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Le blog de Frédéric Delorca

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Covid 19 : Douce France

14 Octobre 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Les régimes populistes, #Débats chez les "résistants", #coronavirus-vaccination-big pharma

Deux exemples de ce que le fascisme mondialiste finit par obtenir de l'humanité.

Cela s'est passé le 22 septembre dernier. Il est 5 h du matin dans un train qui traverse  la campagne entre une ville de province et Paris.  Un voyageur de 52 ans qui vient de se faire amputer des doigts et doit voir un chirurgien pour cela à Paris est sous morphine. Il ne peut respirer avec un masque.  Un kapo de la SNCF (comme j'en rencontre souvent dans les trains, les plus exaspérants étant ceux qui vous font des annonces sirupeuses joviales façon "meilleur des mondes"), l'interpelle et lui ordonne de se masquer. Poliment (selon l'attestation d'un témoin), le voyageur explique qu'il ne peut pas. Le kapo appelle la sûreté ferroviaire, puis fait intervenir les gendarmes, demande au chauffeur de faire arrêter le train à 5h14 à la première petite gare, et fait évacuer toute la rame : le train est supprimé, 150 passagers devront attendre le train suivant.

Autre histoire : cela se passe tous les jours en France depuis le mois d'avril, par exemple à Nanterre, ou au CHU Necker à Paris, et cela choque nos voisins britanniques (voyez le Daily Mail du 13 octobre) : des femmes sont obligées de garder leur masque pour accoucher. Douze heures à faire des exercices de respiration avec un masque : une expérience traumatisante. Les soignants (ceux que vous avez applaudis bêtement aux fenêtres pendant le confinement parce qu'ils faisaient simplement leur boulot) exercent un chantage : ou vous gardez le masque ou vous accouchez toute seule. D'ailleurs sur les soignants j'aurais bien des informations à délivrer : refus des infirmières libérales (qui ont été formées par l'hôpital public) de venir en renfort des hôpitaux pour faire face à la crise, refus des syndicats de négocier des assouplissements comme la mise en place d'hôpitaux de campagne etc. (Je précise que je ne pointe pas un doigt accusateur sur cette profession je souligne seulement l'erreur qu'il y a à compter sur tel homme politique ou telle corporation pour nous sortir d'une difficulté quand tout le monde à un degré ou à un autre - y compris votre serviteur - est complice du mal ; il faut repérer les comportements coupables, sans s'acharner sur les individus et les groupes, et comprendre que le remède est "ailleurs", à l'arrière-plan métaphysique de ces choses, ce qui ne signifie pas du tout qu'il faille attendre la solution passivement de cet au-delà : nos actes et nos pensées contribueront aussi au dénouement, mais à un rang subalterne, pas en tant qu'individus divinisés).

Chaque jour, une minorité active travaille à inventer de nouvelles règles pour pourrir la vie du reste de la société, et s'instaurent en spécialistes de la "prévention". Le totalitarisme fonctionne par capillarités : il y a toujours des subalternes zélés quelque part pour faire appliquer les règles et même les renforcer. Il suffit d'une personne sur cent pour terroriser les autres. Et comme chacun essaie de ne pas s'attirer plus de problèmes ou ne pas en faire subir davantage à son entourage (sa famille ou ses collègues s'il joue un peu trop au mouton noir) la chape de plomb continue à peser.

J'écoute en ce moment, avec agacement bien sûr,  le Pr Axel Kahn, patron de la ligne nationale contre le cancer, ex directeur scientifique - il y a longtemps certes - du secteur Sciences de la vie et agriculture de Rhône-Poulenc (aujourd'hui Sanofi, qui travaille sur la recherche d'un vaccin anti-Covid19 avec GlaxoSmithKline partenaire de la fondation Bill and Melinda Gates), en pointe sur les questions sociétales pour soutenir l'avortement, et dénoncer les "intégristes" - c'est à dire les milliards d'adeptes de religions qui ne partagent pas ses préjugés (cf "Le Salon beige" en 2008). Evidemment il est là, en septembre, pour prétendre "siffler la fin de la récréation" comme titrait (le 13 septembre) le journal local (franc-maçon, avec des pyramides dans son logo) de ma province natale, à l'image de beaucoup de médias nationaux. Il est vrai que les Français sont pour ces gens des enfants, on peut les siffler et les cravacher. On ne s'étonnera pas qu'il ait été de ceux qui, sur LCI, dénoncent le positionnement  "à la limite d'un engagement religieux et sectaire", de la généticienne dont il dirigea la thèse, le Pr Alexandra Henrion-Caude. Dans sa vidéo du 6 octobre, il tient un discours voisin de celui de ceux qui, en 1999, tentaient de réduire les anti-guerres au silence : "N'écoutez pas les rouges-bruns, disait-on alors, moi je vais vous dire la vérité et la vérité c'est 2 millions de Kosovars massacrés". Chiffre délirant, distorsion grotesque de la vérité balkanique au nom d'une "vérité" belliqueuse parfaitement mensongère. Même discours typique de "1984" chez ce professeur maintenant : "celui qui vous dit 'les Chinois ont pris un bout de virus du Sida pour le sortir' ... ça c'est absolument banco" - n'écoutez donc pas tous ces charlatans complotistes ; moi je vais vous dire la vérité ! Et puis sa "vérité" quelle est-elle ? Un graphique des nouveaux cas qu'on nous sort à la minute 0'39 avec pour sous-titre "des chiffres deux fois supérieurs à ceux observés en mars-avril !". Sauf que, oui, banane : ces chiffres ce sont seulement ceux des cas testés, parce que des millions de gens font la queue pour des tests, ce qui n'était pas le cas en avril. Et surtout ne précisez pas que ces milliers de cas repérés ne constituent que 3 % des gens testés et qu'ils sont en majorité asymptomatiques, de sorte que votre soi-disant explosion des cas est aussi fausse et absurde que les 2 millions de morts au Kosovo en 1998-1999. "Je vais vous dire la vérité. La vérité c'est le mensonge, et les gens qui essaient de réfléchir par eux-mêmes sont des complotistes extrémistes." "Non, nous autres qui semons la peur, l'humiliation, la crise économique, la destruction du lien social, nous qui "sifflons la fin de la récréation", qui vous faisons accoucher avec des masques, nous ne sommes pas les extrémistes, les menteurs. Nous sommes le camp du Bien, de la Vérité ; le fascisme, ce sont les "complotistes", contre lesquels il faut de plus en plus légiférer."

Ne perdez pas courage, le vent finira par tourner.

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A propos du Guyana

10 Octobre 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le monde autour de nous, #Colonialisme-impérialisme, #Les Stazinis, #Débats chez les "résistants"

Voici ce que Ted Snider sur le site libertarien anti-guerre Antiwar.com explique à propos du Guyana (et qui reflète, une fois de plus, la nature du monde dans lequel nous vivons - je ne vous livre que le début de son long article) :

"Le 2 mars 2020, le peuple guyanien s'est rendu aux urnes. Selon le Centre Carter, au début, les choses se sont très bien déroulées. Et puis plus du tout À la fin de la journée, le président David Granger avait été réélu. Mais, bien que neuf des dix districts aient voté proprement, le plus grand district était embourbé dans la confusion. Et la promesse est devenue le chaos.

Alors que le gouvernant Granger et l'opposant d'Irfaan Ali ont été tous les deux reconnus coupables de fraude et se sont mutuellement accusés de coups d'État, la bataille entre le refus du résultat électoral et le recomptage du grand district quatre s'est terminée au profit du second camp. Et le recomptage a inversé le premier résultat. Granger a subi des pressions pour céder le pouvoir à Irfaan Ali.

Les États-Unis ont joué un rôle de premier plan dans l'appel à un recomptage et ils ont exercé une forte pression sur Granger pour qu'il renonce à son poste. Deux semaines après le décompte initial, le secrétaire d'État Mike Pompeo a averti Granger de ne pas former un «gouvernement illégitime» basé sur une «fraude électorale» ou il serait «soumis à diverses conséquences graves de la part du gouvernement américain». Puis, le 15 juillet, cinq semaines après la fin du recomptage du 7 juin, Pompeo a annoncé "des restrictions de visa pour les personnes qui ont été responsables ou complices de la sape de la démocratie au Guyana".

Après avoir sapé la démocratie, déclaré des fraudes électorales équitables et soutenu les coups d'État en Bolivie et au Venezuela, pourquoi l'Amérique est-elle si préoccupée par des élections justes au Guyana?

Comme ce qui s'est réellement passé lors de l'élection, la réponse n'est pas claire. Mais ce qui est clair, c'est qu'Irfaan Ali occupe désormais la fonction présidentielle au Guyana. Et, maintenant au pouvoir, Ali a accepté d'organiser des patrouilles maritimes conjointes près des eaux qui sont sérieusement en litige avec le Venezuela. Dans sa déclaration conjointe avec Irfaan Ali, Pompeo a évoqué «une plus grande sécurité, une plus grande capacité à comprendre votre espace frontalier, ce qui se passe à l'intérieur de votre zone économique exclusive» comme «des choses qui donnent la souveraineté du Guyana».

La volonté d'Ali de coopérer avec les États-Unis, qui font pression activement et agressivement pour un changement de régime au Venezuela voisin du Guyana, contraste fortement avec la réticence de Granger. Granger a rejeté une demande venant juste après les élections de mars de Voice of America pour l'autorisation d'utiliser la Guyane pour diffuser au Venezuela. Juste après les résultats des nouvelles élections, Ali a accepté de s'associer avec l'Amérique contre le Venezuela. Le directeur de campagne de Granger a suggéré que les élections guyanaises "ne semblent plus concerner le peuple guyanais mais d'autres intérêts".

Miguel Tinker Salas, professeur d'histoire latino-américaine au Pomona College, et l'un des plus grands experts mondiaux de l'histoire et de la politique vénézuélienne, m'a dit dans une correspondance personnelle que «les États-Unis ont tenté de manipuler les relations entre le Guyana et le Venezuela, en particulier depuis longtemps le différend frontalier permanent entre les deux pays sur la question de l'Essequibo que le Venezuela a historiquement revendiqué. " Il a ajouté le rappel que «Pompeo était récemment au Guyana et au Suriname pour promouvoir la politique américaine d'isolement du Venezuela».

Mais, comme le souligne le commentaire de Miguel Tinker Salas, les États-Unis ont plus que le Venezuela en vue. Il a également un oeil sur les découvertes de pétrole dans les eaux contestées de l'Essequibo. Comme me l'a dit Miguel Tinker Sala, «Ajoutez à cela le pétrole, et le rôle d'Exxon qui rumine encore son expulsion du Venezuela et vous avez les conditions qui permettent aux Etats-Unis d'exacerber les tensions entre les deux pays». Mais pour comprendre le rôle important du pétrole dans l'ingérence des États-Unis dans les relations entre le Guyana et le Venezuela, il faut comprendre deux cents ans d'histoire. Et un demi-siècle d'hypocrisie (sur le renversement du gouvernement patriote de gauche au Guyana dans les années 60)."

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La Fondation Rockefeller, l'identification numérique et le Covid 19

8 Octobre 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Donald Trump, #Les Stazinis, #coronavirus-vaccination-big pharma, #Bill Gates, #Les régimes populistes, #Débats chez les "résistants"

Etrange initiative de Donald Trump qui dans sa déclaration à la sortie de l'hôpital laisse entendre qu'il est allé au devant de la maladie (l'a-t-il prise sur lui, portée, comme un chamane ?) pour appeler les Américains et le monde à ne plus avoir peur de ce Covid 19.

Voilà qui évidemment ne peut pas plaire aux dictateurs qui chez nous prolongent l'état d'urgence jusqu'en avril 2021 (la commission des lois du Sénat l'a réduit à  de deux mois, mais c'est un pur détail qui peut-être renversé en séance ou en deuxième lecture). Saluons quand même la tentative de Mme Emmanuelle Ménard, députée non inscrite de l'Hérault, d'introduire un amendement en article 1er ainsi libellé "Rien ne justifie en l’état actuel de prolonger la sortie de l’État d’urgence sanitaire jusqu’au 1er avril 2021." C'était bien tenté. Bravo aussi aux députés du PCF et de la France Insoumise et aux deux députés autonomistes corse et breton qui par leurs amendements de faire supprimer la prolongation de cet état d'urgence scandaleux.

Il y a huit jours la canadienne Isabelle du blog "Conscience du Peuple", attirait l'attention sur l'espèce de rapport délirant  de la Fondation Rockefeller de 2010 intitulé "Scenarios pour le futur de la technologie et du développement international" que je vous invite à lire en anglais ici. France Info le 13 mai déjà bêtement essayait (avec l'argent de nos impôts) de "déminer" les débats sur ce rapport en soulignant qu'il ne parle pas du Covid 19 (évidemment), mais ce qui est intéressant dans cette fiction rockefellerienne c'est la manière dont elle étudiait la possibilité de conditionner l'opinion publique à l'occasion d'une pandémie.

Voyez notamment le passage de cette "fiction" (p. 19) sur le confinement et le masque : "Pendant la pandémie, les dirigeants nationaux du monde entier ont fait preuve autorité et règles étanches imposées et restrictions, du port obligatoire du visage masques aux contrôles de la température corporelle aux entrées aux espaces communs comme les gares et supermarchés. Même après la disparition de la pandémie, ce contrôle et cette surveillance plus autoritaires des citoyens et de leurs activités bloqués et même intensifié. Afin de se protéger de la propagation de problèmes de plus en plus mondiaux - depuis les pandémies et le terrorisme transnational jusqu'aux crises environnementales et à l' augmentation de la pauvreté - des dirigeants dans le monde entier ont pris une emprise plus ferme sur le pouvoir" (During the pandemic, national leaders around the world flexed their authority and imposed airtight rules and restrictions, from the mandatory wearing of face masks to body-temperature checks at the entries to communal spaces like train stations and supermarkets. Even after the pandemic faded, this more authoritarian control and oversight of citizens and their activities stuck and even intensified. In order to protect themselves from the spread of increasingly global problems—from pandemics and transnational terrorism to environmental crises and rising poverty—leaders around the world took a firmer grip on power)

" Dans un premier temps, la notion d'un monde plus contrôlé a été largement acceptée et approuvée. Les citoyens a volontairement abandonné à une partie de sa souveraineté - et leur vie privée - à des Etats plus paternalistes en échange d'une sécurité et d'une stabilité accrues. Les citoyens étaient plus souples et même désireux de direction et surveillance de haut en bas, et national les dirigeants avaient plus de latitude pour imposer l'ordre de la façon qui leur paraissait la plus appropriée . Dans les pays développés, ce la surveillance accrue a pris de nombreuses formes: identification biométrique pour tous les citoyens, par exemple, et réglementation des industries clés" ( "At first, the notion of a more controlled world gained wide acceptance and approval. Citizens willingly gave up some of their sovereignty—and their privacy—to more paternalistic states in exchange for greater safety and stability. Citizens were more tolerant, and even eager, for top-down direction and oversight, and national leaders had more latitude to impose order in the ways they saw fit. In developed countries, this heightened oversight took many forms: biometric IDs for all citizens, for example, and tighter regulation of key industries)

Cette blogueuse (hélas new-ageuse) avait aussi fait remarquer que dans le document de la même fondation intitulé "Prévoyance pour une mondialisation intelligente: accélérer et améliorer les opportunités de développement pour les pauvres" (Foresight for Smart Globalization: Accelerating & Enhancing Pro-Poor Development Opportunities) de 2009 téléchargeable gratuitement en anglais ici en page 14 " vous trouverez une illustration où on voit des personnages assis à chacune des pointes d’une étoile à 11 branches. Cette étoile à 11 branches est d’ailleurs la forme du terrain sur lequel est assis la Statue de la Liberté… Dans la symbolique occulte, dans la Kabbale juive, l’étoile a 11 branches est la représentation des sephirots maléfiques, nommé « l’arbre de mort » en opposition à « l’arbre de vie ». Cette étoile représente aussi les 11 rois qui ont régné sur le pays d’Edom…" (c'est à dire l'Occident selon la tradition kabbalistique). Sur l'occultisme des Rockefeller, leur implication dans le Lucifer Trust et le gouvernement mondial voir ici. Voyez aussi leur rôle assumé dans la destruction de la famille : le producteur libertarien Aaron Russo en 2007 racontait que Nick Rockefeller (membre du CFR et très lié à la Chine) lui avait dit, en 2002 quand il était candidat au gouvernorat du Nevada, que son clan avait financé le féminisme pour pouvoir taxer une moitié de la population (les femmes) et mettre les enfants sous la coupe de l'Etat.

Les Rockefeller sont très actifs dans les tests systématiques des gens. Dans le document de 2020 "National Covid-19 Testing Action Plan" commence à publier une carte des gens testés positifs à partir de leurs téléphones cellulaires et recommande de pouvoir tester 30 millions de personnes aux Etats-Unis. Isabelle renvoie là dessus au militantisme de Timothy Evans, ex directeurs adjoint de l'OMS, et confondateur de Gavi (Global Alliance for Vaccines and Immunization - un bébé de la Fondation Bill & Melinda Gates), pour la gouvernance mondiale, la vaccination et le stockage des identités numériques, notamment à l'Evenement 201 de l'automne 2019 dont on a déjà parlé ici.

Sur le volet numérique, il faut suivre l'Alliance ID2020, l'ONG de partenariat public privé qui, avec le soutien de Microsoft, Accenture et Hyperledger  promeut l'identification numérique de milliards de personnes. Une juriste d'Harvard Elizabeth Renieris, critique de la blockchain, a démissionné de cette structure en mai 2020 en pleine crise du Covid en écrivant à son sujet "Je ne peux pas faire partie d'une organisation trop influencée par des intérêts commerciaux qui ne défendent les droits de l'homme que du bout des lèvres". Isabelle braque un projecteur sur un conseiller d'ID2020, Peter Schwarz, spécialiste de la planification de scénarios, et président du Global Business Network. Il est planificateur chez Salesforce, le géant américain fabriquant de logiciels pour la gestion des contacts des compagnies médicales qui permet de stocker toutes les données sur les rapports avec les clients. L'Australie qui a engagé une politique particulièrement totalitaire sur le Coronavirus, a passé un contrat en septembre avec Salesforce pour une gestion gouvernementale automatisée des résultats des tests. Avant de rejoindre Salesforce Schwartz était co-fondateur du Global Business Network, co-éditeur avec la fondation Rockefeller du document "Scenarios pour le futur de la technologie et du développement international".

Isabelle attire aussi l'attention sur l'utilisation de l'identification numérique dans un dispositif de "Crédit social" chinois (vanté par le Washington Post le 31 juillet dernier), un système qui évalue nos comportements (réseaux sociaux), nos activités en ligne et nos habitudes de consommateur/payeur sur une échelle de scores et ce, en vue de déterminer notre capacité d'adhésion sociale et de conformité aux normes de l'Etat.

Avec bien sûr une désignation claire de l'ennemi : le "complotiste", "extrémiste", "sectaire", propagateur d'un discours de haine. Voyez le mode d'emploi publié par ce cher Forum économique mondial (World economic forum) pour pousser cet ennemi à se taire. "L'UNESCO travaille, nous dit-on sur le site du WEF, avec la Commission européenne, Twitter et le Congrès juif mondial et a créé une série d'infographies pour aider les gens à mieux s'informer", et marginaliser les tentatives de penser par soi-même... Génial !

 

NB : à part ça, une info à vérifier aussi : le brevet des Rothschild sur un test anti-Covid 19 déposé en 2015 et 2017 (aux Pays bas et aux Etats Unis) - mais ce point est à vérifier, ce pourrait être un fake.

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Erdogan prive d'eau les Kurdes syriens

6 Octobre 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Proche-Orient, #Le monde autour de nous, #coronavirus-vaccination-big pharma

On peut m'accuser de me tromper sur l'Azerbaïdjan, mais sur cette information relative aux Kurdes il n'y a pas d'erreur possible.

Selon Rebecca Anne Proctor, pour Arab News, près de la ville de Ras Al-Ain à Hasakah, dans le nord-est de la Syrie, des femmes et des enfants kurdes sous un soleil caniculaire font la queue pour remplir des bidons d'eau. Les forces d'occupation turques avaient de nouveau coupé l'approvisionnement en eau de la station de pompage d'Alouk (pourtant réparée par des Occidentaux après son bombardement par les Turcs en 2019), à cinq kilomètres de là. Les gens depuis des mois peuvent seulement boire mais pas pour se laver ou nettoyer leurs maisons, ce qui favorise la diffusion du Covid-19. L'eau n'arrive que par des camions. L'Administration autonome du nord et de l'est de la Syrie (NES) dirigée par les Kurdes, a creusé quelques puits d'eau comme alternative, mais cela ne suffit pas pour satisfaire les besoins.

James Jeffrey, l'envoyé spécial américain pour la Syrie, aurait exhorté les dirigeants turcs à reprendre l'approvisionnement en eau, tandis que les ingénieurs militaires russes de la région se sont mis à travailler sur un pipeline pour aider à étancher la soif de Ras Al-Ain. ne fournit pas assez d'eau.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, un chien de garde basé au Royaume-Uni, la partie turque a coupé l'approvisionnement en eau de Hasakah pour faire pression sur la NES pour qu'elle fournisse plus d'électricité de sa centrale électrique de Mabrouka aux zones contrôlées par les mandataires syriens de la Turquie.  «Selon le droit international humanitaire et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, couper l'approvisionnement en eau d'une population civile est un crime contre l'humanité et un crime de guerre», Sara Montinaro, avocate et chef de projet pour le Croissant-Rouge kurde. Erdogan n'est plus à cela près...

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In memoriam : Alsou Goubaïdoullina (1952-2020)

1 Octobre 2020 , Rédigé par Frédéric Delorca Publié dans #Le quotidien, #Actualité de mes publications

Nous déplorons aujourd'hui la disparition d'Alsou Goubaïdoullina, décédée cette nuit du coronavirus Covid-19 dans un hôpital d'Oufa en Bachkirie (Russie), à l'âge de 68 ans. Elle venait d'achever la traduction en russe de mon livre "L'ingérence de l'OTAN en Serbie" paru en France en 2014. Elle avait aussi traduit en russe entre autres le poète romancier irlandais Patrick Kavanagh.

Après avoir élevé seule ses deux fils, elle menait une retraite paisible dans son petit appartement dans la capitale bachkire où elle vivait entourée de ses chats et de ses plantes.

"J'ai encore du mal à croire que cette personne si douce et si généreuse ne soit plus de notre monde", m'écrit son amie la journaliste Nur Dolay qui m'a annoncé sa mort ce matin et qui insiste sur la très grande ouverture d'esprit et curiosité intellectuelle de cette personne qui prenait la plupart du temps l'initiative de choisir elle-même les auteurs qu'elle traduisait pour faire connaître dans son pays la littérature étrangère.

Son décès intervient un an après celui d'une des personnalités citées dans l'ouvrage qu'elle venait de traduire, Maja Nikolic ("Marina" dans le livre) à l'âge de 55 ans.

Requiescat in pace.

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