manières, son accent), ni sa tournure d'esprit.
Il n'y a par exemple jamais eu la moindre familiarité entre moi et les lieux de la noblesse du bassin parisien comme Reims, Versailles ou Senlis, lieux dans lesquels nos bons bourgeois projetaient leur imaginaire (je suis un homme des périphéries, voyez ce livre, comme l'amusant et chaotique Juan Branco qui disait il y a cinq jours avoir défendu face à Mélenchon la grandeur de Louis XIV, mais lui a grandi à Paris et dans les jupons occultistes de Catherine Deneuve... pas moi).
Qu'aujourd'hui cette bourgeoisie en ait enfanté une autre qui a vendu l'âme de la France à l'empire américain et à son élite sataniste et globaliste est son problème plus que le mien. Asselineau a beau agiter les grigris eurasiatiques pour rompre cet envoûtement, ce n'est pas par cette voie qu'il arrachera sa terre au purgatoire.
La bourgeoisie des années 1960 avait préparé le chemin, non seulement en s'apprêtant à voter pour Giscard et Mitterrand dix ans plus tard, mais déjà en méprisant le christianisme et les racines spirituelles profondes de l'hexagone. Dans Angélique on vénère les richesses matérielles, les belles robes, le sexe de la femme que les nobles se disputent... et l'on cherche des substances alchimiques pour acquérir des pouvoirs magiques.
Comme dans Pif Gadget (alors communiste), Dieu est absent.
Aujourd'hui Pif Gadget interviewe Macron. Si la Marquise des Anges reprenait vie, elle aurait maintenant les traits d'un "transgenre" amoureux de notre président, dans un monde sans frontière (plus de haut, plus de bas, plus de nous et plus d'eux, plus de mâles ni de femelles, plus de bien plus de mal), et sans l'artifice de l'élégance versaillaise, même une élégance kitsch, pour dissimuler la chute du pays.
Vingt ans d'écriture... y de soledad...
Dimanche de Pâques... Jamais ce blog n'a eu aussi peu de lecteurs... Mon activité littéraire pendant vingt ans aura été bien ingrate. Sans cesse j'ai écrit, parce que je ne sais penser que comme cela, et j'ai essayé de publier le maximum de choses, depuis l'Atlas alternatif, non pas pour ma gloriole (car sur le "créneau" où j'étais il n'y avait que des coups à prendre), mais parce qu'il me semblait naturel d'essayer de communiquer aux gens ce que découvrais. Faire circuler non seulement l'information, mais aussi la manière dont je la recevais, dont il me semblait qu'on pouvait la saisir. "A toutes fins utiles", comme on dit.
Jamais cela n'a touché un large public. Cela ne me gênait pas, car je n'aurais pas aimé aller pontifier sur les plateaux de TV ou sur les chaînes You Tube, et le caractère restreint du nombre de mes lecteurs me laissait libre de continuer à explorer des voies nouvelles de réflexion sans être en dette à l'égard des gens qui s'intéressaient à mes travaux, sans être enfermé dans un rôle, un positionnement, une étiquette.
Par moments des gens s'abonnaient à mon blog, me contactaient même pour me témoigner une sympathie. Des choses un peu étranges se passaient comme lorsque des extraits de mon livre sur l'Abkhazie furent utilisés pour illustrer des entrées de dictionnaires en ligne.
Mais, depuis la fin de la dictature covidesque, tout cela s'est évaporé. Parmi les rares personnes qui feignaient de suivre mes travaux, plus aucune ne manifeste le moindre intérêt pour mon existence. Chacun s'est servi dans ce que j'ai écrit, en a peut-être retiré une ou deux idées, une ou deux impressions, puis a tourné la page. Au titre de 2023 il n'y a plus sur le Net qu'une seule mention de ce que j'ai fait, en dehors des renvois que moi-même j'indique à mes travaux passés : un YouTubeur il y a trois semaines qui signale discrètement ici mon billet sur Obey Giant de janvier 2020. Il n'a que 25 abonnés, et sa vidéo n'a reçu que 29 vues. Il a bien raison de ne pas faire de tapage, du reste, car ce genre de sujet n'est pas à mettre entre toutes les mains.
D'ailleurs, j'ai bien conscience que si, aussi bien ce blog, ou mes livres, ou les blogs ou chaîne des gens qui tentent de me citer restent très confidentiels c'est qu'il doit bien y avoir quelque raison métaphysique à cela. Que les gens aient des impulsions en direction de mes écrits à certains moments - et il y en a bien eu parfois, dans les années 2000, 2010, 2020, de certains d'entre eux d'ailleurs j'ai parfois parlé dans mes livres en les dissimulant sous des pseudonymes - puis disparaissent sans raison de mon paysage sans la moindre envie de redonner signe de vie, cela doit répondre à quelque nécessité métaphysique, en plus du fait que, sur le plan psychologique, les gens dans nos sociétés sont devenus de plus en plus volatiles, inconsistants, égocentriques au point de tout réduire à du zapping. Je ne me plains pas, d'ailleurs. Je me borne à constater, à m'étonner, comme je m'étonne de voir la France tomber de plus en plus bas sous la férule du pouvoir actuel, le monde sombrer dans un non sens si parfait qu'on pourrait croire qu'il est planifié, les dissidents s'inventer des fausses idoles dans des fétiches comme Asselineau, ou l'Eurasie, ou que sais-je encore... On s'étonne, et l'on prend acte de ce que les choses sont ainsi, suivant une nécessité qui leur est propre.
Tout cela me laisse au fond très libre. Je pourrais poser à poil sur ce blog, marcher à quatre pattes dans la rue, me mettre à parler en langues dans le métro, je pense que cela n'aurait pas la moindre conséquence pour moi puisque le même silence assourdissant entourerait tout ce que je fais. Voilà au moins l'avantage de la chose.
Est-ce que cela va m'encourager à cesser d'écrire des livres ? Peut-être... ou peut-être pas... J'ai ce privilège malgré tout que, malgré l'indifférence totale que j'inspire, je puis encore prendre un avion pour n'importe quel pays et obtenir que mon éditeur publie ensuite mes impressions de voyage, même si cela ne lui rapporte pas un lecteur. N'est-ce point là au fond un grand privilège, alors que je paie un prix (matériel et moral) très infime pour cela ? Et, qui plus est, une fois que j'aurais fait cela, il y aurait encore quelques bibliothèques pour acheter l'ouvrage, et une chance pour qu'un chercheur quelconque dans dix ans ans se penche dessus. Tant qu'il reste cette petite fissure dans le mur du silence cela me fait une petite raison de poursuivre mes travaux. J'ai d'ailleurs songé un temps à partir cet été en Lettonie et en faire un bouquin. Mais la russophobie forcenée de ce pays m'en dissuade finalement (ce n'est pas l'unique raison du reste...). Qui sait ? Peut-être une autre destination m'inspirera-t-elle ? ... malgré votre profonde indifférence, messieurs et dames !
Seringues : du Xinjiang au Covid
On sait que les milieux occidentaux (par exemple les réseaux financés par George Soros) entretiennent beaucoup de désinformation sur la Chine, en particulier sur le Xinjiang.
Est-ce à dire qu'il n'y a pas de camps de rééducation secrets dans cette région et ailleurs (il y en aurait même à Dubaï pour le compte de la Chine), pas de répression inhumaine de la part des autorités chinoises ? Sur ce genre de sujet, on bascule facilement d'un extrême à l'autre. Il y a 23 ans, les mainstreams étaient prompts à dénoncer la Serbie comme "génocidaire". A l'inverse des "anti-systèmes" sautaient sur la moindre incohérence dans les infos reçues ou des témoignages devant le tribunal spécial sur l'ex-Yougoslavie pour disqualifier l'ensemble des accusations sur les brutalités serbes au Kosovo. La vérité se situait quelque part entre les deux. Concernant Chine, il est très difficile de placer le curseur.
Il est certain en tout cas que, à côté des intérêts de la CIA à "charger" la Chine (ou la Russie) devant l'opinion publique occidentale, il existe aussi des sympathies de certains milliardaires du forum économique mondial pour ce pays. Maurice Strong, le père de la Cop21, y avait des intérêts, Klaus Schwab, directeur du Forum de Davos en a aussi (et son fils vit en Chine) et il a vanté son "système de gouvernance", notamment le dispositif de crédit social qu'il aimerait transposer en Europe (un processus sur lequel avait anticipé la vidéo du disciple d'Aleister Crowley David Bowie en 1983).
Se peut-il que certaines expérimentations du système pénitentiaire chinoise aient inspiré nos planificateurs mondialistes ?
Le 12 août 2019, quatre mois avant le début de la psychose du Covid, le journal mainstream britannique The Independent titrait "Des femmes musulmanes "stérilisées" dans des camps de détention en Chine, selon d'anciens détenus".
Gulbahar Jalilova, signalait l'article, 54 ans pour France 24, et Mehrigul Tursun, 30 ans, au micro de Nikkei Asian Review (en fait par vidéo dans le cadre d'une conférence d'Amnesty International et de l'université du Meiji à Tokyo) ont affirmé avoir reçu des injections mystérieuses à plusieurs reprises. On peut retrouver la mention du témoignage de Gulbahar Jalilova dans un article de France 24, daté du 29 juin 2020 qui renvoie à une enquête du 10 mai 2019, et reprend la description des injections : "Nous devions passer la main par une petite ouverture dans la porte", avait-elle expliqué. "Nous avions vite compris qu'après les injections, les femmes n'avaient plus leurs règles"." Cet article ajoute une référence à un autre témoignage pour Associated Press d'une certaine Tursunay Ziyawudun : "Elle a également reçu des injections qui ont entraîné l'arrêt de ses règles.", dit l'article. Il existe une base de donnée des victimes de la répression ici qui cite celles qui ont subi la stérilisation forcée.
Le documentaire "La surveillance totale, les camps, secret du pouvoir chinois 2e partie" de Tania Rakhmanova de 2021 diffusé récemment sur Arte et accessible ici sur YouTube jusqu’en 2025 va même plus loin. Gulbahar Haitiwaji ancienne détenue y déclare en minute 55'49 : "Deux fois par an ils nous injectaient quelque chose qu'ils nous présentaient comme un vaccin contre la grippe. Mais des femmes ont commencé à ne plus avoir leurs règles et à être inquiètes pour l'avenir. Elles voulaient fonder une famille et elles se demandaient si elles pourraient tomber enceintes"...
Une politique d'injection qui se présente comme une "vaccination" et entraîne ensuite des troubles menstruels et des phénomènes de stérilité... c'est une musique familière à nos oreilles aujourd'hui : elle évoque les troubles menstruels au cours des mois et des années qui ont suivi par la politique de vaccination forcée anti-Covid en Occident et dans les pays émergents (voyez par exemple en France les nombreux cas de troubles menstruels recensés par le collectif "Où est mon cycle ?", les autorités sanitaires commençant à peine à admettre le problème), sans parler des points d'interrogation autour des effets à long terme de la protéine spike et de l'ARN sur les organes reproducteurs.
Le directeur général de l'OMS pendant la "pandémie" l'éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus était un proche du régime chinois, et Bill Gates cette année encore dit du bien de la Chine et se démarque de la position de Washington envers Pékin. On ne pourrait pas démontrer qu'ils aient "importé" pour le monde un modèle de répression en provenance de Chine (ou encore moins qu'ils aient utilisé auparavant le Xinjiang pour "roder" une répression à l'échelle mondiale, ou inscrire ce précédent dans la matrice informationnelle), mais le moins que l'on puisse dire est que ces camps du Xinjiang dans lesquels on injectait des produits inconnus aux prisonniers pour les stériliser fournissaient un "schéma" d'action dont les avocats du contrôle social à grande échelle pouvaient s'inspirer.
Beaucoup de gouvernants (avec leurs sbires médiatiques et le troupeau des esprits grégaires) ont défendu l'administration forcée de substances à base ARN expérimentales à l'échelle mondiale sans se rendre compte qu'ils risquaient de menacer la fertilité (entre autres) des gens et sans voir que, ce faisant, ils ne faisaient que reproduire ce que la Chine faisait dans ses camps de rééducation, transformant ainsi le monde entier en camp de rééducation, pour prévenir une maladie qui ne causait que 0,06 % de mortalité. D'autres l'ont fait quant à eux sciemment, en jugeant que l'humanité méritait le sort des prisonniers Ouïghours... Aujourd'hui en tout cas, dans une certaine mesure, tous les vaccinés du Covid peuvent dire : "Nous sommes tous des Ouïghours".
Une curiosité religieuse : le parti chondoïste Chongu en Corée du Nord
On croit toujours que la Corée du Nord n'a qu'un parti unique, le Parti des travailleurs. En réalité, comme autrefois en Allemagne de l'Est et dans d'autres pays du bloc soviétique, gravitent autour de lui deux partis satellites : le parti social- démocrate, et un parti religieux appelé Chongu. Issue d'un courant religieux nationaliste né à la fin du XIXe siècle, le chondoïsme, qui prétend que Dieu est dans tout un chacun et veut faire advenir le paradis sur Terre (car le Ciel équivaut à l'univers tout entier), cette structure mêle chamanisme, taoïsme (avec la référence au yin et au yang à l'énergie qi etc) et humanisme en s'alignant sur les objectifs du parti communiste au pouvoir.
Il a été dirigé jusqu'en 2016 par une Sud-Coréenne née en Mandchourie en 1921, Ryu Mi-yong ex-épouse d'un ministre des affaires étrangères de Corée du Sud, qui a quitté le monde capitaliste pour se réfugier en Corée du Nord (le genre d'événement singulier que la presse occidentale évidemment passe sous silence). Son fils a aussi fait défection trois ans après sa mort en 2019, à l'âge de 72 ans.
Les fiches Wikipedia occidentales ne disent rien du successeur de Ryu Mi-yong, mais si j'en crois ce communiqué du média officiel nord-coréen du 3 février 2023 Uriminzokki, le nouveau président du Comité central du Parti s'appellerait Ri Myong-chol (ce que confirme une fiche japonaise).
Ce communiqué explique qu'à l'occasion de la réunion plénière des membres de ce Comité central par visioconférence, tous les membres "ont déclaré que la direction de contre-mesures contre les États-Unis et la mise en oeuvre de mesures offensives du Parti des travailleurs de Corée et du gouvernement de la République est la stratégie de combat la plus légitime pour protéger la dignité sacrée et la souveraineté de notre État et sauvegarder la paix et la sécurité dans de la péninsule coréenne. Ils ont exprimé leur détermination à s'engager activement dans la lutte nationale conformément à l'indomptable esprit combatif du peuple."
"La réunion plénière, ajoute le communiqué, a examiné en détail les principaux objectifs et les plans de réalisation que le Parti Cheondogyo Cheongu devrait réaliser dans l'exécution approfondie des tâches programmatiques présentées à la 6e réunion plénière du 8e Comité central du Parti des travailleurs de Corée et a adopté la décision pertinente. "
Pour vous donner une idée des activités de ce parti, on peut citer comme exemple la présidence par son chef de la cérémonie annuelle le 3 octobre 2022 au grandiose mausolée (1,8 km2 sur la montagne de Taebek à Kangdong) de Dagun, le dieu-roi légendaire qui aurait fondé le royaume de Gojoseon en 2333 av. J.-C.. Ri Myong-chol à cette occasion n'a bien sûr pas pu éviter de comparer Kim-Il-sung et ses desc endants à la tête de la Corée du Nord à ce héros légendaire.
Voici comment la presse officielle nord-coréenne raconte une anecdote révélatrice de l'histoire des relations entre les communistes et le mouvement chondoïste :
"Le 14 mai, Juche 38 (1949), le président du comité central du comité central du parti chondoïsme nord-coréen Cheongu Pak In-jin est venu au bureau du grand dirigeant, le camarade Kim Il-sung.
D'un ton humble, le président a dit au grand chef qu'il était venu parce que la femme de Pak In-jin Do-jung n'était pas traitée comme une famille endeuillée parce qu'elle était une chondoïste.
Le grand chef a pris une mine sombre devant le comportement étroit d'esprit de certains fonctionnaires. Il a réfléchi sur Pak In-jin, et dit qu'il était un chondoïste patriote qu'il connaissait bien.
Pak In-jin a sauté dans le torrent du soulèvement populaire du 1er mars (1919). Après que son pays ait été enlevé par les impérialistes japonais, il a chanté "Vive l'indépendance de la Corée!", il a été arrêté par les ennemis, a passé plusieurs années en prison et a participé à l'armée de l'indépendance.
Acceptant la "Déclaration fondatrice de l'Association pour la restauration de la patrie" et les "10 programmes de l'Association pour la restauration de la patrie", il a rencontré le chef au camp secret du mont Baekdu à l'hiver 1936 et joua un rôle actif en tant que membre de l'Association.
Pak In-jin a formé la branche Pungsan de l'Association pour la restauration de la patrie, qui comprenait les croyants Cheondogyo à Pungsan-gun, et a également établi des branches de l'Association pour la restauration de la patrie à Gapsan, Samsu, Hyesan et Changbai. , et a envoyé de nombreuses fournitures aux guérillas anti-japonaises.
Le grand dirigeant a déclaré que M. Pak In-jin était un ardent patriote avec un fort sentiment anti-japonais. Il a été arrêté par la police japonaise et a gardé sa fidélité révolutionnaire jusqu'au dernier moment de sa vie sans céder à la tromperie de l'apaisement et à la torture vicieuse. Il a dit qu'en tant que membre de la famille, nous devrions recevoir une protection nationale et sociale et que des mesures urgentes devaient être prises.
Dans le monde de la loyauté infiniment noble du grand leader, qui n'oublie jamais quiconque a parcouru le chemin du patriotisme anti-japonais et le défend, une histoire d'amour est née dans laquelle un membre chondoïste est devenu une famille endeuillée de martyrs patriotiques."
Il existe aussi une histoire, que raconte Le Quotidien du Congo Kinshasa (bizarrement) selon laquelle le patriarche Pak In-jin et Kim Il Sung étaient tombés d'accord en 1936, seraient tombé d'accord sur le fait que le peuple c'est Dieu (sic). Le PC nord-coréen ici en 26e minute explique que le chondoïsme n'a accès qu'à un niveau limité de vérité car il avait une base sociale trop étroite au moment de la guerre de libération, mais que le Parti valorise certains aspects de sa foi.
Catholicisme en peau de lapin
On a parlé des influences crowlésiennes à droite. Il faut aussi dire un mot du catholicisme en peau de lapin (comme ceux qui parlaient autrefois du syndicalisme en peau de lapin) de beaucoup de militants anti-nouvel ordre mondial. La semaine dernière, en plein carême, une célèbre militante anti-GPA tweetait ceci
Ca m'a un peu fait penser à Gorbatchev faisant de la pub pour McDonald's. Je lui ai fait remarquer que l'apologie de l'alcool n'était pas adaptée au carême. Elle n'a même pas pris la peine de répondre. "At this point they don't even care" comme dirait "A call for an uprising/A time to uprise". Que quelqu'un boive de la bière n'est pas mon problème. Qu'il ou elle s'en vante publiquement à un moment où sa religion lui prescrit le jeûne me fait en revanche douter de son aptitude morale à combattre les forces invisibles bigrement perverses qui aujourd'hui gouvernent le monde...
Je pourrais en dire autant de la vidéo ici de la jeune "chrétienne identitaire" qui prétend défendre les "vraies valeurs traditionnelles" mais dont l'exposé n'est qu'un bricolage sur la psychologie évolutionniste darwinienne où la transcendance n'a strictement aucune place. Ces gens ont laissé leurs armes spirituelles au vestiaire... ou les ont perdues dans on ne sait quel puits...
Vient de paraître : Le Stoïcisme et Notre Epoque
Suite à la publication sur le Net de commentaires relatifs à mon précédent livre sur le stoïcisme (de 2011), j'ai écrit cette année, en guise de mise au point, une sorte de lettre philosophique à la jeunesse que j'ai intitulée "Le stoïcisme et notre époque". On y parle du Forum économique mondial, de l'empreinte carbone, des opérations psychologiques (psy ops) sur le climat, de la dictature qui vient, de l'amour, de la guerre. J'y tire, à la hache, les conclusions de mes lectures et réflexions des dernières années. Ça se lit vite, dans l'attente peut-être d'un travail un peu plus fouillé dans quelques années.
Le livre peut être commandé ici, ou là, ou là, ou chez votre libraire habituel.
"L'Ukraine sera un grand Israël"
Dans son discours du 5 avril 2022, Volodymyr Zelensky avait déclaré qu'il s'inspirera d'Israël et non de la Suisse à la suite de l'invasion russe en ce qui concerne les questions de sécurité nationale.
"Je pense que tout notre peuple sera notre grande armée. Nous ne pouvons pas parler de la" Suisse du futur "- probablement, notre État pourra être comme ça longtemps après", a-t-il précisé Zelensky. "Mais nous deviendrons définitivement un 'grand Israël' avec son propre visage."
"Nous ne serons pas surpris d'avoir des représentants des Forces armées ou de la Garde nationale dans toutes les institutions, supermarchés, cinémas, il y aura des gens avec des armes. Je suis sûr que notre problème de sécurité sera numéro un dans les dix prochaines années. " (Jerusalem Post du 5 avril 2022). Il avait ajouté que son pays ne sera donc absolument "pas libéral (de gauche), pas européen" (Haaretz 5 avril 2022).
L'ancienne comédienne et présentatrice Katie Halper, qui est elle-même juive, quatre jours plus tard (cf The Hill) avait trouvé étrange cet appel à la militarisation de la culture ukrainienne appelant à ce qu'il y ait des gens en armes dans les cinémas et les supermarchés. Elle y décelait un possible clin d'oeil aux Ukrainiens de droite. Mais Daniel B. Shapiro ex-ambassadeur d'Obama en Israël (donc de gauche), maintenant membre de l'Atlantic Council, avait lui, ainsi que le remarqua judicieusement Alexander Rubinstein en septembre 2022, approuvé cette perspective d'un Etat-policier de citoyens en armes, bastion de l'OTAN, et commencé à définir comment cette société militarisée pourrait se mettre en place, sur un mode analogue aux propos d'Alexander Haig, au temps de Ronald Reagan, qui présentaient Israël comme un "porte-avions insubmersible" des Etats-Unis.
Et de fait le plan Shapiro fonctionne : comme pour Israël, l'aide militaire américaine pleut sur l'Ukraine : plus de 100 milliards aujourd'hui, soit autant que l'aide américaine à Israël depuis 1948, le double du budget de défense russe, et plus qu'aucun Etat américain n'ait jamais reçu du gouvernement fédéral (l'Ukraine prime sur la politique domestique, même chose d'ailleurs que pour certains pays européens comme la Pologne qui doit nourrir plus d'un million de réfugiés ukrainiens sur son sol).
Au cas où l'association mentale Ukraine-Israël ne serait pas assez claire dans les esprits européens, L'Express titrait le 16 février 2023 : "Bernard-Henri Lévy : "L’Ukraine d’aujourd’hui, par bien des points, me rappelle Israël" ", 6 jours avant la sortie du second documentaire sur l'Ukraine "Slava Ukraini" du soi-disant philosophe qui visite le front en chemise blanche. Du reste une très grande partie des news produites sur l'Ukraine en faveur de la guerre à outrance proviennent de journalistes liés au lobby pro-israélien en Occident (voyez par exemple l'analyse de certains numéros de l'Express), et les cerveaux de la guerre d'Ukraine à Washington sont des néo-conservateurs sionistes comme Victoria Nuland - même si on ne peut nier (et cela complexifie un peu les choses) qu'il y a eu des
Certains anti-sémites à tort pensent que la "communauté juive" internationale est impliquée dans cette opération. En réalité, comme on l'a déjà vu, sur ce blog, le lien n'est pas automatique entre le soutien à Israël et le bellicisme en Ukraine (cf les tensions entre Kiev et Tel Aviv depuis un an). Le phénomène est plus recentré autour du groupe des néo-conservateurs juifs comme Victoria Nuland (les mêmes qui étaient des enthousiastes de la guerre contre la Serbie autrefois). A côté de cela certaines personnalités juives comme Arnaud Klarsfeld ou Edgar Morin on souligné le danger de défendre un régime nostalgique de l'antisémite Bandera, et, qui plus est, enclin à conduire le monde dans un cataclysme.
On ne peut impliquer tous les Juifs dans cet engagement, et l'on ne peut pas non plus incriminer une "une mafia khazare" comme le faisait récemment Riccardo Bosi, ancien lieutenant des forces spéciales de l'armée australienne qui déclarait : "Les Russes combattent la mafia khazare dans leur patrie" (d'ailleurs on peut douter que le pouvoir moscovite soit lui-même affranchi des mafias mondialistes - voyez le lien du Parti des régions ukrainiens avec le parti républicain américain). J'expliquerai un jour pourquoi ce terme "khazar" me paraît impropre.
En tout cas la connexion Kiev Tel-Aviv existe et doit être étudiée avec ses diverses ramifications en Occident. Elle repose notamment sur des oligarques israélo-ukrainiens (qui ont d'ailleurs souvent une troisième ou quatrième nationalité), notamment Ihor Kolomoiski, président de Privat Group, l'homme qui a quitté Israël pour faire élire Zelensky à Kiev a aussi employé le fils de Joe Biden, Hunter par l'entreprise de son groupe Burisma Gas. Il est accusé d'avoir volé 5 % du PIB ukrainien et financé les bataillons Aïdar et Azov (dans un mail saisi sur l'ordinateur portable de Biden fils - parmi ceux que décortique le groupe Marco Polo -, celui-ci demande à la veuve de frère des images d'enfants brûlés à Donetsk ce qui peut signifier qu'il cherche des photos de sévices sur des enfants victimes de ces bataillons).
Il est lié à l'actuel président ukrainien depuis 2012, lorsque Zelensky et ses coreligionnaires Serhiy et Boris Shefir ont commencé à créer du contenu pour les chaînes de télévision de Kolomoisky via leur société de production, Kvartal 95. L'ascension politique de Zelensky a commencé dans ce cadre après son rôle principal dans la satire politique "Serviteur du peuple" en 2015 sur la chaîne 1+1 fondée par un autre Juif, Alexander Rodnyansky. Le sketch mettait en vedette Zelensky dans le rôle d'un enseignant dont la diatribe anti-corruption en classe est filmée par un élève. L'acteur s'est tourné vers la politique du monde réel, a capitalisé sur la colère généralisée du public face à la corruption et a fini par remporter facilement la présidence trois ans et demi seulement après le lancement de l'émission.
En plus de fournir un soutien financier lors des élections ukrainiennes de 2019, Kolomoisky a fourni des voitures à Zelensky, et la Mercedes Zelensky à l'épreuve des balles utilisée pendant la campagne électorale appartenait à l'associé de Kolomoisky, Timur Mindich - qui siège au conseil d'administration de la communauté juive de Dnipropetrovsk, présidée par Kolomoisky. Zelensky était en fait son petit ami a révélé le Kyiv Post en avril 2019, et il a accompagné son mentor 11 fois à Genève et 2 fois à Tel-Aviv en compagnie aussi de Kolomoisky Gennadiy (Zvi Hirsch) Bogolyubov ,et les frères Hryhoriy et Ihor Surkis.
Pour obtenir une assistance internationale à la suite de « l'opération militaire spéciale » de la Russie, Zelensky a beaucoup fait pour donner l'apparence de lutter contre la corruption tout en faisant très peu. Il a notamment mis en scène un raid des services judiciaires dans une résidence de son ex-mentor, mais comme l'a remarqué le commentateur politique Yuriy Vishnevskyi «les détectives savaient parfaitement qu'ils n'y trouveraient probablement rien, car Kolomoisky n'était pas un fonctionnaire [des organismes gouvernementaux soupçonnés d'évasion fiscale]. Il est douteux qu'il ait laissédes documents chez lui qui prouveraient son implication dans des stratagèmes criminels. Les rumeurs selon lesquelles Zelensky a dépouillé Kolomoisky de sa citoyenneté ukrainienne, ainsi que la citoyenneté ukrainienne des oligarques juifs Hennadiy Korban et Vadim Rabinovich, ont suscité des contre-rumeurs selon lesquelles ce n'est rien de plus qu'un tour de passe-passe intelligent conçu pour libérer ces chiffres d'anti déjà faibles -les lois sur les oligarques adoptées en 2022.
Kolomoisky n'est pas seulement ami des Biden. Il l'est aussi de Bernard-Henri Lévy. En août 2014, celui-ci était présent au lancement de la chaîne Ukraine Today propriété de ce milliardaire. Les actifs de son groupe Burisma étaient contrôlés par Sunrise Energy dans le Delaware dont le conseil d'administration était nommé par un membre la galaxie de Trump. Et la holding Privat qu'il dirige était approvisionnée en dollars par Daniel Freifeld, ex envoyé spécial d'H. Clinton pour l'Eurasie.
L'ancien député Victor Pinchuk est aussi cité (mais cette fois-ci plus positivement que Kolomoisky, bien qu'il ait été lui aussi accusé de détourner des millions) parmi les oligarques amis des Clintons susceptibles de faire le lien entre Israël, les Etats-Unis et l'Ukraine.
Dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung du 3 mars 2015, le député chrétien-démocrate allemand Karl-Georg Wellmann (CDU) expliquait : "L’Ukraine a besoin d’un plan Marshall s’élevant peut-être à quelques centaines de milliards d’euros ". L’homme était cofondateur, avec Bernard-Henri Lévy et le député conservateur britannique Lord Risby of Havervill, de l’Agence de modernisation de l’Ukraine (AMU). La raison : « En l’état actuel [du pays], personne n’est prêt à investir », il fallait donc toujours plus d'argent... Victor Pinchuk, et le sunnite tatar Ronat Achmetov étaient derrière cette opération. BH Lévy en novembre 2014 rendait hommage au premier à la Sheptytsky Award Ceremony (cf ici).
Et récemment dans le Jérusalem Post du 7 novembre 2022, Pinchuk "suppliait" Israël de procurer une défense anti-missiles à l'Ukraine.
Déjà en 2009 la Jewish Telegraphic Agency notait que trois des quatre principaux oligarques ukrainiens étaient juifs. Cette situation nourrissait d'ailleurs une sourde hostilité à leur encontre avant la guerre - voyez cette déclaration en 2010 de Serhiy Ratouchniak ancien maire d'Uzhhorod (à l'Ouest de l'Ukraine) "Cinquante familles juives détiennent 80 % de toutes les richesses ukrainiennes. Où voyez-vous l'oligarque ukrainien ? Je n'en connais aucun. Ils sont tous juifs. Leur richesse trahit leurs propres droits de vantardise : Rolls-Royce, avions, châteaux, hôtels, casinos possédés à Monte Carlo. Avions et yachts sous pavillon étranger. Et, bien sûr, ils ne paient pas d'impôts. Et les usines et les usines ont été achetées par eux non pas à un prix réel, mais volées à tout le peuple ukrainien".
Ces réseaux qui constituent la base de la solidarité israélo-ukrainienne et des relais puissants du nationalisme ukrainien dans les milieux économiques et journalistiques occidentaux mériteraient une étude approfondie.