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Deux dernières images de la journée
Deux images pour teminer la journée :
- Un documentaire d'Arte à charge contre Julian Assange ce soir, "Secrets et mensonges". Documentaire d'un niveau éthique semblable à tout ce que cette chaîne délivre dans ses journaux quotidiens : très bas.
- Une belle tirade de Mathieu Kassovitz contre l'hostilité du cinéma français à l'égard de l'engagement politique
Flamby Hollande révèle son amour pour la City de Londres
La dernière sortie de Hollande confiant dans le Guardian son admiration pour Tony Blair, son respect pour la City, démentant ses déclarations du Bourget, et affirmant qu'il n'y a plus de communistes en France (tant pis pour les plus de 100 000 membres de ce parti) révèle bien sûr le vrai visage du personnage, qu'en réalité tout le monde connaît. Cela souligne aussi qu'il n'y aura pas d'autre issue pour peser utilement sur le cours des choses en avril prochain que de voter massivement pour le Front de gauche quels que soient les défauts de style et de fond de JL Mélenchon (mais il faut aussi lui reconnaître d'indéniables qualités). Cela arivera-t-il ? on ne sait. Mélenchon est crédité de 8,5 à 11 %, avec une dynamique en progression, mais un potentiel qui n'est pas infini.
Après, il faut se demander si Flamby-Hollande méritera d'avoir des voix de gauche au second tour. Ce brave garçon a une façon bien particulière d'éviter de se poser à lui-même la question, croyant sans doute que de toute façon le "tout sauf Sarko" suffira à lui rallier tout le monde.
L'arrogance social-libérale est bien connue. Les communistes du 93 par exemple peuvent en témoigner sous le premier mandat de Bartolone à la tête de leur conseil général. Les Espagnols aussi quand Zapatero, l'an dernier, s'était exclamé qu'Izquierda unida ne comptait pas puisqu'elle n'avait que très peu de députés.
Cette arrogance pourrait être contrée par une forte mobilisation sociale après l'élection - si le canidat social-libéral est élu. Mais on sait d'expérience que la gauche de la gauche n'agit guère quand un "socialiste" gouverne. Voilà qui ne rend pas optimiste pour les mois qui viennent.
De même qu'on ne peut pas être optimiste pour les Grecs dont la mobilisation reste somme toute bien faible compte tenu de la division entre Synaspismos et le Parti communiste.
Comme JL Mélenchon s'est réveillé un an trop tard sur la question de la Côte d'Ivoire, peut-être l'opinion publique française sortira-t-elle de sa léthargie avec un contretemps de douze ou quinze mois, quand la moitié des gouvernements d'Europe seront entre les mains de l'extrême droite et lorsque notre guerre contre l'Iran (tant désirée par nos élites) nous aura conduit aux portes d'un affrontement catastrophique avec la Chine.
L'humanité est douée pour faire son malheur. Spécialement quand une bande d'abrutis qui se croient instruits accaparent les leviers du pouvoir intellectuel et moral.
La milice chinoise
Certains d'entre vous m'ont demandé quel était ce charmant bataillon féminin dont je présentais récemment le défilé au bas de mon billet sur le rôle dirigeant du Parti communiste en Chine. Il s'agit d'une force paramilitaire que l'on appelle la milice et qui sert essentiellement de soutien logistique à l'armée, qu'elle supplée aussi pour le contrôle des frontières. Elle comprend plusieurs millions de jeunes gens, filles et garçons, âgés de 18 à 28 ans. Le jour où les amis de Bernard-Henri Levy auront envahi la Chine dans le cadre d'une opération de "regime change" qu'ils affectionnent (si ce pays ne parvient pas à utiliser l'arme atomique en temps utile), ces jeunes gens, qui ont droit à un entraînement militaire de trente jours par an, intègreront l'Armée populaire de Chine, ou seront employés à mener des actions de guérilla à l'arrière des lignes franco-anglo-américaines, pendant que vos médias vous expliqueront que la victoire est au bout du fusil, et le règne universel des droits de l'homme (c'est-à-dire l'Age d'Or) à portée de vos rêves (et que vous irez chercher une canette de coca au frigo en les écoutant distraitement).
Le temps qui passe, Tesson, Cristina Fernandez
La voisine de mes parents est morte hier. Un avertissement pour mes parents. Ils ont pratiquement le même âge qu'elle. Années comptées pour eux, pour moi. Fin d'une époque. Fin de la jeunesse. S'installer dans un monde où plus de la moitié de la population est plus jeune que moi et ne connaît donc pas les époques que j'ai vécues. Un monde où je ne suis plus un jeune premier. Où on ne me fait plus crédit de ça. Ai-je vraiment envie de vivre dans ce monde-là ? Dans cette "seconde moitié de ma vie" ?
Un symptôme : je me raccroche aux gens de mon âge, à ceux qui sont confrontés à la même lourdeur du passé que moi. La photographe italienne Morgane. Je lui ai écrit en espagnol "Nada pasa, todo queda" ("Rien ne se passe ou passe, tout reste"). Elle a répondu "todo queda es mi utopia". Normal pour une photographe. Nous sommes des gens ridés aux utopies indigestes, et nous allons bientôt construire une esthétique de rescapés sur ce radeau de la Méduse. Voilà pourquoi les vieux restent entre eux.
Les jeunes m'emmerdent avec leurs ambitions naïves (celles que j'avais il y a 15 ans). Un photographe de moins de trente ans avec lequel je bosse par exemple. Pourquoi vouloir exister dans un monde qui ne mérite rien ? Même plus envie de faire de la philosophie.
J'ai dîné seul dans un resto indien après avoir vu une expo assez insipide sur Gaston Phébus au musée de Cluny. Le plaisir du Lassi à la mangue. Un plaisir au dessus du néant. Un plaisir qui ne mène à rien dans un monde sans valeur.
Je peste contre Tesson et son voyage en Sibérie. Tout y est si surfait. Les gens n'ont pas les couilles d'avoir de véritables pensée, de celles qui vous arrachent le coeur. C'est le règne du petit bricolage, de la petite élégance. En d'autres termes de la médiocrité.
Elle est mignonne Cristina (Fernandez) quand elle crache sur la médiocrité des Anglais qui ont osé prétendre mettre un "point final" au conflit des Malouines. Dans sa bouche médiocrité et arrogance sont synonymes. Pourtant elle sait que pendant longtemps encore l'Europe continuera à subventionner les Malouines, à y pomper du pétrole, et à balayer les récriminations argentines en disant "ces latinos nous font chier". Le combat contre l'arrogance est interminable; Mais Cristina ne perd pas pied. "Nos enfants, nos petits enfants et leurs enfants le reclameront encore", a-t-elle dit. Elle voit loin. Les dominés dont persévérants. Elle a trouvé une clé pour rallier le "Sud" (dire "sour" en roulant le "r" final) : dire que son combat n'est pas celui de la fierté patriotique, mais celui de la justice contre la loi du plus fort. Le Mercosur a suivi. L'Atlas alternatif pour rendre la cause sexy auprès des écolo en rajoute une louche sur les pingouins morts de faim à cause des pêches anglaises. Dans le monde d'aujourd'hui ça touche plus que la justice sociale.
Quand Cristina fut élue, nos médias la comparèrent à Hillary (Clinton, l'hystéro guerrière) - dans leur bouche ça se voulait flatteur. Aujourd'hui ils font une moue de dégoût quand ils entendent son nom et évitent de parler d'elle. Ce n'est plus qu'une petite latino gaucho qui les emmerde. Ils s'étaient comportés pareil avec Morales. Le "première président indien", gentil petit indien sympa, jusqu'à ce qu'il aille serrer la cueillère à Castro et à Chavez. "Castro et Chavez, ces odieux totalitaires" comme dirait l'immonde Cohn-Bendit...
L'Atlas alternatif, lui, continuera inlassablement à tisser la légende de Cristina, comme celle du gouvernement érythréen, et des paysans maoïstes népalais. Non je rigole. Ce blog ne tisse la légende de personne. Il se contente de dénoncer les ingérences. Mais quand même faire entendre de temps en temps le nom de ces gens que nos médias vomissent, cela sert le Bien avec un grand "B"... la Dykè...
Allez pour le plaisir, encore la voix de Cristina, quelques minutes... Regardez comme la présidente du Brésil Dilma Rousseff approuve de tout son visage quand Cristina dit que les puissants iront chercher les ressources minières et pétrolières à n'importe quel prix chez ceux qui les ont.
Istanbul vu par Pialat
En 1964... (merci à ma correspondante soukhoumienne de m'avoir suggéré cette vidéo)
Cortina
Bon, je crois avoir dit à peu près tout ce que je pensais sur tout (ou du moins le principal). Le support Internet (sur lequel n'importe quel petit geek peut balancer n'importe quoi sur n'importe qui, avec l'assentiment de quelques gogos) ne m'intéresse plus beaucoup. Je ne viendrai donc plus guère sur ce blog, sauf pour signaler quelques recensions de mes livres (s'il s'en publie) comme je l'ai fait cette semaine avec celle de "France Arménie".
Pour le reste, je ne vois plus du tout l'intérêt de traîner sur le Net. Sauf à tuer le temps. Mais il y a d'autres moyens de le faire.
Merci à tous de m'avoir lu.
J'ajoute à ce dernier propos deux vidéos. Deux femmes. Jeanne qui pleure, Jeanne qui rit. Photographies de notre époque.
"Pas d'images justes, juste des images"...
Assez stupéfiant quand même
"Indignez vous" est un slogan assez idiot lancé par un grand-père rocardien il y a plus d'un an et qui semble avoir fait son chemin en inspirant quelques happenings assez inoffensifs aux quatre coins du monde occidental.
S'indigner est un verbe assez doux, élégant, et par là même décalé. En réalité, il y a lieu d'être plus qu'indigné : "absourdi". Le décalage entre les aberrations dont nous sommes témoins dans notre monde et le très faible écho qu'elles reçoivent dans le débat public (dans les discours de nos hommes politiques, sous la plume de nos journalistes) est proprement stupéfiant.
Prenons deux exemples.
La guerre en Libye. On nous annonce sur certains blogs des choses vraiment épouvantables. La dernière nouvelle tombée jeudi était celle selon laquelle le pseudo-gouvernement CNT avait tirer sur la foule tripolitaine qui manifestait à la sortie des mosquées à l'appel de Kadhafi. Si l'information est juste, il s'agit d'une mesure de répression pire que celles qu'on reprochait à Kadhafi du temps où il dirigeait la Jamahirya. Je veux bien qu'on me dise que ce n'est que de la propagande de guerre, que cela ne s'est pas produit. Mais la presse de le dit même pas. Elle le passe sous silence. Donc nous ne pouvons pas savoir si oui ou non le cryptogouvernement libyen a tiré sur la foule ou pas. Tout comme nous ne saurons pas si la ville pro-kadhafiste de Sirte a été pratiquement rasée comme l'indiquent certaines sources anti-guerre, ni si des villages de Noirs ont été vidés de leur population, ni s'il y a des troupes françaises et qataris parmi les hommes du CNT. Nous n'aurons droit dans la presse qu'aux communiqués triomphalistes habituels "les troupes du camp du Bien, du CNT avancent", le progrès est en marche...
Déjà pendant la guerre d'irak je m'étais étonné de constater que la presse française parle si peu des abominations commises par le gouvernement mis en place par les forces américaines et qu'Amnesty international a dénoncé comme étant un des plus répressif du Proche-Orient. Le même scénario se reproduit en Libye. Je ne demande pas qu'on valide les assertions des kadhafistes : juste que la presse fasse son boulot et fasse sérieusement la part du vrai et du faux dans cette affaire.
Et il y a plus grave encore, du point de vue égoïste du contribuable/consommateur français (qui d'ailleurs perd aussi beaucoup d'argent dans la guerre libyenne). Je ne connais pas grand-chose à l'économie ni à l'Union européenne. Toutes les fois où je veux lire quelque chose de court et de percutant là dessus, je me reporte au blog très respectable (même si ceux qui le fréquentent le sont bien moins) "La Lettre volée". Et j'y trouve des paragraphes comme celui-ci : "s'il est normal que l'Union songe à défendre la monnaie dont elle a entendu se doter (pour 17 de ses membres), on peut s'étonner que la mise en place d'instruments (du Mécanisme européen de stabilité - MES) qui engagent des sommes aussi considérables - 144 milliards d'euros , une année de déficit budgétaire de la France, ou près de 10% de la dette publique - se fasse dans un silence aussi absolu, alors que prendre 250 millions d'euros de taxe sur les sodas suscite en France une tempête médiatique... A croire que la classe politique française ayant décidé une fois pour toutes que l'Europe c'est la paix et rien d'autre, entend ne jamais avoir à tremper dans les décisions de plus en plus ubuesques qui doivent être prises pour défendre un système qui ressemble de plus en plus à un gigantesque château de cartes..."
Ce MES a l'air d'être une belle aberration construite par et pour les banques (voir l'explication technique ici) et la confiscation de la souveraineté populaire sur les finances publiques est à peu près complète à travers ce genre de mécanisme. Mais qui parviendra à replacer ce problème au coeur du débat public ? qui nous sortira de la politique spectacle (Hollande-Bayrou-Sarko) ?
Sur nos écrans de TV MM. Juppé, Coppé and co affirment avec aplomb "tout va bien, nous tenons le bon cap", et balaient d'un revers de main méprisant quiconque tenterait quelques objections rationnelles (je pense là à Zemmour dans son face-à-face récent avec le ministre des affaires étrangères). La raison est férocement exclue du jeu...
J'avais été frappé en lisant au printemps dernier Romain Rolland sur Jaurès par son tableau du gouvernement et du parlement de l'année 1900 : en gros une bande de fondés de pouvoir des grandes banques. Hé bien nous en sommes à nouveau là. Sauf que nous n'avons pas cette fois-ci, face à eux, la petite bande déterminée des socialistes, qui allaient quelques décennies plus tard arracher les compromis de l'Etat providence au grand capital. Nous n'avons même pas un troupeau de va-nu-pieds maoïstes comme au Népal (va-nu-pieds si aisément étranglés par le FMI et le danger sécessionniste). Nous n'avons qu'une poignée d'indignés qui font du camping...
Bon, il faudra aussi un de ces jours que je vous parle des gentilles mémoires de Jacques Chirac, que je lis à mes moments perdus...
"Ah si j'étais, ah si j'avais"...
Lorsque j'avais 16 ans, je rêvais que je serais député et qu'une magnifique blonde très classe applaudirait mes interventions à l'assemblée nationale. C'est ce qu'on appelle en psychologie évolutionniste "le rôle de la sélection sexuelle dans les progrès de l'espèce". On veut se dépasser soi-même pour plaire aux meilleures femelles. Aujourd'hui je n'ai aucun regret car si j'étais devenu un politicien j'aurais plu à des Christine Ockrent ou des Audrey Pulvar, c'est à dire des premières de la classe très conformistes versées dans le journalisme politique. A mourir de tristesse.
A 20 ans je me disais "si j'étais docteur en sociologie ou philosophe, je traînerais dans les colloques, la pipe à la bouche (car à l'époque la loi Evin n'avait pas encore sévi) à parler de Spinoza avec des airs inspirés, ou bien comme Bourdieu je pourrais flinguer les faiseurs de concepts en les ramenant aux conditions sociales de production de leur système". Aujourd'hui je suis docteur en sociologie et la TV quand elle m'interviewe me qualifie de "philosophe", mais je dois passer mon temps à dire "attention je ne suis pas sociologue à la manière du couple Pinçon" (dont le dernier bouquin "Le président des riches" est une parodie de leur discipline composé juste comme un patchwork de coupures de presse) ou "ne lisez pas le bouquin du monsieur qui raconte l'histoire du chien conatus pour rendre la philo accessible aux enfants". Il faut reconnaître que dans ce monde où les idées n'ont plus rien de magique on trouve plus matière à combattre ceux qui s'enferment dans la posture artificielle du penseur qu'à vouloir en devenir un soi-même...
A part ça parlons de chose plus sérieuses. Un ami communiste canadien que je connais depuis la guerre du Kosovo écrit sur son Facebook :
"I am shocked that there is not one post about what is happening in Libya. The war goes on. The Libyan army and green resistance is smashing the Nato gang every turn, Nato planes are murdering hundreds of civilians daily, the people of Libya, alone, are fighting all the Nato countries with a rare courage-but if I came down from Mars and looked at this site I would not know there was a war going on in which the USA and Canada and the rest of that criminal gang are destroying one more socialist country. Frankly I am disgusted."
Qu'il qualifie la Libye de "pays socialiste" n'est pas si absurde. Un haut fonctionnaire qui a fait de la coopération avec ce pays me disait il y a huit jours : "Tous les projets que nous faisions devaient entrer dans leur système de planification quinquennal qui était profondément marxiste". Il est vrai que Kadhafi (comme Milosevic, comme le gouvernement syrien actuel) avait commencé à privatiser, mais les plus chauds partisans des privatisations dans son régime sont passés au Conseil national de transition dès le mois de mars, le coeur de ses partisans restent attachés au système de redistribution sociale promu par son régime, commeà la solidarité panafricaine qu'il incarnait.
Les gens sont devenus abstraits dans le regard qu'ils portent sur le monde, voilà ce que je répondrais à cet ami canadien. Personnellement je n'aime guère le style de "gouvernance" qu'incarne Kadhafi, mais j'avoue qu'en effet la résistance kadhafiste à Syrte et Bani Walid (ce "people of Libya, alone, fighting all the Nato countries with a rare courage " comme dit ca garçon) force mon admiration, tout comme ces mobilisations de Touaregs dans le désert, et la constance de l'Algérie, solidaire des loyalistes, à ne pas céder devant l'ingérence occidentale. Tout cela est assez beau, mais l'esthétique de la résistance armée échappe complètement désormais aux révolutionnaires en chambre de nos pays qui ne perçoivent qu'abstraitement et très lointainement l'idée de donner son sang pour une cause.
J'observe que même les Vénézuéliens n'ont pas envoyé de "brigades internationales" au secours de Syrte martyrisée. Sur ce terreau d'indifférence naît l'impunité des empires (le nôtre - et ceux qui émergent face à lui autour de Moscou, d'Ankara etc.) qui en viennent à négocier entre eux au Conseil de Sécurité de l'ONU l'avenir du monde (sur le thème "je te laisse t'ingérer là, si tu me laisses m'ingérer ici) sans que les peuples n'aient plus leur mot à dire...
Et pendant ce temps, les salafistes montrent le bout de leur nez en Tunisie, et l'armée tire sur les coptes en Egypte. Ceux qui ont fait assaut d'optimisme devant les Printemps arabes, en seront pour leurs frais. Je regardais dimanche une conférence de Tariq Ramadan qui, à partir d'un point de vue qui n'est pas le mien, celui du religieux musulman, menait une analyse factuelle assez précise et réaliste de ce qui s'est passé dans le monde arabe depuis le mois de janvier dernier. Une anayse sévère pour les manipulations étrangères. Il annonçait la parution d'un livre là-dessus pour le mois prochain. Un livre qui sera sans doute beaucoup lu, et beaucoup commenté dans les milieux musulmans d'Europe, et un ouvrage très utile si j'en juge par l'avant-goût qu'il en donnait ici.